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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Poémes de - Ste Thérése de Lisieux

Sainte Thérése de Lisieux- Comment je veux t'aimer

Publié à 00:41 par lusile17 Tags : background tendresse vie moi amour douceur aimer
Sainte Thérése de Lisieux- Comment je veux t'aimer

Comment je veux t'aimer

 

 

Divin Jésus écoute ma prière
Par mon amour je veux te réjouir
Tu le sais bien à toi seul je veux plaire
Daigne exaucer mon plus ardent désir
Du triste exil j’accepte les épreuves
Pour te charmer et consoler ton cœur
Mais en amour change toutes mes œuvres
O mon époux mon bien aimé Sauveur

C’est ton amour Jésus que je réclame
C’est ton amour qui doit me transformer
Mets-en mon cœur ta consumante flamme
Et je pourrai te bénir et t’aimer
Oui je pourrai t’aimer comme l’on aime
Et te bénir comme on le fait au ciel
Je t’aimerai de cet amour lui- même 
Dont tu m’aimas Jésus Verbe éternel

Divin Sauveur à la fin de ma vie 
Viens me chercher sans l’ombre d’un retard
Ah! Montre moi ta tendresse infinie 
Et la douceur de ton divin regard
Avec amour oh ! Que ta voix m’appelle 
En me disant : « Viens tout est pardonné
Repose-toi mon épouse fidèle 
Viens sur mon cœur tu m’as beaucoup aimé



Sainte Thérése de Lisieux- Vivre d’amour

Publié à 23:16 par lusile17 Tags : nuit moi background vie amour dieu ange tendresse soi
Sainte Thérése de Lisieux- Vivre d’amour

Vivre d’amour

 

 

Au soir d’amour, parlant sans parabole 
Jésus disait : « Si quelqu’un veut m’aimer 
Toute sa vie qu’il garde ma parole 
Mon Père et moi, viendrons le visiter 
Et de son cœur, faisant notre demeure 
Venant à lui nous l’aimerons toujours 
Rempli de paix nous voulons qu’il demeure 
En notre amour en notre amour ! » 

Vivre d’amour, c’est te garder toi-même 
Verbe incréé parole de mon Dieu 
Ah tu le sais, Divin Jésus je t’aime 
L’esprit d’amour, m’embrase de son feu 
C’est en t’aimant que j’attire le père 
Mon faible cœur le garde sans retour 
O trinité vous êtes prisonnière 
De mon amour ! De mon amour ! 

Vivre d’amour, c’est vivre de ta vie 
Roi glorieux, délices des élus 
Tu vis pour moi, caché dans une hostie 
Je veux pour toi, me cacher O Jésus 
A des amants, il faut la solitude 
Un cœur à cœur qui dure nuit et jour 
Ton seul regard fait ma béatitude 
Je vis d’amour, Je vis d’amour 

Vivre d’amour, c’est donner sans mesure 
Sans déclarer de salaire ici-bas 
Ah sans compter, je donne étant bien sûre 
Que lorsqu’on aime on ne calcule pas 
Au cœur divin débordant de tendresse 
J’ai tout donné légèrement je cours 
Je n’ai plus rien, que ma seule richesse 
Vivre d’amour ! Vivre d’amour ! 

Vivre d’amour, c’est garder en soi même 
Un grand trésor, en un vase mortel 
Mon bien aimé, ma faiblesse est extrême 
Ah je suis loin d’être un ange du ciel 
Mais si je tombe à chaque heure qui passe 
Me relevant tu viens à mon secours 
A chaque instant, tu me donnes ta grâce 
Je vis d’amour ! Je vis d’amour ! 

Mourir d’amour, voilà mon espérance 
Quand je verrai se briser mes liens 
Mon Dieu sera ma grande récompense 
Je ne veux point posséder d’autres biens 
D son amour, je veux être embrasée 
Je veux le voir, m’unir à lui toujours 
Voilà mon ciel, voilà ma destinée 
Vivre d’amour ! Vivre d’amour !



Sainte Thérése de Lisieux - Rappelle - toi papa

Publié à 23:04 par lusile17 Tags : background vie amour coeur enfants belle dieu fille ange fleur
Sainte Thérése de Lisieux - Rappelle - toi papa

Rappelle - toi papa

 

Rappelle-toi qu'autrefois sur la terre
Ton seul Bonheur était de nous chérir
De tes enfants exauce la prière
Protège-nous, daigne encore nous bénir .Rappelle-toi ta bien-aimée Marie
Ta fille aînée, la plus chère à ton coeur
Rappelle-toi qu'elle remplit ta vie
Par son amour, de charme et de bonheur .Tu retrouves là-haut notre Mère chérie
Qui t'avait précédé dans la sainte patrie
Maintenant dans les cieux, vous régnez tous les deux
Veillez sur nous, veillez sur nous .Rappelle-toi ta belle perle fine
Que tu connus faible et timide agneau
Vois-la remplie d'une force divine
Et du Carmel conduisant le troupeau .Rappelle-toi de l'ardente prière
Que tu formas pour ta troisième enfant
Dieu t'exauça car elle est sur la terre
Comme ses soeurs, un beau lys très brillant .Tu retrouves là-haut notre Mère chérie
Qui t'avait précédé dans la sainte patrie
Maintenant dans les cieux, vous régnez tous les deux
Veillez sur nous, veillez sur nous. Rappelle-toi de ta chère Céline
Qui fut pour toi comme un ange des cieux
Lorsqu'un regard de la face Divine
Vint t'émouvoir par un choix glorieux .Rappelle-toi de ta petite Reine
L'orpheline de la Bérésina
Rappelle-toi que sa marche incertaine
Ce fut toujours ta main qui la guida .Tu retrouves là-haut notre Mère chérie
Qui t'avait précédé dans la sainte patrie
Maintenant dans les cieux, vous régnez tous les deux
Veillez sur nous, veillez sur nous Ô Papa ! Souviens-toi qu'aux jours de son enfance
Tu voulus pour Dieu seul garder son innocence
Et de ses blonds cheveux qui ravissaient tes yeux
Rappelle-toi Rappelle-toi que dans le Belvédère
Tu l'asseyais toujours sur tes genoux
Et murmurant alors une prière
Tu la berçais par ton refrain si doux .Rappelle-toi du radieux dimanche
Où la pressant sur ton coeur paternel
Tu lui donnas une fleurette blanche
Lui permettant de voler au Carmel. Maintenant tes enfants t'adressent leur prière
Ils bénissent ta croix et ta douleur amère
Sur ton front glorieux
Rayonnent dans les cieux
Neuf lys en fleur 



Sainte Thérése de Lisieux - Jeter des fleurs

Publié à 22:51 par lusile17 Tags : background fleurs moi amour coeur rose anges coeurs
Sainte Thérése de Lisieux - Jeter des fleurs

Jeter des fleurs

 

Jésus, mon seul Amour, au pied de ton Calvaire
Que j'aime chaque soir à te jeter des fleurs
En effeuillant pour toi la rose printanière
Je voudrais essuyer tes pleurs

 

Jeter des fleurs, c'est t'offrir en prémices
Les plus légers soupirs, les plus grandes douleurs
Mes peines et mes joies, mes petits sacrifices
Voilà mes fleurs Brûlant comme la flamme, près de toi mon Seigneur
Viens consumer mon âme, viens effacer mes peurs

Seigneur de ta beauté mon âme s'est éprise
Je veux te prodiguer mes parfums et mes fleurs
En les jetant pour toi sur l'aile de la brise
Je voudrais enflammer les coeurs

 

Jeter des fleurs, Jésus, voilà mon arme
Lorsque je veux lutter pour sauver les pêcheurs
La victoire est à moi, toujours je te désarme
Avec mes fleurs Brûlant comme la flamme, près de toi mon Seigneur
Viens consumer mon âme, viens effacer mes peurs

 

Les pétales des fleurs, caressant ton Visage
Te disent que mon coeur est à toi sans retour
De ma rose effeuillée, tu comprends le langage
Et tu souris à mon amour

 

Jeter des fleurs, redire tes louanges
Voilà mon seul plaisir, en avaler des pleurs
Au Ciel j'irai bientôt te voir avec les anges
Jeter des fleurs Brûlant comme la flamme, près de toi mon Seigneur
Viens consumer mon âme, viens effacer mes peurs



Sainte Thérése de Lisieux - Enfant tu connais mon Nom

Publié à 22:38 par lusile17 Tags : heureux background amour moi vie nuit aimer dieu tendresse coeur sourire enfant
Sainte Thérése de Lisieux - Enfant tu connais mon Nom

Enfant tu connais mon Nom

 

Enfant, tu connais mon nom 
Et ton doux regard m'appelle
Il me dit : Simple abandon 
Je veux guider ta nacelle 

De ta petite main d'enfant 
O quelle merveille ! 
De ta petite main d'enfant
Tu calmes le flot mugissant et le vent Enfant, tu connais mon nom 
Et ton doux regard m'appelle
Il me dit : Simple abandon 
Je veux guider ta nacelle 

Si tu veux te reposer
Alors que l'orage gronde
Sur mon coeur daigne poser
Ta petite tête blonde Enfant, tu connais mon nom 
Et ton doux regard m'appelle
Il me dit : Simple abandon 
Je veux guider ta nacelle 

Que ton sourire est ravissant
Lorsque tu sommeilles
Toujours avec mon plus doux chant
Je veux te bercer tendrement
Bel enfant Enfant, tu connais mon nom 
Et ton doux regard m'appelle
Il me dit : Simple abandon 
Je veux guider ta nacelle 



Sainte Thérése de Lisieux - Pourquoi je t'aime , ô Marie !

Sainte Thérése de Lisieux -  Pourquoi je t'aime , ô Marie !

Pourquoi je t'aime, ô Marie !

 

Quelques mois avant sa mort, Thérése compose son poéme« Pourquoi je t’aime Ô Marie ! » Elle y exprime tout ce qu’elle pense de la Vierge Marie. Elle nous invite à nous tourner vers la Mère de Dieu et notre Mère en méditant sa vie tel que l’Évangile nous la révèle avec discrétion et profondeur.

 

Pourquoi je t'aime , ô Marie ! 

 

Oh ! je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t'aime
Pourquoi ton nom si doux fait tressailler mon coeur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l'éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
O Marie, devant toi, je baisserais les yeux !...


 

Il faut pour qu'un enfant puisse chérir sa mère
Qu'elle pleure avec lui, partage ses douleurs
O ma Mère chérie, sur la rive étrangère
Pour m'attirer à toi, que tu versas de pleurs !...
En méditant ta vie dans le saint Evangile
J'ose te regarder et m'approcher de toi
Me croire ton enfant ne m'est pas difficile
Car je te vois mortelle et souffrant comme moi...


 

Lorsqu'un ange du Ciel t'offre d'être la Mère
Du Dieu qui doit régner toute l'éternité
Je te vois préférer, ô Marie, quel mystère
L'ineffable trésor de la virginité.
Je comprends que ton âme, ô Vierge Immaculée
Soit plus chère au Seigneur que le divin séjour
Je comprends que ton âme, Humble et Douce Vallée
Peut contenir Jésus, L'Océan de l'Amour !...


 

Oh ! je t'aime, Marie, te disant la servante
Du Dieu que tu ravis par ton humilité
Cette vertu cachée te rend toute-puissante
Elle attire en ton coeur la Sainte Trinité
Alors l'Esprit d'Amour te couvrant de son ombre
Le Fils égal au Père en toi s'est incarné...

De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre
Puisqu'on doit l'appeler : Jésus, ton premier-né !...


 

O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse
Comme toi je possède en moi Le Tout-Puissant
Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse :
Le trésor de la mère appartient à l'enfant
Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie
Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ?
Aussi lorsqu'en mon coeur descend la blanche Hostie
Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !...


 

Tu me le fais sentir, ce n'est pas impossible
De marcher sur tes pas, ô Reine des élus,
L'étroit chemin du Ciel, tu l'as rendu visible
En pratiquant toujours les plus humbles vertus.
Auprès de toi, Marie, j'aime à rester petite,
Des grandeurs d'ici-bas, je vois la vanité,
Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite,
J'apprends à pratiquer l'ardente charité.


 

Là j'écoute ravie, Douce Reine des anges,
Le cantique sacré qui jaillit de ton coeur.
Tu m'apprends à chanter les divines louanges
A me glorifier en Jésus mon Sauveur.
Tes paroles d'amour sont de mystiques roses
Qui doivent embaumer les siècles à venir.
En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses
Je veux les méditer, afin de l'en bénir.


 

Quand le bon Saint Joseph ignore le miracle
Que tu voudrais cacher dans ton humilité
Tu le laisses pleurer tout près du Tabernacle
Qui voile du Sauveur la divine beauté !...
Oh ! que j'aime, Marie, ton éloquent silence,
Pour moi c'est un concert doux et mélodieux
Qui me dit la grandeur et la toute-puissance
D'une âme qui n'attend son secours que des Cieux...


 

Plus tard à Bethléem, ô Joseph et Marie !
Je vous vois repoussés de tous les habitants
Nul ne peut recevoir en son hôtellerie
De pauvres étrangers, la place est pour les grands...
La place est pour les grands et c'est dans une étable
Que la Reine des Cieux doit enfanter un Dieu.

O ma Mère chérie, que je te trouve aimable
Que je te trouve grande en un si pauvre lieu !...


 

Quand je vois L'Eternel enveloppé de langes
Quand du Verbe Divin j'entends le faible cri
O ma mère chérie, je n'envie plus les anges
Car leur Puissant Seigneur est mon Frère chéri !...
Que je t'aime, Marie, toi qui sur nos rivages
As fait épanouir cette Divine Fleur !...
Que je t'aime écoutant les bergers et les mages
Et gardant avec soin toute chose en ton coeur !...


 

Je t'aime te mêlant avec les autres femmes
Qui vers le temple saint ont dirigé leurs pas
Je t'aime présentant le Sauveur de nos âmes
Au bienheureux Vieillard qui le presse en ses bras,
D'abord en souriant j'écoute son cantique
Mais bientôt ses accents me font verser des pleurs.
Plongeant dans l'avenir un regard prophétique
Siméon te présente un glaive de douleurs.


 

O Reine des martyrs, jusqu'au soir de ta vie
Ce glaive douloureux transpercera ton coeur
Déjà tu dois quitter le sol de ta patrie
Pour éviter d'un roi la jalouse fureur.
Jésus sommeille en paix sous les plis de ton voile
Joseph vient te prier de partir à l'instant
Et ton obéissance aussitôt se dévoile
Tu pars sans nul retard et sans raisonnement.


 

Sur la terre d'Egypte, il me semble, ô Marie
Que dans la pauvreté ton coeur reste joyeux,
Car Jésus n'est-Il pas la plus belle Patrie,
Que t'importe l'exil,, tu possèdes les Cieux ?...
Mais à Jérusalem, une amère tristesse
Comme un vaste océan vient inonder ton coeur
Jésus, pendant trois jours, se cache à ta tendresse
Alors c'est bien l'exil dans toute sa rigueur !...


 

Enfin tu l'aperçois et la joie te transporte,
Tu dis au bel Enfant qui charme les docteurs :
"O mon Fils, pourquoi donc agis-tu de la sorte ?
"Voilà ton père et moi qui te cherchions en pleurs."
Et l'Enfant Dieu répond (oh quel profond mystère !)
A la Mère chérie qui tend vers lui ses bras :
"Pourquoi me cherchiez-vous ?... Aux oeuvres de mon Père
"Il faut que je m'emploie; ne le savez-vous pas ?"


 

L'Evangile m'apprend que croissant en sagesse
A Joseph, à Marie, Jésus reste soumis
Et mon coeur me révèle avec quelle tendresse
Il obéit toujours à ses parents chéris.
Maintenant je comprends le mystère du temple,
Les paroles cachées de mon Aimable Roi.
Mère, ton doux Enfant veut que tu sois l'exemple
De l'âme qui Le cherche en la nuit de la foi.


 

Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa Mère
Soit plongé dans la nuit, dans l'angoisse du coeur;
Marie, c'est donc un bien de souffrir sur la terre ?
Oui souffrir en aimant, c'est le plus pur bonheur !...
Tout ce qu'Il m'a donné Jésus peut le reprendre
Dis-lui de ne jamais se gêner avec moi...
Il peut bien se cacher, je consens à l'attendre
Jusqu'au jour sans couchant où s'éteindra ma foi...


 

Je sais qu'à Nazareth, Mère pleine de grâces
Tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus
Point de ravissements, de miracles, d'extases
N'embellissent ta vie, ô Reine des Elus !...

Le nombre des petits est bien grand sur la terre
Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux
C'est par la voie commune, incomparable Mère
Qu'il te plaît de marcher pour les guider aux Cieux.


 

En attendant le Ciel, ô ma Mère chérie,
Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour
Mère, en te contemplant, je me plonge ravie
Découvrant dans ton coeur des abîmes d'amour.
Ton regard maternel bannit toutes mes craintes
Il m'apprend à pleurer, il m'apprend à jouir.
Au lieu de mépriser les joies pures et saintes
Tu veux les partager, tu daignes les bénir.


 

Des époux de Cana voyant l'inquiétude
Qu'ils ne peuvent cacher, car ils manquent de vin
Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude
Espérant le secours de son pouvoir divin.
Jésus semble d'abord repousser ta prière
"Qu'importe", répond-Il, "femme, à vous et à moi ?"
Mais au fond de son coeur, Il te nomme sa Mère
Et son premier miracle, Il l'opère pour toi...


 

Un jour que les pécheurs écoutent la doctrine
De Celui qui voudrait au Ciel les recevoir
Je te trouve avec eux, Marie, sur la colline
Quelqu'un dit à Jésus que tu voudrais le voir,
Alors, ton Divin Fils devant la foule entière
De son amour pour nous montre l'immensité
Il dit : "Quel est mon frère et ma soeur et ma Mère,
"Si ce n'est celui-là qui fait ma volonté ?"


 

O Vierge Immaculée, des mères la plus tendre
En écoutant Jésus, tu ne t'attristes pas
Mais tu te réjouis qu'Il nous fasse comprendre
Que notre âme devient sa famille ici-bas
Oui tu te réjouis qu'Il nous donne sa vie,
Les trésors infinis de sa divinité !...
Comment ne pas t'aimer, ô ma Mère chérie
En voyant tant d'amour et tant d'humilité ?


 

Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime
Et tu consens pour nous à t'éloigner de Lui.
Aimer c'est tout donner et se donner soi-même
Tu voulus le prouver en restant notre appui.
Le Sauveur connaissait ton immense tendresse
Il savait les secrets de ton coeur maternel,
Refuge des pécheurs, c'est à toi qu'Il nous laisse
Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel.


 

Marie, tu m'apparais au sommet du Calvaire
Debout près de la Croix, comme un prêtre à l'autel
Offrant pour apaiser la justice du Père
Ton bien-aimé Jésus, le doux Emmanuel...
Un prophète l'a dit, ô Mère désolée,
"Il n'est pas de douleur semblable à ta douleur !"
O Reine des Martyrs, en restant exilée
Tu prodigues pour nous tout le sang de ton coeur !


 

La maison de Saint Jean devient ton seul asile
Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus...
C'est le dernier détail que donne l'Evangile
De la Reine des Cieux il ne me parle plus.
Mais son profond silence, ô ma Mère chérie
Ne révèle-t-il pas que 
Le Verbe Eternel
Veut Lui-même chanter les secrets de ta vie

Pour charmer tes enfants, tous les Elus du Ciel ?


 

Bientôt je l'entendrai cette douce harmonie
Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir
Toi qui vins me sourire au matin de ma vie
Viens me sourire encor... Mère... voici le soir !...
Je ne crains plus l'éclat de ta gloire suprême
Avec toi j'ai souffert et je veux maintenant
Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t'aime
Et redire à jamais que je suis ton enfant !.....

 

 

Mai 1897.



Sainte Thérése de Lisieux - Mon chant d'aujourd'hui

Sainte Thérése de Lisieux - Mon chant d'aujourd'hui

Mon chant d'aujourd'hui

 

Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère 
Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit 
Tu le sais, ô monDieu ! pour t’aimer sur la terre 
Je n’ai rien qu’aujourd’hui !…

Oh ! je t’aime, Jésus ! vers toi mon âme aspire 
Pour un jour seulement reste mondoux appui. 
Viens régner dans mon cœur, donne-moi ton sourire 
Rien que pour aujourd’hui !

Que m’importe, Seigneur, si l’avenir est sombre ? 
Te prier pour demain, oh non, je ne le puis !… 
Conserve mon cœur pur, couvre-moi de ton ombre 
Rien que pour aujourd’hui.

Si je songe à demain, je crains moninconstance 
Je sens naître en mon cœur la tritesse et l’ennui. 
Mais je veux bien, monDieu, l’épreuve, la souffrance 
Rien que pour aujourd’hui.

Je dois te voir bientôt sur la rive éternelle 
O Pilote Divin ! dont la main me conduit. 
Sur les flots orageux guide en paix ma nacelle 
Rien que pour aujourd’hui.

Ah ! laisse-moi, Seigneur, me cacher en ta Face. 
Là je n’entendrai plus du monde le vain bruit 
Donne-moi ton amour, conserve-moi ta grâce 
Rien que pour aujourd’hui.

Près de ton Cœur divin, j’oublie tout ce qui passe 
Je ne redoute plus les craintes de la nuit 
Ah ! donne-moi, Jésus, dans ce Cœur une place 
Rien que pour aujourd’hui.

Pain vivant, Pain du Ciel, divine Eucharistie 
O Mystére sacré ! que l’Amour a produit… 
Viens habiter mon cœur, Jésus, ma blanche Hostie 
Rien que pour aujourd’hui.

Daigne m’unir à toi, Vigne Sainte et sacrée 
Et mon faible rameau te donnera son fruit 
Et je pourrai t’offrir une grappe dorée 
Seigneur, dès aujourd’hui.

Cette grappe d’amour, dont les grains sont des âmes 
Je n’ai pour la former que ce jour qui s’enfuit 
Ah ! donne-moi, Jésus, d’un Apôtre les flammes 
Rien que pour aujourd’hui.

O Vierge Immaculée ! C’est toi ma Douce Etoile 
Qui me donnes Jésus et qui m’unis à Lui. 
O Mère ! laisse-moi reposer sous ton voile 
Rien que pour aujourd’hui.

Mon Saint Ange gardien, couvre-moi de ton aile 
Eclaire de tes feux la route que je suis 
Viens diriger mes pas… aide-moi, je t’appelle 
Rien que pour aujourd’hui.

Seigneur, je veux te voir, sans voile, sans nuage, 
Mais encore exilée, loin de toi, je languis 
Qu’il ne me soit caché, ton aimable visage 
Rien que pour aujourd’hui.

Je volerai bientôt, pour dire tes louanges 
Quand le jour sans couchant sur mon âme aura lui 
Alors je chanterai sur la lyre des Anges 
L’Eternel Aujourd’hui !…



Sainte Thérése de Lisieux - Ma joie

Sainte Thérése de Lisieux - Ma joie

Ma joie

 

Il est des âmes sur la terre 
Qui cherchent en vain le bonheur 
Mais pour moi, c’est tout le contraire 
La joie se trouve dans mon cœur 
Cette joie n’est pas éphémère 
Je la possède sans retour 
Comme une rose  printanière 
Elle me sourit chaque jour.

Vraiment je suis trop heureuse, 
Je fais toujours ma volonté… 
Pourrais-je n’être pas joyeuse 
et ne pas montrer ma gaieté ?… 
Ma joie, c’est d’aimer la souffrance, 
Je souris en versant des pleurs 
J’accepte avec reconnaissance 
Les épines mêlées aux fleurs.

Lorsque le Ciel bleu devient sombre 
Et qu’il semble me délaisser, 
Ma joie, c’est de rester dans l’ombre 
De me cacher, de m’abaisser. 
Ma joie, c’est la Volonté Sainte 
De Jésus mon unique amour 
Ainsi je vis sans nulle crainte 
J’aime autant la nuit que le jour.

Ma joie, c’est de rester petite 
Aussi quand je tombe en chemin 
Je puis me relever bien vite 
Et Jésus me prend par la main 
Alors le comblant de caresses 
Je Lui dis qu’Il est tout pour moi 
Et je redouble de tendresses 
Lorsqu’Il se dérobe à ma foi.

Si parfois je verse des larmes 
Ma joie, c’est de les bien cacher 
Oh ! que la souffrance a de charmes 
Quand de fleurs on sait la voiler ! 
Je veux bien souffrir sans le dire 
Pour que Jésus soit consolé 
Ma joie, c’est de le voir sourire 
Lorsque mon cœur est exilé…

Ma joie, c’est de lutter sans cesse 
Afin d’enfanter des élus. 
C’est le cœur brûlant de tendresse 
De souvent redire à Jésus : 
Pour toi, mon Divin petit Frère 
Je suis heureuse de souffrir 
Ma seule joie sur cette terre 
C’est de pouvoir te réjouir.

Longtemps encor je veux bien vivre 
Seigneur, si c’est là ton désir 
Dans le Ciel je voudrais te suivre 
Si cela te faisait plaisir. 
L’amour, ce feu de la Patrie 
Ne cesse de me consumer 
Que me font la mort ou la vie ? 
Jésus, ma joie, c’est de t’aimer !