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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Images pieuses( Tous les Saints)

Images pieuses (Sainte Cunégonde)

Publié à 14:39 par lusile17 Tags : amour fond coeur mort
Images pieuses (Sainte Cunégonde)

Sainte Cunégonde

Sainte Cunégonde fut élevée par ses nobles parents dans les sentiments d'une tendre piété. Mariée à saint Henri, roi de Bavière et plus tard empereur, elle avait résolu avec ce prince, avant la célébration du mariage, de vivre dans une continence parfaite. Les deux époux tinrent leur promesse et n'eurent pour but de leur union que de se porter mutuellement à la perfection.

Cunégonde se montra la mère des pauvres, et comme elle s'était interdit les amusements de la cour, elle trouvait de quoi soulager les malheureux, ériger des évêchés, fonder des monastères et orner les églises.

Dieu permit, pour éprouver sa patience, qu'elle fût indignement calomniée et que la calomnie, partie de haut, pénétrât jusque dans le peuple, qui n'avait qu'une voix pour flétrir la prétendue hypocrisie de la reine. Henri, connaissant la vertu de son épouse, repoussa d'abord ces rapports avec indignation. Mais la perfidie des ennemis de Cunégonde finit par le convaincre, et il en vint à mépriser sa sainte épouse et à ne lui plus parler.

Un jour, la reine eut le courage de l'aborder et de lui protester de sa parfaite innocence; elle fut même la première à proposer de s'en remettre au jugement de Dieu, comme on le tolérait encore à cette époque demi-barbare:
"Faites chauffer à blanc, lui dit-elle, douze socs de charrue; pieds nus, je marcherai sur ces fers ardents, me confiant en la bonté de mon Dieu, qui connaît le fond de mon coeur."
Le jour venu, les douze socs, chauffés à blanc, furent placés dans la basilique, au milieu d'une foule nombreuse accourue pour être témoin de cet étrange spectacle. La reine allait s'avancer sur ce pavé brûlant, quand Henri lui dit:
"Je crois à votre innocence; je vous en prie, ne persistez pas dans votre projet." Mais Cunégonde voulait la preuve complète:
"Plus ce feu est terrible, plus mon innocence éclatera", dit-elle. Levant donc les yeux au Ciel, elle s'avança pieds nus sur les fers rouges, en disant:
"Seigneur mon Dieu, protégez Votre humble servante!" Quand elle fut arrivée au douzième, elle y resta debout comme sur un trône d'honneur. La multitude, frémissante, se précipitait pour vénérer la sainte et courageuse reine, et, de son côté, Henri se jeta aux pieds de Cunégonde en la suppliant de lui conserver son amour et en jurant de travailler à réparer son erreur jusqu'au dernier jour de sa vie.

Après la mort de son royal mari, elle entra dans un couvent, où elle prit le voile et vécut dans la plus parfaite humilité.

Avec son époux, l’empereur saint Henri, elle combla l’Église de bienfaits et, après sa mort, se retira comme moniale dans le cloître, faisant du Christ son héritier, et c’est là qu’elle mourut. Son corps fut déposé avec honneur près de celui de saint Henri, à Bamberg.
Elle fut canonisée en 1200.

Images pieuses (Saint Henri )

Publié à 14:22 par lusile17 Tags : mort amis gifs
Images pieuses (Saint Henri )

Saint Henri II, empereur (972-1024)

Saint Henri, surnommé le Pieux, appartenait à la famille impériale des Othons d'Allemagne, qui joua un si grand rôle au moyen âge. Touché d'une grâce spéciale de Dieu, il fit, jeune encore, un acte de hardiesse que lui eût dissuadé la prudence humaine, en promettant à Dieu de ne s'attacher qu'à Lui et en Lui vouant la continence perpétuelle. Héritier du royaume de Bavière par la mort de son père, il se vit obligé de prendre une épouse, pour ne pas s'exposer à la révolte de son royaume ; le choix du peuple et le sien se porta sur la noble Cunégonde, digne en tous points de cet honneur. Elle avait fait, dès son adolescence, le même vœu que son mari. 

Henri, devenu plus tard empereur d'Allemagne, justifia la haute idée qu'on avait conçue de lui par la sagesse de son gouvernement ainsi que par la pratique de toutes les vertus qui font les grands rois, les héros et les Saints. Il s'appliquait à bien connaître toute l'étendue de ses devoirs, pour les remplir fidèlement, il priait, méditait la loi divine, remédiait aux abus et aux désordres, prévenait les injustices et protégeait le peuple contre les excès de pouvoirs et ne passait dans aucun lieu sans assister les pauvres par d'abondantes aumônes. Il regardait comme ses meilleurs amis ceux qui le reprenaient librement de ses fautes, et s'empressait de réparer les torts qu'il croyait avoir causés. 

Cependant son âme si élevée gémissait sous le poids du fardeau de la dignité royale. Un jour, comme il visitait le cloître de Vannes, il s'écria : « C'est ici le lieu de mon repos ; voilà la demeure que j'ai choisie ! » Et il demanda à l'abbé de le recevoir sur-le-champ. Le religieux lui répondit qu'il était plus utile sur le trône que dans un couvent ; mais, sur les instances du prince, l'abbé se servit d'un moyen terme :
« Voulez-vous, lui dit-il, pratiquer l'obéissance jusqu'à la mort ?
- Je le veux, répondit Henri.
- Et moi, dit l'abbé, je vous reçois au nombre de mes religieux ; j'accepte la responsabilité de votre salut, si vous voulez m'obéir.
- Je vous obéirai.
- Eh bien ! Je vous commande, au nom de l'obéissance, de reprendre le gouvernement de votre empire et de travailler plus que jamais à la gloire de Dieu et au salut de vos sujets. » Henri se soumit en gémissant. 

Sa carrière devait être, du reste, bientôt achevée. Près de mourir, prenant la main de Cunégonde, il dit à sa famille présente :
« Vous m'aviez confié cette vierge, je la rends vierge au Seigneur et à vous. »

Images pieuses (Saint Frédéric )

Publié à 14:15 par lusile17 Tags : roman mort blog
Images pieuses (Saint Frédéric   )

Saint Frédéric évêque d'Utrecht et martyr

Petit-fils de Radbod, le roi des Frisons. Les uns le font naître en Frise, d'autres en Angleterre. Son éducation est confiée aux soins de Saint-Ricfrid, l’évêque d’Utrecht. Ordonné prêtre, sous-diacre puis diacre, il est surtout réputé pour s’infliger de sévères mortifications. Il avait préalablement refusé par humilité son élection par le clergé diocésain et le peuple de Frise qui le connaissait et l’aimait particulièrement pour son ardeur pastorale et ses talents de prédicateur. C’est pourquoi l'empereur Louis le Pieux dut intervenir en personne pour lui demander d’accepter la charge épiscopale qui était vacante depuis la mort de l’évêque Ricfrède (Ricfrid). En 820, il succède à Saint-Ricfrid comme évêque d’Utrecht.

À la demande de l’empereur, il tente de remettre de l’ordre dans le relâchement des mœurs qui affecte son diocèse et avec l’aide de Saint-Odulphe, il poursuit la mission d’évangélisation des païens du nord d’Utrecht. Il lutta contre les paganismes locaux (notamment ariane) et s'opposa spécialement à l'usage des mariages entre consanguins, "mariages incestueux". 

L'évêque jouait un grand rôle auprès de l'empereur jusqu'au jour où ce dernier se remaria avec la jeune
Judith de Bavière. Très impliqué dans les problèmes familiaux de la famille impériale, il s’attire la haine de l’impératrice
, à qui il reproche son immoralité et ses débauches. Judith donna un fils à Louis en 823, le futur Charles le Chauve, et intrigua pour qu'il obtienne sa part d'héritage. D'où les guerres entre les fils et leur père. 

Frédéric visita sans relâche tous les habitants de son diocèse pour prodiguer soin et réconfort matériel et spirituel, particulièrement sur l’île de Walcheren, où régnait la plus grande immoralité. Pour assurer la pérennité de son œuvre il composa une profession de foi résumant l’enseignement de l’Eglise sur la Sainte Trinité.

Il souscrit au concile de Mayence qui clarifia alors la discipline du mariage chrétien.

Alors qu'il venait de célébrer la messe dans l'église de Maestricht, il aurait été assassiné sur ordre de l'impératrice. Le 18 juillet 838, frappé à mort, il eut le temps de pardonner à ses meurtriers.

Images pieuses (Saint Étienne )

Publié à 13:44 par lusile17 Tags : amour homme amis mort ange coeur histoire
Images pieuses (Saint Étienne )

Le martyre du saint Etienne

 Saint  Etienne -Premier-Martyr et Archidiacre

 Les disciples augmentaient sans cesse, les Douze décidèrent de désigner sept frères, appréciés de tous pour leur sagesse et remplis de l'Esprit Saint, pour les soulager dans le soin matériel de la communauté, notamment dans le service  des frères pendant les repas communs et dans l'assistance des veuves et des déshérités, de sorte que les Apôtres pussent se consacrer sans autre souci à la prière et à l'enseignement. Ces sept Diacres, auxquels les Apôtres imposèrent les mains, étaient: Etienne, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas .L'activité d'Etienne, qui était à leur tête, s'étendait bien au-delà de la seule subsistance matérielle de la communauté. Rempli de la grâce de l'Esprit Saint pour accomplir des miracles et parler avec l'autorité des envoyés de Dieu, Il faisait l'admiration de tous, à tel point qu'un jour des Juifs, furieux de ne pouvoir répondre à ses arguments, l'accusèrent faussement de blasphème et de complot contre les institutions de la Loi, et le traduisirent devant le Sanhédrin, le tribunal du grand-Prêtre.

Le jeune homme s'avança sans crainte devant les juges et l'Esprit que le Christ a promis de donner à Ses disciples en de telles circonstances ,lui inspira un discours enflammé, dans lequel il rappelait aux Juifs durs de cœur quelle bienveillance et quelle patience Dieu n'a cessé de montrer pour son peuple, promettant Son alliance aux Patriarches et venant sans cesse au secours de ses élus. Merveilles, prodiges, actions d'éclat, promesses, révélations terrifiantes par l'entremise de Moïse, au Sinaï, dans le désert et dans toute l'histoire d'Israël, sans se lasser Dieu fit tout pour élever son peuple élu au-dessus de l'attachement aux créatures et pour le délivrer de l'idolâtrie; mais toujours ils résistèrent, et lorsque vint sur la terre le Juste, le Sauveur et Rédempteur, la promesse des Patriarches et l'accomplissement des prophéties, ils montrèrent le même coeur incirconcis, la même résistance obstinée aux voies de l'Esprit Saint: « Tels furent vos Pères, tels vous êtes ! Lequel des Prophètes vos pères n'ont-ils pas persécutés ? Ils ont tué ceux qui prédisaient la venue du Juste celui-là même que maintenant vous venez de trahir et d'assassiner » La grâce de Dieu, qui remplissait le cœur d'Etienne et le rendait semblable au Ciel, faisait jaillir de sa bouche ces paroles inspirées et se répandait aussi sur son corps, irradiant son visage d'une lumière divine, comme le Seigneur le jour de sa Transfiguration .En le voyant ainsi revêtu de gloire étincellante, tel un Ange de Dieu les Juifs siégeant au tribunal grinçaient les dents de haine, et leur rage éclata quand, levant les yeux au ciel et contemplant la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite du Père aussi clairement que lorsqu'Il reviendra à la fin des temps, le Saint s'écria : « Je vois les cieux ouverts et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu »Incapables de supporter cette révélation de l'exaltation au ciel de Jésus-Christ et de son séjour corporel dans le sein de la bienheureuse Trinité, les Juifs se bouchèrent les oreilles et, se ruant sur Etienne, ils le menèrent hors de la ville où ils le lapidèrent.

Tandis qu'on le mettait à mort, Etienne, calme et radieux, exultait de joie de suivre ainsi l'exemple de son Maître, et les pierres qu'on lui jetait devenaient pour lui autant de degrés qui l'élevaient jusqu'à la vision glorieuse du Christ qu'il avait entrevue. En invoquant le Nom du Seigneur, il laissa échapper dans son dernier souffle, comme Jésus sur la Croix, ce cri de suprême amour pour ses ennemis: «Seigneur ne leur impute pas ce péché!» Ornant l'Eglise des perles précieuses de son sang, Etienne fut le premier à emprunter la voie que le Christ a ouvert vers le Ciel par Sa Passion. Sa mort volontaire pour la vérité lui a ouvert les Cieux et lui a fait voir la gloire de Dieu. Sa parfaite charité envers Dieu et pour son prochain, allant jusqu'au pardon de ses bourreaux, l'a fait siéger au premier rang des amis de Dieu; c'est pourquoi les fervents émules des Martyrs, qui contemplent en ce jour la lumière resplendissante de son visage mêlée à celle de l'astre de Bethléem, se fient avec confiance en son intercession.

Le corps de Saint Etienne, enseveli par des hommes pieux, fut retrouvé en 415 à Caphargamala par le Prêtre Lucien, à la suite d'une apparition, et transféré à Jérusalem dans l'église bâtie en son honneur par l'Impératrice Eudocie, épouse de Théodose le Jeune. Par la suite, on les transféra de nouveau à Constantinople

Images pieuses (Saint Étienne )

Publié à 13:35 par lusile17 Tags : amour homme mort ange
Images pieuses (Saint  Étienne )

Saint  Étienne Premier Martyr

On ignore si saint Étienne fut disciple de Jésus-Christ ou s'il fut converti par les prédications des Apôtres; mais il est certain qu'il se fit promptement remarquer par ses vertus, et mérita d'être le chef des sept diacres élus par les Apôtres pour les aider dans les fonctions secondaires de leur ministère. Le récit de son élection, de sa prédication et de son martyre lui attribue cinq plénitudes. Il était plein de foi, parce qu'il croyait fermement tous les mystères et qu'il avait une grâce spéciale pour les expliquer. Il était plein de sagesse, et nul ne pouvait résister aux paroles qui sortaient de sa bouche. Il était plein de grâce, montrant dans tous ses actes une ferveur toute céleste et un parfait amour de Dieu. Il était plein de force, comme son martyre en fut la preuve éloquente. Enfin il était plein du Saint-Esprit, qu'il avait reçu au cénacle par l'imposition des mains des Apôtres.

Tant de vertus ne tardèrent pas à produire dans Jérusalem d'abondants fruits de salut. Étienne, élevé à l'école de Gamaliel, dans toute la science des Juifs, avait même une autorité spéciale pour convertir les prêtres et les personnes instruites de sa nation. Ses miracles ajoutaient encore au prestige de son éloquence et de sa sainteté. De tels succès excitèrent bientôt la jalousie; on l'accusa de blasphémer contre Moïse et contre le temple.

Étienne fut traîné devant le Conseil, répondit victorieusement aux attaques dirigées contre lui, et prouva que le blasphème était du côté de ses adversaires et de ses accusateurs. A ce moment le visage du saint diacre parut éclatant de lumière comme celui d'un ange. Mais il avait affaire à des obstinés, à des aveugles. Pour toute réponse à ses paroles et au prodige céleste qui en confirmait la vérité, ils grinçaient des dents contre lui et se disposaient à la plus noire vengeance. Afin de rendre leur conduite plus coupable, Dieu fit un nouveau miracle; le ciel s'entr'ouvrit et le Saint, levant les yeux en haut, s'écria avec ravissement: "Je vois les cieux ouverts et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu." A ces mots ses ennemis ne se contiennent plus; ils poussent des cris de mort, entraînent le martyr hors de la ville et le lapident comme un blasphémateur. Étienne, calme et souriant, invoquait Dieu et disait: "Seigneur, recevez mon esprit!... Seigneur, ne leur imputez point ce péché." Saul, le futur saint Paul, était parmi les bourreaux. "Si Étienne n'avait pas prié, dit saint Augustin, nous n'aurions pas eu saint Paul."

Images pieuses (Sainte Thècle)

Publié à 13:30 par lusile17 Tags : femme homme fille femmes
Images pieuses (Sainte Thècle)

Sainte Thècle(Vierge et Martyre)

SAINTE THECLE est une martyre du temps des apôtres. Les saints Pères l'ont appelée avec enthousiasme la femme apostolique, la fille aînée de saint Paul, la protomartyre parmi les femmes, comme saint Etienne fut le protomartyr parmi les hommes.

Thêcle était très versée dans la philosophie, dans les sciences et dans les belles-lettres. Elle fut convertie par saint Paul, à Icône, vers l'an 45 de Jésus-Christ. Non contente d'être chrétienne, pleine d'admiration pour les maximes de l'Évangile, elle voulut rester vierge et fut dénoncée comme chrétienne par le jeune homme qui aspirait à sa main.

Condamnée au feu, dans l'amphithéâtre, à la demande de sa mère, elle vit Notre-Seigneur lui apparaître sous les traits de saint Paul, puis remonter au ciel comme pour lui en tracer le chemin. Pleine alors d'un courage tout nouveau elle s'arme du signe de la croix et monte, rayonnante de joie et de beauté, sur le bûcher ; bientôt les flammes l'entourent de toutes parts, mais sans la toucher, et la foule étonnée aperçoit la victime pleine de vie et priant Dieu ; Nouveau miracle ! Un nuage s'abat sur le bûcher et en éteint les flammes.

Bientôt Thêcleput revoir l'apôtre saint Paul et être confirmée par lui dans la foi. L'ayant suivi à Antioche, elle fut bientôt accusée de nouveau et condamnée aux bêtes. On lâcha contre elle, dans l'amphithéâtre, une lionne furieuse et affamée; mais celle-ci, loin de dévorer sa victime, vint lui lécher les pieds; ni la rage de la faim, ni les excitations des bourreaux, ni les clameurs du peuple ne purent réveiller son instinct carnassier.

"La lionne, dit saint Ambroise, vénéra sa proie et fut pénétrée d'une compassion dont les hommes s'étaient dépouillés." Peu de jours après, la jeune martyre fut exposée au même supplice; on lança sur elle des lions et des ours ; aussitôt la lionne qui l'avait épargnée une première fois courut vers elle et lui lécha les pieds. Un ours s'avança, mais la lionne le mit en pièces; un lion voulut aussi se précipiter sur la victime ; mais une lutte acharnée se livra entre la lionne et loi, et ils périrent tous les deux pendant que Thêcle priait, les yeux levés au ciel.

Le préfet la fit alors jeter dans une fosse remplie de serpents. A peine y fut-elle précipitée , qu'un globe de feu consuma tous les reptiles, et la sainte fut délivrée. L'ordre fut donné d'attacher chacun de ses pieds à des taureaux furieux, pour l'écarteler ; les bêtes, excitées par des aiguillons rougis an feu, bondirent en mugissant; mais les liens de la vierge se brisèrent, et elle resta sans blessure à sa place.

Le préfet, étonné, lui demanda l'explication de ces prodiges : "Je suis, dit-elle, la servante de Dieu, maître de l'univers." Thêcle, rendue à la liberté, revint dans sa patrie, pour y prêcher la foi ; elle finit pieusement ses jours, à l'âge de quatre-vingts ans.


Images pieuses (Saint Barnabé)

Publié à 15:11 par lusile17 Tags : mort
 Images pieuses (Saint Barnabé)

Saint Barnabé

Saint Barnabé est un disciple de saint Paul, mort au Ier siècle

Saint Barnabé est qualifié du nom d'Apôtre, quoiqu'il ne fût pas du nombre des douze que Jésus avait choisis; on lui a donné ce titre glorieux parce que le Saint-Esprit l'avait appelé d'une manière toute spéciale et qu'il eut une grande part, de concert avec les Apôtres, dans l'établissement du christianisme. Il était Juif, de la tribu de Lévi, et natif de l'île de Chypre; son nom de Joseph lui fut changé par les Apôtres contre celui de Barnabé, qui signifie fils de consolation. Il avait été ami d'enfance de saint Paul et c'est lui qui, après l'étonnante conversion de cet Apôtre, le présenta à Pierre, le chef de l'Église.

La première mission de Barnabé fut d'aller diriger l'Église d'Antioche, où la foi prenait de grands accroissements; il vit tant de bien à faire, qu'il appela Paul à son secours, et les efforts des deux Apôtres réunis opérèrent des merveilles. Sur l'inspiration de l'Esprit-Saint, le Prince des Apôtres leur donne l'onction épiscopale, et ils s'élancent, au souffle d'en haut, vers les peuples gentils, pour les convertir. Salamine, Lystre, la Lycaonie et d'autres pays encore, entendent leur parole éloquente, sont témoins de leurs miracles et, sous leurs pas, la foi se répand avec une rapidité prodigieuse. Paul et Barnabé se séparent ensuite, pour donner plus d'extension à leur ministère.

L'île de Chypre, d'où il est originaire, était particulièrement chère à Barnabé; c'est là qu'il devait sceller de son sang la foi qu'il avait prêchée.

 

Images pieuses ( Saint Vincent de Paul)

Publié à 14:55 par lusile17 Tags : homme bonne amis annonce douceur
Images pieuses ( Saint Vincent de Paul)
Saint Vincent de Paul (1581-1660)

Monsieur Vincent, géant de la charité, nous échappera toujours et ne se laissera pas appréhender facilement. Mais il nous dit avec son air malicieux de gascon : « le temps change tout ». Alors, que nous dit-il, 350 ans après et toujours vivant ?

D'abord qu'il est un homme intérieur. Il est un être habité, ouvert au mystère Trinitaire, en état de béance, complètement offert au Père, au Fils et à l'Esprit. Jour après jour, il se présente comme un homme d'oraison qui devient par le fait-même, capable de tout. La passion du Royaume l'habite et il se veut à la recherche de la grâce qu'il sait toujours à l'œuvre dans son propre cœur.

Son action se trouve décuplée par la prière. Il sait qu'il ne peut rester les bras croisés et qu'il doit aimer Dieu « à la force de ses bras et à la sueur de son visage ». Sa devise préférée scande sa vie et son engagement : « Toute notre vie est dans l'action ». Il travaille, missionne, organise, administre, convoque, rassemble, encourage, stimule, reprend et envoie sans cesse les autres vers leur possible. Il se dépasse lui-même et choisit de faire « davantage ».

Son exemple préféré est le Christ lui-même qu'il revisite sous deux aspects préférentiels : le Missionnaire et le Serviteur. Il met ses pas dans ceux de Jésus qui annonce la Bonne nouvelle et il sait qu'il n'a jamais fini de la dire à tous ceux qui ne la connaissent pas. Il fait sien l'envoi du Christ de saint Luc : « Il m'a envoyé porter la Bonne nouvelle aux pauvres » (Luc 4, 18). Inlassablement il copie le Missionnaire du Père en se faisant lui-même apôtre sur le terrain. Qui le réduirait assis à un bureau, le trahirait et casserait son identité profonde : c'est un pasteur épris des brebis à rassembler. Il est aussi amoureux du Christ à genoux aux pieds de ses apôtres et se faisant l'exemple à suivre. Vincent court après le malheureux, le blessé de son temps et tous les petits méprisés et exclus. Toutes les formes de pauvreté l'accaparent et il invente pour eux les meilleures réponses du moment. Il donne la consigne dont il vit et qu'il reçoit de Jésus lui-même : « Tout ce que vous avez fait aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25, 40).

Ainsi motivé par ce double regard complémentaire sur le Christ, il guette volontiers la volonté de Dieu qu'il essaye de vivre ensuite au rythme des événements et des personnes qui croisent sa vie. Il privilégie le Dieu Providence ; il aime aller à son pas et « courir aux besoins du prochain comme au feu ». Il concilie les contraires parce qu'il se simplifie et s'unifie en Dieu.

Il est profondément prêtre, fidèle au sacerdoce commun des fidèles, épris de son baptême, prêt à mourir à lui et à vivre déjà en ressuscité, pétris de vertus aux racines humaines, comme la simplicité, l'humilité, la douceur, la prudence ou l'ascèse. Il est un homme du réel. Il célèbre volontiers tout cela et la rencontre de ses amis les pauvres, dans son Eucharistie quotidienne, heureux d'être en état d'offertoire et d'action de grâce. Il ne vit que pour Dieu et le prochain.

Il rejoint tous les saints de la charité et devient le pionnier de l'inventivité et de la créativité. Son génie est de fédérer les énergies de bonne volonté et d'inventer une charité organisée et porteuse de l'Evangile. Il fonde les confréries de la Charité (aujourd'hui équipes st Vincent ou Association internationale des charités (A.I.C), la Congrégation de la Mission (Lazaristes), la Compagnie des Filles de la Charité avec sainte Louise de Marillac et, dans le temps, il inspirera le Bienheureux Frédéric Ozanam, heureux de mettre sa Société sous son patronage.

Son ardeur est légendaire. Il ouvre son cœur aux dimensions du monde et sa joie est d'envoyer des missionnaires à Madagascar et de mourir le regard déjà tourné vers la Chine. Son dernier clin d'œil est pour nous dire que la mission est universelle.

 

 

Images pieuses ( Saint Vincent de Paul)

Publié à 14:51 par lusile17 Tags : belle france enfants nature mort
Images pieuses ( Saint Vincent de Paul)
Saint Vincent de Paul (1581-1660)

Prêtre français, canonisé. Créateur d'Institutions Hospitalières

Humble prêtre-paysan, Vincent de Paul a su mobiliser au service des pauvres les grands noms de la noblesse et de la bourgeoisie française, parmi elles citons:
- Madame de Gondi, épouse du général des galères de France.
- La Présidente Goussault, veuve du président de la Cour des Comptes, elle fut la première Présidente des Dames de Charité. Très fortunée et très belle, elle aimait les pauvres de toute son âme.
- Mademoiselle de Fay, de très noble naissance, elle était disgraciée quant à la nature. Elle supportait avec le sourire cette pénible infirmité, elle avait une jambe hydropique. Elle ne refusait rien aux pauvres, ni à Dieu. "Je n'ai jamais vu une âme aussi unie à Dieu" disait d'elle M. Vincent.
- La Duchesse d'Aiguillon, nièce du Cardinal de Richelieu, elle disposait d'une fortune colossale qu'elle distribua en bonnes oeuvres.
- La Reine Anne d'Autriche, veuve de Louis XIII, elle n'oublia jamais que M. Vincent avait assisté le défunt roi à son lit de mort.
- La Princesse de Condé, mère du vainqueur de Rocroy, elle était le grand appui financier de Louise de Marillac.
- Louise de Gonzague, très mondaine, cette haute princesse était pourtant très assidue à visiter les malades de l'hôtel-Dieu qu'elle se plaisait à combler. Devenue Reine de Pologne, elle voulut absolument avoir des Soeurs de Charité et des Missionnaires. M. Vincent ne put les lui refuser.
- Madame de Miramion, admirable apôtre, elle fonda une Maison d'Enfants Trouvés et un Refuge pour filles perdues.
- Madame de Polaillon, ouvrait de son côté un foyer pour jeunes filles en danger moral.
- Madame de Lamoignon, épouse du Premier Président du Parlement de Paris, elle recevait tous les pauvres en son magnifique hôtel particulier. "Vous allez nous réduire à la mendicité", gémissait le Président.

Images pieuses ( Saint Vincent de Paul)

Publié à 14:41 par lusile17 Tags : enfants
Images pieuses ( Saint Vincent de Paul)

Saint Vincent de Paul (1581-1660)

Saint Vincent y vit le jour à l'endroit appelé Ranquine. Il existe une vielle maison de campagne élevée en 1700 reproduisant la maison natale de Saint Vincent. La véritable s'est écroulée vers 1682.

Vincent de Paul est donc né dans le petit village de Pouy (actuel Saint Vincent de Paul) près de Dax.Vincent était le troisième de six enfants, quatre garçons et deux filles.

 Au sein d'une famille très modeste, il participe très tôt à l'activité de la petite ferme en parcourant constamment la campagne à la surveillance des cochons à l'ombre d'un chêne que l'on peut toujours apercevoir aujourd'hui.