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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Leonard de Vinci
Vierge aux Rochers ( Entre 1507 et 1508)
La Vierge Marie,L'Enfant Jésus , saint Jean Baptiste et un ange
La Vierge aux rochers est un tableau de Léonard de Vinci dont il existe deux versions. La plus ancienne, réalisé entre 1483 et 1486, est conservée au musée du Louvre à Paris. La seconde se trouve à la National Gallery de Londres. Peinte pour une église de Milan, La Vierge aux rochers se distingue par son contenu symbolique complexe. Elle célèbre le mystère de l’Incarnation à travers les figures de Marie, du Christ et de saint Jean le Baptiste. Les figures divines, baignées d’une douce lumière, prennent place pour la première fois dans un paysage animé par les saillies des rochers. Le milieu naturel aux rochers est d'une originalité absolue, avec sa fascinante multiplication des sources lumineuses, des reflets et des brouillards lointains. Cette iconographie résolument nouvelle connut un succès immense, attesté par le grand nombre de copies contemporaines du tableau.
Ce tableau résultait d'une commande faite à Léonard de Vinci par la congrégation des sœurs de l'Immaculée Conception, qui lui avaient demandé ce tableau pour le triptyque surmontant l'autel de l'église Saint-François-Majeur de Milan. Elles avaient imposé des dimensions précises ; ainsi que les personnages de la scène : la Vierge Marie, l'Enfant Jésus, le petit Jean-Baptiste et l'ange Uriel, en mémoire à une légende - tirée des Évangiles apocryphes et non canoniques - selon laquelle l'Enfant Jésus aurait rencontré son cousin dans une caverne pendant son séjour en Egypte. L'artiste avait rempli le contrat mais les sœurs auraient été saisies d'effroi lors de la livraison car la composition de la scène et la disposition des personnages peuvent prêter à confusion, certains détails étaient relativement étranges et dérangeant pour l'église comme le fait que la Vierge enveloppe de sa main Jean et non Jésus ou encore le geste d'Uriel qui pointe du doigt le Baptiste et regarde le spectateur... Léonard de Vinci a donc exécuté ou a fait exécuter une nouvelle peinture des années plus tard en expurgeant tous ces détails dérangeants. Cette peinture beaucoup plus orthodoxe est désormais exposée au National Gallery de Londres.
Les quatre personnages forment un triangle au centre de l'œuvre, géré par un jeu de mains et de directions explicites. La Vierge Marie, parée de son traditionnel habit bleu (tradition médiévale), pousse de sa main droite Jean-Baptiste enfant, à parler à l'enfant Jésus, béni par sa main gauche. L'ange Uriel assiste à la scène, et montre du doigt Jean-Baptiste, avec un regard pour le spectateur, comme pour lui suggérer d'entrer à son tour dans la scène. Il est un intermédiaire entre le spectateur et les autres figures du tableau. Au loin, le paysage sombre permet de jouer sur le clair-obscur, et de faire ressortir avec plus d'importance les zones de lumière qui dirigent notre regard : les visages notamment, mais aussi les mains et les trouées dans les rochers, qui sont comme un appel au lointain et à l'horizon, donnant une certaine profondeur à la scène, grâce aux sfumatos chers à Léonard.