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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
124619 articles
La cathédrale Saint-Nazaire de Béziers
La cathédrale Saint-Nazaire et Saint Celse de Béziers est le plus grand monument de style gothique de la ville deBéziers. La cathédrale est édifiée dans la partie ouest de l’ancienne ville médiévale, sur une éminence qui domine la plaine de l’Orb s’étalant en contrebas.
Elle est un des « symboles » de la ville, visible de très loin par sa position en hauteur, notamment lorsque l’on parvient à Béziers par la route de Narbonne. La nuit, un éclairage la met en valeur.
Construite à l'emplacement d'un ancien temple Romain dédié a Auguste et sa femme Livie
Un écrit mentionne l'existence d'un édifice dès le viiie siècle.
Une église romane existait à l'emplacement de l'actuelle cathédrale. Lors du sac de Béziers, le 22 juillet 1209, un incendie provoqua la destruction entière du bâtiment
Les travaux de reconstruction de la cathédrale débutèrent au milieu du xiiie siècle. L'édifice est en partie construit sur un ancien cimetière.
La cathédrale est dédiée aux saints Nazaire et Celse.
De l'extérieur, la cathédrale présente des airs de forteresse, avec ses éléments architecturaux empruntant au château fort.
La cathédrale est dominée par une imposante tour carrée de 48 mètres de hauteur surmontée d'une tourelle abritant un campanile en fer comportant une cloche de la fin du xviiie siècle.
La partie supérieure (du xve siècle) est ornée de colonnes dont chacune des bases représente un visage humain. Le clocher renferme aussi une des plus grosses cloches du Languedoc Roussillon, un bourdon de 4 tonnes fondu par François Granier, deuxième cloche de la région après le bourdon de la cathédrale de Montpellier.
De nombreuses gargouilles, certaines en mauvais état, ornent les murs de la cathédrale. Mention spéciale pour les exceptionnelles grilles de ferronnerie richement ouvragées du xive siècle qui protègent les vitraux du chœur.
La sacristie construite sous Guillaume de Montjoie, qui jouxte l'abside, plus basse que cette dernière, date du xve siècle. Magnifique balustrade. Grilles en fer forgé duxiiie siècle.
La façade ouest de l'édifice domine l'Orb. Cette façade, imposante, se voit d'assez loin, notamment pour les voyageurs qui viennent de Narbonne, et donne davantage une impression de forteresse que d'édifice religieux.
La façade est surmontée de deux tours et d'un ensemble de créneaux. Une tour ronde est placée en retrait, véritable tour de guet avec des créneaux. La façade est ornée d'une immense et remarquable rosace de 10 mètres de diamètre. En dessous, se trouve le portail d'entrée (qui n'est plus utilisé aujourd'hui) surmonté d'un mâchicoulis. Les sculptures de la façade ont presque toutes été détruites. Il ne reste que deux statues situées de part et d'autre du portail, représentant la synagogue et l'Église du Christ.
Sur la façade nord du transept, se trouve la porte d'entrée (créée au xviie siècle), surmontée d'un linteau de bois qui évoque le martyre des saints Nazaire et Celse.
La cathédrale Saint-Nazaire de Béziers
La cathédrale Saint-Nazaire et Saint Celse de Béziers est le plus grand monument de style gothique de la ville deBéziers. La cathédrale est édifiée dans la partie ouest de l’ancienne ville médiévale, sur une éminence qui domine la plaine de l’Orb s’étalant en contrebas.
Elle est un des « symboles » de la ville, visible de très loin par sa position en hauteur, notamment lorsque l’on parvient à Béziers par la route de Narbonne. La nuit, un éclairage la met en valeur.
Construite à l'emplacement d'un ancien temple Romain dédié a Auguste et sa femme Livie
Un écrit mentionne l'existence d'un édifice dès le viiie siècle.
Une église romane existait à l'emplacement de l'actuelle cathédrale. Lors du sac de Béziers, le 22 juillet 1209, un incendie provoqua la destruction entière du bâtiment
Les travaux de reconstruction de la cathédrale débutèrent au milieu du xiiie siècle. L'édifice est en partie construit sur un ancien cimetière.
La cathédrale est dédiée aux saints Nazaire et Celse.
De l'extérieur, la cathédrale présente des airs de forteresse, avec ses éléments architecturaux empruntant au château fort.
La cathédrale est dominée par une imposante tour carrée de 48 mètres de hauteur surmontée d'une tourelle abritant un campanile en fer comportant une cloche de la fin du xviiie siècle.
La partie supérieure (du xve siècle) est ornée de colonnes dont chacune des bases représente un visage humain. Le clocher renferme aussi une des plus grosses cloches du Languedoc Roussillon, un bourdon de 4 tonnes fondu par François Granier, deuxième cloche de la région après le bourdon de la cathédrale de Montpellier.
De nombreuses gargouilles, certaines en mauvais état, ornent les murs de la cathédrale. Mention spéciale pour les exceptionnelles grilles de ferronnerie richement ouvragées du xive siècle qui protègent les vitraux du chœur.
La sacristie construite sous Guillaume de Montjoie, qui jouxte l'abside, plus basse que cette dernière, date du xve siècle. Magnifique balustrade. Grilles en fer forgé duxiiie siècle.
La façade ouest de l'édifice domine l'Orb. Cette façade, imposante, se voit d'assez loin, notamment pour les voyageurs qui viennent de Narbonne, et donne davantage une impression de forteresse que d'édifice religieux.
La façade est surmontée de deux tours et d'un ensemble de créneaux. Une tour ronde est placée en retrait, véritable tour de guet avec des créneaux. La façade est ornée d'une immense et remarquable rosace de 10 mètres de diamètre. En dessous, se trouve le portail d'entrée (qui n'est plus utilisé aujourd'hui) surmonté d'un mâchicoulis. Les sculptures de la façade ont presque toutes été détruites. Il ne reste que deux statues situées de part et d'autre du portail, représentant la synagogue et l'Église du Christ.
Sur la façade nord du transept, se trouve la porte d'entrée (créée au xviie siècle), surmontée d'un linteau de bois qui évoque le martyre des saints Nazaire et Celse.
La cathédrale Saint-Nazaire de Béziers
La cathédrale Saint-Nazaire et Saint Celse de Béziers est le plus grand monument de style gothique de la ville deBéziers. La cathédrale est édifiée dans la partie ouest de l’ancienne ville médiévale, sur une éminence qui domine la plaine de l’Orb s’étalant en contrebas.
Elle est un des « symboles » de la ville, visible de très loin par sa position en hauteur, notamment lorsque l’on parvient à Béziers par la route de Narbonne. La nuit, un éclairage la met en valeur.
Construite à l'emplacement d'un ancien temple Romain dédié a Auguste et sa femme Livie
Un écrit mentionne l'existence d'un édifice dès le viiie siècle.
Une église romane existait à l'emplacement de l'actuelle cathédrale. Lors du sac de Béziers, le 22 juillet 1209, un incendie provoqua la destruction entière du bâtiment
Les travaux de reconstruction de la cathédrale débutèrent au milieu du xiiie siècle. L'édifice est en partie construit sur un ancien cimetière.
La cathédrale est dédiée aux saints Nazaire et Celse.
De l'extérieur, la cathédrale présente des airs de forteresse, avec ses éléments architecturaux empruntant au château fort.
La cathédrale est dominée par une imposante tour carrée de 48 mètres de hauteur surmontée d'une tourelle abritant un campanile en fer comportant une cloche de la fin du xviiie siècle.
La partie supérieure (du xve siècle) est ornée de colonnes dont chacune des bases représente un visage humain. Le clocher renferme aussi une des plus grosses cloches du Languedoc Roussillon, un bourdon de 4 tonnes fondu par François Granier, deuxième cloche de la région après le bourdon de la cathédrale de Montpellier.
De nombreuses gargouilles, certaines en mauvais état, ornent les murs de la cathédrale. Mention spéciale pour les exceptionnelles grilles de ferronnerie richement ouvragées du xive siècle qui protègent les vitraux du chœur.
La sacristie construite sous Guillaume de Montjoie, qui jouxte l'abside, plus basse que cette dernière, date du xve siècle. Magnifique balustrade. Grilles en fer forgé duxiiie siècle.
La façade ouest de l'édifice domine l'Orb. Cette façade, imposante, se voit d'assez loin, notamment pour les voyageurs qui viennent de Narbonne, et donne davantage une impression de forteresse que d'édifice religieux.
La façade est surmontée de deux tours et d'un ensemble de créneaux. Une tour ronde est placée en retrait, véritable tour de guet avec des créneaux. La façade est ornée d'une immense et remarquable rosace de 10 mètres de diamètre. En dessous, se trouve le portail d'entrée (qui n'est plus utilisé aujourd'hui) surmonté d'un mâchicoulis. Les sculptures de la façade ont presque toutes été détruites. Il ne reste que deux statues situées de part et d'autre du portail, représentant la synagogue et l'Église du Christ.
Sur la façade nord du transept, se trouve la porte d'entrée (créée au xviie siècle), surmontée d'un linteau de bois qui évoque le martyre des saints Nazaire et Celse.
La cathédrale Saint-Nazaire de Béziers
La cathédrale Saint-Nazaire et Saint Celse de Béziers est le plus grand monument de style gothique de la ville deBéziers. La cathédrale est édifiée dans la partie ouest de l’ancienne ville médiévale, sur une éminence qui domine la plaine de l’Orb s’étalant en contrebas.
Elle est un des « symboles » de la ville, visible de très loin par sa position en hauteur, notamment lorsque l’on parvient à Béziers par la route de Narbonne. La nuit, un éclairage la met en valeur.
Construite à l'emplacement d'un ancien temple Romain dédié a Auguste et sa femme Livie
Un écrit mentionne l'existence d'un édifice dès le viiie siècle.
Une église romane existait à l'emplacement de l'actuelle cathédrale. Lors du sac de Béziers, le 22 juillet 1209, un incendie provoqua la destruction entière du bâtiment
Les travaux de reconstruction de la cathédrale débutèrent au milieu du xiiie siècle. L'édifice est en partie construit sur un ancien cimetière.
La cathédrale est dédiée aux saints Nazaire et Celse.
De l'extérieur, la cathédrale présente des airs de forteresse, avec ses éléments architecturaux empruntant au château fort.
La cathédrale est dominée par une imposante tour carrée de 48 mètres de hauteur surmontée d'une tourelle abritant un campanile en fer comportant une cloche de la fin du xviiie siècle.
La partie supérieure (du xve siècle) est ornée de colonnes dont chacune des bases représente un visage humain. Le clocher renferme aussi une des plus grosses cloches du Languedoc Roussillon, un bourdon de 4 tonnes fondu par François Granier, deuxième cloche de la région après le bourdon de la cathédrale de Montpellier.
De nombreuses gargouilles, certaines en mauvais état, ornent les murs de la cathédrale. Mention spéciale pour les exceptionnelles grilles de ferronnerie richement ouvragées du xive siècle qui protègent les vitraux du chœur.
La sacristie construite sous Guillaume de Montjoie, qui jouxte l'abside, plus basse que cette dernière, date du xve siècle. Magnifique balustrade. Grilles en fer forgé duxiiie siècle.
La façade ouest de l'édifice domine l'Orb. Cette façade, imposante, se voit d'assez loin, notamment pour les voyageurs qui viennent de Narbonne, et donne davantage une impression de forteresse que d'édifice religieux.
La façade est surmontée de deux tours et d'un ensemble de créneaux. Une tour ronde est placée en retrait, véritable tour de guet avec des créneaux. La façade est ornée d'une immense et remarquable rosace de 10 mètres de diamètre. En dessous, se trouve le portail d'entrée (qui n'est plus utilisé aujourd'hui) surmonté d'un mâchicoulis. Les sculptures de la façade ont presque toutes été détruites. Il ne reste que deux statues situées de part et d'autre du portail, représentant la synagogue et l'Église du Christ.
Sur la façade nord du transept, se trouve la porte d'entrée (créée au xviie siècle), surmontée d'un linteau de bois qui évoque le martyre des saints Nazaire et Celse.
La cathédrale Saint-Nazaire de Béziers
La cathédrale Saint-Nazaire et Saint Celse de Béziers est le plus grand monument de style gothique de la ville deBéziers. La cathédrale est édifiée dans la partie ouest de l’ancienne ville médiévale, sur une éminence qui domine la plaine de l’Orb s’étalant en contrebas.
Elle est un des « symboles » de la ville, visible de très loin par sa position en hauteur, notamment lorsque l’on parvient à Béziers par la route de Narbonne. La nuit, un éclairage la met en valeur.
Construite à l'emplacement d'un ancien temple Romain dédié a Auguste et sa femme Livie
Un écrit mentionne l'existence d'un édifice dès le viiie siècle.
Une église romane existait à l'emplacement de l'actuelle cathédrale. Lors du sac de Béziers, le 22 juillet 1209, un incendie provoqua la destruction entière du bâtiment
Les travaux de reconstruction de la cathédrale débutèrent au milieu du xiiie siècle. L'édifice est en partie construit sur un ancien cimetière.
La cathédrale est dédiée aux saints Nazaire et Celse.
De l'extérieur, la cathédrale présente des airs de forteresse, avec ses éléments architecturaux empruntant au château fort.
La cathédrale est dominée par une imposante tour carrée de 48 mètres de hauteur surmontée d'une tourelle abritant un campanile en fer comportant une cloche de la fin du xviiie siècle.
La partie supérieure (du xve siècle) est ornée de colonnes dont chacune des bases représente un visage humain. Le clocher renferme aussi une des plus grosses cloches du Languedoc Roussillon, un bourdon de 4 tonnes fondu par François Granier, deuxième cloche de la région après le bourdon de la cathédrale de Montpellier.
De nombreuses gargouilles, certaines en mauvais état, ornent les murs de la cathédrale. Mention spéciale pour les exceptionnelles grilles de ferronnerie richement ouvragées du xive siècle qui protègent les vitraux du chœur.
La sacristie construite sous Guillaume de Montjoie, qui jouxte l'abside, plus basse que cette dernière, date du xve siècle. Magnifique balustrade. Grilles en fer forgé duxiiie siècle.
La façade ouest de l'édifice domine l'Orb. Cette façade, imposante, se voit d'assez loin, notamment pour les voyageurs qui viennent de Narbonne, et donne davantage une impression de forteresse que d'édifice religieux.
La façade est surmontée de deux tours et d'un ensemble de créneaux. Une tour ronde est placée en retrait, véritable tour de guet avec des créneaux. La façade est ornée d'une immense et remarquable rosace de 10 mètres de diamètre. En dessous, se trouve le portail d'entrée (qui n'est plus utilisé aujourd'hui) surmonté d'un mâchicoulis. Les sculptures de la façade ont presque toutes été détruites. Il ne reste que deux statues situées de part et d'autre du portail, représentant la synagogue et l'Église du Christ.
Sur la façade nord du transept, se trouve la porte d'entrée (créée au xviie siècle), surmontée d'un linteau de bois qui évoque le martyre des saints Nazaire et Celse.
La cathédrale Notre-Dame d’Amiens est la plus vaste cathédrale de France par ses volumes intérieurs (200 000 m3). Avec les cathédrales de Chartres, de Reims, de Bourges et de Beauvais (même si la nef de cette dernière n'a jamais été construite), elle est considérée comme l'archétype du style gothique classique, comprenant aussi des éléments des phases suivantes du style gothique, du gothique rayonnant (notamment le chevet) et du gothique flamboyant (notamment la grande rosace de la façade occidentale, la tour nord et les stalles). Sa longueur hors œuvre est de 145 mètres et sa hauteur sous voûte de 42,30 mètres (proche du maximum supportable pour cette architecture).
La cathédrale actuelle occupe un emplacement où plusieurs sanctuaires se sont succédé ; on en sait peu de choses. Le premier édifice date de la fin du iiie siècle, à l'époque gallo-romaine et au cours des neuf siècles suivants, plusieurs cathédrales furent édifiées.
La cathédrale d'Amiens, au cœur de la Picardie, est l'une des plus grandes églises gothiques classiques du XIIIe siècle. La cohérence de son plan, la beauté de son élévation interne distribuée sur trois niveaux et le groupe de sculptures particulièrement impressionnant qui décore sa façade principale et son transept méridional en font une œuvre d'art de tout premier plan.
Amiens était jadis une place forte importante et possédait encore une citadelle à la fin du XVIe siècle, mais ses remparts ont été remplacés par des boulevards flanqués par de belles maisons. Le quartier le plus ancien et le plus pittoresque se trouve directement sur la Somme. Ses rues étroites et irrégulières sont recoupées par les onze bras de la rivière, et il est longé vers le nord par le canal qui rassemble leurs eaux.
Au cours du XIIIe siècle, le désir des habitants des différentes villes de témoigner de leur foi les poussa à construire de magnifiques édifices religieux. Du fait des progrès techniques, de l'expérience acquise sur d'autres chantiers et de la rapidité de sa construction, Notre-Dame d'Amiens présente un style homogène extrêmement rare. La hauteur de sa voûte est de 42,30 m (contre environ 37 m pour Chartres et 38 m pour Reims), la largeur de sa nef de 14,60 m. Construite sur les plans de Robert de Luzarches, la cathédrale comporte une nef dotée de nefs et de chapelles latérales, un transept et un chœur à déambulatoire terminé par une abside entourée de chapelles.
La cathédrale d'Amiens, construite en 1152 en style roman, fut détruite par un incendie en 1218. La reconstruction commença vers 1220 et la nef était achevée vers 1245. La reconstruction du chœur, commencée vers 1238, fut achevée avant 1269 et la plus grande partie de l'édifice, y compris son transept, était terminée en 1288. La tour sud fut construite vers 1366, la tour nord vers 1401.
La Révolution française ne causa pratiquement aucun dommage à l'édifice, qui n'a fait l'objet que de restaurations mineures (galerie des Rois). À partir de 1849, Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc (1814-1879) restaura la galerie située au-dessus de la rosace de la façade occidentale ainsi que le sommet de la tour nord.
La façade, flanquée de deux tours carrées dépourvues de flèche, est percée de trois portails décorés d'une profusion de statues ; celui du centre est surmonté, en son centre, par une magnifique statue du Christ, du XIIIe siècle. Ces portails sont surmontés par deux galeries dont l'inférieure abrite dans ses niches 22 statues des rois de Judée, et par une rosace. Une flèche élancée s'élève au-dessus de la croisée du transept. Le portail sud présente différentes sculptures remarquables, dont une de la Vierge Marie. Les voûtes extrêmement hautes, le grand nombre de baies et le triforium vitré au-dessus du chœur et du transept donnent à l'édifice une lumière exceptionnelle.
L'intérieur de la cathédrale témoigne des nouvelles tendances de la maturité du style gothique, notamment avec les vitraux du triforium du chœur. Le triforium de la nef ainsi que le cloître devaient à l'origine être décorés de nombreux vitraux, mais leurs baies ont été murées pour des raisons statiques, compte tenu de l'exhaussement de 3 m de la hauteur de la nef.
La cohérence de son plan, la beauté de son élévation interne et l'application d'un programme iconographique extrêmement didactique formé par les sculptures de sa façade principale et de l'aile du transept sud sont autant de traits remarquables de cet édifice. De 1292 à 1375, la cathédrale s'enrichit d'une série de chapelles construites entre les contreforts des nefs latérales. Le style des sept chapelles radiales ouvrant sur le double déambulatoire du chœur servit de modèle à d'autres cathédrales. L'édifice prit sa physionomie définitive à la fin du Moyen Âge avec la construction de sa flèche au-dessus de la croisée du transept et de sa clôture de chœur, et avec l'installation des magnifiques stalles des chanoines, en bois sculpté.
En plus de son prodigieux décor sculpté du XIIIe siècle, la cathédrale contient deux tombes en bronze qui témoignent de techniques de fonte extrêmement rares au cours de ce siècle : celle de Geoffroy d'Eu et surtout celle d'Édouard de Foutilloy, l'évêque qui entreprit, en 1220, la reconstruction de Notre-Dame d'Amiens. Parmi différentes œuvres d'art du XVIe siècle, on notera en particulier le trumeau du cardinal de La Grange avec les statues d'André Beaunevau.
La cathédrale Notre-Dame d’Amiens est la plus vaste cathédrale de France par ses volumes intérieurs (200 000 m3). Avec les cathédrales de Chartres, de Reims, de Bourges et de Beauvais (même si la nef de cette dernière n'a jamais été construite), elle est considérée comme l'archétype du style gothique classique, comprenant aussi des éléments des phases suivantes du style gothique, du gothique rayonnant (notamment le chevet) et du gothique flamboyant (notamment la grande rosace de la façade occidentale, la tour nord et les stalles). Sa longueur hors œuvre est de 145 mètres et sa hauteur sous voûte de 42,30 mètres (proche du maximum supportable pour cette architecture).
La cathédrale actuelle occupe un emplacement où plusieurs sanctuaires se sont succédé ; on en sait peu de choses. Le premier édifice date de la fin du iiie siècle, à l'époque gallo-romaine et au cours des neuf siècles suivants, plusieurs cathédrales furent édifiées.
La cathédrale d'Amiens, au cœur de la Picardie, est l'une des plus grandes églises gothiques classiques du XIIIe siècle. La cohérence de son plan, la beauté de son élévation interne distribuée sur trois niveaux et le groupe de sculptures particulièrement impressionnant qui décore sa façade principale et son transept méridional en font une œuvre d'art de tout premier plan.
Amiens était jadis une place forte importante et possédait encore une citadelle à la fin du XVIe siècle, mais ses remparts ont été remplacés par des boulevards flanqués par de belles maisons. Le quartier le plus ancien et le plus pittoresque se trouve directement sur la Somme. Ses rues étroites et irrégulières sont recoupées par les onze bras de la rivière, et il est longé vers le nord par le canal qui rassemble leurs eaux.
Au cours du XIIIe siècle, le désir des habitants des différentes villes de témoigner de leur foi les poussa à construire de magnifiques édifices religieux. Du fait des progrès techniques, de l'expérience acquise sur d'autres chantiers et de la rapidité de sa construction, Notre-Dame d'Amiens présente un style homogène extrêmement rare. La hauteur de sa voûte est de 42,30 m (contre environ 37 m pour Chartres et 38 m pour Reims), la largeur de sa nef de 14,60 m. Construite sur les plans de Robert de Luzarches, la cathédrale comporte une nef dotée de nefs et de chapelles latérales, un transept et un chœur à déambulatoire terminé par une abside entourée de chapelles.
La cathédrale d'Amiens, construite en 1152 en style roman, fut détruite par un incendie en 1218. La reconstruction commença vers 1220 et la nef était achevée vers 1245. La reconstruction du chœur, commencée vers 1238, fut achevée avant 1269 et la plus grande partie de l'édifice, y compris son transept, était terminée en 1288. La tour sud fut construite vers 1366, la tour nord vers 1401.
La Révolution française ne causa pratiquement aucun dommage à l'édifice, qui n'a fait l'objet que de restaurations mineures (galerie des Rois). À partir de 1849, Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc (1814-1879) restaura la galerie située au-dessus de la rosace de la façade occidentale ainsi que le sommet de la tour nord.
La façade, flanquée de deux tours carrées dépourvues de flèche, est percée de trois portails décorés d'une profusion de statues ; celui du centre est surmonté, en son centre, par une magnifique statue du Christ, du XIIIe siècle. Ces portails sont surmontés par deux galeries dont l'inférieure abrite dans ses niches 22 statues des rois de Judée, et par une rosace. Une flèche élancée s'élève au-dessus de la croisée du transept. Le portail sud présente différentes sculptures remarquables, dont une de la Vierge Marie. Les voûtes extrêmement hautes, le grand nombre de baies et le triforium vitré au-dessus du chœur et du transept donnent à l'édifice une lumière exceptionnelle.
L'intérieur de la cathédrale témoigne des nouvelles tendances de la maturité du style gothique, notamment avec les vitraux du triforium du chœur. Le triforium de la nef ainsi que le cloître devaient à l'origine être décorés de nombreux vitraux, mais leurs baies ont été murées pour des raisons statiques, compte tenu de l'exhaussement de 3 m de la hauteur de la nef.
La cohérence de son plan, la beauté de son élévation interne et l'application d'un programme iconographique extrêmement didactique formé par les sculptures de sa façade principale et de l'aile du transept sud sont autant de traits remarquables de cet édifice. De 1292 à 1375, la cathédrale s'enrichit d'une série de chapelles construites entre les contreforts des nefs latérales. Le style des sept chapelles radiales ouvrant sur le double déambulatoire du chœur servit de modèle à d'autres cathédrales. L'édifice prit sa physionomie définitive à la fin du Moyen Âge avec la construction de sa flèche au-dessus de la croisée du transept et de sa clôture de chœur, et avec l'installation des magnifiques stalles des chanoines, en bois sculpté.
En plus de son prodigieux décor sculpté du XIIIe siècle, la cathédrale contient deux tombes en bronze qui témoignent de techniques de fonte extrêmement rares au cours de ce siècle : celle de Geoffroy d'Eu et surtout celle d'Édouard de Foutilloy, l'évêque qui entreprit, en 1220, la reconstruction de Notre-Dame d'Amiens. Parmi différentes œuvres d'art du XVIe siècle, on notera en particulier le trumeau du cardinal de La Grange avec les statues d'André Beaunevau.
La cathédrale Notre-Dame d’Amiens est la plus vaste cathédrale de France par ses volumes intérieurs (200 000 m3). Avec les cathédrales de Chartres, de Reims, de Bourges et de Beauvais (même si la nef de cette dernière n'a jamais été construite), elle est considérée comme l'archétype du style gothique classique, comprenant aussi des éléments des phases suivantes du style gothique, du gothique rayonnant (notamment le chevet) et du gothique flamboyant (notamment la grande rosace de la façade occidentale, la tour nord et les stalles). Sa longueur hors œuvre est de 145 mètres et sa hauteur sous voûte de 42,30 mètres (proche du maximum supportable pour cette architecture).
La cathédrale actuelle occupe un emplacement où plusieurs sanctuaires se sont succédé ; on en sait peu de choses. Le premier édifice date de la fin du iiie siècle, à l'époque gallo-romaine et au cours des neuf siècles suivants, plusieurs cathédrales furent édifiées.
La cathédrale d'Amiens, au cœur de la Picardie, est l'une des plus grandes églises gothiques classiques du XIIIe siècle. La cohérence de son plan, la beauté de son élévation interne distribuée sur trois niveaux et le groupe de sculptures particulièrement impressionnant qui décore sa façade principale et son transept méridional en font une œuvre d'art de tout premier plan.
Amiens était jadis une place forte importante et possédait encore une citadelle à la fin du XVIe siècle, mais ses remparts ont été remplacés par des boulevards flanqués par de belles maisons. Le quartier le plus ancien et le plus pittoresque se trouve directement sur la Somme. Ses rues étroites et irrégulières sont recoupées par les onze bras de la rivière, et il est longé vers le nord par le canal qui rassemble leurs eaux.
Au cours du XIIIe siècle, le désir des habitants des différentes villes de témoigner de leur foi les poussa à construire de magnifiques édifices religieux. Du fait des progrès techniques, de l'expérience acquise sur d'autres chantiers et de la rapidité de sa construction, Notre-Dame d'Amiens présente un style homogène extrêmement rare. La hauteur de sa voûte est de 42,30 m (contre environ 37 m pour Chartres et 38 m pour Reims), la largeur de sa nef de 14,60 m. Construite sur les plans de Robert de Luzarches, la cathédrale comporte une nef dotée de nefs et de chapelles latérales, un transept et un chœur à déambulatoire terminé par une abside entourée de chapelles.
La cathédrale d'Amiens, construite en 1152 en style roman, fut détruite par un incendie en 1218. La reconstruction commença vers 1220 et la nef était achevée vers 1245. La reconstruction du chœur, commencée vers 1238, fut achevée avant 1269 et la plus grande partie de l'édifice, y compris son transept, était terminée en 1288. La tour sud fut construite vers 1366, la tour nord vers 1401.
La Révolution française ne causa pratiquement aucun dommage à l'édifice, qui n'a fait l'objet que de restaurations mineures (galerie des Rois). À partir de 1849, Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc (1814-1879) restaura la galerie située au-dessus de la rosace de la façade occidentale ainsi que le sommet de la tour nord.
La façade, flanquée de deux tours carrées dépourvues de flèche, est percée de trois portails décorés d'une profusion de statues ; celui du centre est surmonté, en son centre, par une magnifique statue du Christ, du XIIIe siècle. Ces portails sont surmontés par deux galeries dont l'inférieure abrite dans ses niches 22 statues des rois de Judée, et par une rosace. Une flèche élancée s'élève au-dessus de la croisée du transept. Le portail sud présente différentes sculptures remarquables, dont une de la Vierge Marie. Les voûtes extrêmement hautes, le grand nombre de baies et le triforium vitré au-dessus du chœur et du transept donnent à l'édifice une lumière exceptionnelle.
L'intérieur de la cathédrale témoigne des nouvelles tendances de la maturité du style gothique, notamment avec les vitraux du triforium du chœur. Le triforium de la nef ainsi que le cloître devaient à l'origine être décorés de nombreux vitraux, mais leurs baies ont été murées pour des raisons statiques, compte tenu de l'exhaussement de 3 m de la hauteur de la nef.
La cohérence de son plan, la beauté de son élévation interne et l'application d'un programme iconographique extrêmement didactique formé par les sculptures de sa façade principale et de l'aile du transept sud sont autant de traits remarquables de cet édifice. De 1292 à 1375, la cathédrale s'enrichit d'une série de chapelles construites entre les contreforts des nefs latérales. Le style des sept chapelles radiales ouvrant sur le double déambulatoire du chœur servit de modèle à d'autres cathédrales. L'édifice prit sa physionomie définitive à la fin du Moyen Âge avec la construction de sa flèche au-dessus de la croisée du transept et de sa clôture de chœur, et avec l'installation des magnifiques stalles des chanoines, en bois sculpté.
En plus de son prodigieux décor sculpté du XIIIe siècle, la cathédrale contient deux tombes en bronze qui témoignent de techniques de fonte extrêmement rares au cours de ce siècle : celle de Geoffroy d'Eu et surtout celle d'Édouard de Foutilloy, l'évêque qui entreprit, en 1220, la reconstruction de Notre-Dame d'Amiens. Parmi différentes œuvres d'art du XVIe siècle, on notera en particulier le trumeau du cardinal de La Grange avec les statues d'André Beaunevau.
La cathédrale Notre-Dame d’Amiens est la plus vaste cathédrale de France par ses volumes intérieurs (200 000 m3). Avec les cathédrales de Chartres, de Reims, de Bourges et de Beauvais (même si la nef de cette dernière n'a jamais été construite), elle est considérée comme l'archétype du style gothique classique, comprenant aussi des éléments des phases suivantes du style gothique, du gothique rayonnant (notamment le chevet) et du gothique flamboyant (notamment la grande rosace de la façade occidentale, la tour nord et les stalles). Sa longueur hors œuvre est de 145 mètres et sa hauteur sous voûte de 42,30 mètres (proche du maximum supportable pour cette architecture).
La cathédrale actuelle occupe un emplacement où plusieurs sanctuaires se sont succédé ; on en sait peu de choses. Le premier édifice date de la fin du iiie siècle, à l'époque gallo-romaine et au cours des neuf siècles suivants, plusieurs cathédrales furent édifiées.
La cathédrale d'Amiens, au cœur de la Picardie, est l'une des plus grandes églises gothiques classiques du XIIIe siècle. La cohérence de son plan, la beauté de son élévation interne distribuée sur trois niveaux et le groupe de sculptures particulièrement impressionnant qui décore sa façade principale et son transept méridional en font une œuvre d'art de tout premier plan.
Amiens était jadis une place forte importante et possédait encore une citadelle à la fin du XVIe siècle, mais ses remparts ont été remplacés par des boulevards flanqués par de belles maisons. Le quartier le plus ancien et le plus pittoresque se trouve directement sur la Somme. Ses rues étroites et irrégulières sont recoupées par les onze bras de la rivière, et il est longé vers le nord par le canal qui rassemble leurs eaux.
Au cours du XIIIe siècle, le désir des habitants des différentes villes de témoigner de leur foi les poussa à construire de magnifiques édifices religieux. Du fait des progrès techniques, de l'expérience acquise sur d'autres chantiers et de la rapidité de sa construction, Notre-Dame d'Amiens présente un style homogène extrêmement rare. La hauteur de sa voûte est de 42,30 m (contre environ 37 m pour Chartres et 38 m pour Reims), la largeur de sa nef de 14,60 m. Construite sur les plans de Robert de Luzarches, la cathédrale comporte une nef dotée de nefs et de chapelles latérales, un transept et un chœur à déambulatoire terminé par une abside entourée de chapelles.
La cathédrale d'Amiens, construite en 1152 en style roman, fut détruite par un incendie en 1218. La reconstruction commença vers 1220 et la nef était achevée vers 1245. La reconstruction du chœur, commencée vers 1238, fut achevée avant 1269 et la plus grande partie de l'édifice, y compris son transept, était terminée en 1288. La tour sud fut construite vers 1366, la tour nord vers 1401.
La Révolution française ne causa pratiquement aucun dommage à l'édifice, qui n'a fait l'objet que de restaurations mineures (galerie des Rois). À partir de 1849, Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc (1814-1879) restaura la galerie située au-dessus de la rosace de la façade occidentale ainsi que le sommet de la tour nord.
La façade, flanquée de deux tours carrées dépourvues de flèche, est percée de trois portails décorés d'une profusion de statues ; celui du centre est surmonté, en son centre, par une magnifique statue du Christ, du XIIIe siècle. Ces portails sont surmontés par deux galeries dont l'inférieure abrite dans ses niches 22 statues des rois de Judée, et par une rosace. Une flèche élancée s'élève au-dessus de la croisée du transept. Le portail sud présente différentes sculptures remarquables, dont une de la Vierge Marie. Les voûtes extrêmement hautes, le grand nombre de baies et le triforium vitré au-dessus du chœur et du transept donnent à l'édifice une lumière exceptionnelle.
L'intérieur de la cathédrale témoigne des nouvelles tendances de la maturité du style gothique, notamment avec les vitraux du triforium du chœur. Le triforium de la nef ainsi que le cloître devaient à l'origine être décorés de nombreux vitraux, mais leurs baies ont été murées pour des raisons statiques, compte tenu de l'exhaussement de 3 m de la hauteur de la nef.
La cohérence de son plan, la beauté de son élévation interne et l'application d'un programme iconographique extrêmement didactique formé par les sculptures de sa façade principale et de l'aile du transept sud sont autant de traits remarquables de cet édifice. De 1292 à 1375, la cathédrale s'enrichit d'une série de chapelles construites entre les contreforts des nefs latérales. Le style des sept chapelles radiales ouvrant sur le double déambulatoire du chœur servit de modèle à d'autres cathédrales. L'édifice prit sa physionomie définitive à la fin du Moyen Âge avec la construction de sa flèche au-dessus de la croisée du transept et de sa clôture de chœur, et avec l'installation des magnifiques stalles des chanoines, en bois sculpté.
En plus de son prodigieux décor sculpté du XIIIe siècle, la cathédrale contient deux tombes en bronze qui témoignent de techniques de fonte extrêmement rares au cours de ce siècle : celle de Geoffroy d'Eu et surtout celle d'Édouard de Foutilloy, l'évêque qui entreprit, en 1220, la reconstruction de Notre-Dame d'Amiens. Parmi différentes œuvres d'art du XVIe siècle, on notera en particulier le trumeau du cardinal de La Grange avec les statues d'André Beaunevau.
La cathédrale Notre-Dame d’Amiens est la plus vaste cathédrale de France par ses volumes intérieurs (200 000 m3). Avec les cathédrales de Chartres, de Reims, de Bourges et de Beauvais (même si la nef de cette dernière n'a jamais été construite), elle est considérée comme l'archétype du style gothique classique, comprenant aussi des éléments des phases suivantes du style gothique, du gothique rayonnant (notamment le chevet) et du gothique flamboyant (notamment la grande rosace de la façade occidentale, la tour nord et les stalles). Sa longueur hors œuvre est de 145 mètres et sa hauteur sous voûte de 42,30 mètres (proche du maximum supportable pour cette architecture).
La cathédrale actuelle occupe un emplacement où plusieurs sanctuaires se sont succédé ; on en sait peu de choses. Le premier édifice date de la fin du iiie siècle, à l'époque gallo-romaine et au cours des neuf siècles suivants, plusieurs cathédrales furent édifiées.
La cathédrale d'Amiens, au cœur de la Picardie, est l'une des plus grandes églises gothiques classiques du XIIIe siècle. La cohérence de son plan, la beauté de son élévation interne distribuée sur trois niveaux et le groupe de sculptures particulièrement impressionnant qui décore sa façade principale et son transept méridional en font une œuvre d'art de tout premier plan.
Amiens était jadis une place forte importante et possédait encore une citadelle à la fin du XVIe siècle, mais ses remparts ont été remplacés par des boulevards flanqués par de belles maisons. Le quartier le plus ancien et le plus pittoresque se trouve directement sur la Somme. Ses rues étroites et irrégulières sont recoupées par les onze bras de la rivière, et il est longé vers le nord par le canal qui rassemble leurs eaux.
Au cours du XIIIe siècle, le désir des habitants des différentes villes de témoigner de leur foi les poussa à construire de magnifiques édifices religieux. Du fait des progrès techniques, de l'expérience acquise sur d'autres chantiers et de la rapidité de sa construction, Notre-Dame d'Amiens présente un style homogène extrêmement rare. La hauteur de sa voûte est de 42,30 m (contre environ 37 m pour Chartres et 38 m pour Reims), la largeur de sa nef de 14,60 m. Construite sur les plans de Robert de Luzarches, la cathédrale comporte une nef dotée de nefs et de chapelles latérales, un transept et un chœur à déambulatoire terminé par une abside entourée de chapelles.
La cathédrale d'Amiens, construite en 1152 en style roman, fut détruite par un incendie en 1218. La reconstruction commença vers 1220 et la nef était achevée vers 1245. La reconstruction du chœur, commencée vers 1238, fut achevée avant 1269 et la plus grande partie de l'édifice, y compris son transept, était terminée en 1288. La tour sud fut construite vers 1366, la tour nord vers 1401.
La Révolution française ne causa pratiquement aucun dommage à l'édifice, qui n'a fait l'objet que de restaurations mineures (galerie des Rois). À partir de 1849, Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc (1814-1879) restaura la galerie située au-dessus de la rosace de la façade occidentale ainsi que le sommet de la tour nord.
La façade, flanquée de deux tours carrées dépourvues de flèche, est percée de trois portails décorés d'une profusion de statues ; celui du centre est surmonté, en son centre, par une magnifique statue du Christ, du XIIIe siècle. Ces portails sont surmontés par deux galeries dont l'inférieure abrite dans ses niches 22 statues des rois de Judée, et par une rosace. Une flèche élancée s'élève au-dessus de la croisée du transept. Le portail sud présente différentes sculptures remarquables, dont une de la Vierge Marie. Les voûtes extrêmement hautes, le grand nombre de baies et le triforium vitré au-dessus du chœur et du transept donnent à l'édifice une lumière exceptionnelle.
L'intérieur de la cathédrale témoigne des nouvelles tendances de la maturité du style gothique, notamment avec les vitraux du triforium du chœur. Le triforium de la nef ainsi que le cloître devaient à l'origine être décorés de nombreux vitraux, mais leurs baies ont été murées pour des raisons statiques, compte tenu de l'exhaussement de 3 m de la hauteur de la nef.
La cohérence de son plan, la beauté de son élévation interne et l'application d'un programme iconographique extrêmement didactique formé par les sculptures de sa façade principale et de l'aile du transept sud sont autant de traits remarquables de cet édifice. De 1292 à 1375, la cathédrale s'enrichit d'une série de chapelles construites entre les contreforts des nefs latérales. Le style des sept chapelles radiales ouvrant sur le double déambulatoire du chœur servit de modèle à d'autres cathédrales. L'édifice prit sa physionomie définitive à la fin du Moyen Âge avec la construction de sa flèche au-dessus de la croisée du transept et de sa clôture de chœur, et avec l'installation des magnifiques stalles des chanoines, en bois sculpté.
En plus de son prodigieux décor sculpté du XIIIe siècle, la cathédrale contient deux tombes en bronze qui témoignent de techniques de fonte extrêmement rares au cours de ce siècle : celle de Geoffroy d'Eu et surtout celle d'Édouard de Foutilloy, l'évêque qui entreprit, en 1220, la reconstruction de Notre-Dame d'Amiens. Parmi différentes œuvres d'art du XVIe siècle, on notera en particulier le trumeau du cardinal de La Grange avec les statues d'André Beaunevau.