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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
124619 articles
Abbaye aux Dames de Saintes
L'abbaye aux Dames et une ancienne abbaye bénésdictine située à Saintes, en Charente-Maritime en France.
Établie sur la rive droite du fleuve Charente, tout près de l'ancienne basilique funéraire de l'évêque Pallais, elle doit sa fondation en 1047 au comte d'Anjou Geoffroy Martel et à sa femme Agnès de Bourgogne. L'abbaye est placée sous la protection du roi de France en 1378. Richement dotée, son influence s'étend bien au-delà des frontières du comté de Saintonge et du duché d'Aquitaine, et elle devient au fil du temps un des plus puissants monastères de femmes de tout le Sud-Ouest français.
Une première église abbatiale est érigée dans la première moitié du xie siècle. Cette dernière est solennellement consacrée le 2 novembre 1047 en présence de plusieurs prélats et de représentants de la noblesse locale, dont le comte Geoffroy Martel, fondateur de l'abbaye.
Ce premier édifice est établi sur un plan basilical. De dimensions moindres que l'église actuelle, le sanctuaire originel est composé d'une nef divisée en trois vaisseaux d'égale hauteur, couverts d'une charpente en bois.
Une campagne de reconstruction de l'église intervient sous l'abbatiat d'Agnès de Barbezieux (1134—1174). Parente de la duchesse Aliénor d'Aquitaine, elle obtient de cette dernière des subsides lui permettant de financer les travaux prévus. Deux campagnes successives modifient totalement la structure du sanctuaire.
Ainsi, la nef est réaménagée de façon à ne plus former qu'un unique vaisseau. Les murs gouttereaux sont renforcés par de puissants piliers permettant de remplacer la charpente initiale par deux coupoles sur pendentifs, sur le modèle de celles qui s'élèvent simultanément à l'abbaye de Sablonceaux ou encore à la cathédrale d'Angoulême.
La travée occidentale est prolongée et l'édification d'une façade-écran est entamée. Les piliers de la croisée sont renforcés, cette dernière étant couverte d'une coupole sur trompes destinée à supporter le poids du clocher que l'on commence à édifier.
Enfin, dans la seconde moitié du xiie siècle, une nouvelle campagne de travaux voit l'achèvement de la façade occidentale et le remplacement du chevet initial par une abside précédée d'une longue travée droite.
Dans le courant du xiiie siècle, alors qu'apparaissent de nouvelles techniques de voûtement, les croisillons sont dotés de voûtes croisées. Au xve siècle, le croisillon nord est remplacé par une chapelle de deux travées, tandis que des contreforts sont édifiés afin de prévenir un affaissement des murs.
Abbaye aux Dames de Saintes
L'abbaye aux Dames et une ancienne abbaye bénésdictine située à Saintes, en Charente-Maritime en France.
Établie sur la rive droite du fleuve Charente, tout près de l'ancienne basilique funéraire de l'évêque Pallais, elle doit sa fondation en 1047 au comte d'Anjou Geoffroy Martel et à sa femme Agnès de Bourgogne. L'abbaye est placée sous la protection du roi de France en 1378. Richement dotée, son influence s'étend bien au-delà des frontières du comté de Saintonge et du duché d'Aquitaine, et elle devient au fil du temps un des plus puissants monastères de femmes de tout le Sud-Ouest français.
Une première église abbatiale est érigée dans la première moitié du xie siècle. Cette dernière est solennellement consacrée le 2 novembre 1047 en présence de plusieurs prélats et de représentants de la noblesse locale, dont le comte Geoffroy Martel, fondateur de l'abbaye.
Ce premier édifice est établi sur un plan basilical. De dimensions moindres que l'église actuelle, le sanctuaire originel est composé d'une nef divisée en trois vaisseaux d'égale hauteur, couverts d'une charpente en bois.
Une campagne de reconstruction de l'église intervient sous l'abbatiat d'Agnès de Barbezieux (1134—1174). Parente de la duchesse Aliénor d'Aquitaine, elle obtient de cette dernière des subsides lui permettant de financer les travaux prévus. Deux campagnes successives modifient totalement la structure du sanctuaire.
Ainsi, la nef est réaménagée de façon à ne plus former qu'un unique vaisseau. Les murs gouttereaux sont renforcés par de puissants piliers permettant de remplacer la charpente initiale par deux coupoles sur pendentifs, sur le modèle de celles qui s'élèvent simultanément à l'abbaye de Sablonceaux ou encore à la cathédrale d'Angoulême.
La travée occidentale est prolongée et l'édification d'une façade-écran est entamée. Les piliers de la croisée sont renforcés, cette dernière étant couverte d'une coupole sur trompes destinée à supporter le poids du clocher que l'on commence à édifier.
Enfin, dans la seconde moitié du xiie siècle, une nouvelle campagne de travaux voit l'achèvement de la façade occidentale et le remplacement du chevet initial par une abside précédée d'une longue travée droite.
Dans le courant du xiiie siècle, alors qu'apparaissent de nouvelles techniques de voûtement, les croisillons sont dotés de voûtes croisées. Au xve siècle, le croisillon nord est remplacé par une chapelle de deux travées, tandis que des contreforts sont édifiés afin de prévenir un affaissement des murs.
Abbaye aux Dames de Saintes
L'abbaye aux Dames et une ancienne abbaye bénésdictine située à Saintes, en Charente-Maritime en France.
Établie sur la rive droite du fleuve Charente, tout près de l'ancienne basilique funéraire de l'évêque Pallais, elle doit sa fondation en 1047 au comte d'Anjou Geoffroy Martel et à sa femme Agnès de Bourgogne. L'abbaye est placée sous la protection du roi de France en 1378. Richement dotée, son influence s'étend bien au-delà des frontières du comté de Saintonge et du duché d'Aquitaine, et elle devient au fil du temps un des plus puissants monastères de femmes de tout le Sud-Ouest français.
Une première église abbatiale est érigée dans la première moitié du xie siècle. Cette dernière est solennellement consacrée le 2 novembre 1047 en présence de plusieurs prélats et de représentants de la noblesse locale, dont le comte Geoffroy Martel, fondateur de l'abbaye.
Ce premier édifice est établi sur un plan basilical. De dimensions moindres que l'église actuelle, le sanctuaire originel est composé d'une nef divisée en trois vaisseaux d'égale hauteur, couverts d'une charpente en bois.
Une campagne de reconstruction de l'église intervient sous l'abbatiat d'Agnès de Barbezieux (1134—1174). Parente de la duchesse Aliénor d'Aquitaine, elle obtient de cette dernière des subsides lui permettant de financer les travaux prévus. Deux campagnes successives modifient totalement la structure du sanctuaire.
Ainsi, la nef est réaménagée de façon à ne plus former qu'un unique vaisseau. Les murs gouttereaux sont renforcés par de puissants piliers permettant de remplacer la charpente initiale par deux coupoles sur pendentifs, sur le modèle de celles qui s'élèvent simultanément à l'abbaye de Sablonceaux ou encore à la cathédrale d'Angoulême.
La travée occidentale est prolongée et l'édification d'une façade-écran est entamée. Les piliers de la croisée sont renforcés, cette dernière étant couverte d'une coupole sur trompes destinée à supporter le poids du clocher que l'on commence à édifier.
Enfin, dans la seconde moitié du xiie siècle, une nouvelle campagne de travaux voit l'achèvement de la façade occidentale et le remplacement du chevet initial par une abside précédée d'une longue travée droite.
Dans le courant du xiiie siècle, alors qu'apparaissent de nouvelles techniques de voûtement, les croisillons sont dotés de voûtes croisées. Au xve siècle, le croisillon nord est remplacé par une chapelle de deux travées, tandis que des contreforts sont édifiés afin de prévenir un affaissement des murs.
Abbaye aux Dames de Saintes
L'abbaye aux Dames et une ancienne abbaye bénésdictine située à Saintes, en Charente-Maritime en France.
Établie sur la rive droite du fleuve Charente, tout près de l'ancienne basilique funéraire de l'évêque Pallais, elle doit sa fondation en 1047 au comte d'Anjou Geoffroy Martel et à sa femme Agnès de Bourgogne. L'abbaye est placée sous la protection du roi de France en 1378. Richement dotée, son influence s'étend bien au-delà des frontières du comté de Saintonge et du duché d'Aquitaine, et elle devient au fil du temps un des plus puissants monastères de femmes de tout le Sud-Ouest français.
Une première église abbatiale est érigée dans la première moitié du xie siècle. Cette dernière est solennellement consacrée le 2 novembre 1047 en présence de plusieurs prélats et de représentants de la noblesse locale, dont le comte Geoffroy Martel, fondateur de l'abbaye.
Ce premier édifice est établi sur un plan basilical. De dimensions moindres que l'église actuelle, le sanctuaire originel est composé d'une nef divisée en trois vaisseaux d'égale hauteur, couverts d'une charpente en bois.
Une campagne de reconstruction de l'église intervient sous l'abbatiat d'Agnès de Barbezieux (1134—1174). Parente de la duchesse Aliénor d'Aquitaine, elle obtient de cette dernière des subsides lui permettant de financer les travaux prévus. Deux campagnes successives modifient totalement la structure du sanctuaire.
Ainsi, la nef est réaménagée de façon à ne plus former qu'un unique vaisseau. Les murs gouttereaux sont renforcés par de puissants piliers permettant de remplacer la charpente initiale par deux coupoles sur pendentifs, sur le modèle de celles qui s'élèvent simultanément à l'abbaye de Sablonceaux ou encore à la cathédrale d'Angoulême.
La travée occidentale est prolongée et l'édification d'une façade-écran est entamée. Les piliers de la croisée sont renforcés, cette dernière étant couverte d'une coupole sur trompes destinée à supporter le poids du clocher que l'on commence à édifier.
Enfin, dans la seconde moitié du xiie siècle, une nouvelle campagne de travaux voit l'achèvement de la façade occidentale et le remplacement du chevet initial par une abside précédée d'une longue travée droite.
Dans le courant du xiiie siècle, alors qu'apparaissent de nouvelles techniques de voûtement, les croisillons sont dotés de voûtes croisées. Au xve siècle, le croisillon nord est remplacé par une chapelle de deux travées, tandis que des contreforts sont édifiés afin de prévenir un affaissement des murs.
Abbaye aux Dames de Saintes
L'abbaye aux Dames et une ancienne abbaye bénésdictine située à Saintes, en Charente-Maritime en France.
Établie sur la rive droite du fleuve Charente, tout près de l'ancienne basilique funéraire de l'évêque Pallais, elle doit sa fondation en 1047 au comte d'Anjou Geoffroy Martel et à sa femme Agnès de Bourgogne. L'abbaye est placée sous la protection du roi de France en 1378. Richement dotée, son influence s'étend bien au-delà des frontières du comté de Saintonge et du duché d'Aquitaine, et elle devient au fil du temps un des plus puissants monastères de femmes de tout le Sud-Ouest français.
Une première église abbatiale est érigée dans la première moitié du xie siècle. Cette dernière est solennellement consacrée le 2 novembre 1047 en présence de plusieurs prélats et de représentants de la noblesse locale, dont le comte Geoffroy Martel, fondateur de l'abbaye.
Ce premier édifice est établi sur un plan basilical. De dimensions moindres que l'église actuelle, le sanctuaire originel est composé d'une nef divisée en trois vaisseaux d'égale hauteur, couverts d'une charpente en bois.
Une campagne de reconstruction de l'église intervient sous l'abbatiat d'Agnès de Barbezieux (1134—1174). Parente de la duchesse Aliénor d'Aquitaine, elle obtient de cette dernière des subsides lui permettant de financer les travaux prévus. Deux campagnes successives modifient totalement la structure du sanctuaire.
Ainsi, la nef est réaménagée de façon à ne plus former qu'un unique vaisseau. Les murs gouttereaux sont renforcés par de puissants piliers permettant de remplacer la charpente initiale par deux coupoles sur pendentifs, sur le modèle de celles qui s'élèvent simultanément à l'abbaye de Sablonceaux ou encore à la cathédrale d'Angoulême.
La travée occidentale est prolongée et l'édification d'une façade-écran est entamée. Les piliers de la croisée sont renforcés, cette dernière étant couverte d'une coupole sur trompes destinée à supporter le poids du clocher que l'on commence à édifier.
Enfin, dans la seconde moitié du xiie siècle, une nouvelle campagne de travaux voit l'achèvement de la façade occidentale et le remplacement du chevet initial par une abside précédée d'une longue travée droite.
Dans le courant du xiiie siècle, alors qu'apparaissent de nouvelles techniques de voûtement, les croisillons sont dotés de voûtes croisées. Au xve siècle, le croisillon nord est remplacé par une chapelle de deux travées, tandis que des contreforts sont édifiés afin de prévenir un affaissement des murs.
Abbaye aux Dames de Saintes
L'abbaye aux Dames et une ancienne abbaye bénésdictine située à Saintes, en Charente-Maritime en France.
Établie sur la rive droite du fleuve Charente, tout près de l'ancienne basilique funéraire de l'évêque Pallais, elle doit sa fondation en 1047 au comte d'Anjou Geoffroy Martel et à sa femme Agnès de Bourgogne. L'abbaye est placée sous la protection du roi de France en 1378. Richement dotée, son influence s'étend bien au-delà des frontières du comté de Saintonge et du duché d'Aquitaine, et elle devient au fil du temps un des plus puissants monastères de femmes de tout le Sud-Ouest français.
Une première église abbatiale est érigée dans la première moitié du xie siècle. Cette dernière est solennellement consacrée le 2 novembre 1047 en présence de plusieurs prélats et de représentants de la noblesse locale, dont le comte Geoffroy Martel, fondateur de l'abbaye.
Ce premier édifice est établi sur un plan basilical. De dimensions moindres que l'église actuelle, le sanctuaire originel est composé d'une nef divisée en trois vaisseaux d'égale hauteur, couverts d'une charpente en bois.
Une campagne de reconstruction de l'église intervient sous l'abbatiat d'Agnès de Barbezieux (1134—1174). Parente de la duchesse Aliénor d'Aquitaine, elle obtient de cette dernière des subsides lui permettant de financer les travaux prévus. Deux campagnes successives modifient totalement la structure du sanctuaire.
Ainsi, la nef est réaménagée de façon à ne plus former qu'un unique vaisseau. Les murs gouttereaux sont renforcés par de puissants piliers permettant de remplacer la charpente initiale par deux coupoles sur pendentifs, sur le modèle de celles qui s'élèvent simultanément à l'abbaye de Sablonceaux ou encore à la cathédrale d'Angoulême.
La travée occidentale est prolongée et l'édification d'une façade-écran est entamée. Les piliers de la croisée sont renforcés, cette dernière étant couverte d'une coupole sur trompes destinée à supporter le poids du clocher que l'on commence à édifier.
Enfin, dans la seconde moitié du xiie siècle, une nouvelle campagne de travaux voit l'achèvement de la façade occidentale et le remplacement du chevet initial par une abside précédée d'une longue travée droite.
Dans le courant du xiiie siècle, alors qu'apparaissent de nouvelles techniques de voûtement, les croisillons sont dotés de voûtes croisées. Au xve siècle, le croisillon nord est remplacé par une chapelle de deux travées, tandis que des contreforts sont édifiés afin de prévenir un affaissement des murs.
Abbaye aux Dames de Saintes
L'abbaye aux Dames et une ancienne abbaye bénésdictine située à Saintes, en Charente-Maritime en France.
Établie sur la rive droite du fleuve Charente, tout près de l'ancienne basilique funéraire de l'évêque Pallais, elle doit sa fondation en 1047 au comte d'Anjou Geoffroy Martel et à sa femme Agnès de Bourgogne. L'abbaye est placée sous la protection du roi de France en 1378. Richement dotée, son influence s'étend bien au-delà des frontières du comté de Saintonge et du duché d'Aquitaine, et elle devient au fil du temps un des plus puissants monastères de femmes de tout le Sud-Ouest français.
Une première église abbatiale est érigée dans la première moitié du xie siècle. Cette dernière est solennellement consacrée le 2 novembre 1047 en présence de plusieurs prélats et de représentants de la noblesse locale, dont le comte Geoffroy Martel, fondateur de l'abbaye.
Ce premier édifice est établi sur un plan basilical. De dimensions moindres que l'église actuelle, le sanctuaire originel est composé d'une nef divisée en trois vaisseaux d'égale hauteur, couverts d'une charpente en bois.
Une campagne de reconstruction de l'église intervient sous l'abbatiat d'Agnès de Barbezieux (1134—1174). Parente de la duchesse Aliénor d'Aquitaine, elle obtient de cette dernière des subsides lui permettant de financer les travaux prévus. Deux campagnes successives modifient totalement la structure du sanctuaire.
Ainsi, la nef est réaménagée de façon à ne plus former qu'un unique vaisseau. Les murs gouttereaux sont renforcés par de puissants piliers permettant de remplacer la charpente initiale par deux coupoles sur pendentifs, sur le modèle de celles qui s'élèvent simultanément à l'abbaye de Sablonceaux ou encore à la cathédrale d'Angoulême.
La travée occidentale est prolongée et l'édification d'une façade-écran est entamée. Les piliers de la croisée sont renforcés, cette dernière étant couverte d'une coupole sur trompes destinée à supporter le poids du clocher que l'on commence à édifier.
Enfin, dans la seconde moitié du xiie siècle, une nouvelle campagne de travaux voit l'achèvement de la façade occidentale et le remplacement du chevet initial par une abside précédée d'une longue travée droite.
Dans le courant du xiiie siècle, alors qu'apparaissent de nouvelles techniques de voûtement, les croisillons sont dotés de voûtes croisées. Au xve siècle, le croisillon nord est remplacé par une chapelle de deux travées, tandis que des contreforts sont édifiés afin de prévenir un affaissement des murs.
Abbaye aux Dames de Saintes
L'abbaye aux Dames et une ancienne abbaye bénésdictine située à Saintes, en Charente-Maritime en France.
Établie sur la rive droite du fleuve Charente, tout près de l'ancienne basilique funéraire de l'évêque Pallais, elle doit sa fondation en 1047 au comte d'Anjou Geoffroy Martel et à sa femme Agnès de Bourgogne. L'abbaye est placée sous la protection du roi de France en 1378. Richement dotée, son influence s'étend bien au-delà des frontières du comté de Saintonge et du duché d'Aquitaine, et elle devient au fil du temps un des plus puissants monastères de femmes de tout le Sud-Ouest français.
Une première église abbatiale est érigée dans la première moitié du xie siècle. Cette dernière est solennellement consacrée le 2 novembre 1047 en présence de plusieurs prélats et de représentants de la noblesse locale, dont le comte Geoffroy Martel, fondateur de l'abbaye.
Ce premier édifice est établi sur un plan basilical. De dimensions moindres que l'église actuelle, le sanctuaire originel est composé d'une nef divisée en trois vaisseaux d'égale hauteur, couverts d'une charpente en bois.
Une campagne de reconstruction de l'église intervient sous l'abbatiat d'Agnès de Barbezieux (1134—1174). Parente de la duchesse Aliénor d'Aquitaine, elle obtient de cette dernière des subsides lui permettant de financer les travaux prévus. Deux campagnes successives modifient totalement la structure du sanctuaire.
Ainsi, la nef est réaménagée de façon à ne plus former qu'un unique vaisseau. Les murs gouttereaux sont renforcés par de puissants piliers permettant de remplacer la charpente initiale par deux coupoles sur pendentifs, sur le modèle de celles qui s'élèvent simultanément à l'abbaye de Sablonceaux ou encore à la cathédrale d'Angoulême.
La travée occidentale est prolongée et l'édification d'une façade-écran est entamée. Les piliers de la croisée sont renforcés, cette dernière étant couverte d'une coupole sur trompes destinée à supporter le poids du clocher que l'on commence à édifier.
Enfin, dans la seconde moitié du xiie siècle, une nouvelle campagne de travaux voit l'achèvement de la façade occidentale et le remplacement du chevet initial par une abside précédée d'une longue travée droite.
Dans le courant du xiiie siècle, alors qu'apparaissent de nouvelles techniques de voûtement, les croisillons sont dotés de voûtes croisées. Au xve siècle, le croisillon nord est remplacé par une chapelle de deux travées, tandis que des contreforts sont édifiés afin de prévenir un affaissement des murs.
Abbaye aux Dames de Saintes
L'abbaye aux Dames et une ancienne abbaye bénésdictine située à Saintes, en Charente-Maritime en France.
Établie sur la rive droite du fleuve Charente, tout près de l'ancienne basilique funéraire de l'évêque Pallais, elle doit sa fondation en 1047 au comte d'Anjou Geoffroy Martel et à sa femme Agnès de Bourgogne. L'abbaye est placée sous la protection du roi de France en 1378. Richement dotée, son influence s'étend bien au-delà des frontières du comté de Saintonge et du duché d'Aquitaine, et elle devient au fil du temps un des plus puissants monastères de femmes de tout le Sud-Ouest français.
Une première église abbatiale est érigée dans la première moitié du xie siècle. Cette dernière est solennellement consacrée le 2 novembre 1047 en présence de plusieurs prélats et de représentants de la noblesse locale, dont le comte Geoffroy Martel, fondateur de l'abbaye.
Ce premier édifice est établi sur un plan basilical. De dimensions moindres que l'église actuelle, le sanctuaire originel est composé d'une nef divisée en trois vaisseaux d'égale hauteur, couverts d'une charpente en bois.
Une campagne de reconstruction de l'église intervient sous l'abbatiat d'Agnès de Barbezieux (1134—1174). Parente de la duchesse Aliénor d'Aquitaine, elle obtient de cette dernière des subsides lui permettant de financer les travaux prévus. Deux campagnes successives modifient totalement la structure du sanctuaire.
Ainsi, la nef est réaménagée de façon à ne plus former qu'un unique vaisseau. Les murs gouttereaux sont renforcés par de puissants piliers permettant de remplacer la charpente initiale par deux coupoles sur pendentifs, sur le modèle de celles qui s'élèvent simultanément à l'abbaye de Sablonceaux ou encore à la cathédrale d'Angoulême.
La travée occidentale est prolongée et l'édification d'une façade-écran est entamée. Les piliers de la croisée sont renforcés, cette dernière étant couverte d'une coupole sur trompes destinée à supporter le poids du clocher que l'on commence à édifier.
Enfin, dans la seconde moitié du xiie siècle, une nouvelle campagne de travaux voit l'achèvement de la façade occidentale et le remplacement du chevet initial par une abside précédée d'une longue travée droite.
Dans le courant du xiiie siècle, alors qu'apparaissent de nouvelles techniques de voûtement, les croisillons sont dotés de voûtes croisées. Au xve siècle, le croisillon nord est remplacé par une chapelle de deux travées, tandis que des contreforts sont édifiés afin de prévenir un affaissement des murs.
Abbaye aux Dames de Saintes
L'abbaye aux Dames et une ancienne abbaye bénésdictine située à Saintes, en Charente-Maritime en France.
Établie sur la rive droite du fleuve Charente, tout près de l'ancienne basilique funéraire de l'évêque Pallais, elle doit sa fondation en 1047 au comte d'Anjou Geoffroy Martel et à sa femme Agnès de Bourgogne. L'abbaye est placée sous la protection du roi de France en 1378. Richement dotée, son influence s'étend bien au-delà des frontières du comté de Saintonge et du duché d'Aquitaine, et elle devient au fil du temps un des plus puissants monastères de femmes de tout le Sud-Ouest français.
Une première église abbatiale est érigée dans la première moitié du xie siècle. Cette dernière est solennellement consacrée le 2 novembre 1047 en présence de plusieurs prélats et de représentants de la noblesse locale, dont le comte Geoffroy Martel, fondateur de l'abbaye.
Ce premier édifice est établi sur un plan basilical. De dimensions moindres que l'église actuelle, le sanctuaire originel est composé d'une nef divisée en trois vaisseaux d'égale hauteur, couverts d'une charpente en bois.
Une campagne de reconstruction de l'église intervient sous l'abbatiat d'Agnès de Barbezieux (1134—1174). Parente de la duchesse Aliénor d'Aquitaine, elle obtient de cette dernière des subsides lui permettant de financer les travaux prévus. Deux campagnes successives modifient totalement la structure du sanctuaire.
Ainsi, la nef est réaménagée de façon à ne plus former qu'un unique vaisseau. Les murs gouttereaux sont renforcés par de puissants piliers permettant de remplacer la charpente initiale par deux coupoles sur pendentifs, sur le modèle de celles qui s'élèvent simultanément à l'abbaye de Sablonceaux ou encore à la cathédrale d'Angoulême.
La travée occidentale est prolongée et l'édification d'une façade-écran est entamée. Les piliers de la croisée sont renforcés, cette dernière étant couverte d'une coupole sur trompes destinée à supporter le poids du clocher que l'on commence à édifier.
Enfin, dans la seconde moitié du xiie siècle, une nouvelle campagne de travaux voit l'achèvement de la façade occidentale et le remplacement du chevet initial par une abside précédée d'une longue travée droite.
Dans le courant du xiiie siècle, alors qu'apparaissent de nouvelles techniques de voûtement, les croisillons sont dotés de voûtes croisées. Au xve siècle, le croisillon nord est remplacé par une chapelle de deux travées, tandis que des contreforts sont édifiés afin de prévenir un affaissement des murs.