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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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La Basilique Notre Dame de Bonsecours
Le choeur Maitre d'Autel , Art sacré réalisé par Dominique Kaeppelin
Les armes de la Basilique au fond a gauche,
L’héraldique ecclésiastique repose sur l’ordre hiérarchique de l’Église catholique, et non sur la naissance. Ce sont les exercices de la charge ecclésiastique et la consécration (ordination pour les prêtres et les évêques, profession pour les religieux, bénédiction abbatiale pour les abbés) qui basent ce droit héraldique.
Le blason peut être défini ainsi : écartelé (divisé en quatre) aux 1 et 4 d’azur à la tour d’or fenêtrée et crénelée à cinq pièces, au 2 de gueule (rouge) à deux Léopards d’or l’un sur l’autre, au 3 de gueule à l’Agneau pascal de sable (noir). La symbolique héraldique est la suivante :
Sous les Armes de la Basilique, on peut lire la devise, adressée à Notre-Dame : « La Normandie en toi se confie
Le pavillon basilical a droite.
Le « parasol » que l’on peut observer dans les basiliques, en général à côté de l’autel, n’a rien d’anodin : cet attribut témoigne en effet du lien privilégié que l’édifice entretient avec la papauté.
On distingue les basiliques majeures – au nombre de quatre, toutes à Rome – et les basiliques mineures, églises auxquelles le pape a donné ce titre avec des privilèges qui y sont attachés. Ainsi, les églises élevées au rang basilical font l’objet d’une « décision pontificale expresse leur conférant la jouissance du titre et des privilèges attachés à celui-ci » .
Elles ont notamment, de ce fait, le droit d’arborer le « pavillon », sorte de parasol à demi-ouvert, doté d’une armature de bois habillée de bandes de soie rouge et jaune (couleurs héritées de l’ancien sénat romain) et surmonté d’un globe de cuivre doré portant une croix.
Parfois également appelé « ombrellino pontifical » ou « gonfalon », le pavillon basilical signifie la communion avec l’évêque de Rome. Son origine est à chercher dans l’Ancien Testament, avec la tente qui abritait les patriarches et la royauté. Le parasol s’utilise lors des processions, en signe de révérence, pour abriter le Saint-Sacrement, mais aussi pour accompagner de hauts dignitaires de l’Église.
La basilique néo-gothique, voulue par l'abbé Victor Godefroy, a été construite sur l'emplacement de l'ancienne église, devenue vétuste et trop petite, par l'architecte Jacques-Eugène Barthélémy de 1840 à 1844. Elle fut la première église de style gothique à être construite au XIXe siècle.
La première pierre fut posée le 4 mai 1840 par le Cardinal-Prince Guillaume de Cröy, archevêque de Rouen
Il s'agissait de la construction du choeur puisque la vieille église demeurait provisoirement debout à l'emplacement de la nef actuelle. Le choeur à peine livré au culte le 15 août 1842, il fallait entreprendre la construction de la nef et pour celà, supprimer l'ancienne église. Après plusieurs résistances, l'année 1843 vit l'achèvement de la nef, l'édification du portail principal et de la tour. Au mois d'octobre 1844, l'abbé Hippolyte Join-Lambert procéda à la bénédiction générale.
Le mobilier est très soigné. Le bois utilisé demeura, sauf quelques touches d'or, au naturel. C'est qu'un don généreux en nature avait été savamment préparé par le menuisier Leroy qui, après le débit, avait fait macérer les planches de chênes tout un hiver dans la mare communale. La chaire est particulièrement réussie. Elle fut, vers 1860, une oeuvre de longue haleine et le fruit d'une multiple collaboration: le menuisier Kreyenbield fournit le dessin et l'oeuvre a été réalisée par le statuaire Fulconis et l'ornementiste Lavoie. Un ensemble de 42 stalles, exécuté en 1858 par la maison Kreyenbield, de Paris. Le maître autel, oeuvre de métal ciselé, est dû au ciseau de Fulconis, père et fils. Il fut dessiné par l'architecte Barthélémy sur les conseils du père Arthur Martin. Le tabernacle fut offert par Mgr. Louis-Marie-Edmont Blanquart de Bailleul, archevêque de Rouen.
Les stalles Les stalles de 1858 sont l’œuvre de la maison Kreyenbielle de Paris. Au-dessus des 22 stalles supérieures s’élève un fenestrage de la même famille que celle des verrières. Les deux stalles de départ vers l’entrée du chœur sont les plus imposantes, avec un dais octogonal qui comporte une pyramide ajourée à triple étage dont la hauteur dépasse les six mètres. Sous les stalles supérieures se trouvent vingt stalles basses et dix-huit sièges pour enfants de chœur.