Beaumont-Hamel- 1ére guerre mondiale ,bataille de la Somme

Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel

  Photo prise sur le net

 
Parc terre-neuvien, Beaumont-Hamel, un site très émouvant vestige de la bataille de la Somme. Vue d'en haut, les vestiges des lignes allemandes sont très visibles.

Entouré par le chemin, la zone ravin Y a gauche et le cratère d'Hawthorn Ridge a droite

Beaumont-Hamel- 1ére guerre mondiale ,bataille de la Somme

Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel

L'île de Terre-Neuve a participé au conflit de la première guerre mondiale (faisant alors partie de l'Empire Britannique), ce sont plus de 6.000 hommes du Royal Newfoundland Regiment (dont 1.305 qui sont morts lors du conflit).
Ce territoire de Beaumont-Hamel où 801 Terre-Neuviens du 1st Newfoundland Regiment ont combattu le 1er juillet 1916 a conservé ses tranchées, dont l'une a pour nom, St John's Road.

Le sol est marqué à jamais par les cratères d'obus et les tranchées, sur lesquelles veille le Caribou insigne du régiment.
C'est le gouvernement de Terre-Neuve qui a acheté cette terre de 16 hectares avec les familles des soldats pour en faire un mémorial.

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Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel

Tranchée qui mene au Caribou

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Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel

A Beaumont Hamel, le Mémorial terre-neuvien est un parc qui s'étend sur 16 hectares , où les tranchées ont été préservées.
Du sommet de la butte de Caribou, couronnée d'un Caribou en bronze, insigne du Royal Newfoundland Regiment, nous avons une vue d'ensemble de tout le champ de bataille, ce qui permet de comprendre le système des tranchées.

Beaumont-Hamel- 1ére guerre mondiale ,bataille de la Somme

Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel

Le site est l'un des rares endroits, en France ou en Belgique, où il est possible de voir les lignes des tranchées d'un champ de bataille de la Première Guerre mondiale et le terrain avoisinant. On imagine facilement les difficultés et les risques liés au fait d'attaquer des défenses solides et tenues énergiquement sur un tel terrain et à certains aspects de la vie dans les tranchées. Des étudiants canadiens offrent des visites guidées ou expliquent des aspects particuliers du champ de bataille et de l'engagement de Terre-Neuve.

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Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel

L'arbe pétrifié

À mi-chemin en descendant la pente, un arbre isolé marquait une zone où le feu ennemi était particulièrement concentré. Une représentation du squelette tordu de cet arbre appelé « l'arbre du danger » s'élève maintenant à l'endroit ou de nombreux Terre-Neuviens tombérent aux combat lorsque leur progression fut freinée brusquement par une pluie de balles et d'obus en ce jour tragique de juillet.

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Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel

Beaumont-Hamel est situé près de l'extrémité nord du front de quarante-cinq kilomètres auquel les Français et les Britanniques devaient donner l'assaut. D'abord annoncée pour le 29 juin 1916, après un bombardement d'artillerie sans précédent de cinq jours, l'attaque a été reportée de deux jours, soit au 1er juillet 1916, d'une part à cause du mauvais temps et d'autre part pour mieux préparer l'artillerie.

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Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel

En moins d'une demi-heure, tout était terminé. L'officier commandant qui, d'une tranchée de renforcement, avait observé la destruction de son régiment, rapportait au quartier général de la brigade que l'attaque avait échoué. Plus tard, le commandant de la division devait écrire, à propos de l'effort des Terre-Neuviens : « Ce fut un magnifique exemple de vaillance, fondée sur l'entraînement et la discipline; si leur assaut échoua, c'est que les morts ne peuvent plus avancer ».

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Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel

La tranchée de renforcement britannique connue sous le nom de St. John's Road,

Les pertes subies durant le premier jour de la bataille de la Somme s'élevèrent à 57 470, dont 19 240 furent mortelles. Aucune unité ne subit des pertes plus lourdes que le Newfoundland Regiment, qui avait commencé le combat avec 801 hommes. Le lendemain, lorsqu'on fit l'appel des survivants non blessés, seulement 68 répondirent. D'après les chiffres définitifs révélant l'anéantissement presque total du bataillon, il y eut 255 soldats tués ou morts de leurs blessures, 386 blessés et 91 portés disparus. Tous les officiers qui participèrent à l'attaque des Terre-Neuviens furent soit tués, soit blessés.

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La tranchée de renforcement britannique connue sous le nom de St. John's Road,

Les fusiliers et les mitrailleurs allemands, protégés des obus alliés, émergèrent de leurs profonds abris et casemates et dirigèrent leurs tirs sur les troupes qui avançaient. Au même moment, des canons lourds allemands, qui avaient échappé au tir de la contre-batterie britannique, se mirent à bombarder les positions de la 29e Division, fauchant les compagnies à mesure qu'elles sortaient de leurs tranchées. De leur position de départ dans la tranchée de renforcement britannique connue sous le nom de St. John's Road, les Terre-Neuviens durent franchir environ 230 mètres de terrain balayé par le feu ennemi avant d'atteindre leur propre ligne de front. Tandis qu'ils zigzaguaient dans des pistes préalablement aménagées dans les barbelés britanniques, ils subirent des pertes de plus en plus lourdes. Les compagnies de tête qui, finalement, émergèrent dans le no man's land pouvaient voir pour la première fois les barbelés allemands, à plus de 550 mètres de là au bas d'une pente. Néanmoins, essayant le plus possible de garder leur formation de défilé, comme le prescrivait l'état-major général dans le cas d'un assaut d'infanterie, les rangs clairsemés continuaient d'avancer péniblement.

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