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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Carnaval - Venise- Masques

Masques -Carnaval de Venise

Publié à 00:33 par lusile17 Tags : création monde nature
Masques -Carnaval de Venise

Masques -Carnaval de Venise

Au Moyen-Age, l'Eglise christianisa le calendrier. On récupéra les fêtes païennes et on les rebaptisa. "Carne Levare Levamen", c'était, en février, la période où l'on mangeait pour la dernière fois de la cuisine grasse (jusqu'au Mardi Gras), avant d'entrer en quarantaine, la "quadragesima", le mot qui a donné "quaresimo" puis "carême", les quarante jours où l'on mangeait maigre jusqu'à Pâques.
 

A l'origine, le Carnaval n’était pas une fête, mais un rituel. La date de sa célébration, qui change d’année en année, dérive de l’antique tradition qui découpe le temps en tranches de 40 jours. Ainsi, la période qui va de l’Epiphanie au mercredi des Cendres unit étroitement le sacré au profane. Car si l’idée du Carême était, dans l’Eglise des premiers siècles, de se préparer à la fête de Pâques, le Carnaval permettait aux gens de vivre des réjouissances issues des anciennes fêtes d’hiver.

 Pour les Anciens, l'année débutait non en janvier, mais en mars. Le mois de mars était donc le premier mois de l'année, celui du renouveau de la nature et du réveil de la terre. Or, avant toute nouvelle création, le monde doit retourner au chaos primordial pour se ressourcer. Ce chaos était représenté par le Carnaval, au cours duquel un pauvre d'esprit était élu roi et revêtait des ornements royaux. Un âne était revêtu des vêtements épiscopaux et officiait à l'autel. Or, l'âne symbolise notamment "satan", c'est-à-dire l'inverse de l'ordre assuré par l'Eglise. Au cours des fêtes du Carnaval, toutes les individualités disparaissent sous les masques et le maquillage, permettant ainsi la confusion qui symbolise le chaos.

Masques -Carnaval de Venise

Publié à 00:33 par lusile17 Tags : création monde nature
Masques -Carnaval de Venise

Masques -Carnaval de Venise

Au Moyen-Age, l'Eglise christianisa le calendrier. On récupéra les fêtes païennes et on les rebaptisa. "Carne Levare Levamen", c'était, en février, la période où l'on mangeait pour la dernière fois de la cuisine grasse (jusqu'au Mardi Gras), avant d'entrer en quarantaine, la "quadragesima", le mot qui a donné "quaresimo" puis "carême", les quarante jours où l'on mangeait maigre jusqu'à Pâques.
 

A l'origine, le Carnaval n’était pas une fête, mais un rituel. La date de sa célébration, qui change d’année en année, dérive de l’antique tradition qui découpe le temps en tranches de 40 jours. Ainsi, la période qui va de l’Epiphanie au mercredi des Cendres unit étroitement le sacré au profane. Car si l’idée du Carême était, dans l’Eglise des premiers siècles, de se préparer à la fête de Pâques, le Carnaval permettait aux gens de vivre des réjouissances issues des anciennes fêtes d’hiver.

 Pour les Anciens, l'année débutait non en janvier, mais en mars. Le mois de mars était donc le premier mois de l'année, celui du renouveau de la nature et du réveil de la terre. Or, avant toute nouvelle création, le monde doit retourner au chaos primordial pour se ressourcer. Ce chaos était représenté par le Carnaval, au cours duquel un pauvre d'esprit était élu roi et revêtait des ornements royaux. Un âne était revêtu des vêtements épiscopaux et officiait à l'autel. Or, l'âne symbolise notamment "satan", c'est-à-dire l'inverse de l'ordre assuré par l'Eglise. Au cours des fêtes du Carnaval, toutes les individualités disparaissent sous les masques et le maquillage, permettant ainsi la confusion qui symbolise le chaos.

Masques -Carnaval de Venise

Publié à 00:15 par lusile17 Tags : vie nature mort fantaisie chez enfants femmes animaux divers monde musique
Masques -Carnaval de Venise
Masques -Carnaval de Venise

 

Les fêtes de Carnaval accompagnent le passage de l’hiver au printemps, de la mort à la vie : elles signalent le renouveau de la nature dans l’exubérance, la fantaisie et l’imagination. Dans l’Antiquité, les dieux faisaient et défaisaient les saisons. Au cours de ces fêtes, on procédait à des sacrifices. L’objectif était que les divinités de la nature chassent le froid et favorisent le retour de la végétation ou, par exemple, les naissances dans les troupeaux .

Né en Europe, le Carnaval est propre aux peuples latins, germaniques et nordiques. Il s’installe avec d’autres fêtes chrétiennes au début du Moyen-Age.
 

L'origine étymologique du mot Carnaval est controversée et obscure.  Quelques théories font remonter cette étymologie à "carrus navalis" (chariot naval) qui prenait part à la fête romaine d'Isis, déesse égyptienne adoptée par les romains et les grecs.  D'autres hypothèses font référence au mot latin "carnelevare", composé de "carne" (viande) et de "levare" (laisser, lever), ce qui signifie s'abstenir de viande.  Au XIIIesiècle, on connaissait déjà le mot italien "carnevalo" d'où provient le mot actuel Carnaval.  Moins ambigu est le mot portugais "Entrudo" et le galicien "Entroido" venus du latin "introitu", qui signifie entrer dans le Carême et, par métonymie, le temps qui précède le Carême, c'est-à-dire, le Carnaval.

Le Carnaval est une survivance des Bacchanales, Lupercales, Saturnales romaines, des fêtes grecques en l’honneur de Dionysos, des fêtes d’Isis en Égypte ou des Sorts chez les Hébreux. Ces fêtes se rattachaient aux traditions religieuses de la plus haute Antiquité. Elles célébraient le commencement de l’an nouveau et le réveil de la nature. Pendant quelques jours, les esclaves devenaient les maîtres, les maîtres prenaient la place des esclaves, les servant à table par exemple : devenait permis ce qui était habituellement interdit


Grâce aux déguisements, aux masques, chacun peut oublier pour un temps la misère, la maladie, la souffrance. Chacun peut changer de condition : les hommes se déguisent en femmes, les enfants s’octroient des droits d’adultes. La réserve qui régit habituellement les rapports sociaux disparaît. Le masque de l’hypocrisie tombe : place à la satire et à l’humour !

A Carnaval, rien ne se fait sans raison : rites et masques se chargent d’une signification dont les symboles sont très divers. Par exemple, les traditionnelles batailles de confettis ne sont que la survivance de l’antique usage de répandre des graines de céréales et de riz, rites de fécondité qui subsistent dans les cérémonies de mariage des pays latins.

De même, il existe également un bestiaire de Carnaval, où il faut distinguer les animaux réels, envisagés comme des personnifications, et les déguisements associés aux quêtes et aux mascarades.

La célébration du Carnaval est traditionnellement marquée par des bals masqués, des  défilés de chars dans les rues et des cortèges costumés.


On peut ajouter que le Carnaval, contrairement à d’autres fêtes, est une fête urbaine. Les défilés se font dans les rues et sur les places publiques. Les participants font du bruit, de la musique, car Carnaval est une forme de contestation même si elle s’exprime dans la dérision. D’ailleurs, le fait qu’il se passe dans les villes est une indication, car la cité exprime le lieu de l’ordre: on peut donc opposer le microcosme social organisé qu’est la ville ou le village, au monde chaotique qui se situe hors des murs. Carnaval est ainsi l’expression du désordre, mais il se déroule dans le lieu de l’ordre, la ville. L’ordre et le désordre peuvent alors être perçus comme indissociables, et laisser le second s’exprimer peut être le meilleur moyen de le limiter et de le maîtriser.

Masques -Carnaval de Venise

Publié à 00:15 par lusile17 Tags : vie chez monde musique enfants nature mort femmes animaux divers fantaisie
Masques -Carnaval de Venise

Masques -Carnaval de Venise

 

Les fêtes de Carnaval accompagnent le passage de l’hiver au printemps, de la mort à la vie : elles signalent le renouveau de la nature dans l’exubérance, la fantaisie et l’imagination. Dans l’Antiquité, les dieux faisaient et défaisaient les saisons. Au cours de ces fêtes, on procédait à des sacrifices. L’objectif était que les divinités de la nature chassent le froid et favorisent le retour de la végétation ou, par exemple, les naissances dans les troupeaux .

Né en Europe, le Carnaval est propre aux peuples latins, germaniques et nordiques. Il s’installe avec d’autres fêtes chrétiennes au début du Moyen-Age.
 

L'origine étymologique du mot Carnaval est controversée et obscure.  Quelques théories font remonter cette étymologie à "carrus navalis" (chariot naval) qui prenait part à la fête romaine d'Isis, déesse égyptienne adoptée par les romains et les grecs.  D'autres hypothèses font référence au mot latin "carnelevare", composé de "carne" (viande) et de "levare" (laisser, lever), ce qui signifie s'abstenir de viande.  Au XIIIesiècle, on connaissait déjà le mot italien "carnevalo" d'où provient le mot actuel Carnaval.  Moins ambigu est le mot portugais "Entrudo" et le galicien "Entroido" venus du latin "introitu", qui signifie entrer dans le Carême et, par métonymie, le temps qui précède le Carême, c'est-à-dire, le Carnaval.

Le Carnaval est une survivance des Bacchanales, Lupercales, Saturnales romaines, des fêtes grecques en l’honneur de Dionysos, des fêtes d’Isis en Égypte ou des Sorts chez les Hébreux. Ces fêtes se rattachaient aux traditions religieuses de la plus haute Antiquité. Elles célébraient le commencement de l’an nouveau et le réveil de la nature. Pendant quelques jours, les esclaves devenaient les maîtres, les maîtres prenaient la place des esclaves, les servant à table par exemple : devenait permis ce qui était habituellement interdit


Grâce aux déguisements, aux masques, chacun peut oublier pour un temps la misère, la maladie, la souffrance. Chacun peut changer de condition : les hommes se déguisent en femmes, les enfants s’octroient des droits d’adultes. La réserve qui régit habituellement les rapports sociaux disparaît. Le masque de l’hypocrisie tombe : place à la satire et à l’humour !

A Carnaval, rien ne se fait sans raison : rites et masques se chargent d’une signification dont les symboles sont très divers. Par exemple, les traditionnelles batailles de confettis ne sont que la survivance de l’antique usage de répandre des graines de céréales et de riz, rites de fécondité qui subsistent dans les cérémonies de mariage des pays latins.

De même, il existe également un bestiaire de Carnaval, où il faut distinguer les animaux réels, envisagés comme des personnifications, et les déguisements associés aux quêtes et aux mascarades.

La célébration du Carnaval est traditionnellement marquée par des bals masqués, des  défilés de chars dans les rues et des cortèges costumés.


On peut ajouter que le Carnaval, contrairement à d’autres fêtes, est une fête urbaine. Les défilés se font dans les rues et sur les places publiques. Les participants font du bruit, de la musique, car Carnaval est une forme de contestation même si elle s’exprime dans la dérision. D’ailleurs, le fait qu’il se passe dans les villes est une indication, car la cité exprime le lieu de l’ordre: on peut donc opposer le microcosme social organisé qu’est la ville ou le village, au monde chaotique qui se situe hors des murs. Carnaval est ainsi l’expression du désordre, mais il se déroule dans le lieu de l’ordre, la ville. L’ordre et le désordre peuvent alors être perçus comme indissociables, et laisser le second s’exprimer peut être le meilleur moyen de le limiter et de le maîtriser.

Masques -Carnaval de Venise

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Masques -Carnaval de Venise

Masques -Carnaval de Venise

 

Les fêtes de Carnaval accompagnent le passage de l’hiver au printemps, de la mort à la vie : elles signalent le renouveau de la nature dans l’exubérance, la fantaisie et l’imagination. Dans l’Antiquité, les dieux faisaient et défaisaient les saisons. Au cours de ces fêtes, on procédait à des sacrifices. L’objectif était que les divinités de la nature chassent le froid et favorisent le retour de la végétation ou, par exemple, les naissances dans les troupeaux .

Né en Europe, le Carnaval est propre aux peuples latins, germaniques et nordiques. Il s’installe avec d’autres fêtes chrétiennes au début du Moyen-Age.
 

L'origine étymologique du mot Carnaval est controversée et obscure.  Quelques théories font remonter cette étymologie à "carrus navalis" (chariot naval) qui prenait part à la fête romaine d'Isis, déesse égyptienne adoptée par les romains et les grecs.  D'autres hypothèses font référence au mot latin "carnelevare", composé de "carne" (viande) et de "levare" (laisser, lever), ce qui signifie s'abstenir de viande.  Au XIIIesiècle, on connaissait déjà le mot italien "carnevalo" d'où provient le mot actuel Carnaval.  Moins ambigu est le mot portugais "Entrudo" et le galicien "Entroido" venus du latin "introitu", qui signifie entrer dans le Carême et, par métonymie, le temps qui précède le Carême, c'est-à-dire, le Carnaval.

Le Carnaval est une survivance des Bacchanales, Lupercales, Saturnales romaines, des fêtes grecques en l’honneur de Dionysos, des fêtes d’Isis en Égypte ou des Sorts chez les Hébreux. Ces fêtes se rattachaient aux traditions religieuses de la plus haute Antiquité. Elles célébraient le commencement de l’an nouveau et le réveil de la nature. Pendant quelques jours, les esclaves devenaient les maîtres, les maîtres prenaient la place des esclaves, les servant à table par exemple : devenait permis ce qui était habituellement interdit


Grâce aux déguisements, aux masques, chacun peut oublier pour un temps la misère, la maladie, la souffrance. Chacun peut changer de condition : les hommes se déguisent en femmes, les enfants s’octroient des droits d’adultes. La réserve qui régit habituellement les rapports sociaux disparaît. Le masque de l’hypocrisie tombe : place à la satire et à l’humour !

A Carnaval, rien ne se fait sans raison : rites et masques se chargent d’une signification dont les symboles sont très divers. Par exemple, les traditionnelles batailles de confettis ne sont que la survivance de l’antique usage de répandre des graines de céréales et de riz, rites de fécondité qui subsistent dans les cérémonies de mariage des pays latins.

De même, il existe également un bestiaire de Carnaval, où il faut distinguer les animaux réels, envisagés comme des personnifications, et les déguisements associés aux quêtes et aux mascarades.

La célébration du Carnaval est traditionnellement marquée par des bals masqués, des  défilés de chars dans les rues et des cortèges costumés.


On peut ajouter que le Carnaval, contrairement à d’autres fêtes, est une fête urbaine. Les défilés se font dans les rues et sur les places publiques. Les participants font du bruit, de la musique, car Carnaval est une forme de contestation même si elle s’exprime dans la dérision. D’ailleurs, le fait qu’il se passe dans les villes est une indication, car la cité exprime le lieu de l’ordre: on peut donc opposer le microcosme social organisé qu’est la ville ou le village, au monde chaotique qui se situe hors des murs. Carnaval est ainsi l’expression du désordre, mais il se déroule dans le lieu de l’ordre, la ville. L’ordre et le désordre peuvent alors être perçus comme indissociables, et laisser le second s’exprimer peut être le meilleur moyen de le limiter et de le maîtriser.

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Les fêtes de Carnaval accompagnent le passage de l’hiver au printemps, de la mort à la vie : elles signalent le renouveau de la nature dans l’exubérance, la fantaisie et l’imagination. Dans l’Antiquité, les dieux faisaient et défaisaient les saisons. Au cours de ces fêtes, on procédait à des sacrifices. L’objectif était que les divinités de la nature chassent le froid et favorisent le retour de la végétation ou, par exemple, les naissances dans les troupeaux .

Né en Europe, le Carnaval est propre aux peuples latins, germaniques et nordiques. Il s’installe avec d’autres fêtes chrétiennes au début du Moyen-Age.
 

L'origine étymologique du mot Carnaval est controversée et obscure.  Quelques théories font remonter cette étymologie à "carrus navalis" (chariot naval) qui prenait part à la fête romaine d'Isis, déesse égyptienne adoptée par les romains et les grecs.  D'autres hypothèses font référence au mot latin "carnelevare", composé de "carne" (viande) et de "levare" (laisser, lever), ce qui signifie s'abstenir de viande.  Au XIIIesiècle, on connaissait déjà le mot italien "carnevalo" d'où provient le mot actuel Carnaval.  Moins ambigu est le mot portugais "Entrudo" et le galicien "Entroido" venus du latin "introitu", qui signifie entrer dans le Carême et, par métonymie, le temps qui précède le Carême, c'est-à-dire, le Carnaval.

Le Carnaval est une survivance des Bacchanales, Lupercales, Saturnales romaines, des fêtes grecques en l’honneur de Dionysos, des fêtes d’Isis en Égypte ou des Sorts chez les Hébreux. Ces fêtes se rattachaient aux traditions religieuses de la plus haute Antiquité. Elles célébraient le commencement de l’an nouveau et le réveil de la nature. Pendant quelques jours, les esclaves devenaient les maîtres, les maîtres prenaient la place des esclaves, les servant à table par exemple : devenait permis ce qui était habituellement interdit


Grâce aux déguisements, aux masques, chacun peut oublier pour un temps la misère, la maladie, la souffrance. Chacun peut changer de condition : les hommes se déguisent en femmes, les enfants s’octroient des droits d’adultes. La réserve qui régit habituellement les rapports sociaux disparaît. Le masque de l’hypocrisie tombe : place à la satire et à l’humour !

A Carnaval, rien ne se fait sans raison : rites et masques se chargent d’une signification dont les symboles sont très divers. Par exemple, les traditionnelles batailles de confettis ne sont que la survivance de l’antique usage de répandre des graines de céréales et de riz, rites de fécondité qui subsistent dans les cérémonies de mariage des pays latins.

De même, il existe également un bestiaire de Carnaval, où il faut distinguer les animaux réels, envisagés comme des personnifications, et les déguisements associés aux quêtes et aux mascarades.

La célébration du Carnaval est traditionnellement marquée par des bals masqués, des  défilés de chars dans les rues et des cortèges costumés.


On peut ajouter que le Carnaval, contrairement à d’autres fêtes, est une fête urbaine. Les défilés se font dans les rues et sur les places publiques. Les participants font du bruit, de la musique, car Carnaval est une forme de contestation même si elle s’exprime dans la dérision. D’ailleurs, le fait qu’il se passe dans les villes est une indication, car la cité exprime le lieu de l’ordre: on peut donc opposer le microcosme social organisé qu’est la ville ou le village, au monde chaotique qui se situe hors des murs. Carnaval est ainsi l’expression du désordre, mais il se déroule dans le lieu de l’ordre, la ville. L’ordre et le désordre peuvent alors être perçus comme indissociables, et laisser le second s’exprimer peut être le meilleur moyen de le limiter et de le maîtriser.

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Les fêtes de Carnaval accompagnent le passage de l’hiver au printemps, de la mort à la vie : elles signalent le renouveau de la nature dans l’exubérance, la fantaisie et l’imagination. Dans l’Antiquité, les dieux faisaient et défaisaient les saisons. Au cours de ces fêtes, on procédait à des sacrifices. L’objectif était que les divinités de la nature chassent le froid et favorisent le retour de la végétation ou, par exemple, les naissances dans les troupeaux .

Né en Europe, le Carnaval est propre aux peuples latins, germaniques et nordiques. Il s’installe avec d’autres fêtes chrétiennes au début du Moyen-Age.
 

L'origine étymologique du mot Carnaval est controversée et obscure.  Quelques théories font remonter cette étymologie à "carrus navalis" (chariot naval) qui prenait part à la fête romaine d'Isis, déesse égyptienne adoptée par les romains et les grecs.  D'autres hypothèses font référence au mot latin "carnelevare", composé de "carne" (viande) et de "levare" (laisser, lever), ce qui signifie s'abstenir de viande.  Au XIIIesiècle, on connaissait déjà le mot italien "carnevalo" d'où provient le mot actuel Carnaval.  Moins ambigu est le mot portugais "Entrudo" et le galicien "Entroido" venus du latin "introitu", qui signifie entrer dans le Carême et, par métonymie, le temps qui précède le Carême, c'est-à-dire, le Carnaval.

Le Carnaval est une survivance des Bacchanales, Lupercales, Saturnales romaines, des fêtes grecques en l’honneur de Dionysos, des fêtes d’Isis en Égypte ou des Sorts chez les Hébreux. Ces fêtes se rattachaient aux traditions religieuses de la plus haute Antiquité. Elles célébraient le commencement de l’an nouveau et le réveil de la nature. Pendant quelques jours, les esclaves devenaient les maîtres, les maîtres prenaient la place des esclaves, les servant à table par exemple : devenait permis ce qui était habituellement interdit


Grâce aux déguisements, aux masques, chacun peut oublier pour un temps la misère, la maladie, la souffrance. Chacun peut changer de condition : les hommes se déguisent en femmes, les enfants s’octroient des droits d’adultes. La réserve qui régit habituellement les rapports sociaux disparaît. Le masque de l’hypocrisie tombe : place à la satire et à l’humour !

A Carnaval, rien ne se fait sans raison : rites et masques se chargent d’une signification dont les symboles sont très divers. Par exemple, les traditionnelles batailles de confettis ne sont que la survivance de l’antique usage de répandre des graines de céréales et de riz, rites de fécondité qui subsistent dans les cérémonies de mariage des pays latins.

De même, il existe également un bestiaire de Carnaval, où il faut distinguer les animaux réels, envisagés comme des personnifications, et les déguisements associés aux quêtes et aux mascarades.

La célébration du Carnaval est traditionnellement marquée par des bals masqués, des  défilés de chars dans les rues et des cortèges costumés.


On peut ajouter que le Carnaval, contrairement à d’autres fêtes, est une fête urbaine. Les défilés se font dans les rues et sur les places publiques. Les participants font du bruit, de la musique, car Carnaval est une forme de contestation même si elle s’exprime dans la dérision. D’ailleurs, le fait qu’il se passe dans les villes est une indication, car la cité exprime le lieu de l’ordre: on peut donc opposer le microcosme social organisé qu’est la ville ou le village, au monde chaotique qui se situe hors des murs. Carnaval est ainsi l’expression du désordre, mais il se déroule dans le lieu de l’ordre, la ville. L’ordre et le désordre peuvent alors être perçus comme indissociables, et laisser le second s’exprimer peut être le meilleur moyen de le limiter et de le maîtriser.

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Les fêtes de Carnaval accompagnent le passage de l’hiver au printemps, de la mort à la vie : elles signalent le renouveau de la nature dans l’exubérance, la fantaisie et l’imagination. Dans l’Antiquité, les dieux faisaient et défaisaient les saisons. Au cours de ces fêtes, on procédait à des sacrifices. L’objectif était que les divinités de la nature chassent le froid et favorisent le retour de la végétation ou, par exemple, les naissances dans les troupeaux .

Né en Europe, le Carnaval est propre aux peuples latins, germaniques et nordiques. Il s’installe avec d’autres fêtes chrétiennes au début du Moyen-Age.
 

L'origine étymologique du mot Carnaval est controversée et obscure.  Quelques théories font remonter cette étymologie à "carrus navalis" (chariot naval) qui prenait part à la fête romaine d'Isis, déesse égyptienne adoptée par les romains et les grecs.  D'autres hypothèses font référence au mot latin "carnelevare", composé de "carne" (viande) et de "levare" (laisser, lever), ce qui signifie s'abstenir de viande.  Au XIIIesiècle, on connaissait déjà le mot italien "carnevalo" d'où provient le mot actuel Carnaval.  Moins ambigu est le mot portugais "Entrudo" et le galicien "Entroido" venus du latin "introitu", qui signifie entrer dans le Carême et, par métonymie, le temps qui précède le Carême, c'est-à-dire, le Carnaval.

Le Carnaval est une survivance des Bacchanales, Lupercales, Saturnales romaines, des fêtes grecques en l’honneur de Dionysos, des fêtes d’Isis en Égypte ou des Sorts chez les Hébreux. Ces fêtes se rattachaient aux traditions religieuses de la plus haute Antiquité. Elles célébraient le commencement de l’an nouveau et le réveil de la nature. Pendant quelques jours, les esclaves devenaient les maîtres, les maîtres prenaient la place des esclaves, les servant à table par exemple : devenait permis ce qui était habituellement interdit


Grâce aux déguisements, aux masques, chacun peut oublier pour un temps la misère, la maladie, la souffrance. Chacun peut changer de condition : les hommes se déguisent en femmes, les enfants s’octroient des droits d’adultes. La réserve qui régit habituellement les rapports sociaux disparaît. Le masque de l’hypocrisie tombe : place à la satire et à l’humour !

A Carnaval, rien ne se fait sans raison : rites et masques se chargent d’une signification dont les symboles sont très divers. Par exemple, les traditionnelles batailles de confettis ne sont que la survivance de l’antique usage de répandre des graines de céréales et de riz, rites de fécondité qui subsistent dans les cérémonies de mariage des pays latins.

De même, il existe également un bestiaire de Carnaval, où il faut distinguer les animaux réels, envisagés comme des personnifications, et les déguisements associés aux quêtes et aux mascarades.

La célébration du Carnaval est traditionnellement marquée par des bals masqués, des  défilés de chars dans les rues et des cortèges costumés.


On peut ajouter que le Carnaval, contrairement à d’autres fêtes, est une fête urbaine. Les défilés se font dans les rues et sur les places publiques. Les participants font du bruit, de la musique, car Carnaval est une forme de contestation même si elle s’exprime dans la dérision. D’ailleurs, le fait qu’il se passe dans les villes est une indication, car la cité exprime le lieu de l’ordre: on peut donc opposer le microcosme social organisé qu’est la ville ou le village, au monde chaotique qui se situe hors des murs. Carnaval est ainsi l’expression du désordre, mais il se déroule dans le lieu de l’ordre, la ville. L’ordre et le désordre peuvent alors être perçus comme indissociables, et laisser le second s’exprimer peut être le meilleur moyen de le limiter et de le maîtriser.

Masques -Carnaval de Venise

Publié à 23:57 par lusile17 Tags : société papier
Masques -Carnaval de Venise
Masques -Carnaval de Venise

 

Le carnaval de Venise battait son plein au XVIIIe siècle.
Le masque consistait en un petit morceau de soie, la « bauta » qui encadrait le visage et descendait jusqu’aux épaules, qu’il couvrait de fines dentelles. Il était assorti d’un tricorne et d’un singulier masque blanc destiné à garantir l'anonymat de ceux qui le portaient ; l'avancée au-dessus de la mâchoire supérieure servait notamment à casser un peu la voix. Les hommes ainsi masqués pouvaient donc se rendre dans des lieux interdits sans être reconnus. Les Vénitiens appelaient ce masque « larva » ou « volto », et en latin, larva signifie fantôme

Cette période de l’année constituait une opportunité de défoulement que les institutions elles-mêmes accordaient ; une parenthèse de liberté et de transgression concédée au peuple, à une date bien précise, afin de le détourner d’éventuels conflits sociaux. Une fois par an, le pauvre, déguisé, pouvait se sentir moins pauvre, grâce à cet accessoire magique, le masque, qui atténuait les barrières sociales.
Dans une société corrompue et libertine comme celle des dernières années de la République, le masque constituait une couverture morale nécessaire et irremplaçable. L’adultère régnait en maître, le vice du jeu ruinait des familles entières et obligeait les nobles à demander l’aumône au coin des rues. Le masque protégeait de toutes les hontes...

Ce n’est qu’à la fin des années 1970 que le Carnaval de Venise a revu le jour.
Mais l’esprit n’est plus du tout le même : autrefois on se déguisait pour oublier les réalités, se fondre et se régénérer dans le bain collectif carnavalesque.
Maintenant, il sert surtout à la relance du tourisme, pendant une période creuse de l’année et le masque ne sert plus guère qu’à se mettre en valeur au milieu d’une foule anonyme….

Les « mascareri » sont les artisans qui se consacrent à la fabrication de masques en papier mâché et en cuir. Leur « corporation » jouit d’un statut très ancien, datant de 1436. Ce métier qui avait complètement disparu à une certaine période, a refait surface en 1979.

Masques -Carnaval de Venise

Publié à 23:57 par lusile17 Tags : société papier
Masques -Carnaval de Venise

Masques -Carnaval de Venise

 

Le carnaval de Venise battait son plein au XVIIIe siècle.
Le masque consistait en un petit morceau de soie, la « bauta » qui encadrait le visage et descendait jusqu’aux épaules, qu’il couvrait de fines dentelles. Il était assorti d’un tricorne et d’un singulier masque blanc destiné à garantir l'anonymat de ceux qui le portaient ; l'avancée au-dessus de la mâchoire supérieure servait notamment à casser un peu la voix. Les hommes ainsi masqués pouvaient donc se rendre dans des lieux interdits sans être reconnus. Les Vénitiens appelaient ce masque « larva » ou « volto », et en latin, larva signifie fantôme

Cette période de l’année constituait une opportunité de défoulement que les institutions elles-mêmes accordaient ; une parenthèse de liberté et de transgression concédée au peuple, à une date bien précise, afin de le détourner d’éventuels conflits sociaux. Une fois par an, le pauvre, déguisé, pouvait se sentir moins pauvre, grâce à cet accessoire magique, le masque, qui atténuait les barrières sociales.
Dans une société corrompue et libertine comme celle des dernières années de la République, le masque constituait une couverture morale nécessaire et irremplaçable. L’adultère régnait en maître, le vice du jeu ruinait des familles entières et obligeait les nobles à demander l’aumône au coin des rues. Le masque protégeait de toutes les hontes...

Ce n’est qu’à la fin des années 1970 que le Carnaval de Venise a revu le jour.
Mais l’esprit n’est plus du tout le même : autrefois on se déguisait pour oublier les réalités, se fondre et se régénérer dans le bain collectif carnavalesque.
Maintenant, il sert surtout à la relance du tourisme, pendant une période creuse de l’année et le masque ne sert plus guère qu’à se mettre en valeur au milieu d’une foule anonyme….

Les « mascareri » sont les artisans qui se consacrent à la fabrication de masques en papier mâché et en cuir. Leur « corporation » jouit d’un statut très ancien, datant de 1436. Ce métier qui avait complètement disparu à une certaine période, a refait surface en 1979.