Péronne(SOMME)

Château et historial de la grande guerre à Péronne

La façade médiévale du château de Péronne (construit au XIIIe siècle par Philippe II de France) cache un musée moderne qui présente de façon originale la Première Guerre mondiale

La France, première destination touristique au monde, tient notamment ce privilège de la richesse de son patrimoine historique. Privilège d'une terre d'histoire aux couches successives, denses et profondes.

Péronne, derrière les murs du château, les ombres de Charles le Téméraire et de Louis XI croisent celles des 'gueules cassées' et des 'poilus' d'une Grande Guerre du XXème siècle.

La terre de Picardie garde de nombreuses traces de l'histoire contemporaine. La guerre de 14-18, première des guerres modernes, a marqué notre région d'un parfum fort et tenace comme celui de la boue et de la poudre. La bataille de la Somme, à elle seule: Plus d'un million de morts, de blessés et de disparus…

Au fil du temps, un tourisme de guerre est né qui voit de nombreuses familles de tous les pays rejoindre les lieux des combats du passé et les monuments commémoratifs d'aujourd'hui. Ce constat a motivé la création, au milieu des années 80, de l'Historial de Péronne, musée de la Grande Guerre enchâssé dans une forteresse médiévale: Le château de Péronne.

Autour de ce musée d'histoire contemporaine, le château fort de Péronne conserve en lui-même les sillons d'un terreau historique tout aussi puissant.

Le château fût le théâtre d'un épisode dramatique de l'histoire de France.
En 1468, ils étaient la propriété du duché de Bourgogne, c'est-à-dire de Charles le Téméraire.
Des conflits avec le roi Louis XI décidèrent d'une entrevue entre le Téméraire et le Roi dans l'enceinte même du château.

Louis XI arriva accompagné d'une escorte assez réduite.
Mais parallèlement, Louis XI, souverain au tempérament habile et manipulateur, fomentait en soubassement la révolte du peuple liégeois.
Quand Charles le Téméraire apprend cette trahison, il fait enfermer sur-le-champ le Roi dans les prisons du château: Terrible humiliation pour la couronne de France.

Le Roi ne parvint à sortir de cet emprisonnement qu'en ratifiant un traité qui stipulait quelques concessions: Rien moins que l'abandon de plusieurs villes de la Somme ! Prix fort pour la libération du Roi de France, consignée dans un traité dit 'Traité de Péronne'.

Ainsi se forme l'Histoire, telles les couches géologiques qui laissent rêveur l'historien paléontologue: l'Historial de Péronne rapporte le souvenir des tragédies d'un siècle récent dont la glaise repose sur une terre aux strates mêlées de faits exaltants et d'épisodes dramatiques plus lointains encore.

Une ville au passé tumultueux qui derrière les murs épais de son château médiéval se souvient des horreurs de la Grande Guerre , un Historial à ne pas manquer .

Péronne (SOMME)

Château et historial de la grande guerre à Péronne

A la fin du VI ème siècle un château fort en bois avait été édifié par le Mérovingiens. Pour contenir les invasions le comte Herbert de Vermandois fit construire des fortifications.
Les quatre tours datent de la fin du XIIème siècle, c'est le roi Philippe Auguste qui a dès 1209, imaginé la construction du château de Péronne. Péronne sera rattaché à la Couronne de France.
C'est ici qu'en 1468 eut lieu la fameuse "entrevue" entre le roi de France, Louis XI et le duc de Bourgogne, Charles Le Téméraire.

Fondation:

Sans doute par le comte Herbert Ier de Vermandois avant sa mort en 900.

Sous le règne de :

Eudes (888-898).

Grandes dates :

849 : Rencontre au palais de Péronne entre l'empereur Lothaire (840-855) et son frère Charles le Chauve (Roi des Francs de l'ouest de 840 à 875, empereur des Francs de 875 à 877).
895 : le castrum de Péronne est mentionné dans les Annales de Saint-Vaast.
929 : Le roi Charles III le Simple, prisonnier de Herbert II de Vermandois depuis 923, meurt au château de Péronne.
1102 : Le prince Louis (futur Louis VI le Gros), prend Péronne à Ebles de Roucy.
Juillet 1185 : Traité de Boves. Philippe Auguste annexe une large partie du Vermandois avec les villes d'Amiens et de Péronne.
1435 : Charles VII concède Péronne au duc de Bourgogne Philippe le Bon.
9-14 octobre 1468 : Célèbre entrevue de Péronne entre le roi Louis XI et le duc de Bourgogne Charles le Téméraire.
1477 : Mort de Charles le Téméraire. Louis XI s'empare de Péronne.

Dans ses Mémoires, Philippe de Commynes rapporte ce qu'il pense de cette attitude : " Grand follie est a ung prince de se soubmettre a la puissance d'un aultre, spécialement quant ilz sont en guerre, ou ilz ont esté. " Sitôt le roi arrivé à Péronne, la nouvelle d'une insurrection survenue à Liège et soi-disant fomentée par les sbires du Valois, permet au Téméraire d'emprisonner le souverain. La détention au château ne dure que quelques jours, mais le duc de Bourgogne en profite pour extorquer à Louis nombre de concessions confortant la puissance de ses état. Le roi humilié est libéré le 2 novembre. Il tiendra sa revanche une dizaine d'années plus tard, en reprenant Péronne après la mort du Téméraire (1477) et en abattant définitivement l'état bourguignon.

Péronne ne perd pas pour autant son intérêt stratégique. Les fortifications sont complétées au XVIe siècle. L'empereur germanique Charles Quint, principal adversaire de François Ier, assiège vainement la ville en 1536 un mois durant. Par cette résistance héroïque, les habitants et la garnison s'attirent la reconnaissance royale.

La ville de Péronne souffre très cruellement du Premier Conflit Mondial. Un Historial de la Grande Guerre a été ouvert dans l'ancien château pour rappeler ces évènements tragiques.
Un important musée qui a ouvert en 1992 c'est l'Historial de la Grande Guerre, sur les lieux même de la ligne de front de la bataille de la Somme

Les vestiges subsistants du château médiéval de Péronne constituent un modèle de référence de l'architecture philippienne.

Classé Monument Historique en 1924. Propriété du département.

Rambures(SOMME)

Château de Rambures

Château-fort, forteresse caractéristique à 2 titres : d'aspect ramassé, se compose de quatre tours rondes régulièrement disposées et reliées par des courtines légèrement arrondies. Il est enterré afin de mieux résister au tir adverse. Sa principale originalité lui vient d'ailleurs de ses dispositions spécialement adaptées à l'emploi de l'artillerie : les murs ont au moins 3,50m d'épaisseur, parfois 6m et sont percés de canonnières.

Seul exemplaire de ce type encore visible en Picardie

Rambures (Somme)

Le Château Fort de Rambures

Le Château Fort de Rambures, situé à Rambures (80), au cœur de la Somme, vous entraîne à la découverte de son parc romantique, écrin de verdure du château, planté d’arbres séculaires d’origines européennes, américaines et asiatiques. La roseraie, d’inspiration médiévale est un havre de paix, de senteurs et de couleurs.

Écrin de verdure de ce rare témoin demeuré intact de l'architecture des forteresses militaires du XVème siècle (Classé Monument Historique) et des dépendances du XVIIIème, parc romantique planté d'arbres séculaires d'origines européennes, américaines, asiatiques - Allées en perspectives - chemins forestiers - Verger conservatoire de pommiers à cidre.
Au printemps 2003 le parc s'est enrichi d' un jardin de roses. Situé près du Pavillon Henry IV, à la place de l'ancien potager, son tracé est inspiré de l'histoire du Moyen-Age. Le jardin est divisé en deux parties :
- Le Jardin des Roses, constitué de massifs géométriques créant un labyrinthe de senteurs et de couleurs. Aujourd'hui la roseraie compte plus de 400 variétés de roses pour environ 2500 rosiers répartis sur l'ensemble du domaine.
- Le Jardin des Simples représentant un damier où le visiteur retrouvera aussi bien des rosiers que des plantes utilitaires et des arbres fruitiers.

RAMBURES(SOMME)

Château de Rambures

C'est en 1058 qu'apparaît pour la première fois dans l'histoire le nom de "Rambures ". A partir du XIVème siècle, les seigneurs de Rambures voient leur rôle déborder les limites du Ponthieu et occuper des places de premier plan, particulièrement pendant la guerre de Cent Ans.
En 1412, David de Rambures, grand maître des Arbalétriers de France, la plus haute distinction militaire de l'époque, décide de construire un nouveau château à Rambures. Mais il est tué ainsi que trois de ses quatre fils lors de la bataille d’Azincourt en 1415, où l'armée française est écrasée par les Anglais de Henri V.
C'est David de Rambures, qui décida en 1412 de construire le château actuel. Ce château constitue le modèle le plus complet de l'architecture militaire du XVème en Picardie.

Joyau de l’architecture militaire de la fin du Moyen-âge, le Château Fort de Rambures fut construit d’une seule envolée sur un plan original.
Très intéressant mobilier picard des XVe, XVIe et XVIIème siècles.
Un ensemble architectural unique : une forteresse féodale du XVème siècle meublée où séjournèrent Charles VII, Louis XI et Henri IV. Découvrez les dépendances des XVIIème et XVIIème siècles et une chapelle consacrée en 1827.

Réalisée en 2003, la roseraie d’inspiration médiévale présente plus de 200 variétés de roses exceptionnelles.

Vadencourt(SOMME)

Le château de Vadencourt

Vadencourt a toujours été un très petit village (31 habitants en 1724, 48 en 1772) (101 en 2006), mais d'implantation ancienne, puisque son nom est mentionné depuis le début du XIIe siècle : Wadencurt en 1133.

Château en pierre reconstruit presque entièrement au début du 18e siècle. Corps central rectangulaire flanqué de deux longues ailes en retour d'équerre . L'aile sud a conservé son mur sud du 17e siècle à lits alternés de brique et pierre et à pavillons d'angle saillants quadrangulaires. Intéressant exemple de maison seigneuriale ayant appartenu à une noblesse très ruralisée et dont la reconstruction au 18e siècle témoigne d'une certaine originalité de composition (tours rondes). Ensemble très homogène.

Le château de Vadencourt, érigé entre l'église et les sources de l'Hallue, se compose d'un corps de logis central encadré par des communs au nord et un corps de ferme au sud. Tous les bâtiments sont en craie, exceptée l'élévation sud en briques et pierres. Le corps de logis est en rez-de-chaussée, avec un étage de comble couvert d'un toit à la Mansart. Les deux ailes en retour d'équerre, abritant les écuries (au nord) et la cuisine avec logement du fermier (au sud), sont couvertes par un toit à longs pans, pignons découverts. Elles sont épaulées par deux tours rondes coiffées d'un toit en poivrière. Une grille en fer forgée, exécutée par Jean-Baptiste Veyren, dit Le Vivarais, marque l'entrée du château entre les deux tours (on attribue également au Vivarais, la rampe de l'escalier, dans l'angle nord-ouest du corps de logis).

Le château a été inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques le 30 décembre 1988.[7]

Hocquicourt(SOMME)

Château de Beauvoir

L'ancienne commune de Hocquicourt a été fusionnée avec Hallencourt le 1er octobre 1972.

Château de Beauvoir et son parc du XVIIIe siècle

Dans le centre de la Somme, près de l’Abbaye de Saint-Riquier, du parc du Marquenterre et à 20 km de la mer, "Beauvoir" château du XVIIIème siècle, situé sur les collines d’Hocquicourt, entouré d’un parc privé et de bois, vous offre un cadre exceptionnel, une atmosphère chaleureuse et accueillante, des chambres agréables avec un calme absolu et une vue superbe.

Suzanne(SOMME)

Château de Suzanne

Les terres de Suzanne appartenaient au XVIe siècle aux Valpergue qui ont entrepris la construction du château de Suzanne en 1619. Puis, la famille d'Estourmel a obtenu l'ensemble, par mariage, avant de le céder en 1980.

Depuis, les propriétaires du château se sont succédés, avec parmi eux certaines célébrités du show business...
Voici le village de Suzanne avec son château (qui fut la propriété de l'humoriste-imitateur Yves Lecocq des "Guignols de l'info")

Un paysage vallonné entoure ce petit bourg paisible de 185 habitants en 2006. Une avenue ombragée de tilleuls conduit au château du XVIIe siècle, en pierre et en brique, qui se dresse sur une terrasse dominant les étangs de la Somme. Epargné par la révolution, il fut modifié au XIXe siècle, puis à nouveau après la première guerre mondiale. A noter également l'église restaurée, quelques maisons anciennes, l'auberge de Suzanne du XVIIIe siècle.

Picquigny(SOMME)

Chateau féodal de Picquigny

Porte du Gard et Pavillon de Sèvigné
Au nord de la porte d'entrée se dresse un pavillon (1539),appelé Pavillon de Sévigné, suite au séjour de madame Sévigné .Niché en contrebas de la forteresse, il est néanmoins compris dans son enceinte

Picquigny(SOMME)

Château féodal de Picquigny