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* Vingt-sixième dimanche du temps ordinaire *

 

Vingt-sixième dimanche du temps ordinaire

Livre d'Amos 6,1.4-7.

Malheur à ceux qui vivent bien tranquilles dans Sion, et à ceux qui se croient en sécurité sur la montagne de Samarie, ces notables de la première des nations, vers qui se rend la maison d’Israël ! Couchés sur des lits d’ivoire, vautrés sur leurs divans, ils mangent les agneaux du troupeau, les veaux les plus tendres de l’étable ; ils improvisent au son de la harpe, ils inventent, comme David, des instruments de musique ; ils boivent le vin à même les amphores, ils se frottent avec des parfums de luxe, mais ils ne se tourmentent guère du désastre d’Israël ! C’est pourquoi maintenant ils vont être déportés, ils seront les premiers des déportés ; et la bande des vautrés n’existera plus.

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 Psaume 146(145),7.8-9.9-10.

Il fait justice aux opprimés ; aux affamés, il donne le pain ; le Seigneur délie les enchaînés.

Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l'étranger.

Il soutient la veuve et l'orphelin, il égare les pas du méchant.

le Seigneur protège l'étranger.

Il soutient la veuve et l'orphelin, il égare les pas du méchant.

D'âge en âge, le Seigneur régnera : ton Dieu, ô Sion, pour toujours !

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Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 6,11-16.

Toi, homme de Dieu, recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur. Mène le bon combat, celui de la foi, empare-toi de la vie éternelle ! C’est à elle que tu as été appelé, c’est pour elle que tu as prononcé ta belle profession de foi devant de nombreux témoins. Et maintenant, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne : garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ; lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,19-31.

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »

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Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible -

© AELF, Paris

Commentaire du jour :

Saint Jean Chrysostome

Reconnaître le Christ pauvre

Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°50, 3-4 (trad. bréviaire)

Reconnaître le Christ pauvre

Tu veux honorer le Corps du Christ ?

Ne le méprise pas lorsqu'il est nu. Ne l'honore pas ici, dans l'église, par des tissus de soie tandis que tu le laisses dehors souffrir du froid et du manque de vêtements.

Car celui qui a dit : « Ceci est mon corps » (Mt 26,26), et qui l'a réalisé en le disant, c'est lui qui a dit : « Vous m'avez vu avoir faim, et vous ne m'avez pas donné à manger » et aussi : « Chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait » (Mt 25,42.45). Ici le corps du Christ n'a pas besoin de vêtements, mais d'âmes pures ; là-bas il a besoin de beaucoup de sollicitude...

Dieu n'a pas besoin de vases d'or mais d'âmes qui soient en or. Je ne vous dis pas cela pour vous empêcher de faire des donations religieuses, mais je soutiens qu'en même temps, et même auparavant, on doit faire l'aumône... Quel avantage y a-t-il à ce que la table du Christ soit chargée de vases d'or, tandis que lui-même meurt de faim ?

Commence par rassasier l'affamé et, avec ce qui te restera, tu orneras son autel. Tu fais une coupe en or, et tu ne donnes pas « un verre d'eau fraîche » ? (Mt 10,42)... Pense qu'il s'agit aussi du Christ, lorsqu'il s'en va, errant, étranger, sans abri ; et toi, qui as omis de l'accueillir, tu embellis le pavé, les murs et les chapiteaux des colonnes, tu attaches les lampes par des chaînes d'argent ; mais lui, tu ne veux même pas voir qu'il est enchaîné dans une prison. Je ne dis pas cela pour t'empêcher de faire de telles générosités, mais je t'exhorte à les accompagner ou plutôt à les faire précéder par les autres actes de bienfaisance... Donc, lorsque tu ornes l'église n'oublie pas ton frère en détresse, car il est un temple et de tous le plus précieux.

 

©Evangelizo.org 2001-2016

 

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*Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire - Année C*

 

 Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire

Année C

Livre d'Amos 8,4-7.

Ecoutez ceci, vous qui écrasez le malheureux pour anéantir les humbles du pays, car vous dites : « Quand donc la fête de la nouvelle lune sera-t-elle passée, pour que nous puissions vendre notre blé ? Quand donc le sabbat sera-t-il fini, pour que nous puissions écouler notre froment ? Nous allons diminuer les mesures, augmenter les prix et fausser les balances. Nous pourrons acheter le faible pour un peu d’argent, le malheureux pour une paire de sandales. Nous vendrons jusqu’aux déchets du froment ! » Le Seigneur le jure par la Fierté de Jacob : Non, jamais je n’oublierai aucun de leurs méfaits.

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Psaume 113(112),1-2.5-6.7-8.

Louez, serviteurs du Seigneur, louez le nom du Seigneur ! Béni soit le nom du Seigneur, maintenant et pour les siècles des siècles ! Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ? Lui, il siège là-haut. Il abaisse son regard vers le ciel et vers la terre. De la poussière il relève le faible, il retire le pauvre de la cendre pour qu'il siège parmi les princes, parmi les princes de son peuple.

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Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,1-8.

Bien-aimé, j’encourage, avant tout, à faire des demandes, des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les chefs d’État et tous ceux qui exercent l’autorité, afin que nous puissions mener notre vie dans la tranquillité et le calme, en toute piété et dignité. Cette prière est bonne et agréable à Dieu notre Sauveur, car il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité. En effet, il n’y a qu’un seul Dieu ; il n’y a aussi qu’un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, le Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. Aux temps fixés, il a rendu ce témoignage, pour lequel j’ai reçu la charge de messager et d’apôtre – je dis vrai, je ne mens pas – moi qui enseigne aux nations la foi et la vérité. Je voudrais donc qu’en tout lieu les hommes prient en élevant les mains, saintement, sans colère ni dispute.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,1-13.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?” Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.”

Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris quatre-vingts.” Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »

 

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour :

Saint Grégoire de Nazianze

« Faîtes-vous des amis avec l'argent trompeur, afin d'entrer dans les demeures éternelles » : secourir les pauvres

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Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire

Commentaire du jour

Saint Grégoire de Nazianze (330-390), évêque et docteur de l'Église Homélie 14, sur l'amour des pauvres, 24-26 ; PG 35, 890-891 (trad. Orval rev. ; cf bréviaire 1er lun. carême)

« Faîtes-vous des amis avec l'argent trompeur, afin d'entrer dans les demeures éternelles » : secourir les pauvres Mes amis et mes frères, ne soyons pas de mauvais gérants des biens qui nous sont confiés afin de ne pas nous entendre dire : « Rougissez, vous qui retenez le bien d'autrui ; imitez la justice de Dieu et il n'y aura plus de pauvres ».

Ne nous épuisons pas à amasser et à tenir en réserve quand d'autres sont épuisés par la faim ; ainsi nous ne mériterons pas ce reproche amer et cette menace du prophète Amos : « Prenez garde, vous qui dites : 'Quand le mois sera-t-il passé pour que nous puissions vendre notre blé, et le sabbat pour que nous écoulions notre froment ?' » (8,5)...

Imitons la loi sublime et première de Dieu « qui fait tomber la pluie pour les justes et pour les pécheurs et fait lever le soleil pour tous également » (Mt 5,45). Tous ceux qui vivent sur terre, il les comble d'étendues immenses de terre en friche, de sources, de fleuves et de forêts. Pour les oiseaux, il donne les airs, et l'eau pour tous les animaux aquatiques.

Pour la vie de tous, il donne en abondance les ressources premières qui ne peuvent être ni accaparées par les forts, ni mesurées par des lois, ni délimitées par des frontières ; mais il les donne pour tous de sorte que rien ne manque à personne. Ainsi, par le partage égal de ses dons, il honore l'égalité naturelle de tous ; ainsi montre-t-il toute la générosité de sa bonté... Toi donc, imite cette miséricorde divine.

 

BONS DIMANCHE ET WEEK-END  A  TOUS  ET  TOUTES .

 

* Vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire&Bon dimanche*

 

 

Vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire

Livre de l'Exode 32,7-11.13-14.

Le Seigneur parla à Moïse : « Va, descends, car ton peuple s’est corrompu, lui que tu as fait monter du pays d’Égypte. Ils n’auront pas mis longtemps à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre ! Ils se sont fait un veau en métal fondu et se sont prosternés devant lui. Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant : “Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” » Le Seigneur dit encore à Moïse : « Je vois que ce peuple est un peuple à la nuque raide. Maintenant, laisse-moi faire ; ma colère va s’enflammer contre eux et je vais les exterminer ! Mais, de toi, je ferai une grande nation. »

Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu en disant : « Pourquoi, Seigneur, ta colère s’enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Égypte par ta grande force et ta main puissante ? Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Israël, à qui tu as juré par toi-même : “Je multiplierai votre descendance comme les étoiles du ciel ; je donnerai, comme je l’ai dit, tout ce pays à vos descendants, et il sera pour toujours leur héritage.” » Le Seigneur renonça au mal qu’il avait voulu faire à son peuple.

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Psaume 51(50),3-4.12-13.17.19.

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,

selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,

renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face,

ne me reprends pas ton esprit saint.

Seigneur, ouvre mes lèvres,

et ma bouche annoncera ta louange.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;

tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

*****************************************************************

 

Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,12-17.

Bien-aimé, je suis plein de gratitude envers celui qui me donne la force, le Christ Jésus notre Seigneur, car il m’a estimé digne de confiance lorsqu’il m’a chargé du ministère, moi qui étais autrefois blasphémateur, persécuteur, violent.

Mais il m’a été fait miséricorde, car j’avais agi par ignorance, n’ayant pas encore la foi ; la grâce de notre Seigneur a été encore plus abondante, avec elle la foi, et avec l’amour qui est dans le Christ Jésus.

Voici une parole digne de foi, et qui mérite d’être accueillie sans réserve :

le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ; et moi, je suis le premier des pécheurs.

Mais s’il m’a été fait miséricorde, c’est afin qu’en moi le premier, le Christ Jésus montre toute sa patience, pour donner un exemple à ceux qui devaient croire en lui, en vue de la vie éternelle.

Au roi des siècles, Dieu immortel, invisible et unique, honneur et gloire pour les siècles des siècles ! Amen.

***************************************************************

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-32.

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?

Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. » Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’àce qu’elle la retrouve ?

Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. » « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.”

Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.

Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”

Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.

Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”

Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

Commentaire du jour :

Vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église Sermon 5 sur le fils prodigue ; PL 52,197 (trad. Année en fête, Migne 2000, p. 243)

« Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller »

Le fils revient chez son père et s'écrie : « Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils, traite-moi comme un de tes salariés »... Mais le père accourut, et accourut de loin. « Alors que nous étions encore pécheurs, le Christ est mort pour nous. » (Rm 5,8) Le père accourut... dans la personne du Fils, quand par lui, il est descendu du ciel et venu sur terre. « Le Père qui m'a envoyé est avec moi » dit-il dans l'Évangile (cf. Jn 16,32). Il se jeta à son cou : il s'est jeté jusqu'à nous quand par le Christ, toute sa divinité est descendue du ciel et s'est installée dans notre chair. Et il l'embrassa. Quand ? Quand « la compassion et la vérité se sont rencontrées ; la justice et la paix se sont embrassées » (Ps 84,11). Il lui fit donner une robe de fête : celle qu'Adam a perdue, la gloire éternelle de l'immortalité. Il lui passa un anneau au doigt : l'anneau de l'honneur, son titre de liberté, le gage particulier de l'esprit, le signe de la foi, les arrhes des noces célestes. Écoute l'apôtre Paul : « Je vous ai fiancés à un époux unique, pour vous présenter au Christ comme une vierge pure » (2Co 11,2). Et il lui fit mettre des chaussures aux pieds : pour que nos pieds soient chaussés quand nous annonçons la bonne nouvelle de l'Évangile, pour que soient bénis « les pieds de ceux qui annoncent une bonne nouvelle de paix » (Is 52,7; Rm 10,15). Et il fit tuer pour lui le veau gras... Le veau est tué sur l'ordre du père parce que le Christ, Dieu, Fils de Dieu, ne pouvait pas être tué sans le vouloir du Père ; écoute encore l'apôtre Paul : « Il n'a pas épargné son propre Fils mais l'a livré pour nous tous » (Rm 8,32).

 


 B O N    D I M A N C H E .

 

 

*Vingt-et-unième dimanche du temps ordinaire*

Publié à 23:59 par marieandree Tags : mort homme mer centerblog moi background chez amour dieu livre chevaux pensées aime

 

Le 21 Août 2016 

Vingt-et-unième dimanche du temps ordinaire 

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Livre d'Isaïe 66,18-21.

Avec leurs actions et leurs pensées. Moi, je viens rassembler toutes les nations, de toute langue. Elles viendront et verront ma gloire : je mettrai chez elles un signe ! Et, du milieu d’elles, j’enverrai des rescapés vers les nations, vers Tarsis, Pouth et Loud, Mèshek, Rosh, Toubal et Yavane, vers les îles lointaines qui n’ont rien entendu de ma renommée, qui n’ont pas vu ma gloire ; ma gloire, ces rescapés l’annonceront parmi les nations. Et, de toutes les nations, ils ramèneront tous vos frères, en offrande au Seigneur, sur des chevaux et des chariots, en litière, à dos de mulets et de dromadaires, jusqu’à ma montagne sainte, à Jérusalem, – dit le Seigneur. On les portera comme l’offrande qu’apportent les fils d’Israël, dans des vases purs, à la Maison du Seigneur. Je prendrai même des prêtres et des lévites parmi eux, – dit le Seigneur.

Psaume 117(116),1.2.

Louez le Seigneur, tous les peuples ;

fêtez-le, tous les pays !

Son amour envers nous s'est montré le plus fort ;

éternelle est la fidélité du Seigneur !

Lettre aux Hébreux 12,5-7.11-13.

Frères, vous avez oublié cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à des fils : ‘Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches. Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils.’ Ce que vous endurez est une leçon. Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ; et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ? Quand on vient de recevoir une leçon, on n’éprouve pas de la joie mais plutôt de la tristesse. Mais plus tard, quand on s’est repris grâce à la leçon, celle-ci produit un fruit de paix et de justice. C’est pourquoi, redressez les mains inertes et les genoux qui fléchissent, et rendez droits pour vos pieds les sentiers tortueux. Ainsi, celui qui boite ne se fera pas d’entorse ; bien plus, il sera guéri.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 13,22-30.

Tandis qu’il faisait route vers Jérusalem, Jésus traversait villes et villages en enseignant. Quelqu’un lui demanda : « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas. Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous”, il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes.” Alors vous vous mettrez à dire : “Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.” Il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice.” Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »

Commentaire du jour :

Saint Césaire d'Arles

« Jésus passait par les villes et les villages en enseignant »

 

* Vingt-deuxième dimanche du temps ordinaire*

Publié à 23:59 par marieandree Tags : centerblog background amis dieu heureux livre

 

 Le 28 Août 2016.

Vingt-deuxième dimanche du temps ordinaire

Livre de l'Ecclésiastique 3,17-18.20.28-29.

Mon fils, accomplis toute chose dans l’humilité, et tu seras aimé plus qu’un bienfaiteur. Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser : tu trouveras grâce devant le Seigneur. Grande est la puissance du Seigneur, et les humbles lui rendent gloire. La condition de l’orgueilleux est sans remède, car la racine du mal est en lui. Qui est sensé médite les maximes de la sagesse ; l’idéal du sage, c’est une oreille qui écoute.

Psaume 68(67),4-5ac.6-7ab.10-11.

Les justes sont en fête, ils exultent ; devant la face de Dieu ils dansent de joie. Chantez pour Dieu, jouez pour son nom. Son nom est Le Seigneur ; dansez devant sa face. Père des orphelins, défenseur des veuves, tel est Dieu dans sa sainte demeure. À l'isolé, Dieu accorde une maison ; aux captifs, il rend la liberté. Tu répandais sur ton héritage une pluie généreuse, et quand il défaillait, toi, tu le soutenais. Sur les lieux où campait ton troupeau, tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre.

Lettre aux Hébreux 12,18-19.22-24a.

Frères, quand vous êtes venus vers Dieu, vous n’êtes pas venus vers une réalité palpable, embrasée par le feu, comme la montagne du Sinaï : pas d’obscurité, de ténèbres ni d’ouragan, pas de son de trompettes ni de paroles prononcées par cette voix que les fils d’Israël demandèrent à ne plus entendre. Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, vers des myriades d’anges en fête et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenés à la perfection. Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une alliance nouvelle.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,1.7-14.

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. Jésus dit une parabole aux invités lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places, et il leur dit : « Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi. Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : “Cède-lui ta place” ; et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : “Mon ami, avance plus haut”, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi. En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. » Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

Commentaire du jour :

Saint Grégoire de Nazianze

« Quand tu donnes un festin, invite les pauvres »

 

*L'Assomption - Le 15 Août & Marie se mit en route*

 

 

Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie, patronne principale de la France

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Livre de l'Apocalypse 11,19a.12,1-6a.10ab.

Le sanctuaire de Dieu, qui est dans le ciel, s’ouvrit, et l’arche de son Alliance apparut dans le Sanctuaire. Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Elle est enceinte, elle crie, dans les douleurs et la torture d’un enfantement.

Un autre signe apparut dans le ciel : un grand dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes, et, sur chacune des sept têtes, un diadème. Sa queue, entraînant le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le Dragon vint se poster devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance.

Or, elle mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations, les conduisant avec un sceptre de fer. L’enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son Trône, et la Femme s’enfuit au désert, où Dieu lui a préparé une place. Alors j’entendis dans le ciel une voix forte, qui proclamait : « Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ !

Psaume 45(44),11-12a.12b-13.14-15a.15b-16.

Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille ; oublie ton peuple et la maison de ton père : le roi sera séduit par ta beauté. Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui. Alors, fille de Tyr, les plus riches du peuple, chargés de présents, quêteront ton sourire. Fille de roi, elle est là, dans sa gloire, vêtue d'étoffes d'or ; on la conduit, toute parée, vers le roi. Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège. On les conduit parmi les chants de fête : elles entrent au palais du roi.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,20-26.

Frères, le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts.

En effet, de même que tous les hommes meurent en Adam, de même c’est dans le Christ que tous recevront la vie, mais chacun à son rang : en premier, le Christ, et ensuite, lors du retour du Christ, ceux qui lui appartiennent. Alors, tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père, après avoir anéanti, parmi les êtres célestes, toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance. Car c’est lui qui doit régner jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,39-56.

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle. Commentaire du jour : Saint Jean de Damas La Vierge Marie « image de l'Église à venir...qui guide et soutient l'espérance de ton peuple » (Préface) Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie, patronne principale de la France

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Commentaire du jour

Saint Jean de Damas (v. 675-749), moine, théologien, docteur de l'Église Homélie 1 sur la Dormition, 11-14 (trad. SC 80, p. 111s)

La Vierge Marie « image de l'Église à venir...qui guide et soutient l'espérance de ton peuple » (Préface)

Ô Mère de Dieu, toujours vierge, ton saint départ de ce monde est vraiment un passage, une entrée dans la demeure de Dieu. Sortant de ce monde matériel, tu entres dans « une patrie meilleure » (He 11,16).

Le ciel a accueilli avec joie ton âme : « Quelle est celle-là qui monte dans tout son éclat comme l'aurore, belle comme la lune, resplendissante comme le soleil ? » (Ct 8,5 ;6,10)...

« Le roi t'a introduite dans ses appartements » (Ct 1,4) et les anges glorifient celle qui est la mère de leur propre maître, par nature et en vérité selon le plan de Dieu...

Les apôtres ont porté ton corps sans tache, toi l'arche d'alliance véritable, et l'ont déposé à son saint tombeau. Et là, comme par un autre Jourdain, tu es parvenue à la vraie Terre promise, je veux dire à la « Jérusalem d'en haut », mère de tous les croyants (Ga 4,26), dont Dieu est l'architecte et le constructeur.

Car ton âme assurément « n'est pas descendue dans le séjour des morts, bien plus ta chair elle-même n'a pas connu la corruption » (Ps 15,10 ;Ac 2,31).

Ton corps très pur, sans souillure, n'a pas été abandonné à la terre, mais tu as été emportée aux demeures du Royaume des Cieux, toi la reine, la souveraine, la dame, la Mère de Dieu, la véritable Theotokos... Aujourd'hui nous nous approchons de toi, notre reine, Mère de Dieu et Vierge ; nous tournons nos âmes vers l'espérance que tu es pour nous... Nous voulons t'honorer par « des psaumes, des hymnes, des cantiques inspirés » (Ep 5,19).

En honorant la servante, nous disons notre attachement à notre propre Maître commun... Jette tes yeux sur nous, ô reine, mère de notre bon Souverain ; guide notre route jusqu'au port sans orage du bon désir de Dieu.

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BONNE FÊTE A TOUTES LES MARIE §§

BONNE FETE AUSSI AU "MARIE" ::

composé -marie francoise

-marie noelle

-marie chrisitne

-marie claire

-marie helene

-marie33

-mary claude

-mary line etc................... ET myriam oups!!!!

 

 BELLE JOURNEE DE  15 AOÛT. 

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  https://youtu.be/oQATrVsaEQM

 

Le Magnificat - Action de grâce de Marie chanté par NDML

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*Dimanche 14/08&Je suis venu apporter un feu sur la terre*

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,49-53.

*Textes de ce dimanche 14 Août §

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,49-53.

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Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu"il soit déjà allumée

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Vingtième dimanche du temps ordinaire

Livre de Jérémie 38,4-6.8-10.

Alors les princes dirent au roi Sédécias : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. » Le roi Sédécias répondit : « Il est entre vos mains, et le roi ne peut rien contre vous ! » Alors ils se saisirent de Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Melkias, fils du roi, dans la cour de garde. On le descendit avec des cordes. Dans cette citerne il n’y avait pas d’eau, mais de la boue, et Jérémie enfonça dans la boue. Ébed-Mélek sortit de la maison du roi et vint lui dire : « Monseigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! Ils l’ont jeté dans la citerne, il va y mourir de faim car on n’a plus de pain dans la ville ! » Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek l’Éthiopien : « Prends trente hommes avec toi, et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie avant qu’il ne meure. »

Psaume 40(39),2.3.4.18.

D'un grand espoir j'espérais le Seigneur : il s'est penché vers moi pour entendre mon cri. Il m'a tiré de l'horreur du gouffre, de la vase et de la boue ; il m'a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas. Dans ma bouche il a mis un chant nouveau, une louange à notre Dieu. Beaucoup d'hommes verront, ils craindront, ils auront foi dans le Seigneur. Je suis pauvre et malheureux, mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon secours, mon libérateur : mon Dieu, ne tarde pas !

Lettre aux Hébreux 12,1-4.

Frères, nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins, et débarrassés de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien –, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi. Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu. Méditez l’exemple de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité, et vous ne serez pas accablés par le découragement. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché,

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,49-53.

Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais

qu’il soit déjà allumé !

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Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

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Allumer dans les cœurs des hommes,

le feu de l'amour de Dieu

Commentaire du jour Denys le Chartreux (1402-1471), moine

Commentaire sur l'évangile de Luc, 12, 72-74

(trad. Delhougne, Les Pères commentent, p.430)

Allumer dans les cœurs des hommes le feu de l'amour de Dieu « Je suis venu apporter un feu sur la terre » : je suis descendu du haut du ciel et, par le mystère de mon incarnation, je me suis manifesté aux hommes pour allumer dans les cœurs humains le feu de l'amour divin.

« Et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé » — c'est-à-dire qu'il prenne et devienne une flamme activée par l'Esprit Saint et qu'il fasse jaillir des actes de bonté !

Le Christ annonce ensuite qu'il subira la mort sur la croix avant que le feu de cet amour n'enflamme l'humanité. C'est, en effet, la très sainte Passion du Christ qui a valu à l'humanité un don aussi grand, et c'est avant tout le souvenir de sa Passion qui allume une flamme dans les cœurs fidèles.

« Je dois recevoir un baptême », autrement dit : Il m'incombe et il m'est réservé par une disposition de Dieu de recevoir un baptême de sang, de me baigner et de me plonger comme dans l'eau, dans mon sang répandu sur la croix pour racheter le monde entier. « Et quelle n'est pas mon angoisse jusqu'à ce qu'il soit accompli », en d'autres termes jusqu'à ce que ma Passion soit achevée, et que je puisse dire : « Tout est accompli ! » (Jn 19,30)

 

 

 

 

 

La première en chemin 

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*Dix-huitième dimanche du temps ordinaire - Année C*

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Dix-huitième dimanche du temps ordinaire 

Livre de l'Ecclésiaste 1,2.2,21-23.

Vanité des vanités disait Qohèleth. Vanité des vanités, tout est vanité ! Un homme s’est donné de la peine ; il est avisé, il s’y connaissait, il a réussi. Et voilà qu’il doit laisser son bien à quelqu’un qui ne s’est donné aucune peine. Cela aussi n’est que vanité, c’est un grand mal ! En effet, que reste-t-il à l’homme de toute la peine et de tous les calculs pour lesquels il se fatigue sous le soleil ? Tous ses jours sont autant de souffrances, ses occupations sont autant de tourments : même la nuit, son cœur n’a pas de repos. Cela aussi n’est que vanité.

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Psaume 90(89),3-4.5-6.12-13.14.17ab.

Tu fais retourner l'homme à la poussière ;

tu as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »

À tes yeux, mille ans sont comme hier,

c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.

Tu les as balayés : ce n'est qu'un songe ;

dès le matin, c'est une herbe changeante :

elle fleurit le matin, elle change ;

le soir, elle est fanée, desséchée.

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :

que nos cœurs pénètrent la sagesse.

Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?

Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.

Rassasie-nous de ton amour au matin,

que nous passions nos jours dans la joie et les chants.

Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu !

Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains.

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Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,1-5.9-11.

Frères, si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. Faites donc mourir en vous ce qui n’appartient qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie. Plus de mensonge entre vous : vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir, et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau qui, pour se conformer à l’image de son Créateur, se renouvelle sans cesse en vue de la pleine connaissance. Ainsi, il n’y a plus le païen et le Juif, le circoncis et l’incirconcis, il n’y a plus le barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y a le Christ : il est tout, et en tous.

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,13-21.

En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.” Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?” Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »

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Commentaire du jour :

Saint Basile

« Être riche en vue deDieu » ©Evangelizo.org 2001-2016

Dix-huitième dimanche du temps ordinaire

Commentaire du jour

Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église

Homélie 6, sur les richesses ; PG 31, 261s (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 109 rev.)

« Être riche en vue de Dieu » « Que vais-je faire ?

Où trouver de quoi manger ? De quoi m'habiller ? »

Voilà ce que dit ce riche. Son cœur souffre, l'inquiétude le dévore, car ce qui réjouit les autres accable l'avare. Que tous ses greniers soient remplis n'est pas pour lui un bonheur. Ce qui tourmente douloureusement son âme, c'est ce trop-plein de richesses débordant de ses greniers… Considère, homme, celui qui t'a comblé de ses largesses.

Réfléchis un peu sur toi-même : Qui es-tu ? Qu'est-ce qui t'a été confié ? De qui as-tu reçu cette charge ? Pourquoi as-tu été choisi de préférence à bien d‘autres ?

Le Dieu de bonté a fait de toi son intendant ; tu as la charge de tes compagnons de service : ne va pas croire que tout est préparé pour ton seul estomac !

Dispose des biens que tu as entre les mains comme s'ils appartenaient à d'autres. Le plaisir qu'ils te procurent dure peu, bientôt ils vont t'échapper et disparaître, mais il t'en sera demandé un compte rigoureux.

Or toi, tu gardes tout, portes et serrures verrouillés ; et bien que tu aies tout enfermé, l'anxiété t'empêche de dormir… « Que vais-je faire ? »

Il y avait une réponse toute prête : « Je comblerai les âmes des affamés ; j'ouvrirai mes greniers et j'inviterai tous ceux qui sont dans le besoin… Je ferai entendre une parole généreuse : Vous tous qui manquez de pain, venez à moi, prenez votre part des dons accordés par Dieu, chacun ce qu'il lui faut. »

 

 

 

*Fête de sainte Marie Madeleine, disciple du Seigneur*

Publié à 23:59 par marieandree Tags : vie centerblog moi background homme amour femme mort dieu nuit anges tendresse horreur

 

Fête de sainte Marie Madeleine, disciple du Seigneur

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Cantique des cantiques 3,1-4a.

Paroles de la bien-aimée. Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché ce que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé. Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville, par les rues et les places : je chercherai ce que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé. Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : « Ce que mon âme désire, l’auriez-vous vu ? » À peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé ce que mon âme désire : je l’ai saisi et ne le lâcherai pas.

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Psaume 63(62),2.3-4.5-6.8-9.

Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l'aube :

mon âme a soif de toi ;

après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau.

Je t'ai contemplé au sanctuaire, j'ai vu ta force et ta gloire.

Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres !

Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom.

Comme par un festin je serai rassasié ; la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.

Oui, tu es venu à mon secours : je crie de joie à l'ombre de tes ailes.

Mon âme s'attache à toi, ta main droite me soutient.

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,1-2.11-18.

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.

Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit :

« On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »

Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.

Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.

Ils lui demandent :

« Femme, pourquoi pleures-tu ? »

Elle leur répond :

« On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »

Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit :

« Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »

Le prenant pour le jardinier, elle lui répond :

« Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »

Jésus lui dit alors :

« Marie ! »

S’étant retournée, elle lui dit en hébreu :

« Rabbouni ! »,

c’est-à-dire : Maître.

Jésus reprend :

« Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »

Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples :

« J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

Fête de sainte Marie Madeleine, disciple du Seigneur

Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église Homélie 25 ; PL 76, 1188 (trad. coll. Icthus, vol.10, p.302)

« Femme, pourquoi pleures-tu ? » Marie devient témoin de la compassion de Dieu ; oui, cette Marie...dont un pharisien voulait briser l'élan de tendresse. «

Si cet homme était prophète, s'écriait-il, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse » (Lc 7,39).

Mais ses larmes ont effacé les souillures de son corps et de son cœur ; elle s'est jetée dans les pas de son Sauveur, délaissant les chemins du mal. Elle était assise aux pieds de Jésus et l'écoutait (Lc 10,39).

Vivant, elle le serrait en ses bras ; mort, elle le cherchait. Et elle a trouvé vivant celui qu'elle cherchait mort. Elle a trouvé en lui tant de grâce que c'est elle qui a porté la nouvelle aux apôtres, aux messagers de Dieu ! Que devons-nous voir là, mes frères, sinon l'infinie tendresse de notre Créateur, qui pour ranimer notre conscience, dispose partout des exemples de pécheurs repentis.

Je jette les yeux sur Pierre, je regarde le larron, j'examine Zachée, je considère Marie, et je ne vois rien d'autre en eux que des appels à l'espérance et au repentir. Votre foi est-elle effleurée par le doute ? Songez à Pierre qui pleure amèrement sur sa lâcheté. Etes-vous enflammé de colère contre votre prochain ?

Pensez au larron : en pleine agonie, il se repent et gagne les récompenses éternelles. L'avarice vous dessèche-t-elle le cœur ? Avez-vous dépouillé autrui ? Voyez Zachée qui rend au quadruple le bien qu'il avait pris à un homme.

En proie à quelque passion, avez-vous perdu la pureté de la chair ? Regardez Marie, qui purifie l'amour de la chair au feu de l'amour divin. Oui, le Dieu tout-puissant nous offre partout des exemples et des signes de sa compassion. Prenons donc en horreur nos péchés, même les plus anciens.

Le Dieu tout-puissant oublie volontiers que nous avons commis le mal, et il est prêt à regarder notre repentir comme l'innocence même. Nous qui, après les eaux du salut, étions restés souillés, renaissons de nos larmes... Notre Rédempteur consolera vos larmes d'un jour dans sa joie éternelle.

Saint Grégoire le Grand « Femme, pourquoi pleures-tu ? »

 

*Seizième dimanche du temps ordinaire - Année C *

 

 -  Seizième dimanche du temps ordinaire -- Année C.

Livre de la Genèse 18,1-10a.

En ces jours-là, aux chênes de Mambré, le Seigneur apparut à Abraham, qui était assis à l’entrée de la tente. C’était l’heure la plus chaude du jour. Abraham leva les yeux, et il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui. Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre depuis l’entrée de la tente et se prosterna jusqu’à terre. Il dit : « Mon seigneur, si j’ai pu trouver grâce à tes yeux, ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur. Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre. Je vais chercher de quoi manger, et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin, puisque vous êtes passés près de votre serviteur ! »

Ils répondirent : « Fais comme tu l’as dit. » Abraham se hâta d’aller trouver Sara dans sa tente, et il dit : « Prends vite trois grandes mesures de fleur de farine, pétris la pâte et fais des galettes. » Puis Abraham courut au troupeau, il prit un veau gras et tendre, et le donna à un serviteur, qui se hâta de le préparer. Il prit du fromage blanc, du lait, le veau que l’on avait apprêté, et les déposa devant eux ; il se tenait debout près d’eux, sous l’arbre, pendant qu’ils mangeaient. Ils lui demandèrent : « Où est Sara, ta femme ? » Il répondit : « Elle est à l’intérieur de la tente. » Le voyageur reprit : « Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. »

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Psaume 15(14),2-3a.3bc-4ab.4d-5.

Celui qui se conduit parfaitement, qui agit avec justice

et dit la vérité selon son cœur.

Il met un frein à sa langue.

Il ne fait pas de tort à son frère et n'outrage pas son prochain.

À ses yeux, le réprouvé est méprisable mais il honore les fidèles du Seigneur.

Il ne reprend pas sa parole.

Il prête son argent sans intérêt, n'accepte rien qui nuise à l'innocent.

Qui fait ainsi demeure inébranlable.

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Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,24-28.

Frères, maintenant je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église.

De cette Église, je suis devenu ministre, et la mission que Dieu m’a confiée, c’est de mener à bien pour vous l’annonce de sa parole, le mystère qui était caché depuis toujours à toutes les générations, mais qui maintenant a été manifesté à ceux qu’il a sanctifiés.

Car Dieu a bien voulu leur faire connaître en quoi consiste la gloire sans prix de ce mystère parmi toutes les nations : le Christ est parmi vous, lui, l’espérance de la gloire ! Ce Christ, nous l’annonçons : nous avertissons tout homme, nous instruisons chacun en toute sagesse, afin de l’amener à sa perfection dans le Christ.

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service.

Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Commentaire du jour :

Saint Bernard Marthe et Marie

Seizième dimanche du temps ordinaire

Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église 3ème Sermon pour l'Assomption (trad. Béguin, Seuil 1953, p. 1002 rev.)

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Marthe et Marie Qui mieux que ceux qui ont la charge d'une communauté méritent qu'on leur applique ces paroles :

« Marthe, Marthe, tu te soucies de bien des choses » ? Qui s'inquiète de beaucoup de choses sinon celui à qui il incombe de s'occuper aussi bien de Marie la contemplative que de son frère Lazare et d'autres encore ? Vous reconnaissez Marthe inquiète et accablée de mille soucis : c'est l'apôtre qui a « le souci de toutes les Eglises » (2Co 11,28), qui veille à ce que les pasteurs prennent soin de leurs ouailles.

« Nul n'est faible que je ne le sois avec lui, dit-il, et nul n'est scandalisé sans que je sois brûlé aussi » (v. 29).

Que Marthe reçoive donc le Seigneur dans sa maison, puisque c'est à elle qu'est confié la direction du ménage... Que ceux qui partagent ses tâches reçoivent aussi le Seigneur, chacun selon son ministère particulier ; qu'ils accueillent le Christ et qu'ils le servent, qu'ils l'assistent dans ses membres, les malades, les pauvres, les voyageurs et les pèlerins. Tandis qu'ils assument ces activités, que Marie demeure en repos, qu'elle connaisse

« combien le Seigneur est doux » (Ps 33,9). Qu'elle ait bien soin de se tenir aux pieds de Jésus, le cœur plein d'amour et l'âme en paix, sans le quitter des yeux, attentive à toutes ses paroles, admirant son beau visage et son langage. « La grâce est répandue sur ses lèvres ; il est plus beau que tous les fils des hommes »

(Ps 44,3), plus beau même que les anges dans leur gloire. Connais ta joie et rends grâce, Marie, toi qui as choisi la meilleure part. Heureux les yeux qui voient ce que tu vois, les oreilles qui méritent d'entendre ce que tu entends ! (Mt 13,16) Que tu es heureuse surtout d'entendre battre le cœur de Dieu dans ce silence où il est bon pour l'homme d'attendre son Seigneur !

  BONS DIMANCHE ET WEEK-END.

 

 ************************************************************** *Seizième 

LA PAIX DANS LE MONDE !!

 ATTENTAT DE NICE : LES HOMMAGES DES CAPITALES DU MONDE ENTIER

 

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