Poémes que j'aime
Publié à 18:12 par lusile17
"La Misère"
Petite soeur te voir manger me nourri le coeur
Elle est là les mains tendues
Un regard qui en dit long
Elle a l'air perdue
Entendre toujours un NON
Elle a faim elle a soif elle a froid
L'hiver a pointé le bout de son nez
Elle ne sait plus bien pourquoi
Elle est là depuis tant de mois
Pas un regard pas un sourire
Devant ce magasin ou tout est délire
Des victuailles elle en voit passer
Elle regarde le cœur blessée
La misère l'a bien eu
Elle se retrouve l'âme nue
Elle a faim elle a soif elle a froid
Et elle garde souffrance en sois
Une quiche de pain à votre bon cœur Madame ?
Du pain chaud qui vous traverse l'âme
Pas pour moi pour ma petite soeur
La voir manger me nourrira le cœur
On ne l'avait pas vu entourée d'un carton
Avec le froid en cette saison
Elle s'en était fait une maison
Elle s'en était fait une raison
La nuit tombe elle ne sait ou aller
Comme chaque soir elle se laisse traîner
Avec sa petite sœur elle est désespérée
Elles s'en vont l'air dépité
Pourquoi tant de misère tant d'indifférence
Pourquoi n'ont t'elles pas leur chance ?
Tous ces regards avec tant de méfiance
Souvent des regards méprisants
Elles reviendront le lendemain matin
Encore une fois tendre leur mains
devant les rires et les caddys remplis
Dans l'espoir d'avoir l'estomac nourri
Trouvé sur le net
Publié à 14:22 par lusile17
.::. J'aimerais être une marguerite pour que tu me déshabilles en me disant des mots doux .::.
Une marguerite
Je voudrais être cette fleur
Même si ce n'est qu'un instant de bonheur
Je voudrais être au bout de tes doigts
En écoutant le son de ta voix
Même si c'est sous forme de jeu
Tu m'aimeras un peu
Ce sera peut être beaucoup
L'amour entre nous
Je sais qu'à chaque instant
Je t'aimerai passionnément
Plus belle est la vie
Vécue à la folie
Mais ne me dis pas du tout
Car alors je deviendrai fou
Même si la fin est triste
Je ne suis qu'une marguerite
Le plus important à cette heure
C'est que je sois dans ton cœur.
Les mots de Jice
Publié à 18:42 par lusile17
Le cor
J'aime le son du Cor, le soir, au fond des bois,
Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois,
Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille,
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.
Que de fois, seul, dans l'ombre à minuit demeuré,
J'ai souri de l'entendre, et plus souvent pleuré !
Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques
Qui précédaient la mort des Paladins antiques.
O montagnes d'azur ! ô pays adoré !
Rocs de la Frazona, cirque du Marboré,
Cascades qui tombez des neiges entraînées,
Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées ;
Monts gelés et fleuris, trône des deux saisons,
Dont le front est de glace et le pied de gazons !
C'est là qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre
Les airs lointains d'un Cor mélancolique et tendre.
Souvent un voyageur, lorsque l'air est sans bruit,
De cette voix d'airain fait retentir la nuit ;
A ses chants cadencés autour de lui se mêle
L'harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle.
Une biche attentive, au lieu de se cacher,
Se suspend immobile au sommet du rocher,
Et la cascade unit, dans une chute immense,
Son éternelle plainte au chant de la romance.
Ames des Chevaliers, revenez-vous encor?
Est-ce vous qui parlez avec la voix du Cor ?
Roncevaux ! Roncevaux ! Dans ta sombre vallée
L'ombre du grand Roland n'est donc pas consolée !
Tous les preux étaient morts, mais aucun n'avait fui.
Il reste seul debout, Olivier prés de lui,
L'Afrique sur les monts l'entoure et tremble encore.
"Roland, tu vas mourir, rends-toi, criait le More ;
Tous tes Pairs sont couchés dans les eaux des torrents."
Il rugit comme un tigre, et dit : "Si je me rends,
"Africain, ce sera lorsque les Pyrénées
"Sur l'onde avec leurs corps rouleront entraînées."
Rends-toi donc, répond-il, ou meurs, car les voilà."
Et du plus haut des monts un grand rocher roula.
Il bondit, il roula jusqu'au fond de l'abîme,
Et de ses pins, dans l'onde, il vint briser la cime.
Merci, cria Roland, tu m'as fait un chemin."
Et jusqu'au pied des monts le roulant d'une main,
Sur le roc affermi comme un géant s'élance,
Et, prête à fuir, l'armée à ce seul pas balance.
Tranquilles cependant, Charlemagne et ses preux
Descendaient la montagne et se parlaient entre eux.
A l'horizon déjà, par leurs eaux signalées,
De Luz et d'Argelès se montraient les vallées.
L'armée applaudissait. Le luth du troubadour
S'accordait pour chanter les saules de l'Adour ;
Le vin français coulait dans la coupe étrangère ;
Le soldat, en riant, parlait à la bergère.
Roland gardait les monts ; tous passaient sans effroi.
Assis nonchalamment sur un noir palefroi
Qui marchait revêtu de housses violettes,
Turpin disait, tenant les saintes amulettes :
Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu ;
"Suspendez votre marche; il ne faut tenter Dieu.
"Par monsieur saint Denis, certes ce sont des âmes
"Qui passent dans les airs sur ces vapeurs de flammes.
Deux éclairs ont relui, puis deux autres encor."
Ici l'on entendit le son lointain du Cor.
L'Empereur étonné, se jetant en arrière,
Suspend du destrier la marche aventurière.
Entendez-vous ! dit-il. - Oui, ce sont des pasteurs
"Rappelant les troupeaux épars sur les hauteurs,
"Répondit l'archevêque, ou la voix étouffée
"Du nain vert Obéron qui parle avec sa Fée."
Et l'Empereur poursuit ; mais son front soucieux
Est plus sombre et plus noir que l'orage des cieux.
Il craint la trahison, et, tandis qu'il y songe,
Le Cor éclate et meurt, renaît et se prolonge.
"Malheur ! c'est mon neveu ! malheur! car si Roland
"Appelle à son secours, ce doit être en mourant.
"Arrière, chevaliers, repassons la montagne !
"Tremble encor sous nos pieds, sol trompeur de l'Espagne !
Sur le plus haut des monts s'arrêtent les chevaux ;
L'écume les blanchit ; sous leurs pieds, Roncevaux
Des feux mourants du jour à peine se colore.
A l'horizon lointain fuit l'étendard du More.
Turpin, n'as-tu rien vu dans le fond du torrent ?
"J'y vois deux chevaliers : l'un mort, l'autre expirant
"Tous deux sont écrasés sous une roche noire ;
"Le plus fort, dans sa main, élève un Cor d'ivoire,
"Son âme en s'exhalant nous appela deux fois."
Dieu ! que le son du Cor est triste au fond des bois !
Alfred de Vigny
1797-1863
Poéme appris en primaire (J'aime beaucoup ce poeme)
Publié à 18:16 par lusile17
Inavouable...
Les petits matins froids sur la route enneigée
Fillette grelottante au cartable bien lourd
Atteignant l’autobus qui l’emmène au lycée
C’est inoubliable
Les nuits blanches à pleurer sur l’absence d’amour
Fillette implorante aux blessures secrètes
Recherchant à jamais la confiance parfaite
C’est impardonnable
Les décors désolés aux murs d’incertitude
Fillette désarmante sur la scène du monde
Décrivant l’avenir et ses décrépitudes
C’est inexprimable
Les combats permanents contre le cœur immonde
Fillette révoltante aux accès de fureur
Implorant ciel et terre une parcelle de bonheur
C’est insupportable
Les mains tendues tordues vers la lumière de vie
Fillette suppliante aux yeux de gratitude
Adressant à chacun le message de survie
C’est inavouable
Liza Lo Bartolo Bardin
Publié à 16:07 par lusile17
Petit poème dis-lui……..
Petit poème va vite
Lui porter ce message
Chez lui tu peux aller
Toi tu as cet avantage
Je sais que là-bas, il pense à moi
Va vite lui parler de ma vie
Dis lui que tout va bien
Puisque dans mon coeur il est le roi
Dis-lui que j'oublie ma solitude
Mes peines s'efface je souris
Que du bout de mes lévres
Je l'embrasse tout en douceur
Au -delà de l'océan emporté par le vent
Petit poème tu rejoins sa toile
Les perles du temps s'envolent
Mais j'aime bien savoir que le temps
C'est que du bonheur qui a chaque instant
Parfume mes jours des couleurs de l'arc en ciel
Nos rendez-vous devant la toile
Connectés nos jours se transforme en étoiles
Nos mots des liens merveilles d'amitié d'amour
Petit poème reviens de son pays
Remméne-moi ces mots à la vitesse du vent
Dis-lui que je l'aime tout simplement
PASIONATA
Trouvé sur le net
Publié à 15:43 par lusile17
Garde l’espoir
Quand l’épreuve s’abat sur toi,
Te terrassant par son pouvoir
Si elle t’écrase par sa loi,
Moi je te dis : garde l’espoir.
Même si tu as tout essayé,
Mettant en œuvre ton savoir
Alors que tout semble figé,
Malgré cela : garde l’espoir.
Le temps semble t’abandonner,
T’amenant à broyer le noir
Comment seras-tu apaisé ?
Il faut toujours garder l’espoir.
Après avoir tant raisonné,
Voudrais-tu enfin concevoir
Qu’avec Jésus tout peut changer,
Et que tu dois garder l’espoir.
Sa vie il a donné pour toi,
Voila ta force et ton pouvoir !
La croix défie toutes les lois,
Te disant de garder l’espoir.
Yves le 4 Juillet 2009
Publié à 00:29 par lusile17
LE DORMEUR DU VAL.
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil, de la montagne fière,
Luit: c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu
Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud.
Un de ces poèmes qu'on a décortiqué dans tous les sens, à l'école.
Publié à 00:04 par lusile17
LE CYGNE de (Sully-Prudhomme)
Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d'avril qui croulent au soleil ;
Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d'acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Tantôt le long des pins, séjour d'ombre et de paix,
Il serpente, et laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d'une tardive et languissante allure ;
La grotte où le poète écoute ce qu'il sent,
Et la source qui pleure un éternel absent,
Lui plaisent : il y rôde ; une feuille de saule
En silence tombée effleure son épaule ;
Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l'azur,
Il choisit, pour fêter sa blancheur qu'il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis, quand les bords de l'eau ne se distinguent plus,
A l'heure où toute forme est un spectre confus,
Où l'horizon brunit, rayé d'un long trait rouge,
Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
Que les rainettes font dans l'air serein leur bruit
Et que la luciole au clair de lune luit,
L'oiseau, dans le lac sombre, où sous lui se reflète
La splendeur d'une nuit lactée et violette,
Comme un vase d'argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l'aile, entre deux firmaments.
(Sully-Prudhomme)
Mon poéme préférè, appris a l'école primaire
Publié à 23:06 par lusile17
L’Albatros
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher
Charles baudelaire
Publié à 19:46 par lusile17
Eve et Marie
Homme, qui que tu sois, regarde Eve et Marie,
Et comparant ta Mère à celle du Sauveur,
Vois laquelle des deux en est le plus chérie,
Et du Père Eternel gagne mieux la faveur.
L'une a toute sa race au démon asservie,
L'autre rompt l'esclavage où furent ses aïeux ;
Par l'une vient la mort et par l'autre la vie,
L'une ouvre les enfers et l'autre ouvre les cieux.
Cette Eve cependant qui nous engage aux flammes
Au point qu'elle est formée est sans corruption ;
Et la Vierge " bénie entre toutes les femmes "
Serait-elle moins pure en sa conception ?
Non, non, n'en croyez rien, et tous tant que nous sommes
Publions le contraire à toute heure, en tout lieu :
Ce que Dieu donne bien à la Mère des hommes,
Ne le refusons pas à la Mère de Dieu.
Pierre Corneille