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*Textes§Jour-Dimanche-Evangile/StJean--Ange§BonDimanche*

Publié à 08:21 par marieandree Tags : enfants évangile texte jour ange prière bon dimanche printemps fleurs

 

L'EVANGILE AU QUOTIDIEN

« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle »  Jn 6, 68

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dimanche 11 mai 2014

Quatrième dimanche de Pâques

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Saint(s) du jour : St Francesco De Girolamo, prêtre s.j. (1642-1716), St Ignazio de Laconi, religieux o.f.m. cap. (1701-1781)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici Saint Augustin : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance »

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Livre des Actes des Apôtres 2,14.36-41.

Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, prit la parole; il dit d’une voix forte : « Habitants de la Judée, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, comprenez ce qui se passe aujourd’hui, écoutez bien ce que je vais vous dire. Que tout le peuple d'Israël en ait la certitude : ce même Jésus que vous avez crucifié, Dieu a fait de lui le Seigneur et le Christ. » Ceux qui l'entendaient furent remués jusqu'au fond d'eux-mêmes ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres : « Frères, que devons-nous faire ? »

Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour obtenir le pardon de ses péchés. Vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. C'est pour vous que Dieu a fait cette promesse, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera. » Pierre trouva encore beaucoup d'autres paroles pour les adjurer, et il les exhortait ainsi : « Détournez-vous de cette génération égarée, et vous serez sauvés. » Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre se firent baptiser. La communauté s'augmenta ce jour-là d'environ trois mille personnes.

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Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles, et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom. Si je passe un ravin de ténèbres, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; Tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie. J'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

**************

Première lettre de saint Pierre Apôtre 2,20-25.

Frères, si on supporte la souffrance en ayant fait le bien, c'est une grâce aux yeux de Dieu. C'est bien à cela que vous avez été appelés, puisque le Christ lui-même a souffert pour vous et vous a laissé son exemple afin que vous suiviez ses traces, lui qui n'a jamais commis de péché ni proféré de mensonge : couvert d'insultes, il n'insultait pas ; accablé de souffrances, il ne menaçait pas, mais il confiait sa cause à Celui qui juge avec justice.

Dans son corps, il a porté nos péchés sur le bois de la croix, afin que nous puissions mourir à nos péchés et vivre dans la justice : c'est par ses blessures que vous avez été guéris. Vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes revenus vers le berger qui veille sur vous.

 

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,1-10.

Jésus parlait ainsi aux pharisiens : " Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus. »

Jésus employa cette parabole en s'adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu'il voulait leur dire. C'est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis. Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance.

 

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Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Commentaire du jour : Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sermon 46, sur les pasteurs ; CCL 41, 529

« Je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance » « Voici ce que dit le Seigneur : ‘ Je viens moi-même ’ »… C’est ce qu’il a fait sans aucun doute, et c’est ce qu’il fera encore : « Voici que je viens moi-même : je rechercherai mes brebis, je m’en occuperai comme un berger s’occupe de son troupeau. »

Les mauvais bergers n’en ont pris aucun soin, car ils n’ont pas racheté leurs brebis de leur sang… « Mes brebis écoutent ma voix. Je rechercherai mes brebis au milieu des brebis dispersées, et je les ferai sortir de tous les lieux où elles avaient été dispersées au jour des nuées et des ténèbres. Quelque difficulté qu’il y ait à les trouver, je les trouverai… Je ferai sortir mes brebis des pays étrangers, je les rassemblerai et je les ramènerai chez elles ; je les mènerai paître sur les montagnes d’Israël. »

Ces « montagnes d’Israël », ce sont les auteurs des saintes Écritures. Voilà les pâturages où il faut vous nourrir, si vous voulez le faire en sécurité. Savourez tout ce que vous apprenez là, rejetez tout ce qui est en dehors. Ne vous égarez pas dans le brouillard, écoutez la voix du berger. Rassemblez-vous sur les montagnes de la sainte Écriture. Vous trouverez là un vrai délice pour votre cœur ; là il n’y a rien de vénéneux, rien de dangereux ; ce sont de riches pâturages… « Je les mènerai le long des rivières, dans les endroits les meilleurs. »

De ces montagnes dont nous venons de parler ont découlé les rivières de la prédication de l’Évangile, puisque « la parole [des apôtres] a retenti jusqu’au bout de la terre », et que tous les endroits de la terre offrent aux brebis des pâturages agréables et abondants. « Je les ferai paître dans un bon pâturage…, et là sera leur bergerie », c’est-à-dire là elles vont se reposer, là elles pourront dire : « Il est bon d’être ici ; c’est vrai, c’est parfaitement clair, nous avons trouvé la vérité. » Elles se reposeront dans la gloire de Dieu, comme dans leur bergerie.

(Références bibliques : Ez 34,10-14; Ps 79,2-3; Jn 10,27; Ps 18,5)

BON WEEK-END A TOUS ET TOUTES && AMITIES. 

 

*5èmeDimanche/Carême&Ev.StJean11,1-45--Belle journée*

Publié à 08:00 par marieandree

MESSE DU JOUR § Dimanche 6 Avril 2014.  

Cinquième Dimanche de Carême & 

Ci-dessous, Lien - L'Evangile au Quotidien -

Textes,Ce jour-Dimanche. 

http://www.evangelizo.org/main.php?language=FR&module=readings&localdate=20140406

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 11,1-45.

Un homme était tombé malade. C'était Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe. (Marie est celle qui versa du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. Lazare, le malade, était son frère.) Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura pourtant deux jours à l'endroit où il se trouvait ; alors seulement il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas ? » Jésus répondit : « Ne fait-il pas jour pendant douze heures ?

Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde ; mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n'est pas en lui. » Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s'est endormi ; mais je m'en vais le tirer de ce sommeil. » Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s'il s'est endormi, il sera sauvé. » Car ils pensaient que Jésus voulait parler du sommeil, tandis qu'il parlait de la mort. Alors il leur dit clairement : « Lazare est mort, et je me réjouis de n'avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! » Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) dit aux autres disciples : « Allons-y nous aussi, pour mourir avec lui ! » Quand Jésus arriva, il trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Comme Béthanie était tout près de Jérusalem - à une demi-heure de marche environ - beaucoup de Juifs étaient venus manifester leur sympathie à Marthe et à Marie, dans leur deuil. Lorsque Marthe apprit l'arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Mais je sais que, maintenant encore, Dieu t'accordera tout ce que tu lui demanderas. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu'il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. » Ayant dit cela, elle s'en alla appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t'appelle. » Marie, dès qu'elle l'entendit, se leva aussitôt et partit rejoindre Jésus. Il n'était pas encore entré dans le village ; il se trouvait toujours à l'endroit où Marthe l'avait rencontré. Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie, et lui manifestaient leur sympathie, quand ils la virent se lever et sortir si vite, la suivirent, pensant qu'elle allait au tombeau pour y pleurer. Elle arriva à l'endroit où se trouvait Jésus ; dès qu'elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. »

Quand il vit qu'elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus fut bouleversé d'une émotion profonde. Il demanda : « Où l'avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Viens voir, Seigneur. » Alors Jésus pleura. Les Juifs se dirent : « Voyez comme il l'aimait ! » Mais certains d'entre eux disaient : « Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » Jésus, repris par l'émotion, arriva au tombeau. C'était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du mort, lui dit : « Mais, Seigneur, il sent déjà ; voilà quatre jours qu'il est là. » Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l'ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m'as exaucé. Je savais bien, moi, que tu m'exauces toujours ; mais si j'ai parlé, c'est pour cette foule qui est autour de moi, afin qu'ils croient que tu m'as envoyé. » Après cela, il cria d'une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains attachés, le visage enveloppé d'un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » Les nombreux Juifs, qui étaient venus entourer Marie et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui.

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  BELLE JOURNEE - DIMANCHE §  

 

*Messe/Dimanche30/03/2014-"JésusEtL'aveugle"/Ev.StJean*

Publié à 14:18 par marieandree Tags : vie moi jésus aveugle évangile textes messe jour bon dimanche rose

 l'EVANGILE AU QUOTIDIEN 

« Seigneur, vers qui irions-nous ?

Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68

 dimanche 30 mars 2014 

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Quatrième dimanche de Carême (Laetare)

Saint(s) du jour : St Jean, surnommé Climaque († après 650), St Leonardo Murialdo, prêtre et fondateur (1828-1900) Voir le commentaire ci-dessous,

Une homélie écrite en Afrique du Nord au 5e ou 6e siècle: « Nous sommes l’argile, tu es notre potier ; nous sommes tous l’œuvre de tes mains » (Is 64,7)

Premier livre de Samuel 16,1b.6-7.10-13a.

Le Seigneur dit à Samuel : « Combien de temps encore vas-tu pleurer Saül ? Je l'ai rejeté. Il ne régnera plus sur Israël. Je t'envoie chez Jessé de Bethléem, car j'ai découvert un roi parmi ses fils. Prends une corne que tu rempliras d'huile, et pars ! »

Lorsqu'ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c'est celui que le Seigneur a en vue pour lui donner l'onction ! » Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l'ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes, car les hommes regardent l'apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. »

Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n'a choisi aucun de ceux-là. N'as-tu pas d'autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. »

Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu'il ne sera pas arrivé. » Jessé l'envoya chercher : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « C'est lui ! donne-lui l'onction. » Samuel prit la corne pleine d'huile, et lui donna l'onction au milieu de ses frères.

L'esprit du Seigneur s'empara de David à partir de ce jour-là. Quant à Samuel, il se mit en route et revint chez lui, à Rama.

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Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.

Le Seigneur est mon berger :

je ne manque de rien.

Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles, et me fait revivre ;

il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom.

Si je passe un ravin de ténèbres, je ne crains aucun mal,

car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ;

Tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie.

J'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

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Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 5,8-14.

Frères, autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière, or la lumière produit tout ce qui est bonté, justice et vérité - et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur. Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt. Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte d'en parler. Mais quand ces choses-là sont démasquées, leur réalité apparaît grâce à la lumière, et tout ce qui apparaît ainsi devient lumière. C'est pourquoi l'on chante : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d'entre les morts, et le Christ t'illuminera.

 

 Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 9,1-41.

En sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance. Ses disciples l'interrogèrent : « Rabbi, pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents. Mais l'action de Dieu devait se manifester en lui. Il nous faut réaliser l'action de celui qui m'a envoyé, pendant qu'il fait encore jour ; déjà la nuit approche, et personne ne pourra plus agir. Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Cela dit, il cracha sur le sol et, avec la salive, il fit de la boue qu'il appliqua sur les yeux de l'aveugle, et il lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » (ce nom signifie : Envoyé).

L'aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui étaient habitués à le rencontrer - car il était mendiant - dirent alors : « N'est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C'est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c'est quelqu'un qui lui ressemble. » Mais lui affirmait : « C'est bien moi. » Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » Il répondit : « L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, il m'en a frotté les yeux et il m'a dit : 'Va te laver à la piscine de Siloé. '

J'y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j'ai vu. » Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. » On amène aux pharisiens cet homme qui avait été aveugle. Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. A leur tour, les pharisiens lui demandèrent : « Comment se fait-il que tu voies ? » Il leur répondit : « Il m'a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et maintenant je vois. » Certains pharisiens disaient : « Celui-là ne vient pas de Dieu, puisqu'il n'observe pas le repos du sabbat. » D'autres répliquaient : « Comment un homme pécheur pourrait-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s'adressent de nouveau à l'aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu'il t'a ouvert les yeux ? »

Il dit : « C'est un prophète. » Les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme, qui maintenant voyait, avait été aveugle. C'est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu'il est né aveugle ? Comment se fait-il qu'il voie maintenant ? » Les parents répondirent : « Nous savons que c'est bien notre fils, et qu'il est né aveugle. Mais comment peut-il voir à présent, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s'expliquer. »

Ses parents parlaient ainsi parce qu'ils avaient peur des Juifs. En effet, les Juifs s'étaient déjà mis d'accord pour exclure de la synagogue tous ceux qui déclareraient que Jésus est le Messie. Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! » Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. » Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n'en sais rien ; mais il y a une chose que je sais : j'étais aveugle, et maintenant je vois. »

Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t'ouvrir les yeux ? » Il leur répondit : « Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m'entendre encore une fois ? Serait-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ? » Ils se mirent à l'injurier : « C'est toi qui es son disciple ; nous, c'est de Moïse que nous sommes les disciples. Moïse, nous savons que Dieu lui a parlé ; quant à celui-là, nous ne savons pas d'où il est. » L'homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d'où il est, et pourtant il m'a ouvert les yeux. Comme chacun sait, Dieu n'exauce pas les pécheurs, mais si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, il l'exauce.

Jamais encore on n'avait entendu dire qu'un homme ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si cet homme-là ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Ils répliquèrent : « Tu es tout entier plongé dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors. Jésus apprit qu'ils l'avaient expulsé.

Alors il vint le trouver et lui dit : « Crois-tu au Fils de l'homme ? » Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Jésus lui dit : « Tu le vois, et c'est lui qui te parle. » Il dit : « Je crois, Seigneur ! », et il se prosterna devant lui. Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour une remise en question : pour que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » Des pharisiens qui se trouvaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous des aveugles, nous aussi ? » Jésus leur répondit : « Si vous étiez des aveugles, vous n'auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : 'Nous voyons ! ' votre péché demeure. »

 

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Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour :

Une homélie écrite en Afrique du Nord au 5e ou 6e siècle, attribuée à tort à saint Fulgence (467-532) PL 65, 880 (trad. Jean expliqué, DDB 1985, p. 87 rev.)

« Nous sommes l’argile, tu es notre potier ; nous sommes tous l’œuvre de tes mains » (Is 64,7)

Celui qui « éclaire tout homme en venant dans ce monde » (Jn 1,9) est le vrai miroir du Père. Le Christ passe en tant que reflet du Père (He 1,3) et écarte la cécité des yeux de ceux qui ne voient pas. Le Christ qui vient du ciel passe, afin que toute chair le voie…; seul l’aveugle ne pouvait pas voir le Christ, miroir du Père… Le Christ a ouvert cette prison ; il a dessillé les yeux de l’aveugle, qui a vu dans le Christ le miroir du Père…

Le premier homme avait été créé lumineux ; mais il s’est trouvé aveugle, quand il a quitté le serpent. Cet aveugle s’est mis à renaître quand il s’est mis à croire... L’aveugle de naissance était assis…sans réclamer à aucun médecin une pommade pour guérir ses yeux… L’artisan de l’univers vient et reflète dans le miroir l’image. Il voit la misère de l’aveugle assis là et qui demande l’aumône. Quel miracle de la force de Dieu !

Elle guérit ce qu’elle voit, elle illumine ce qu’elle visite… Celui qui a créé le globe terrestre a maintenant ouvert les globes des yeux aveugles… Le potier qui nous a faits (Gn 2,6; Is 64,7) a vu ces yeux vides…; il les a touchés en mêlant sa salive à de la terre et en appliquant cette boue, il a formé les yeux de l’aveugle… L’homme est formé d’argile, la pommade de boue…; la matière qui avait d’abord servi à former les yeux les a ensuite guéris.

Quel est le prodige le plus grand : créer le globe du soleil ou recréer les yeux de l’aveugle-né ? Le Seigneur, sur son trône, a fait briller le soleil ; en parcourant les places publiques de la terre, il a permis à l’aveugle de voir. La lumière est venue sans avoir été demandée, et sans supplication l’aveugle a été libéré de son infirmité de naissance.

 

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BON  DIMANCHE A TOUS ET TOUTES .  

 

*3èmeDimanche/Carême&Textes-Jour&Evangile StJean*

Publié à 11:19 par marieandree

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L'EVANGILE AU QUOTIDIEN

 

« Seigneur, vers qui irions-nous?Tu as les paroles de la vie éternelle » - Jn 6,68 

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dimanche 23 mars 2014

Troisième dimanche de Carême 

Saint(s) du jour : Ste Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, moniale (1832-1914), St Turibio de Mogrovejo, évêque de Lima († 1606)

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Voir le commentaire ci-dessous,

ou cliquer ici:

Saint Maxime de Turin : « Laissant là sa cruche, la femme revint à la ville et dit : ‘ Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? ’ »

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Livre de l'Exode 17,3-7.

Les fils d’Israël campaient dans le désert à Rephidim, et le peuple avait soif. Ils récriminèrent contre Moïse : « Pourquoi nous as-tu fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? » Moïse cria vers le Seigneur : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! » Le Seigneur dit à Moïse : « Passe devant eux, emmène avec toi plusieurs des anciens d'Israël, prends le bâton avec lequel tu as frappé le Nil, et va ! Moi, je serai là, devant toi, sur le rocher du mont Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l'eau, et le peuple boira ! »

Et Moïse fit ainsi sous les yeux des anciens d'Israël. Il donna à ce lieu le nom de Massa (c'est-à-dire : Défi) et Mériba (c'est-à-dire : Accusation), parce que les fils d'Israël avaient accusé le Seigneur, et parce qu'ils l'avaient mis au défi, en disant : « Le Seigneur est-il vraiment au milieu de nous, ou bien n'y est-il pas ? »

Psaume 95(94),1-2.6-7ab.7d-8a.9.

Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons notre Rocher, notre salut ! Allons jusqu'à lui en rendant grâce, par nos hymnes de fête acclamons-le ! Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits. Oui, il est notre Dieu ; nous sommes le peuple qu'il conduit. Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ? « Ne fermez pas votre cœur comme au désert, où vos pères m'ont tenté et provoqué, et pourtant ils avaient vu mon exploit.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,1-2.5-8.

Frères, Dieu a fait de nous des justes par la foi ; nous sommes ainsi en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a donné, par la foi, l'accès au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis ; et notre orgueil à nous, c'est d'espérer avoir part à la gloire de Dieu. et l'espérance ne trompe pas, puisque l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné.

Alors que nous n'étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les coupables que nous étions. Accepter de mourir pour un homme juste, c'est déjà difficile ; peut-être donnerait-on sa vie pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 4,5-42.

Jésus arrivait à une ville de Samarie appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s'était assis là, au bord du puits. Il était environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l'eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.) La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? »

(En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.) Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : 'Donne-moi à boire', c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l'eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »

Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n'aie plus soif, et que je n'aie plus à venir ici pour puiser. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n'ai pas de mari. »

Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n'as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari : là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi : nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l'adorer est à Jérusalem. »

Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l'heure vient où vous n'irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient - et c'est maintenant - où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent, c'est en esprit et vérité qu'ils doivent l'adorer. »

La femme lui dit : « Je sais qu'il vient, le Messie, celui qu'on appelle Christ. Quand il viendra, c'est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Moi qui te parle, je le suis. » Là-dessus, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que demandes-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »

La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? » Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers Jésus. Pendant ce temps, les disciples l'appelaient : « Rabbi, viens manger. » Mais il répondit : « Pour moi, j'ai de quoi manger : c'est une nourriture que vous ne connaissez pas. »

Les disciples se demandaient : « Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture, c'est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : 'Encore quatre mois et ce sera la moisson' ? Et moi je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs qui se dorent pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit avec le moissonneur.

Il est bien vrai, le proverbe : 'L'un sème, l'autre moissonne. ' Je vous ai envoyés moissonner là où vous n'avez pas pris de peine, d'autres ont pris de la peine, et vous, vous profitez de leurs travaux. » Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause des paroles de la femme qui avait rendu ce témoignage : « Il m'a dit tout ce que j'ai fait. »

Lorsqu'ils arrivèrent auprès de lui, ils l'invitèrent à demeurer chez eux. Il y resta deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de ses propres paroles, et ils disaient à la femme : « Ce n'est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons maintenant ; nous l'avons entendu par nous-mêmes, et nous savons que c'est vraiment lui le Sauveur du monde. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour :

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque CC Sermon 22 ; PL 57, 477 (trad. Les Pères dans la foi, Migne 1996, p. 98 rev.)

« Laissant là sa cruche, la femme revint à la ville et dit : ‘ Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? ’ »

« Comme l’eau éteint les flammes, l’aumône éteint les péchés » (Si 3,30) : l’eau est comparée à la miséricorde. Mais comme l’eau vient d’une source, il me faut chercher la source de la miséricorde.

Je l’ai trouvée chez le prophète : « En toi est la source de la vie, en ta lumière nous verrons la lumière » (Ps 35,10).

C’est bien lui qui dans l’Évangile réclame de l’eau de la femme de Samarie…

Le Sauveur réclame de l’eau à la femme, et il feint d’avoir soif pour distribuer aux assoiffés la grâce éternelle. La source, en effet, ne pouvait pas avoir soif, et celui en qui se trouve l’eau vive ne pouvait pas boire l’eau polluée de cette terre.

Le Christ avait soif ? Oui, il avait soif, non pas de la boisson des hommes, mais de leur salut ; il avait soif, non de l’eau de la terre, mais de la rédemption du genre humain.

Le Christ, qui est la source, assis près du puits, fait jaillir miraculeusement au même endroit les eaux de la miséricorde ; une femme qui avait déjà eu six amants est purifiée par les flots d’une eau vive.

Quel sujet d’admiration : une femme légère, qui vient au puits de Samarie, s’en va chaste, de la source de Jésus !

Venue chercher de l’eau, elle repart avec la vertu. Elle confesse aussitôt les péchés auxquels Jésus fait allusion, elle reconnaît le Christ et annonce le Sauveur.

Elle laisse là sa cruche d’eau...; à sa place elle rapporte la grâce à la ville ; allégée de son fardeau, elle y revient comblée de sainteté… Celle qui est venue pécheresse s’en retourne prophétesse. 

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BON WEEK-END &&

                          BELLE JOURNEE                          

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                              - A M I T I E S -                         

 

*Textes/Dimanche&Carême§Evangile-StMathieu*

Publié à 06:15 par marieandree Tags : texte évangile st Mathieu prière fleurs bon dimanche loisirs joie douceur

 Premier dimanche de Carême  

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  Livre de la Genèse 2,7-9.3,1-7. 

Au temps où le Seigneur Dieu fit le ciel et la terre, il modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et y plaça l'homme qu'il avait modelé.

Le Seigneur Dieu fit pousser du sol toute sorte d'arbres à l'aspect attirant et aux fruits savoureux ; il y avait aussi l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait fait.

Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a dit : ‘Vous ne mangerez le fruit d’aucun arbre du jardin’ » La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin. Mais, pour celui qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : 'Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sinon vous mourrez. ' » Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

La femme s'aperçut que le fruit de l'arbre devait être savoureux, qu'il avait un aspect agréable et qu'il était désirable, puisqu'il donnait l'intelligence. Elle prit de ce fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea. Alors leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s'en firent des pagnes.

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Psaume 51(50),3-4.5-6ab.12-13.14.17.

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint. Rends-moi la joie d'être sauvé ; que l'esprit généreux me soutienne. Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

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Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,12-19.

Frères, par un seul homme, Adam, le péché est entré dans le monde, et par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, du fait que tous ont péché. Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde. Certes, on dit que le péché ne peut être sanctionné quand il n'y a pas de loi ; mais pourtant, depuis Adam jusqu'à Moïse, la mort a régné, même sur ceux qui n'avaient pas péché par désobéissance à la manière d'Adam. Or, Adam préfigurait celui qui devait venir.

Mais le don gratuit de Dieu et la faute n'ont pas la même mesure. En effet, si la mort a frappé la multitude des hommes par la faute d'un seul, combien plus la grâce de Dieu a-t-elle comblé la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ. Le don de Dieu et les conséquences du péché d'un seul n'ont pas la même mesure non plus : d'une part, en effet, pour la faute d'un seul, le jugement a conduit à la condamnation ; d'autre part, pour une multitude de fautes, le don gratuit de Dieu conduit à la justification.

En effet, si, à cause d'un seul homme, par la faute d'un seul homme, la mort a régné, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en plénitude le don de la grâce qui les rend justes. Bref, de même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes à la condamnation, de même l'accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie. En effet, de même que tous sont devenus pécheurs parce qu'un seul homme a désobéi, de même tous deviendront justes parce qu'un seul homme a obéi.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4,1-11.

Jésus, après son baptême, fut conduit au désert par l'Esprit pour être tenté par le démon. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s'approcha et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. » Mais Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n'est pas seulement de pain que l'homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

Alors le démon l'emmène à la ville sainte, à Jérusalem, le place au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu. »

Le démon l'emmène encore sur une très haute montagne et lui fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire. Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m'adorer. » Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C'est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et c'est lui seul que tu adoreras. » Alors le démon le quitte. Voici que des anges s'approchèrent de lui, et ils le servaient.

 Commentaire du jour : 

Saint Grégoire le Grand « De même que tous sont devenus pécheurs parce qu’un seul homme a désobéi, de même tous deviendront justes parce qu’un seul homme a obéi »

(Rm 5,19)

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Commentaire du jour Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église Homélies sur l’Evangile, n°16 (trad. Le Barroux rev.)

« De même que tous sont devenus pécheurs parce qu’un seul homme a désobéi, de même tous deviendront justes parce qu’un seul homme a obéi » (Rm 5,19) En examinant le déroulement de la tentation du Seigneur, nous pourrons comprendre avec quelle ampleur nous avons été délivrés de la tentation.

L’ennemi des origines s’est dressé contre le premier homme, notre ancêtre, par trois tentations : il l’a tenté par la gourmandise, la vaine gloire et l’avarice… C’est par la gourmandise qu’il lui a montré le fruit défendu de l’arbre et l’a persuadé de le manger.

Il l’a tenté par la vaine gloire en disant : « Vous serez comme des dieux » (Gn 3,5). Et c’est en y ajoutant l’avarice qu’il l’a tenté en disant : « Vous connaîtrez le bien et le mal. » En effet, l’avarice n’a pas seulement pour objet l’argent, mais aussi les honneurs…

Mais quand il a tenté le second Adam (1Co 15,47), les mêmes moyens qui lui avaient servi à terrasser le premier homme ont vaincu le diable. Il le tente par la gourmandise en lui demandant : « Ordonne que ces pierres deviennent des pains » ; il le tente par la vaine gloire en lui disant : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas » ; il le tente par le désir avide des honneurs lorsqu’il lui montre tous les royaumes du monde en déclarant : « Tout cela, je te le donnerai si, tombant à mes pieds, tu m’adores »...

Ayant ainsi fait prisonnier le diable, le second Adam l’expulse de nos cœurs par le même accès qui lui avait permis d’y entrer et de les tenir en son pouvoir. Il y a autre chose que nous devons considérer dans la tentation du Seigneur… : il pouvait précipiter son tentateur dans l’abîme, mais il n’a pas manifesté son pouvoir personnel ; il s’est limité à répondre au diable par des préceptes de la Sainte Écriture.

Il l’a fait pour nous donner l’exemple de sa patience, et nous inviter ainsi à recourir à l’enseignement plutôt qu’à la vengeance… Voyez quelle est la patience de Dieu, et quelle est notre impatience ! Nous sommes emportés de fureur dès que l’injustice ou l’offense nous atteignent… ; le Seigneur, lui, a endure l’hostilité du diable, et il ne lui a répondu qu’avec des paroles de douceur.

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Enracinés dans ta parole

Chant de Carême . 

*EvangileStMathieu-Textes&Messe 2.03.2014-BonDimanche*

Publié à 21:24 par marieandree Tags : st mathieu textes jour messe prier images nature bon dimanche

 Huitième dimanche du Temps Ordinaire 

Livre d'Isaïe 49,14-15.

Jérusalem disait :

« Le Seigneur m'a abandonnée, le Seigneur m'a oubliée. »

Est-ce qu'une femme peut oublier son petit enfant, ne pas chérir

le fils de ses entrailles ?

Même si elle pouvait l'oublier, moi, je ne t'oublierai pas.

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Psaume 62(61),2-3.8-9.

Je n'ai de repos qu'en Dieu seul,

mon salut vient de lui.

Lui seul est mon rocher, mon salut, ma citadelle :

je suis inébranlable.

Mon salut et ma gloire se trouvent près de Dieu.

Chez Dieu, mon refuge, mon rocher imprenable !

Comptez sur lui en tous temps, vous, le peuple.

Devant lui épanchez votre cœur :

Dieu est pour nous un refuge.

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Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,1-5.

Frères, il faut que l'on nous regarde seulement comme les serviteurs du Christ et les intendants des mystères de Dieu. Et ce que l'on demande aux intendants, c'est en somme de mériter confiance.

Pour ma part, je me soucie fort peu de votre jugement sur moi, ou de celui que prononceraient les hommes ; d'ailleurs, je ne me juge même pas moi-même. Ma conscience ne me reproche rien, mais ce n'est pas pour cela que je suis juste : celui qui me juge, c'est le Seigneur.

Alors, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il fera paraître les intentions secrètes. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,24-34.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent.

C'est pourquoi je vous dis : Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie, au sujet de la nourriture, ni pour votre corps, au sujet des vêtements. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne font pas de réserves dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?

D'ailleurs, qui d'entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit peu son existence ? Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'était pas habillé comme l'un d'eux.

Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ? Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : 'Qu'allons-nous manger ? ' ou bien : 'Qu'allons-nous boire ? ' ou encore : 'Avec quoi nous habiller ?

' Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d'abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché. Ne vous faites pas tant de souci pour demain : demain se souciera de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.

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Commentaire du jour : Saint Jean Chrysostome 

« La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture ? »

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Commentaire du jour Saint Jean Chrysostome

(v. 345-407),

prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople,docteur de l'Église Catéchèses baptismales,

n°8, 19-25 ; SC 50 (trad. SC p. 257 rev. ; cf Delhougne, Les Pères commentent, p. 101)

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« La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture ? »

Si vraiment nous donnons la première place aux réalités spirituelles, nous n’aurons pas à nous préoccuper des biens matériels, car Dieu, dans sa bonté, nous les procurera en abondance. Si, au contraire, nous veillons uniquement à nos intérêts matériels sans prendre soin de notre vie spirituelle, le souci constant des choses terrestres nous conduira à négliger notre âme… Ne renversons donc pas l’ordre des choses.

Connaissant la bonté de notre Maître, nous lui ferons confiance en tout et ne nous laisserons pas accabler par les soucis de cette vie… « Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela, avant même que vous l’ayez demandé » (Mt 6,32.8).

Jésus veut donc que nous soyons libres de tout souci de ce monde et que nous nous consacrions totalement aux œuvres spirituelles. « Cherchez donc, nous dit-il, les biens spirituels et je pourvoirai moi-même amplement à tous vos besoins matériels…

Regardez les oiseaux du ciel, ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne font pas de réserve dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. » Autrement dit : « Si je prends un tel soin des oiseaux sans raison et que je leur procure tout ce dont ils ont besoin, sans semailles ni labour, je veillerai d’autant mieux sur vous, qui êtes doués de raison, pourvu que vous choisissiez de préférer le spirituel au corporel.

Puisque je les ai créés pour vous, ainsi que tous les autres êtres, et que j’en prends tant de soin, de quelle sollicitude ne vous jugerai-je pas dignes, vous pour qui j’ai fait tout cela ? »

 

 

 

 

*Textes/Jour-EvangileStMathieu--Messe-Dimanche 23/02/2014*

« Seigneur, vers qui irions-nous ?

Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68

dimanche 23 février 2014

Septième dimanche du temps ordinaire

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Saint(s) du jour : St Polycarpe, évêque et martyr († 167)

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Voir le commentaire ci-dessous, 

Saint François d'Assise :

« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant »

Livre du Lévitique 19,1-2.17-18.

Le Seigneur adressa la parole à Moïse : « Parle à toute l'assemblée des fils d'Israël ; tu leur diras : Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. Tu n'auras aucune pensée de haine contre ton frère.

Mais tu n'hésiteras pas à réprimander ton compagnon, et ainsi tu ne partageras pas son péché. Tu ne te vengeras pas. Tu ne garderas pas de rancune contre les fils de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Je suis le Seigneur ! »

Psaume 103(102),1-2.3-4.8.10.12-13.

Bénis le Seigneur, ô mon âme,

bénis son nom très saint, tout mon être !

Bénis le Seigneur, ô mon âme,

n'oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses

et te guérit de toute maladie ;

il réclame ta vie à la tombe

et te couronne d'amour et de tendresse ;

Le Seigneur est tendresse et pitié,

lent à la colère et plein d'amour ;

il n'agit pas envers nous selon nos fautes,

ne nous rend pas selon nos offenses.

aussi loin qu'est l'orient de l'occident,

il met loin de nous nos péchés.

comme la tendresse du père pour ses fils,

la tendresse du Seigneur pour qui le craint !

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3,16-23.

Frères, n'oubliez pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c'est vous. Que personne ne s'y trompe : si quelqu'un parmi vous pense être un sage à la manière d'ici-bas, qu'il devienne fou pour devenir sage. Car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu.

L'Écriture le dit : C'est lui qui prend les sages au piège de leur propre habileté. Elle dit encore : Le Seigneur connaît les raisonnements des sages : ce n'est que du vent ! Ainsi, il ne faut pas mettre son orgueil en des hommes dont on se réclame. Car tout vous appartient, Paul et Apollos et Pierre, le monde et la vie et la mort, le présent et l'avenir : tout est à vous, mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,38-48.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous avez appris qu'il a été dit : œil pour œil, dent pour dent. Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l'autre.

Et si quelqu'un veut te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu'un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.Donne à qui te demande ; ne te détourne pas de celui qui veut t'emprunter.

Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.

Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Commentaire du jour : Saint François d'Assise (1182-1226),fondateur des Frères mineurs Admonitions, 9-10 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 46 rev.)

« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant » « Aimez vos ennemis », dit le Seigneur. Aimer vraiment son ennemi, c’est d’abord ne pas se chagriner des torts qu’on a subis soi-même. C’est ressentir douloureusement le péché que l’autre a commis comme une offense à l’amour de Dieu, et c’est prouver à ce dernier, par des actes, qu’on l’aime toujours. « Ai-je commis un péché ? C’est la faute au démon ! Ai-je subi une injustice ? C’est la faute au prochain ! »

Telle est l’attitude de beaucoup de chrétiens. Mais ce n’est pas sur autrui qu’il faut rejeter la faute : l’ennemi, chacun le tient entre ses mains ; l’ennemi c’est l’égoïsme qui fait tomber dans le péché.

Heureux dès lors le serviteur qui gardera toujours enchaîné cet ennemi livré entre ses mains et saura s'armer sagement contre lui ; tant qu’il agira de la sorte, aucun autre ennemi, visible ou invisible, ne pourra lui faire du mal.

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  AGREABLE WEEK-END  &  AMITIES .  


*Textes,Evangile/Messe Dimanche16.02.2014*

Publié à 11:48 par marieandree Tags : textes jour église stMathieu prière bon dimanche amitié

dimanche 16 février 2014  

Sixième dimanche du temps ordinaire  

"Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle" -

 Jn, 6,68/.

Saint(s) du jour :  

Bx Giuseppe Allamano, prêtre et fondateur (1851-1926),

Bx Mariano Arciero, prêtre (1707-1788)

Voir le commentaire ci-dessous

Livre de l'Ecclésiastique 15,15-20.

Si tu le veux, tu peux observer les commandements, il dépend de ton choix de rester fidèle. Le Seigneur a mis devant toi l'eau et le feu : étends la main vers ce que tu préfères. La vie et la mort sont proposées aux hommes, l'une ou l'autre leur est donnée selon leur choix.

Car la sagesse du Seigneur est grande, il est tout-puissant et il voit tout. Ses regards sont tournés vers ceux qui le craignent, il connaît toutes les actions des hommes. Il n'a commandé à personne d'être impie, il n'a permis à personne de pécher.

Psaume 119(118),1-2.4-5.17-18.33-34.

Heureux les hommes intègres dans leurs voies

qui marchent suivant la loi du Seigneur !

Heureux ceux qui gardent ses exigences,

ils le cherchent de tout cœur !

Toi, tu promulgues des préceptes à observer entièrement.

Puissent mes voies s'affermir à observer tes commandements !

Sois bon pour ton serviteur, et je vivrai, j'observerai ta parole.

Ouvre mes yeux, que je contemple les merveilles de ta loi.

Enseigne-moi, Seigneur, le chemin de tes ordres ;

à les garder, j'aurai ma récompense.

Montre-moi comment garder ta loi, que je l'observe de tout cœur.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2,6-10.

Frères, c'est bien une sagesse que nous proclamons devant ceux qui sont adultes dans la foi, mais ce n'est pas la sagesse de ce monde, la sagesse de ceux qui dominent le monde et qui déjà se détruisent. Au contraire, nous proclamons la sagesse du mystère de Dieu, sagesse tenue cachée, prévue par lui dès avant les siècles, pour nous donner la gloire.

Aucun de ceux qui dominent ce monde ne l'a connue, car, s'ils l'avaient connue, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire. Mais ce que nous proclamons, c'est, comme dit l'Écriture : ce que personne n'avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l'homme n'avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu. Et c'est à nous que Dieu, par l'Esprit, a révélé cette sagesse. Car l'Esprit voit le fond de toutes choses, et même les profondeurs de Dieu.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,17-37.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu'à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux.

Mais celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux. Je vous le dis en effet :

Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux. Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu'un commet un meurtre, il en répondra au tribunal. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu'un insulte son frère, il en répondra au grand conseil. Si quelqu'un maudit son frère, il sera passible de la géhenne de feu.

Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Accorde-toi vite avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu'on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier sou.

Vous avez appris qu'il a été dit : Tu ne commettras pas d'adultère. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui regarde une femme et la désire a déjà commis l'adultère avec elle dans son cœur. Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi : car c'est ton intérêt de perdre un de tes membres, et que ton corps tout entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi : car c'est ton intérêt de perdre un de tes membres, et que ton corps tout entier ne s'en aille pas dans la géhenne.

Il a été dit encore : Si quelqu'un renvoie sa femme, qu'il lui donne un acte de répudiation. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui renvoie sa femme, sauf en cas d'union illégitime, la pousse à l'adultère ; et si quelqu'un épouse une femme renvoyée, il est adultère. Vous avez encore appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne feras pas de faux serments, mais tu t'acquitteras de tes serments envers le Seigneur. Eh bien moi, je vous dis de ne faire aucun serment, ni par le ciel, car c'est le trône de Dieu, ni par la terre, car elle est son marchepied, ni par Jérusalem, car elle est la Cité du grand Roi. Et tu ne jureras pas non plus sur ta tête, parce que tu ne peux pas rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir.

Quand vous dites 'oui', que ce soit un 'oui', quand vous dites 'non', que ce soit un 'non'. Tout ce qui est en plus vient du Mauvais.

 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris  

Concile Vatican II 

Constitution sur l'Église « Lumen gentium », § 9

« Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes :

je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » De tout temps et en toute nation, Dieu tient pour agréable quiconque le craint et pratique la justice (Ac 10,35).

Cependant il a plu à Dieu de sanctifier et de sauver les hommes non pas individuellement, hors de tout lien mutuel, mais de les constituer en un peuple qui le connaîtrait dans la vérité et le servirait dans la sainteté.

Il a donc choisi le peuple d'Israël pour être son peuple, avec qui il a fait une alliance et qu'il a progressivement instruit, se manifestant lui-même et manifestant son dessein dans l'histoire de ce peuple et en le sanctifiant pour qu’il soit à lui.

Tout cela cependant est arrivé pour préparer et préfigurer l'Alliance Nouvelle et parfaite qui serait conclue dans le Christ, et la révélation plus complète qui serait apportée par le Verbe de Dieu lui-même fait chair. « Voici venir des jours, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle...

Je mettrai ma Loi au fond de leur être et je l'écrirai sur leur cœur.

Alors, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Tous me connaîtront du plus petit jusqu'au plus grand, dit le Seigneur » (Jr 31,31s).

Le Christ a institué ce pacte nouveau, la Nouvelle Alliance dans son sang (1Co 11,25), appelant la multitude des hommes parmi les juifs et parmi les païens pour former un tout, non selon la chair mais dans l'Esprit, et constituer le nouveau peuple de Dieu... : « race choisie, sacerdoce royal, nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu » (1P 2,9)…

De même que l'Israël selon la chair cheminant dans le désert reçoit déjà le nom d'Église de Dieu (2Esd 13,1; Nb 20,4; Dt 23,1s), de même le nouvel Israël qui s'avance dans l’ère présente en quête de la cité future, celle qui est permanente (He 13,14), est aussi appelé l'Eglise du Christ (Mt 16,18).

C'est le Christ, en effet, qui l'a acquise par son sang (Ac 20,28), l’a remplie de son Esprit et l’a pourvue des moyens appropriés pour son unité visible et sociale.

 

   BON WEEK-END --  * Belle journée             

  de Dimanche * .  

*Textes/Jour - Dimanche & Messe du 9 Février 2014*

Publié à 07:00 par marieandree Tags : textes jour dimanche prières coeurs

                         B  O  N  J  O  U  R,                    

  Cinquième dimanche du temps ordinaire 

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Livre d'Isaïe 58,7-10.

Partage ton pain avec celui qui a faim, recueille chez toi le malheureux sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtement, ne te dérobe pas à ton semblable. Alors ta lumière jaillira comme l'aurore et tes forces reviendront rapidement.

Ta justice marchera devant toi, et la gloire du Seigneur t'accompagnera. Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. »

si tu donnes de bon cœur à celui qui a faim, et si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera comme la lumière de midi.

 

Psaume 112(111),1a.4.5a.6.7-8a.9.

Heureux qui craint le Seigneur !

Lumière des cœurs droits,

il s'est levé dans les ténèbres, homme de justice,

de tendresse et de pitié.

L'homme de bien a pitié, il partage ;

Cet homme jamais ne tombera ;

toujours on fera mémoire du juste.

Il ne craint pas l'annonce d'un malheur :

le cœur ferme,

il s'appuie sur le Seigneur.

Son cœur est confiant, il ne craint pas.

À pleines mains, il donne au pauvre ;

à jamais se maintiendra sa justice,

sa puissance grandira, et sa gloire !

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2,1-5.

Frères, quand je suis venu chez vous, je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage humain ou de la sagesse. Parmi vous, je n'ai rien voulu connaître d'autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié. Et c'est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je suis arrivé chez vous.

Mon langage, ma proclamation de l'Évangile, n'avaient rien à voir avec le langage d'une sagesse qui veut convaincre ; mais c'est l'Esprit et sa puissance qui se manifestaient, pour que votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-16.

Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n'est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent.

Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.

De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux.

Commentaire du jour : Saint Josémaria Escriva de Balaguer

« Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde »

Cinquième dimanche du temps ordinaire

Commentaire du jour Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre, fondateur Homélie du 04/05/1957 in Es Cristo que pasa § 147 (trad. Quand le Christ passe, Le Laurier 1989, p. 263)

« Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde » Remplir le monde de lumière, être sel et lumière : c'est ainsi que le Seigneur a décrit la mission de ses disciples. Porter jusqu'aux derniers confins de la terre la bonne nouvelle de l'amour de Dieu. C'est à cela que tous les chrétiens doivent consacrer leur vie, d'une manière ou d'une autre. J'irai plus loin.

Nous devons être consumés par le désir de ne pas demeurer seuls, nous devons encourager les autres à contribuer à cette mission divine d'apporter joie et paix au cœur des hommes

. « Dans la mesure où vous progresserez vous-mêmes, écrit saint Grégoire le Grand, attirez les autres à vous ; ayez ce désir d'avoir des compagnons sur votre chemin vers le Seigneur. » Mais souvenez-vous que « tandis que les hommes dormaient », assoupis, surgit le semeur d'ivraie, comme dit le Seigneur dans l'une de ses paraboles (Mt 13,25).

Nous, les hommes, nous sommes exposés à nous laisser envahir par le sommeil de l'égoïsme et de la superficialité, à laisser notre cœur se disperser en mille expériences éphémères, à esquiver la recherche en profondeur du véritable sens des réalités terrestres.

Triste chose que ce sommeil qui étouffe la dignité de l'homme et le rend esclave de la tristesse !… Il faut donc réveiller ceux qui ont pu sombrer dans ce mauvais sommeil ; il faut leur rappeler que la vie n'est pas un jeu, mais un trésor divin à faire fructifier. Il faut également montrer le chemin à ceux qui sont pleins de bonne volonté et de désirs louables, mais ne savent pas comment les mettre en pratique.

Le Christ nous presse (cf 2Co 5,14) : chacun de vous doit être non seulement apôtre, mais apôtre d'apôtres, qui entraîne les autres, qui les incite à faire connaître Jésus Christ eux aussi.

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BON WEEK-END - A M I T I E S .     

*Evangile/StLuc-Présentation/Textes/Jour&BonDimanche*

Publié à 23:08 par marieandree Tags : evangile st Luc texte office dimanche Présentation bon dimanche amitiés

 

 

Présentation du Seigneur, fête 

Livre de Malachie 3,1-4.

Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que j'envoie mon Messager pour qu'il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez, le messager de l'Alliance que vous désirez, le voici qui vient, dit le Seigneur de l'univers. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu'il se montrera ?

Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs. Il s'installera pour fondre et purifier. Il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l'or et l'argent : ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l'offrande en toute justice. Alors, l'offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d'autrefois.

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Psaume 24(23),7.8.9.10.

Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portes éternelles :

qu'il entre, le roi de gloire !

Qui est ce roi de gloire ?

C'est le Seigneur, le fort, le vaillant, le Seigneur, le vaillant des combats.

Portes, levez vos frontons, levez-les, portes éternelles :

qu'il entre, le roi de gloire !

Qui donc est ce roi de gloire ?

C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ; c'est lui, le roi de gloire.

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Lettre aux Hébreux 2,14-18.

Puisque les hommes ont tous une nature de chair et de sang, Jésus a voulu partager cette condition humaine : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le démon, et il a rendu libres ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d'esclaves. Car ceux qu'il vient aider, ce ne sont pas les anges, ce sont les fils d'Abraham. Il lui fallait donc devenir en tout semblable à ses frères, pour être, dans leurs relations avec Dieu, un grand prêtre miséricordieux et digne de confiance, capable d'enlever les péchés du peuple. Ayant souffert jusqu'au bout l'épreuve de sa Passion, il peut porter secours à ceux qui subissent l'épreuve.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,22-40.

Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple.

Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole.

Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. » Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. -

Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. » Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.

S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

Commentaire du jour :

Bienheureux Guerric d'Igny « Lumière pour éclairer les nations »

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LIEN/Page-Commentaire du Jour-Dimanche.

http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20140202

A tout le monde, bon D i m a n c h e .

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