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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Conte Russe

Publié à 00:13 par lusile17 Tags : pensée revenu moi monde mer fond coeur bonjour argent oiseau
Conte Russe

L'oiseau de feu et la tsarevna Vassilissa

 

Il apporte l'oiseau de feu au tsar qui, enchanté, le remercie, l'anoblit et lui impose aussitôt une autre tâche:

- Puisque tu as su capturer l'oiseau de feu, ramène-moi une fiancée: loin, très loin, au bout du monde, demeure la tsarevna Vassilissa; c'est elle que je veux. Si tu me la ramènes, tu seras comblé d'or et d'argent; sinon, mon épée te tranchera la tête!

L'archer fond en larmes et rejoint son destrier.

- Pourquoi pleures-tu, mon maître? - demande celui-ci.

- Le tsar m'ordonne de lui ramener la tsarevna Vassilissa.

- Ne pleure pas, ne te fais pas de souci; ce n'est pas encore le vrai malheur! Va demander au tsar une tente au sommet doré et mets et boissons pour la route.

Sitôt dit, sitôt fait. L'archer monte sur son destrier et s'en va très loin; au bout d'un certain temps, il parvient à l'endroit où le beau soleil se lève de la mer bleue. Et voici la tsarevna Vassilissa qui passe en barque d'argent à l'aviron d'or. L'archer laisse paître son destrier dans les prés verdoyants, puis il dresse la tente, y dépose mets et boissons, s'assied, se restaure, en attendant la tsarevna.

Elle a remarqué la tente au sommet doré, elle accoste, sort de la barque et admire la jolie tente.

- Bonjour, tsarevna Vassilissa! - lui dit l'archer. - Donne-toi la peine de goûter à ma collation, à mes vins fins.

La tsarevna entre dans la tente; ils mangent et boivent à coeur joie. Ayant bu un verre de vin, la tsarevna, grisée, s'endort profondément. L'archer hèle son destrier qui accourt aussitôt. L'archer s'empresse d'enlever la tente, monte en selle avec la tsarevna endormie et rebrousse chemin à la vitesse d'une flèche.

Il retourne auprès du tsar qui, ravi de voir la tsarevna, remercie l'archer, le comble de richesses et lui octroie un titre élevé. La tsarevna se réveille, apprend qu'elle est infiniment loin de la mer bleue et pleure à chaudes larmes, abattue, le visage décomposé; le tsar s'efforce en vain de la consoler. Comme il lui demande sa main, elle dit:

- Que celui qui m'a amenée se rende à la mer bleue et y prenne, sous une grosse pierre, ma robe de mariage, sans laquelle je ne me marierai jamais!

Le tsar mande aussitôt l'archer:

- Va vite par-delà l'horizon, où se lève le beau soleil. Dans la mer bleue, sous une pierre, se trouve la robe de mariage de la tsarevna Vassilissa; prends cette robe et rapporte-la. Il est temps que je me marie! Si tu réussis, je te récompenserai mieux qu'avant; sinon, mon épée te tranchera la tête!

L'archer fond en larmes et rejoint son destrier. "Cette fois, je suis perdu," - songe-t-il.

- Pourquoi pleures-tu, mon maître? - demande le destrier.

- Le tsar m'ordonne de prendre, au fond de la mer, la robe de mariage de la tsarevna Vassilissa.

- Ne t'avais-je pas dit que la plume d'or te porterait malheur! Enfin, rassure-toi, ce n'est pas encore le vrai malheur! Monte en selle, nous partons vers la mer bleue

Conte Russe

Publié à 00:13 par lusile17 Tags : oiseau moi mer fond pensée revenu
Conte Russe

L'oiseau de feu et la tsarevna Vassilissa

 

 Au bout d'un temps plus ou moins long, le vaillant archer dépasse l'horizon et s'arrête juste au bord de la mer. Son destrier voit une écrevisse énorme ramper sur le sable et lui met son lourd sabot sur la queue. L'écrevisse supplie:

- Épargne-moi, ne me tue pas! Je ferais tout ce que tu voudras.

Le destrier lui répond:

- Il est au milieu de la mer une grosse pierre sous laquelle la robe de mariage de la tsarevna Vassilissa est cachée; apporte-la!

L'écrevisse lance un appel sonore; aussitôt la mer s'agite: des écrevisses de toute taille arrivent de partout, en masse! Sur l'ordre de leur chef, elles se jettent à l'eau et, au bout d'une heure, elles rapportent du fond de la mer la robe de noce de la tsarevna.

L'archer retourne auprès du tsar avec la robe, mais la tsarevna Vassilissa s'entête:

- Je ne t'épouserai pas, - dit-elle au tsar, - tant que tu n'auras pas ordonné à l'archer de se baigner dans l'eau bouillante.

Le tsar fait remplir d'eau une chaudière de fonte, où l'on jettera l'archer quand l'eau aura bouilli. Tout est prêt, l'eau bout à gros bouillons; on amène le pauvre archer. "Voilà le vrai malheur! - songe-t-il. - Ah, pourquoi ai-je ramassé la plume d'or de l'oiseau de feu? Pourquoi n'ai-je pas écouté mon destrier?" A la pensée du destrier, l'envie lui prend de lui faire ses adieux. Il dit au tsar:

- Sire! Permets qu'avant de mourir je fasse mes adieux à mon destrier!

- Bon, vas-y!

L'archer rejoint son destrier et pleure à chaudes larmes.

- Pourquoi pleures-tu, mon maître?

- Le tsar veut que je me baigne dans l'eau bouillante.

- Ne crains rien, ne pleure pas, tu seras sauf! - lui dit le destrier, et il l'enchante promptement pour qu'il ne soit pas ébouillanté.

Dès que l'archer est revenu des écuries, les domestiques s'emparent de lui et le précipitent dans la chaudière; il s'y enfonce à deux reprises et ressort, paré d'une beauté qu'on ne saurait conter ni décrire. Le voyant si beau, le tsar se décide à l'imiter; il a la bêtise de se fourrer dans l'eau bouillante et meurt à l'instant. Après les funérailles, on élit à sa place l'archer, qui épouse la tsarevna Vassilissa et vit avec elle de longues et heureuses années.

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Fille de neige  ou (Snégourotchka)

 

Il était une fois un homme et une femme âgés. Ils vivaient ensemble depuis des années, mais il leur manquait quand même une chose : ils n’avaient pas d’enfants. Cela les rendait tristes et malheureux, et ils ne savaient pas comment se consoler. 
Un jour d’hiver, alors qu’il neigeait très fort, tous les enfants du village sortirent de leurs maisons pour aller jouer et faire des boules de neige. La femme en regardant tous ces enfants par la fenêtre qui s’amusaient avec la neige, eut une idée et elle dit à son mari :
« - Écoutes, nous pourrions essayer de sculpter une petite fille avec de la neige, à la façon d’un bonhomme de neige, qu’est que tu en penses ?
- Oui, pourquoi pas dit le mari, on ne sait jamais, on peut toujours essayer. »

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Fille de neige  ou (Snégourotchka)

 

Ils sortirent dans le jardin et se mirent à faire une grosse boule de neige. Après l’avoir modelée, cela commençait à ressembler à une petite fille. Ils passèrent encore des heures à la sculpter soigneusement pour la faire ressembler le plus possible à une vraie petite fille, sans même remarquer que la nuit tombait déjà. Mais comme ils sentaient fatigués ils décidèrent d’aller se coucher, en rêvant qu’un jour ils pourraient avoir une petite fille comme la fille de neige qu’ils avaient créée. 

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Fille de neige  ou (Snégourotchka)

 

Le lendemain, la femme se leva tôt. Elle regarda par la fenêtre, mais à sa grande surprise leur fille de neige n’était plus à sa place. La femme appela alors son mari et quand tous deux sortirent dehors, ils découvrirent la petite fille de neige assise sur la balançoire! Ils n’en croyaient pas leurs yeux : la fille qu’ils avaient sculpté hier soir était devenue vivante, une jolie petite fille . 
« - Mon Dieu ! C’est un miracle! s'exclama la femme.
- Bonjour Snegourotchka (fille de neige) dit l’homme, je suis ton père et voici ta mère. Nous sommes tellement contents de te voir !
- Je sais, dit-elle en souriant, vous aviez tellement envie d’avoir un enfant, que vous m’avez donné la vie. »

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Fille de neige  ou (Snégourotchka)

 

Snegourotchka commença donc à vivre chez eux, et ils formaient tous ensemble une famille heureuse, comme les autres familles du village. Snegourotchka était très sage, très douée et gentille. Elle se fit beaucoup d’amis, car tout le monde l’appréciait. Avec la compagnie de Snegourotchka à la maison, l’hiver passa très vite.

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Fille de neige  ou (Snégourotchka)

 

 Au fur et à mesure que le printemps approchait, les jours devenaient plus longs, le soleil commençait à taper de plus en plus fort et Snegourotchka était obligée de rester à la maison, car elle avait peur de fondre. Elle était triste de ne pas pouvoir jouer au soleil avec ses amis, elle se sentait différente car elle était faite de neige. Elle ne pouvait sortir que le soir seulement, quand il faisait assez froid.

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Fille de neige  ou (Snégourotchka)

 

 Elle était triste de ne pas pouvoir jouer au soleil avec ses amis, elle se sentait différente car elle était faite de neige. Elle ne pouvait sortir que le soir seulement, quand il faisait assez froid. Snegourotchka était aussi toujours très contente quand il faisait un temps mauvais, quand il pleuvait, et encore plus quand il pleuvait avec de la grêle. Mais ses parents s’inquiétaient pour leur fille en pensant au printemps puis à l’été qui viendraient…et malheureusement ils ne savaient pas comment l’aider. 
Un jour, ses amis vinrent la chercher pour aller à la fête du printemps qui s’organisait dans leur campagne. Snegourotchka ne voulait pas y aller, mais comme ses amis et ses parents insistaient, elle décida que cela lui ferait du bien de sortir et s’amuser un peu.

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Fille de neige  ou (Snégourotchka)

 

Quand ils arrivèrent sur la place du village, tout le monde était très joyeux, les gens chantaient et dansaient, et Snegourotchka oublia de suite sa tristesse. Quand il commença à faire nuit, les gens allumèrent un grand feu et se mirent à sauter par-dessus, à travers les flammes, comme c’est la tradition. 
Ses copines sautaient elles-aussi et Snegourotchka décida alors de sauter à son tour. Elle se prépara, courut le plus vite qu’elle pu et sauta au-dessus du feu…et soudain disparut! Elle avait fondu en quelques secondes!!! Il ne restait qu’un petit nuage de vapeur qui s’éparpillait dans le ciel. Ses copines se mirent à crier, à l’appeler, ils la cherchèrent partout, mais personne ne répondit jamais...car Snegourotchka avait disparu pour toujours.

 

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Conte Russe d' Alexandre Afanassiev

Les oies -cygnes

 

 

Il était une fois un vieux et une vieille. Ils avaient une fille et un petit garçon.
- Fillette, fillette! - disait la mère. - Nous partons travailler, nous te rap-porterons de la brioche, te ferons une robe, t'achèterons un fichu; sois sage, veille sur ton frérot, ne quitte pas le clos.
Les parents partis, elle oublie leurs recommandations; laissant son frérot dans l'herbette, sous la fenêtre, elle se sauve dans la rue, joue, s'amuse. Des oies-cygnes qui passaient se saisissent du garçonnet et l'emportent sur leurs ailes.