Mon journal spirituel

Nous sommes dans l’année de la miséricorde qui a débuté le 8 décembre 2015 (fête de l’Immaculée Conception) et qui va s’achever le 20 novembre 2016 (solennité du Christ Roi de l’Univers).

L’année de la miséricorde nous est donnée par l’Eglise notre Mère pour montrer aux hommes de notre temps le vrai visage du Dieu Père révélé par Jésus-Christ son Fils. Elle est aussi pour nous et pour chaque homme une prise de conscience de notre existence et de celle de l’autre. De fait, la miséricorde se dévoile comme la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le Frère ou la sœur qu’il rencontre sur le chemin de la vie. Le pape François nous demande au cours de cette année, de faire l’expérience d’ouvrir notre cœur à ceux qui vivent dans les périphéries existentielles les plus différents(pauvres) que le monde moderne a souvent créées de façon dramatique.

Pourquoi cette Année Sainte ? "Pour éprouver fortement en nous la joie d’avoir été retrouvés par Jésus, qui comme Bon Pasteur est venu nous chercher parce que nous nous étions perdus.

• Un Jubilé pour percevoir la chaleur de son amour quand il nous charge sur ses épaules pour nous ramener à la maison du Père.
  

• Une Année pour être touchés par le Seigneur Jésus et transformés par sa miséricorde, pour devenir nous aussi témoins de miséricorde. Voilà le motif du Jubilé : parce que c’est le temps de la miséricorde. C’est le temps favorable pour soigner les blessures, pour ne pas nous lasser de rencontrer tous ceux qui attendent de voir et de toucher de la main les signes de la proximité de Dieu, pour offrir à tous, à toutes, le chemin du pardon et de la réconciliation." (homélie des vêpres du dimanche de la divine miséricorde, 11 avril 2015).

En ayant reçu ce don qui guérit et transforme notre propre vie, nous sommes invités à l'étendre, par une disposition du cœur et des actes concrets, à tous ceux qui nous entourent(amis, familles, collègues, connaissances, voisins, etc.).

Ainsi la miséricorde pour résumer s’étend à deux niveaux : la miséricorde corporelle et spirituelle. Ce sera une façon de réveiller notre conscience souvent endormie face au drame de la pauvreté, et de pénétrer toujours davantage le cœur de l’Evangile, où les pauvres sont les destinataires privilégiés de la miséricorde divine. Qu’en est-il donc ?

La miséricorde corporelle : donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts.

Miséricorde spirituelle : conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, conseiller les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les mort.

Pour ceux qui le peuvent, se rendre en pèlerinage dans un sanctuaire pour franchir la "porte de la miséricorde"

Dans chaque diocèse des "portes de la miséricorde" sont ouvertes dans les basiliques et les sanctuaires. Franchir cette porte physique, c'est signifier qu'on veut ouvrir la porte de son cœur à la miséricorde de Dieu. 

"Le pèlerinage est un signe particulier de l’Année Sainte : il est l’image du chemin que chacun parcourt au long de son existence. Pour passer la Porte Sainte à Rome, et en tous lieux, chacun devra, selon ses forces, faire un pèlerinage. Ce sera le signe que la miséricorde est un but à atteindre, qui demande engagement et sacrifice. Que le pèlerinage stimule notre conversion : en passant la Porte Sainte, nous nous laisserons embrasser par la miséricorde de Dieu, et nous nous engagerons à être miséricordieux avec les autres comme le Père l’est avec nous."