La Madonne d'or de la basilique d'Albert.
La Vierge penchée

L'église est surmontée par une statue de 5 mètres de hauteur de la Madonne, recouverte par 40.000 feuilles d'or.
Le clocher de la basilique culmine à 70 mètres. Il est surmonté d'une grande statue dorée de la Vierge qui tient à bout de bras l'enfant Jésus.
Au début de la Première Guerre mondiale en janvier 1915, un bombardement allemand renversa le dôme. La statue vacilla, s'inclina, et donna l'impression bizarre que la Vierge allait jeter le bébé Jésus dans les décombres,mais resta finalement suspendue en un équilibre improbable
La statue a fait naître deux légendes:
Anglais et Français ont cru que la guerre finirait le jour où la statue tomberait.
Les Allemands ont cru que celui qui ferait tomber la statue perdrait la guerre.
Aucune des prévisions ne s'est réalisée...
Une photo fut prise et une carte postale éditée, envoyée par les soldats du monde entier à leurs proches. Cette image est devenue l'une des plus célèbres du conflit !
C'est finalement en avril 1918 que la Vierge est tombée, quelques mois avant l'armistice de novembre 1918...

La basilique Notre-Dame de Brébières, baptisée la "Lourdes du Nord" par le pape Léon XIII (1810-1903)

C'est au XIIe siècle que les premiers pélerins sont venus se recueillir à Albert.

La légende nous raconte qu'un berger gardait alors sur ce site un troupeau de moutons. Excédé par le comportement d'un agneau qui s'éloignait obstinément vers un buisson, il poussa de la voix, envoya ses chiens... mais rien n'y fit ! L'animal semblait irrésistiblement attiré à cet endroit.
Arrivé au bout de sa patience, le berger frappa fortement le sol de son bâton. Il entendit alors une voix l'adjurant d'arrêter, car ces coups la blessait. Impressionné, il creusa et trouva une statue de la vierge, la "Madonne à la brebis". Un oratoire puis un sanctuaire furent construits, attirant une foule toujours plus nombreuse qui fut témoin de nombreux miracles...

La basilique Notre-Dame de Brebières Albert
"La Lourdes du Nord"
Oeuvre originale de style néo-byzantin construite entre 1885 et 1895 par l'architecte Edmond Duthoit, la basilique Notre Dame de Brebières d'Albert a été fortement atteinte par les bombardements de la Grande Guerre. Elle et a du être reconstruite, sous la direction du fils d'Edmond Duthoit : Louis Duthoit. Le pape Léon XIII l'avait baptisée la « Lourdes du Nord »... Elle est un haut-lieu de pèlerinage depuis le 12e siècle.

Rebaptisée "la Vierge penchée", elle donna naissance à une croyance chez les soldats qui pensaient que sa chute signifierait la fin de la guerre, les clichés de l'époque adressés à leur famille contribuèrent à sa célébrité… planétaire.
Une réplique de cette vierge fut érigée à nouveau lors de la reconstruction de l'édifice entre 1927 à 1929

Vierge Dorée sur le clocher de l'église Notre-Dame de Brebières à Albert

Inaugurée en 1931, oeuvre d'Edmont DUTHOIT, baptisée "la Lourdes du Nord" par le Pape Léon XIII est un magnifique édifice de style Néo-byzantin surmonté de la statue représentant la Vierge Dorée, à 78 m. A l'intérieur, sa chaire de marbre de carrare, ses mosaïques, ses vitraux et ses statues d'Albert ROZE méritent une attention particulière. La Vierge Dorée est mondialement connue sous le nom de Vierge Penchée en référence à cet épisode de la Grande Guerre où un obus allemand toucha la dôme de la statue qui s'inclina...

Eglise Saint-Pierre de Roye

"Église attestée en 1184, reconstruite vers 1535, protégée dès 1846 et partiellement détruite pendant la Première Guerre mondiale.

De 1931 à 1933, elle est reconstruite par les architectes parisiens Charles Duval et Emmanuel Gonse, connus déjà à Roye pour une école maternelle. Le choeur flamboyant est restauré à l'identique ; la nef, le transept et le clocher sont résolument contemporains, réalisés en béton armé avec des remplissages en panneaux de brique. Le clocher de 64 mètres de hauteur s'inspire de celui de l'église du Raincy. La décoration de l'église comporte des sculptures sur béton réalisées par Raymond Couvègnes, des ouvrages de céramiques vernissées incorporées au ciment frais des autels par Maurice Dhomme, des peintures murales par Henri Marret, et des grilles en ferronnerie par Raymond Subes. Les vitraux de Jean Hebert-Stevens sont partiellement détruits en 1940 puis restaurés de 1956 à 1957 par Pauline Peugniez, sa veuve. Protégée à l'occasion d'une campagne régionale sur les églises de la Reconstruction, elle a été classée en totalité par arrêté en date du 29 avril 1997."

"Église, à l'exception de la nef et du transept (première travée du choeur) détruits pendant la guerre : classement par arrêté du 20 juillet 1908 et par décret du 18 décembre 1924. Nef, clocher et transept .

Eglise Saint-Gilles de Roye

C'est lors de l'incendie qui ravagea la ville en 1475 que l'église du faubourg Saint Gilles, citée pour la première fois au XIIe siècle, fut entièrement détruite.

Sa reconstruction commença en 1490, mais les paroissiens, manquant de moyens sollicitèrent le pape Innocent VIII qui accorda des indulgences aux généreux donateurs.

Entièrement construit en briques (exceptés les encadrements et les meneaux des fenêtres) le nouvel édifice se voit doter en façade et d'un clocher massif, accessible par un étonnant escalier.

L'église au 15ème siècle :
une nef de quatre travées, flanquée de bas-côtés terminés chacun par une chapelle orientée
et un choeur de deux travées ouvrant sur une abside à trois pans.

Comme toutes les églises, Saint Gilles est fermée au culte à la Révolution, et en 1793 on envisage de ne laisser à Roye que l'église Saint Pierre. Lorsqu'ils apprennent que leur église doit être détruite, les habitants du faubourg Saint Gilles se mobilisent, gagnant à leur cause la population et la municipalité. Face à tant de détermination (on défend physiquement l'édifice, à coups de pierre et de fusil), les autorités renoncent à leur projet destructeur.

Durant la Première Guerre mondiale l'église Saint Gilles est gravement endommagée. Comme le reste de la ville, elle n'a pas été épargnée par les bombardements.

Les travaux de reconstruction et de restauration commencent en 1926. Les architectes Charles DUVAL et Emmanuel GONSE, également chargés de la reconstruction de l'église Saint Pierre choisissent de conserver intégralement " une silhouette caractéristique d'un des vieux quartiers de la ville ". A Saint Pierre, ils ont allié le béton de l'entre-deux-guerres et la pierre du XV° siècle, à Saint Gilles ils conservent la brique . Aux côtés de la façade et de sa tour massive à peu près intactes Duval et Gonse reconstruisent choeur et nef dans le style du XV e siècle. Mais l'aménagement intérieur diffère de l'originel.

L'église au 20ème siècle :
une nef et des bas-côtés de trois travées seulement, qui ont reçu
un plafond de bois et un chœur voûté terminé par un mur droit.

La création des décors et du mobilier est confiée à des artistes contemporains. Jean GAUDIN, mosaïste renommé, crée notamment le chemin de Croix mais aussi les vitraux.

Eaucourt-sur-Somme L'église Saint-Aubin

Le village d'Eaucourt-sur-Somme pourrait avoir été fondé au VIIe ou VIIIe siècle. Possession de l'Abbaye de Saint-Riquier, le domaine serait passé par usurpation, ou par concession, aux mains des défenseurs de Saint-Riquier, les seigneurs de la Ferté. En 1214, Eaucourt devint par mariage propriété de la famille de Roye avant d'être acquis en 1315 par la famille de Châtillon-Saint-Pol.

Édifiée au milieu du cimetière, elle se trouve un peu à l'écart du village actuel, à l'Est. Trois arbres rivalisant de hauteur avec le clocher se dressent de part et d'autre de l'allée venant du village et menant au portail. Auraient-ils pour fonction première de protéger l'église des vents maritimes ?
Un graffiti datant de 1789 y est encore visible à l'extérieur, sur le mur Sud. Il est actuellement protégé des intempéries et des dégradations par une plaque de plexiglas

Église Saint-Nicolas
Bray-sur-Somme est une commune française, située dans le département de la Somme et la région Picardie.

L'édifice en pierre du pays (calcaire jaune et tendre), élevé sur les ruines d’un ancien moutier construit par les moines de Saint-Riquier, fut associé aux heures les plus tragiques que connut l’histoire de la cité « brayonne ». Cette église, construite en partie durant la transition entre le style roman et le style gothique (au XIIe siècle) a subi de nombreuses transformations. Le style gothique flamboyant (XVIe siècle) est net : grandes fenêtres, absence de chapiteau en haut des colonnes. Les deux travées sont du XVIe siècle. Le clocher massif du XVIIIe siècle fut achevé en 1745, et s’élève à 35 mètres de hauteur.


La chaireCette église Saint-Nicolas, classée monument historique le 2 avril 1908, a 38 m de long et 18 m de large, avec 14 m de haut pour la voûte du chœur et 11 m pour celle de la nef.

Le chœur, classé par les Beaux Arts, a trois étages superposés : le premier présente une arcature aveugle romane, le second est légèrement gothique, le 3e a la forme de lancettes très accentuées ainsi que la voûte terminale et les fenêtres.

Du mobilier primitif ayant échappé au vandalisme de 1793, il ne reste d'intéressant que le confessionnal et la chaire, derrière le pilier de laquelle un bas relief représente une salamandre : emblème de François 1er.

Villers-Bretonneux (Somme)

Villers-Bretonneux est une commune française, située dans le département de la Somme et la région Picardie.

Les habitants de Villers-Bretonneux s'appellent des Bretonvillois ou des Bretonvilloises.[

L'église qui fut détruite lors de la Première Guerre mondiale datait de 1859 et abritait une Vierge en bois de l'école de Blasset
Villers Bretonneux a été le site d'un des tragiques épisodes de l'offensive allemande sur la Somme en 1918.
L'église Saint Jean Baptiste fut construite en 1929
Le clocher de l'église ,la date de 1929 est visible juste sous l'horloge

Église Saint-Omer

Rosières-en-Santerre est une commune française, située dans le département de la Somme et la région Picardie.

Ses habitants sont les Rosiérois et les Rosiéroises
Rosières-en-Santerre est un bourg picard du Santerre, situé à 30 km à l'est d'Amiens
Le bourg est cité au IXe siècle dans les donations à l'abbaye de Saint-Omer.