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we wensen je mooie kerstdagen
en een fantastisch nieuwjaar.
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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Vassilissa la trés belle
Il était une fois un marchand. En douze ans de mariage, il n'eut qu'une fille, Vassilissa la-très-belle. Sa femme mourut alors que la petite avait huit ans. Sentant approcher sa fin, la mère l'appela, prit une petite poupée cachée sous sa couverture et dit à Vassilissa :
- Écoute mes dernières paroles, obéis à mes der-nières volontés. Je te donne cette poupée avec ma bénédiction maternelle ; garde-la, ne la montre à personne. Si quelque mal t'advient, offre à manger à ta poupée et demande-lui conseil. Elle t'aidera dans le malheur.
La femme du marchand embrassa sa fille et mourut. Le veuf se désola comme il convient, puis songea à se remarier. C'était un homme bon, et il ne manquait pas de prétendantes, mais il choisit une femme plus très jeune, veuve comme lui, avec deux filles de l'âge de la sienne : une bonne ménagère, s'est-il dit, et mère de famille avisée. Il l'épousa donc, mais il se trompa : sa femme n'était pas une bonne mère pour sa Vassilissa. La marâtre et ses filles étaient jalouses de la beauté de Vassilissa. Elles la tourmentaient, l'accablaient de besogne , pour que le vent et le soleil la fas-sent noircir, que le travail la fasse dépérir.
Mais Vassilissa supportait tout sans se plaindre et devenait chaque jour plus belle, chaque jour plus blanche et rose, alors que la marâtre et ses filles qui ne bougeaient pas, ne faisaient rien de leurs dix doigts, maigrissaient de dépit et jaunissaient d'envie.
Elles ne savaient pas que sa poupée aidait Vassilissa. Sans elle, la fillette n'aurait pas pu accomplir tout ce travail. Le soir, quand tout le monde s'endormait, la jeune fille s'enfermait dans son appentis, servait à manger à sa poupée et lui racontait ses malheurs :
- Petite poupée, mange et écoute mes peines ! Triste est la maison de mon père, la méchante marâtre veut ma perte. Dis-moi, qu'est-ce que je dois faire ?
La poupée mangeait, puis elle consolait Vassilissa, la conseillait et, au matin, faisait tout le travail à sa place. Vassilissa se repose à la fraîcheur, cueille des fleurs et, pendant ce temps, le potager est sar-clé, l'eau puisée, les choux arrosés, le feu allumé. La poupée lui indiquait même une herbe contre le bronzage. Et la jeune fille choyait sa poupée, lui gardait les meilleurs morceaux.
Vassilissa grandit et devint une fille à marier. Tous les garçon de la ville demandent la main de Vassilissa, et personne ne regarde les filles de la marâtre. Alors la marâtre se met à haïr Vassilissa encore plus fort et répond aux prétendants :
- Je ne marierai pas la fille cadette avant les aînées !
Et après le départ des garçons, elle bat Vassilissa pour se venger.
Un jour le marchand dut partir en voyage pour longtemps. La marâtre s'en alla habiter une maison à l'orée de la forêt. Dans cette forêt vivait Baba-Yaga, la vieille sor-cière. Elle ne laissait personne approcher de sa maison et croquait les gens comme des poulets. Pour se débarrasser de Vassilissa, sa marâtre l'en-voyait tout le temps dans la forêt - cherche ceci, apporte cela. Mais la jeune fille revenait saine et sauve, sa poupée la guidait, l'éloignait de la mai-son de Baba-Yaga.
L'automne vint. Durant les longues soirées les filles travaillaient : l'une à faire de la dentelle, l'autre à tricoter des bas et Vassilissa à filer le lin. La marâtre leur donna leur tâche pour la nuit et se coucha, ne laissant qu'une chandelle allumée pour les travailleuses. L'une de ses filles fit mine de moucher la chandelle avec une pince et l'éteignit, comme sa mère lui avait ordonné.
- Quel malheur ! L'ouvrage n'est pas terminé et il n'y a pas de feu dans la maison. Il faut aller demander du feu à Baba-Yaga ! Qui va y aller ?
- Pas moi, - dit la dentellière. - Avec mes épingles, j'y vois clair !
- Ni moi, - dit la tricoteuse. - Mes aiguilles brillent, j'y vois bien.
Et toutes les deux s'en prirent à Vassilissa :
- C'est à toi d'aller chercher du feu chez Baba-Yaga !
Et elles la poussèrent hors de la pièce. Vassilissa courut à son appentis, servit le souper à la poupée, lui dit en pleurant :
- Petite poupée, mange et écoute ma peine ! On me dit d'aller chez Baba-Yaga. Elle va me dévorer !
- Ne crains rien, - lui répondit la poupée. Prends-moi avec toi et va tranquillement où l'on t'envoie. Tant que je suis là, rien ne peut t'arriver.