Poèmes de la saint Valentin
Publié à 23:32 par lusile17
Publié à 18:13 par lusile17
Publié à 00:49 par lusile17
A jamais, mon aimé
Même si en cent ans
J’allais, toujours cherchant,
Jamais ne trouverais,
Mon ange, ton égal
– L’amoureux idéal –
Un homme aussi parfait.
Dessus toute la terre,
De par tout l’univers,
Nul n’a la peau si tendre
Le sourire aussi clair
Que toi mon Lucifer
À qui j’aime à me vendre ;
Chaque instant qui s’enfuit
Voit mon bonheur grandi
De vivre auprès de toi,
Mes yeux rivés aux tiens,
Et je ne me sens bien
Que blottie dans tes bras.
Hortense
Publié à 00:41 par lusile17
Comme le lierre
Comme le lierre, à toi je me suis agrippée,
De mes lianes mouvantes, enchaînée à ton corps,
Je glisse avec délectation de colline en vallée,
Eperdue de désir sans l’ombre d’un remords.
Dans les heures volées au cadran de ta vie,
Quand je me rassasie du parfum de ta peau,
Souvent je t’emprisonne au sein de mon château,
Voluptueusement contre toi alanguie.
Je m’éveille au matin dans ce grand lit tout froid,
Cherchant à retrouver au creux des draps froissés,
Ton empreinte, ton odeur, enfin un peu de toi;
Je me roule et m’enroule, tous les sens aiguisés.
Si le fil invisible qui lie nos destinées
Par un soir de tourmente venait à se briser,
Mon cœur anéanti laisserait ses pensées
Et son âme perdue dans les nues s’envoler.
Les gens diraient alors, elle n’a plus sa raison,
Elle parle souvent seule, elle erre tout le jour.
Savez-vous quelle serait ma plus belle oraison?
Que l’on dise de moi « Elle l’aimait d’Amour»
Lucile Perrin-Ravier , Beaucroissant
Publié à 00:29 par lusile17
Poème de la Saint Valentin
Publié à 00:29 par lusile17
Poème de la Saint Valentin
Publié à 00:23 par lusile17
QUAND DONC REVIENDRA LA SAINT VALENTIN
Quand donc reviendront les muses d’antan
Ardentes sensuelles et lascives
Qu’un simple vers hissait au firmament
Rimes de couleur aux musiques vives
Palette de mots qu’un parfum caresse
Mer que soulève un pinceau florentin
Pour que de l’écume une Vénus naisse
Quand donc reviendra la Saint Valentin
O Louise soyeuse lyonnaise
Eprouvée d’amour éperdue de mots
Ta lyre si tendre aux sonnets de braise
A noué en moi ses tristes joyaux
Et vous Madame Récamier en pause
Eternelle sur ce sofa hautain
Epaules nues où mes soupirs se posent
Quand donc reviendra la Saint Valentin ?
Et vous mes princesses déchues d’avant
Lorsque le temps fou nous ouvrait vos lèvres
Quand nos baisers s’éparpillaient aux vents
Nous dilapidions nos frissons nos fièvres
De vous qui fûtes nymphes fées fantasmes
Fol amour faux serment vierge ou catin
Il ne me reste en refrain qu’un sarcasme :
Quand donc reviendra la Saint Valentin ?
Prince oyez mes drames du temps jadis
Beautés qui avez frôlé mon destin
Je viens vous chanter ce de profondis :
Quand donc reviendra la Saint Valentin ?
Poème lu à l’Espace Montpezat, dans le cadre du « Lundi des poètes » de la Société des Poètes Français
Publié à 23:46 par lusile17
Accours, petit enfant dont j'adore la mère
Qui pour te voir jouer sur ce banc vient s'asseoir,
Pâle, avec les cheveux qu'on rêve à sa Chimère
Et qu'on dirait blondis aux étoiles du soir.
Viens là, petit enfant, donne ta lèvre rose,
Donne tes grands yeux bleus et tes cheveux frisés ;
Je leur ferai porter un fardeau de baisers,
Afin que, retourné près d'Elle à la nuit close,
Quand tes bras sur son cou viendront se refermer,
Elle trouve à ta lèvre et sur ta chevelure
Quelque chose d'ardent ainsi qu'une brûlure !
Quelque chose de doux comme un besoin d'aimer !
Alors elle dira, frissonnante et troublée
Par cet appel d'amour dont son coeur se défend,
Prenant tous mes baisers sur ta tête bouclée :
"Qu'est-ce que je sens donc au front de mon enfant ?"
(Guy de Maupassant)
Publié à 23:42 par lusile17
L’hiver, nous irons dans un petit wagon rose
Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.
Tu fermeras l’œil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres des soirs,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.
Puis tu te sentiras la joue égratignée…
Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou…
Et tu me diras : "Cherche !", en inclinant la tête,
- Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
- Qui voyage beaucoup...
(Arthur Rimbaud)
Publié à 23:27 par lusile17
Poème de la Saint Valentin