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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Conte de Madame Leprince de Beaumont

Publié à 19:05 par lusile17 Tags : roman
Conte de Madame Leprince de Beaumont

Le Prince Charmant

D'après un conte de 

 

Madame Leprince de Beaumont        

 

Il y avait une fois un prince nommé Charmant qui aimait les plaisirs. Si bien que pour éviter les remontrances de son vertueux précepteur, il le nomma gouverneur d’une province très éloignée. Dès qu’il fut parti, Charmant se livra à la chasse, son plaisir favori. Un jour, dans la forêt, il vit passer une biche blanche au collier d’or. Il la suivit et arriva à un grand château.

                                                                             



Conte de Madame Leprince de Beaumont

Publié à 18:51 par lusile17 Tags : roman
Conte de Madame Leprince de Beaumont

Le Prince Charmant

D'après un conte de 

Madame Leprince de Beaumont        

 

La maîtresse de maison le reçut, mise simplement, mais d’une beauté éblouissante. Je m’appelle Vraie-Gloire, lui dit-elle, et j’attends dans ce château un mari depuis l’éternité. Nombreux sont les rois venus me voir mais tous m’ont abandonnée pour ma plus cruelle ennemie. Ah ! je jure de n’aimer que vous et je vous choisis pour reine, s’écria Charmant.

                                                               



Conte de Madame Leprince de Beaumont

Publié à 18:51 par lusile17 Tags : roman
Conte de Madame Leprince de Beaumont

Le Prince Charmant

D'après un conte de 

Madame Leprince de Beaumont        

 

Je vous accepte pour roi, lui répondit-elle, mais un autre prince au château veut m’épouser. Aussi devrez-vous me quitter trois ans et celui qui me sera le plus fidèle aura ma préférence. Ils soupèrent tous deux avec la princesse et Charmant voyant son rival Absolu si beau, avec tant d’esprit, qu’il craignît que Vraie-Gloire ne l’aimât plus que lui. Je vous attendrai, leur dit-elle en les raccompagnant.

                                                           



Conte de Madame Leprince de Beaumont

Publié à 16:18 par lusile17 Tags : femme belle voyage roman moi
Conte de Madame Leprince de Beaumont

Le Prince Charmant

D'après un conte de 

Madame Leprince de Beaumont                                           

 

À peine l’eurent-ils quitté qu’ils virent un palais magnifique. Ils furent surpris d’y trouver leur princesse somptueusement parée. Je vous ai reçu hier dans ma maison de campagne, leur dit-elle. Mais je ne la trouve plus digne ni de vous ni de moi, et je vous attendrai ici. La princesse est bien plus aimable aujourd’hui dans ses beaux habits, dit Absolu. Je ne sais, lui répondit Charmant, elle me plaisait davantage en bergère. Et chacun regagna son château.

                                                          



Conte de Madame Leprince de Beaumont

Publié à 16:18 par lusile17 Tags : femme belle roman voyage
Conte de Madame Leprince de Beaumont

Le Prince Charmant

D'après un conte de 

Madame Leprince de Beaumont                                           

 

De retour, Charmant rappela son gouverneur, Sincère, qui jadis lui avait parlé de Vraie-Gloire. Le bon Sincère lui apprit que sa fiancée avait une sœur laide et méchante, Fausse-Gloire, qui, habilement fardée, jouait de leur ressemblance pour perdre les princes. Soyez juste, lui dit-il, combattez l’ignorance et le crime autant que vos passions. Ainsi deviendriez-vous un grand roi, digne de votre fiancée.

                                                                  



Conte de Madame Leprince de Beaumont

Publié à 16:18 par lusile17 Tags : femme roman belle voyage
Conte de Madame Leprince de Beaumont

Le Prince Charmant

D'après un conte de 

Madame Leprince de Beaumont                                           

 

Charmant partit en voyage avec Sincère afin de s’instruire et d’amener à sa cour des gens de mérite chargés d’éclairer ses sujets. Passés trois ans, Charmant, corrigé de ses défauts, se rendit avec Sincère là où il avait vu la biche. Ils rencontrèrent Absolu dans un char superbe, suivi des prisonniers de toutes les batailles qu’il avait gagné. Arrivés aux deux châteaux, Charmant prit le chemin du premier, Absolu celui du second.

                                                     



Conte de Madame Leprince de Beaumont

Publié à 16:18 par lusile17 Tags : femme roman belle
Conte de Madame Leprince de Beaumont

Le Prince Charmant

D'après un conte de 

Madame Leprince de Beaumont                                           

 

Vraie-Gloire, mille fois plus belle, mais toujours simplement vêtue, reçut Charmant et lui dit : Venez mon prince, grâce à votre ami Sincère vous êtes digne d’être mon époux. Elle commanda alors aux Vertus, ses sujettes, de préparer la noce. Quant à Fausse-Gloire, elle offrit à Absolu de l’épouser sur le champ, ce à quoi il consentit

                                                   



Conte de Madame Leprince de Beaumont

Publié à 16:18 par lusile17 Tags : roman femme
Conte de Madame Leprince de Beaumont

Le Prince Charmant

D'après un conte de 

Madame Leprince de Beaumont                                           

 

À peine marié, Absolu s’aperçut que sa femme, quoique bien fardée, était vieille et ridée. Le fil d’or qui attachait ses fausses dents se rompit et celles-ci tombèrent à terre. Le roi était si fort en colère d’avoir été trompé qu’il saisit ses beaux cheveux noirs pour la frapper, mais ils lui restèrent en main car c’était une perruque. Absolu abandonna la créature et couru au château de Vraie-Gloire. Mais elle venait d’épouser Charmant et la douleur d’Absolu fut si grande qu’il en mourût. Le roi Charmant plaignit son malheur et vécut longtemps avec Vraie-Gloire

                                                    



Conte de Madame d'Aulnoy

Conte de Madame d'Aulnoy

L'oiseau Bleu - Illustration de Vittorio Accornero

 

Il était une fois un roi fort riche en terres et en argent ; sa femme mourut, il en fut inconsolable. Il s’enferma huit jours entiers dans un petit cabinet, où il se cassait la tête contre les murs, tant il était affligé. On craignit qu’il ne se tuât : on mit des matelas entre la tapisserie et la muraille ; de sorte qu’il avait beau se frapper, il ne se faisait plus de mal. Tous ses sujets résolurent entre eux de l’aller voir et de lui dire ce qu’ils pourraient de plus propre à soulager sa tristesse. Les uns préparaient des discours graves et sérieux, d’autres d’agréables, et même de réjouissants ; mais cela ne faisait aucune impression sur son esprit : à peine entendait-il ce qu’on lui disait. Enfin, il se présenta devant lui une femme si couverte de crêpes noirs, de voiles, de mantes, de longs habits de deuil, et qui pleurait et sanglotait si fort et si haut, qu’il en demeura surpris. Elle lui dit qu’elle n’entreprenait point comme les autres de diminuer sa douleur, quelle venait pour l’augmenter, parce que rien n’était plus juste que de pleurer une bonne femme ; que pour elle, qui avait eu le meilleur de tous les maris, elle faisait bien son compte de pleurer tant qu’il lui resterait des yeux à la tête. Là-dessus elle redoubla ses cris, et le roi, à son exemple, se mit à hurler.

Il la reçut mieux que les autres ; il l’entretint des belles qualités de sa chère défunte, et elle renchérit celles de son cher défunt : ils causèrent tant et tant, qu’ils ne savaient plus que dire sur leur douleur. Quand la fine veuve vit la matière presque épuisée, elle leva un peu ses voiles, et le roi affligé se récréa la vue à regarder cette pauvre affligée, qui tournait et retournait fort à propos deux grands jeux bleus, bordés de longues paupières noires : son teint était assez fleuri. Le roi la considéra avec beaucoup d’attention ; peu à peu il parla moins de sa femme, puis il n’en parla plus du tout. La veuve disait qu’elle voulait toujours pleurer son mari ; le roi la pria de ne point immortaliser son chagrin. Pour conclusion, l’on fut tout étonné qu’il l’épousât, et que le noir se changeât en vert et en couleur de rose : il suffit très souvent de connaître le faible des gens pour entrer dans leur cœur et pour en faire tout ce que l’on veut.

Le roi n’avait eu qu’une fille de son premier mariage, qui passait pour la huitième merveille du monde, on la nommait Florine, parce qu’elle ressemblait à Flore, tant elle était fraîche, jeune et belle. On ne lui voyait guère d’habits magnifiques ; elle aimait les robes de taffetas volant, avec quelques agrafes de pierreries et force guirlandes de fleurs, qui faisaient un effet admirable quand elles étaient placées dans ses beaux cheveux. Elle n’avait que quinze ans lorsque le roi se remaria. 

 



Conte de Madame d'Aulnoy

Conte de Madame d'Aulnoy

L'oiseau Bleu - Illustration de Vittorio Accornero

 

La nouvelle reine envoya quérir sa fille, qui avait été nourrie chez sa marraine, la fée Soussio ; mais elle n’en était ni plus gracieuse ni plus belle : Soussio y avait voulu travailler et n’avait rien gagné ; elle ne laissait pas de l’aimer chèrement. On l’appelait Truitonne, car son visage avait autant de taches de rousseur qu’une truite ; ses cheveux noirs étaient si gras et si crasseux que l’on n’y pouvait toucher, sa peau jaune distillait de l’huile. La reine ne laissait pas de l’aimer à la folie ; elle ne parlait que de la charmante Truitonne, et, comme Florine avait toutes sortes d’avantages au-dessus d’elle, la reine s’en désespérait ; elle cherchait tous les moyens possibles de la mettre mal auprès du roi. Il n’y avait point de jour que la reine et Truitonne ne fissent quelque pièce à Florine. La princesse, qui était douce et spirituelle , tâchait de se mettre au-dessus des mauvais procédés.

Le roi dit un jour à la reine que Florine et Truitonne étaient assez grandes pour être mariées, et qu’aussitôt qu’un prince viendrait à la cour, il fallait faire en sorte de lui en donner une des deux.

« Je prétends, répliqua la reine, que ma fille soit la première établie : elle est plus âgée que la vôtre, et, comme elle est mille fois plus aimable, il n’y a pas à balancer là-dessus. » Le roi, qui n’aimait point la dispute, lui dit qu’il le voulait bien et qu’il l’en faisait la maîtresse.

A quelque temps de là, on apprit que le roi Charmant devait arriver dans une chaise volante, traînée par des grenouilles ailées . Jamais prince n’avait porté plus loin la galanterie et la magnificence ; son esprit et sa personne n’avaient rien qui ne répondît à son nom.