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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Abbaye du Mont-Saint-Michel
L’abbaye du Mont-Saint-Michel se trouve sur la commune française du Mont-Saint-Michel , en Normandie, dans le département de la Manche.
L'abbaye fait l’objet d’un classement au titre desmonuments historiques par la liste de 1862 . Le site figure depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO au sein du mont Saint-Michel et de sa baie et est géré par le Centre des monuments nationaux .
En 2010, l'abbaye fait partie des premiers sites culturels visités en France .
Édifiée dès le xe siècle siècle, l’abbaye bénédictine abonde en merveilles architecturales édifiées dans les styles carolingien, roman etgothique flamboyant. Le Mont-Saint-Michel pourrait, en ce sens, être considéré comme une mégastructure dans la mesure où le tout superpose les différents bâtiments dévolus aux activités d’un monastère bénédictin sur un espace exigu.
L’abbaye se compose de plusieurs parties .
Les agrandissements successifs de l’abbaye ont fini par absorber la totalité de l’église abbatiale originale fondée en 966 jusqu’à la faire oublier pendant plusieurs siècles, avant sa redécouverte lors des fouilles effectuées au tournant des xixe et xxe siècles. Restaurée, elle offre un magnifique exemple d’architecture préromane.
Les autres bâtiments abbatiaux ont ensuite été élevés à l’est de l’église originale, sur le sommet du rocher et surplombant celle-ci.
Les pèlerinages s’intensifiant, il fut alors décidé d’agrandir l’abbaye en édifiant une nouvelle église abbatiale à la place des bâtiments abbatiaux qui furent transférés au nord de Notre-Dame-Sous-Terre.
La nouvelle église abbatiale comportait également trois cryptes, soit la chapelle des Trente-Cierges (sous le bras du transept au nord), la crypte du chœur (à l’est) et la chapelle Saint-Martin (sous le bras du transept au sud) (1031-1047). L’abbé Ranulphe commence ensuite l’édification de la nef en 1060. En 1080, trois étages de bâtiments conventuels sont édifiés au nord de Notre-Dame-Sous-Terre, comprenant la salle de l’Aquilon, servant d’aumônerie accueillant les pèlerins, le promenoir des moines et le dortoir. Le cellier et l’aumônerie de la future Merveille sont également entamés
Les nouvelles constructions recouvrent alors entièrement Notre-Dame-Sous-Terre qui demeure néanmoins utilisée pour le culte.
Reconstructions
Mal consolidées, trois travées occidentales de la nef s’écroulèrent sur les bâtiments conventuels, en 1103. L’abbé Roger II les fait reconstruire (1115-1125). En 1421, c’est au tour du chœur roman de s’écrouler. Il sera reconstruit en style gothique flamboyant entre1446 et 1523 (avec une interruption entre 1450 et 1499).
La façade classique de l’abbatiale
Suite à un incendie en 1776, il fut décidé de démolir les trois travées occidentales de la nef et, en 1780, la façade classique actuelle fut édifiée. Malheureusement, les soutènements nécessaires à cette dernière ont nécessité la coupure en deux de Notre-Dame-Sous-Terre.
L’abbaye du Mont-Saint-Michel est divisée en deux parties : l’abbatiale et la Merveille. La Merveille était l’endroit où vivaient les moines. Vue de l’extérieur, elle correspond à la partie gothique, c’est-à-dire à la face nord, et a été construite en 25 ans sur trois étages.
La Merveille est elle-même organisée en deux parties : la partie est et la partie ouest. La partie du côté de l'est fut la première à être construite (de 1211 à 1218) et comprend trois salles : l’Aumônerie, la Salle des Hôtes et le Réfectoire (de bas en haut). La partie ouest, quant à elle, a été érigée sept ans après et comporte également trois salles : le cellier, la salle des Chevaliers et le cloître.
Le bâtiment de la Merveille, situé juste au nord de l’église abbatiale, intègre cloître, réfectoire, salle de travail et aumônerie dans un parfait exemple d’intégration fonctionnelle. L’ensemble, appuyé sur la pente du rocher, est constitué de deux corps de bâtiments de trois étages.
Le Cloitre n'est pas situé, comme le veut l'usage, au centre du monastère et ne communique donc pas avec toutes ses composantes comme c'est le cas ailleurs, la plupart du temps. Sa fonction est donc purement spirituelle : celle d'amener le moine à la méditation.
Le cloître abrite un jardin médiéval recréé en 1966 par frère Bruno de Senneville, moine bénédictin féru de botanique