Abbaye Sainte Marie Arles-sur-Tech

L'abbaye Sainte-Marie est une ancienne abbaye située à Arles-sur-Tech dans le département des Pyrénées-Orientales

 L'abbaye bénédictine d'Arles-sur-Tech est la plus ancienne abbaye carolingienne de Catalogne. Elle est fondée en 778 aux premières heures de la reconquête mettant fin aux incursions arabes au nord des Pyrénées.

Certainement, la première fondation bénédictine de la région (vers 780), son rayonnement et sa puissance furent réels, comme l’attestent les documents d’archives et ses nombreuses possessions de part et d’autre de la chaîne des Pyrénées. Aujourd’hui, son église, son cloître, sa salle capitulaire et d’autres pièces annexes, ainsi que de nombreux vestiges de mobilier liturgique et funéraire, de même que les décors sculptés et peints témoignent encore de l’art des XIe, XIIe, XIIIe et XIVe siècles dans la région.

L’église se démarque dans le paysage monumental catalan et plus largement des régions méridionales par sa double polarité, avec un chevet principal à l’ouest auquel répondent trois absides orientales, dont une placée en hauteur, au-dessus d’un porche.

Victime du vandalisme normand, l'abbaye est reconstruite par l'Abbé Sunifred, vers l'an 900. Deux églises se succèdent. La première est consacrée en 1046 et la seconde, l'abbatiale actuelle, en 1157. De nombreuses donations lui assurent un essor tout particulier, la plaçant au rang des grandes abbayes catalanes jusqu'au 15e siècle. Ala révolution, les six derniers moines quittent le monastère et l'abbaye devient église paroissiale.

L'église comporte trois nefs. Voûtée au 12e siècle, elle a été embellie de chapelles latérales aux 13e et 14e siècles. Intérieurement, le mur de façade reçoit trois absides, il s'agit d'un mode architectural carolingien, plus fréquent en pays mosan ou rhénan. Les fresques du 12e qui ornent l'abside de la chapelle haute présente un Christ en majesté entouré des 4 évangélistes et au-dessous deux figures d'anges.

Abbaye Sainte Marie Arles-sur-Tech

L'abbaye Sainte-Marie est une ancienne abbaye située à Arles-sur-Tech dans le département des Pyrénées-Orientales

 L'abbaye bénédictine d'Arles-sur-Tech est la plus ancienne abbaye carolingienne de Catalogne. Elle est fondée en 778 aux premières heures de la reconquête mettant fin aux incursions arabes au nord des Pyrénées.

Certainement, la première fondation bénédictine de la région (vers 780), son rayonnement et sa puissance furent réels, comme l’attestent les documents d’archives et ses nombreuses possessions de part et d’autre de la chaîne des Pyrénées. Aujourd’hui, son église, son cloître, sa salle capitulaire et d’autres pièces annexes, ainsi que de nombreux vestiges de mobilier liturgique et funéraire, de même que les décors sculptés et peints témoignent encore de l’art des XIe, XIIe, XIIIe et XIVe siècles dans la région.

L’église se démarque dans le paysage monumental catalan et plus largement des régions méridionales par sa double polarité, avec un chevet principal à l’ouest auquel répondent trois absides orientales, dont une placée en hauteur, au-dessus d’un porche.

Victime du vandalisme normand, l'abbaye est reconstruite par l'Abbé Sunifred, vers l'an 900. Deux églises se succèdent. La première est consacrée en 1046 et la seconde, l'abbatiale actuelle, en 1157. De nombreuses donations lui assurent un essor tout particulier, la plaçant au rang des grandes abbayes catalanes jusqu'au 15e siècle. Ala révolution, les six derniers moines quittent le monastère et l'abbaye devient église paroissiale.

L'église comporte trois nefs. Voûtée au 12e siècle, elle a été embellie de chapelles latérales aux 13e et 14e siècles. Intérieurement, le mur de façade reçoit trois absides, il s'agit d'un mode architectural carolingien, plus fréquent en pays mosan ou rhénan. Les fresques du 12e qui ornent l'abside de la chapelle haute présente un Christ en majesté entouré des 4 évangélistes et au-dessous deux figures d'anges.

Abbaye Sainte Marie Arles-sur-Tech

L'abbaye Sainte-Marie est une ancienne abbaye située à Arles-sur-Tech dans le département des Pyrénées-Orientales

 L'abbaye bénédictine d'Arles-sur-Tech est la plus ancienne abbaye carolingienne de Catalogne. Elle est fondée en 778 aux premières heures de la reconquête mettant fin aux incursions arabes au nord des Pyrénées.

Certainement, la première fondation bénédictine de la région (vers 780), son rayonnement et sa puissance furent réels, comme l’attestent les documents d’archives et ses nombreuses possessions de part et d’autre de la chaîne des Pyrénées. Aujourd’hui, son église, son cloître, sa salle capitulaire et d’autres pièces annexes, ainsi que de nombreux vestiges de mobilier liturgique et funéraire, de même que les décors sculptés et peints témoignent encore de l’art des XIe, XIIe, XIIIe et XIVe siècles dans la région.

L’église se démarque dans le paysage monumental catalan et plus largement des régions méridionales par sa double polarité, avec un chevet principal à l’ouest auquel répondent trois absides orientales, dont une placée en hauteur, au-dessus d’un porche.

Victime du vandalisme normand, l'abbaye est reconstruite par l'Abbé Sunifred, vers l'an 900. Deux églises se succèdent. La première est consacrée en 1046 et la seconde, l'abbatiale actuelle, en 1157. De nombreuses donations lui assurent un essor tout particulier, la plaçant au rang des grandes abbayes catalanes jusqu'au 15e siècle. Ala révolution, les six derniers moines quittent le monastère et l'abbaye devient église paroissiale.

L'église comporte trois nefs. Voûtée au 12e siècle, elle a été embellie de chapelles latérales aux 13e et 14e siècles. Intérieurement, le mur de façade reçoit trois absides, il s'agit d'un mode architectural carolingien, plus fréquent en pays mosan ou rhénan. Les fresques du 12e qui ornent l'abside de la chapelle haute présente un Christ en majesté entouré des 4 évangélistes et au-dessous deux figures d'anges.

Abbaye Sainte Marie Arles-sur-Tech

L'abbaye Sainte-Marie est une ancienne abbaye située à Arles-sur-Tech dans le département des Pyrénées-Orientales

 L'abbaye bénédictine d'Arles-sur-Tech est la plus ancienne abbaye carolingienne de Catalogne. Elle est fondée en 778 aux premières heures de la reconquête mettant fin aux incursions arabes au nord des Pyrénées.

Certainement, la première fondation bénédictine de la région (vers 780), son rayonnement et sa puissance furent réels, comme l’attestent les documents d’archives et ses nombreuses possessions de part et d’autre de la chaîne des Pyrénées. Aujourd’hui, son église, son cloître, sa salle capitulaire et d’autres pièces annexes, ainsi que de nombreux vestiges de mobilier liturgique et funéraire, de même que les décors sculptés et peints témoignent encore de l’art des XIe, XIIe, XIIIe et XIVe siècles dans la région.

L’église se démarque dans le paysage monumental catalan et plus largement des régions méridionales par sa double polarité, avec un chevet principal à l’ouest auquel répondent trois absides orientales, dont une placée en hauteur, au-dessus d’un porche.

Victime du vandalisme normand, l'abbaye est reconstruite par l'Abbé Sunifred, vers l'an 900. Deux églises se succèdent. La première est consacrée en 1046 et la seconde, l'abbatiale actuelle, en 1157. De nombreuses donations lui assurent un essor tout particulier, la plaçant au rang des grandes abbayes catalanes jusqu'au 15e siècle. Ala révolution, les six derniers moines quittent le monastère et l'abbaye devient église paroissiale.

L'église comporte trois nefs. Voûtée au 12e siècle, elle a été embellie de chapelles latérales aux 13e et 14e siècles. Intérieurement, le mur de façade reçoit trois absides, il s'agit d'un mode architectural carolingien, plus fréquent en pays mosan ou rhénan. Les fresques du 12e qui ornent l'abside de la chapelle haute présente un Christ en majesté entouré des 4 évangélistes et au-dessous deux figures d'anges.

Abbaye Sainte Marie Arles-sur-Tech

L'abbaye Sainte-Marie est une ancienne abbaye située à Arles-sur-Tech dans le département des Pyrénées-Orientales

 L'abbaye bénédictine d'Arles-sur-Tech est la plus ancienne abbaye carolingienne de Catalogne. Elle est fondée en 778 aux premières heures de la reconquête mettant fin aux incursions arabes au nord des Pyrénées.

Certainement, la première fondation bénédictine de la région (vers 780), son rayonnement et sa puissance furent réels, comme l’attestent les documents d’archives et ses nombreuses possessions de part et d’autre de la chaîne des Pyrénées. Aujourd’hui, son église, son cloître, sa salle capitulaire et d’autres pièces annexes, ainsi que de nombreux vestiges de mobilier liturgique et funéraire, de même que les décors sculptés et peints témoignent encore de l’art des XIe, XIIe, XIIIe et XIVe siècles dans la région.

L’église se démarque dans le paysage monumental catalan et plus largement des régions méridionales par sa double polarité, avec un chevet principal à l’ouest auquel répondent trois absides orientales, dont une placée en hauteur, au-dessus d’un porche.

Victime du vandalisme normand, l'abbaye est reconstruite par l'Abbé Sunifred, vers l'an 900. Deux églises se succèdent. La première est consacrée en 1046 et la seconde, l'abbatiale actuelle, en 1157. De nombreuses donations lui assurent un essor tout particulier, la plaçant au rang des grandes abbayes catalanes jusqu'au 15e siècle. Ala révolution, les six derniers moines quittent le monastère et l'abbaye devient église paroissiale.

L'église comporte trois nefs. Voûtée au 12e siècle, elle a été embellie de chapelles latérales aux 13e et 14e siècles. Intérieurement, le mur de façade reçoit trois absides, il s'agit d'un mode architectural carolingien, plus fréquent en pays mosan ou rhénan. Les fresques du 12e qui ornent l'abside de la chapelle haute présente un Christ en majesté entouré des 4 évangélistes et au-dessous deux figures d'anges.

Abbaye Sainte Marie Arles-sur-Tech

L'abbaye Sainte-Marie est une ancienne abbaye située à Arles-sur-Tech dans le département des Pyrénées-Orientales

 L'abbaye bénédictine d'Arles-sur-Tech est la plus ancienne abbaye carolingienne de Catalogne. Elle est fondée en 778 aux premières heures de la reconquête mettant fin aux incursions arabes au nord des Pyrénées.

Certainement, la première fondation bénédictine de la région (vers 780), son rayonnement et sa puissance furent réels, comme l’attestent les documents d’archives et ses nombreuses possessions de part et d’autre de la chaîne des Pyrénées. Aujourd’hui, son église, son cloître, sa salle capitulaire et d’autres pièces annexes, ainsi que de nombreux vestiges de mobilier liturgique et funéraire, de même que les décors sculptés et peints témoignent encore de l’art des XIe, XIIe, XIIIe et XIVe siècles dans la région.

L’église se démarque dans le paysage monumental catalan et plus largement des régions méridionales par sa double polarité, avec un chevet principal à l’ouest auquel répondent trois absides orientales, dont une placée en hauteur, au-dessus d’un porche.

Victime du vandalisme normand, l'abbaye est reconstruite par l'Abbé Sunifred, vers l'an 900. Deux églises se succèdent. La première est consacrée en 1046 et la seconde, l'abbatiale actuelle, en 1157. De nombreuses donations lui assurent un essor tout particulier, la plaçant au rang des grandes abbayes catalanes jusqu'au 15e siècle. Ala révolution, les six derniers moines quittent le monastère et l'abbaye devient église paroissiale.

L'église comporte trois nefs. Voûtée au 12e siècle, elle a été embellie de chapelles latérales aux 13e et 14e siècles. Intérieurement, le mur de façade reçoit trois absides, il s'agit d'un mode architectural carolingien, plus fréquent en pays mosan ou rhénan. Les fresques du 12e qui ornent l'abside de la chapelle haute présente un Christ en majesté entouré des 4 évangélistes et au-dessous deux figures d'anges.

Abbaye Sainte Marie Arles-sur-Tech

L'abbaye Sainte-Marie est une ancienne abbaye située à Arles-sur-Tech dans le département des Pyrénées-Orientales

 L'abbaye bénédictine d'Arles-sur-Tech est la plus ancienne abbaye carolingienne de Catalogne. Elle est fondée en 778 aux premières heures de la reconquête mettant fin aux incursions arabes au nord des Pyrénées.

Certainement, la première fondation bénédictine de la région (vers 780), son rayonnement et sa puissance furent réels, comme l’attestent les documents d’archives et ses nombreuses possessions de part et d’autre de la chaîne des Pyrénées. Aujourd’hui, son église, son cloître, sa salle capitulaire et d’autres pièces annexes, ainsi que de nombreux vestiges de mobilier liturgique et funéraire, de même que les décors sculptés et peints témoignent encore de l’art des XIe, XIIe, XIIIe et XIVe siècles dans la région.

L’église se démarque dans le paysage monumental catalan et plus largement des régions méridionales par sa double polarité, avec un chevet principal à l’ouest auquel répondent trois absides orientales, dont une placée en hauteur, au-dessus d’un porche.

Victime du vandalisme normand, l'abbaye est reconstruite par l'Abbé Sunifred, vers l'an 900. Deux églises se succèdent. La première est consacrée en 1046 et la seconde, l'abbatiale actuelle, en 1157. De nombreuses donations lui assurent un essor tout particulier, la plaçant au rang des grandes abbayes catalanes jusqu'au 15e siècle. Ala révolution, les six derniers moines quittent le monastère et l'abbaye devient église paroissiale.

L'église comporte trois nefs. Voûtée au 12e siècle, elle a été embellie de chapelles latérales aux 13e et 14e siècles. Intérieurement, le mur de façade reçoit trois absides, il s'agit d'un mode architectural carolingien, plus fréquent en pays mosan ou rhénan. Les fresques du 12e qui ornent l'abside de la chapelle haute présente un Christ en majesté entouré des 4 évangélistes et au-dessous deux figures d'anges.

Abbaye Sainte Marie Arles-sur-Tech

L'abbaye Sainte-Marie est une ancienne abbaye située à Arles-sur-Tech dans le département des Pyrénées-Orientales

 L'abbaye bénédictine d'Arles-sur-Tech est la plus ancienne abbaye carolingienne de Catalogne. Elle est fondée en 778 aux premières heures de la reconquête mettant fin aux incursions arabes au nord des Pyrénées.

Certainement, la première fondation bénédictine de la région (vers 780), son rayonnement et sa puissance furent réels, comme l’attestent les documents d’archives et ses nombreuses possessions de part et d’autre de la chaîne des Pyrénées. Aujourd’hui, son église, son cloître, sa salle capitulaire et d’autres pièces annexes, ainsi que de nombreux vestiges de mobilier liturgique et funéraire, de même que les décors sculptés et peints témoignent encore de l’art des XIe, XIIe, XIIIe et XIVe siècles dans la région.

L’église se démarque dans le paysage monumental catalan et plus largement des régions méridionales par sa double polarité, avec un chevet principal à l’ouest auquel répondent trois absides orientales, dont une placée en hauteur, au-dessus d’un porche.

Victime du vandalisme normand, l'abbaye est reconstruite par l'Abbé Sunifred, vers l'an 900. Deux églises se succèdent. La première est consacrée en 1046 et la seconde, l'abbatiale actuelle, en 1157. De nombreuses donations lui assurent un essor tout particulier, la plaçant au rang des grandes abbayes catalanes jusqu'au 15e siècle. Ala révolution, les six derniers moines quittent le monastère et l'abbaye devient église paroissiale.

L'église comporte trois nefs. Voûtée au 12e siècle, elle a été embellie de chapelles latérales aux 13e et 14e siècles. Intérieurement, le mur de façade reçoit trois absides, il s'agit d'un mode architectural carolingien, plus fréquent en pays mosan ou rhénan. Les fresques du 12e qui ornent l'abside de la chapelle haute présente un Christ en majesté entouré des 4 évangélistes et au-dessous deux figures d'anges.

Abbaye de Cluny

L'abbaye de Cluny, en Saône-et-Loire, fut fondée le 2 septembre 909  ou 910 par le duc d'Aquitaine et comte d'Auvergne Guillaume I^er. Cluny est le symbole du renouveau monastique en Occident ; l'abbaye fut un foyer de réformation de la règle bénédictine et un centre intellectuel de premier plan au Moyen Âge classique. 

Fondée entre 909 et 1130, à l'époque carolingienne, l'Abbaye de Cluny devait être un édifice religieux autonome vis-à-vis de la Monarchie et fût, à peine sa construction entamée, placée sous l'autorité papale. L'assemblage de cette gigantesque abbaye s'est faite en trois phases, la dernière s'étant achevée plus de deux siècles après la pose de sa première pierre, en 1220. 

Ainsi, l'Abbaye du Cluny fût durant 5 siècles le plus grand édifice religieux jamais construit par l'homme, longue de 187 mètres, les voûtes de sa nef culminant à 33 mètres de hauteur. La puissance de cette abbaye fût telle qu'elle était non seulement un lieu où l'on fabriquait la monnaie de l'époque mais son influence s'étendait aussi aux quatre coins de l'Europe Occidentale, en Angleterre, en Espagne, en Rome Germanique et en Italie. Elle fût également l'une des plus grandes bibliothèques de son époque, ainsi qu'un lieu au nombre de reliques religieuses incalculables. 

Mais au fil des siècles l'Abbaye perd de sa notoriété et croule sous les dettes, causées par les travaux d'agrandissement. À la suite de la Révolution Française, elle est devenu propriété de la Nation. Cela n'a pas empêché de voir une grande partie de ses biens vendus ou brûlés et nombre de ses bâtisses détruites pour la construction du village de Cluny. Seuls les récents bâtiments survécurent de cette période. Depuis, l'Abbaye fût classée Monument Historique et ouverte au public, qui peut découvrir ce qui reste de la puissance qu'elle avait du Xe au XVe siècle.

Il ne reste aujourd'hui qu'entre 8 et 10% de la totalité de l'édifice religieux et quelques rares trésors manuscrits conservés à la Bibliothèque National de France  à Paris.

Abbaye de Cluny

L'abbaye de Cluny, en Saône-et-Loire, fut fondée le 2 septembre 909  ou 910 par le duc d'Aquitaine et comte d'Auvergne Guillaume I^er. Cluny est le symbole du renouveau monastique en Occident ; l'abbaye fut un foyer de réformation de la règle bénédictine et un centre intellectuel de premier plan au Moyen Âge classique. 

Fondée entre 909 et 1130, à l'époque carolingienne, l'Abbaye de Cluny devait être un édifice religieux autonome vis-à-vis de la Monarchie et fût, à peine sa construction entamée, placée sous l'autorité papale. L'assemblage de cette gigantesque abbaye s'est faite en trois phases, la dernière s'étant achevée plus de deux siècles après la pose de sa première pierre, en 1220. 

Ainsi, l'Abbaye du Cluny fût durant 5 siècles le plus grand édifice religieux jamais construit par l'homme, longue de 187 mètres, les voûtes de sa nef culminant à 33 mètres de hauteur. La puissance de cette abbaye fût telle qu'elle était non seulement un lieu où l'on fabriquait la monnaie de l'époque mais son influence s'étendait aussi aux quatre coins de l'Europe Occidentale, en Angleterre, en Espagne, en Rome Germanique et en Italie. Elle fût également l'une des plus grandes bibliothèques de son époque, ainsi qu'un lieu au nombre de reliques religieuses incalculables. 

Mais au fil des siècles l'Abbaye perd de sa notoriété et croule sous les dettes, causées par les travaux d'agrandissement. À la suite de la Révolution Française, elle est devenu propriété de la Nation. Cela n'a pas empêché de voir une grande partie de ses biens vendus ou brûlés et nombre de ses bâtisses détruites pour la construction du village de Cluny. Seuls les récents bâtiments survécurent de cette période. Depuis, l'Abbaye fût classée Monument Historique et ouverte au public, qui peut découvrir ce qui reste de la puissance qu'elle avait du Xe au XVe siècle.

Il ne reste aujourd'hui qu'entre 8 et 10% de la totalité de l'édifice religieux et quelques rares trésors manuscrits conservés à la Bibliothèque National de France  à Paris.