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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Masques -Carnaval de Venise
VENISE
PAR GUY DE MAUPASSANT
Venise !
Est-il une ville qui ait été plus admirée, plus célébrée, plus chantée par les poètes,
plus désirée par les amoureux, plus visitée et plus illustre ?
Venise !
Est-il un nom dans les langues humaines qui ait fait rêver plus que celui-là ?
Il est joli, d'ailleurs, sonore et doux :
il évoque d'un seul coup dans l'esprit un éclatant défilé de souvenirs magnifiques
et tout un horizon de songes enchanteurs.
Venise !
Ce seul mot semble faire éclater dans l'âme une exaltation,
il excite tout ce qu'il y a de poétique en nous, il provoque toutes nos facultés d'admiration.
Et quand nous arrivons dans cette ville singulière,
nous la contemplons infailliblement avec des yeux prévenus et ravis,
nous la regardons avec nos rêves.
Car il est presque impossible à l'homme qui va par le monde
de ne pas mêler son imagination à la vision des réalités.
On accuse les voyageurs de mentir et de tromper ceux qui les lisent.
Non, ils ne mentent pas, mais ils voient avec leur pensée bien plus qu'avec leur regard.
Il suffit d'un roman qui nous a charmés, de vingt vers qui nous ont émus,
d'un récit qui nous a captivés pour nous préparer au lyrisme spécial des coureurs de route,
et quand nous sommes ainsi excités, de loin, par le désir d'un pays, il nous séduit irrésistiblement.
Aucun coin de la terre n'a donné lieu, plus que Venise, à cette conspiration de l'enthousiasme.
Lorsque nous pénétrons pour la première fois dans la lagune
tant vantée il est presque impossible de réagir contre notre sentiment anticipé,
de subir une désillusion.
L'homme qui a lu, qui a rêvé, qui sait l'histoire de la cité où il entre,
qui est pénétré par toutes les opinions de ceux qui l'ont précédé,
emporte avec lui ses impressions presque toutes faites ;
il sait ce qu'il doit aimer, ce qu'il doit mépriser, ce qu'il doit admirer.
.../...
Masques -Carnaval de Venise
Poème extrait d' Une promenade vénitienne
La période du Carnaval
change le monde.
Celui qui va bien, celui qui va mal,
le Carnaval nous fait tous nous réjouir.
Celui qui a de l’argent,
doit le dépenser,
Celui qui n’en a pas,
espère en trouver;
il fait le marchand pour aller s’amuser.
Ici la femme et là-bas le mari,
chacun, a son goût,
va où il est invité,
à jouer et à danser.
Carlo Goldoni
le pont des soupirs vision nocturne
Arlequin n’est pas en train
Scaramouche n’ouvre plus la bouche
Polichinelle s’est fait la belle
Brighela a remisé ses plats
Matamore ne va pas fort
Le médecin ne se sent pas bien
Isabelle a attrapé la varicelle
Colombine a petite mine
Pierrot ne trouve plus ses mots
Les masques ne dansent plus la bergamasque
Et nous montrent leurs basques
Les lampions ont fini de brûler, la fête est terminée
Masques -Carnaval de Venise
"La Chanson du masque"
"Ce n'est point avc le froc et le chapelet, c'est avec le tambour de basque
et l'habit de fou que j'entreprends, moi, la vie, ce pèlerinage à mort !
Notre troupe bruyante est accourue sur la place Saint-Marc,
de l'hôtellerie du signor Arlecchino qui nous avait tous conviés
à un régal de macaronis et de polenta à l'ail.
Marions nos mains, toi qui, monarque éphémère,
ceins la couronne de papier doré, et vous, ses grotesques sujets,
qui lui formez un cortège de vos manteaux de mille pièces,
de vos barbes de filasse et de vos épées de bois.
Marions nos mains pour chanter et danser une ronde,
oubliés de l’inquisiteur, à la splendeur magique des girandoles de cette nuit rieuse comme le jour.
Chantons et dansons, nous qui sommes joyeux,
tandis que ces mélancoliques descendent le canal sur le banc des gondoliers,
et pleurent en voyant pleurer les étoiles.
Dansons et chantons, nous qui n’avons rien à perdre,
et que derrière le rideau où se dessine l’ennui de leurs fronts penchés,
nos patriciens jouent d’un coup de cartes palais et maîtresses.