Les litanies

Prière-litanies pour obtenir le Don des Larmes

En  hébreu, le mot larme se dit demah = dam hayin = sang de  l’oeil. Il  est naturel de pleurer ainsi : Dieu  fait craquer les cœurs, dissout la gangue que nous fabriquons  pour nous protéger, fissure la carapace pour s’y engouffrer et nous  rendre sensible à Lui. L’authentique "pénitent" ne pleure pas replié sur soi-même, s’auto-apitoyant, mais il pleure devant  Dieu en confessant sa propre dureté de cœur dans l’espoir d’être libéré par la miséricorde Divine. Ce n’est pas une mélancolie, mais l’expression de la purification du cœur de l’enfant blessé et retrouvé. Ces larmes ne sont pas les larmes de la tristesse psychologique (dépression)  ou peccamineuse, simple désespoir qui n’ouvre pas à la conversion mais  aggrave la situation si on n’y remédie pas en criant vers Jésus-Christ l’unique Sauveur. Ah! combien ces larmes sont bénies ! Ce sont les larmes d'un vrai repentir, d'un repentir sincère. Ce sont les larmes d'un pauvre pécheur qui se repent d'avoir offensé le Sauveur plein de grâce. Comme le disait Saint Séraphin de Sarov (1759-1833) : " Là  où il n’y a pas de larmes [de repentir], il n’y a pas de salut." Ces larmes-là sont salvatrices.

Prière-litanies pour obtenir le Don des Larmes.

CETTE PRIÈRE EST UNE PRIERE PONCTUÉE DE RÉFÉRENCES BIBLIQUES
D'abord on se signe lentement, puis on lance l'oraison suivante : "Seigneur, je Vous en prie, envoyez depuis l’autel Votre Séraphin m’enflammer de la braise du repentir et de la charité afin que jaillissent de mes yeux le précieux Don des Larmes. Amen ! " Et on récite lentement cette prière : "Ô mon doux Jésus, Mon Sauveur et mon Dieu, au Golgotha,
Mon cœur indifférent et infidèle Vous a abandonné : que coulent mes larmes !
Mes lâchetés Vous ont livré : que coulent mes larmes ! 
Mes mensonges Vous ont calomnié : que coulent mes larmes !- Mes paroles mauvaises et mes grossièretés Vous ont insulté : que coulent mes larmes ! 
Mes moqueries blessantes envers autrui Vous ont bafoué : que coulent mes larmes !
Mes propos et gestes de violence Vous ont frappé : que coulent mes larmes !
Mes malhonnêtetés Vous ont dépouillé : que coulent mes larmes !
Mes dépendances mauvaises et inutiles Vous ont lié : que coulent mes larmes !
Mon orgueil Vous a couronné d’épines : que coulent mes larmes !
Mes jugements posés envers les autres Vous ont condamné : que coulent mes larmes !
Mes péchés sexuels et ma lascivité Vous ont flagellé : que coulent mes larmes !
Mes chutes Vous ont fait trébucher : que coulent mes larmes !
J’ai collaboré avec l’ennemi des âmes : que coulent mes larmes !
Seigneur Jésus, mon cœur s’est asséché, glacé et endurci comme la pierre ; renouvellez-le comme la chair, réchauffez-le par Votre Feu (cf. Ez 11,19), abreuvez-le par l’Eau de la Vie, afin qu'elle déborde par mes yeux en larmes de componction.
Mes péchés participent à la destruction du monde et à la mort (Rm 5,12 ; 8,22), mais comme cette pécheresse, étouffée par les sanglots, qui arrosait Vos Pieds de ses larmes je choisis aujourd’hui de faire comme elle. Donnez-moi donc, Ô mon Sauveur, de bien pleurer mes péchés !
Puissé-je désormais recevoir de Votre grande magnanimité, Ô Jésus-Christ, le précieux Don des Larmes afin que je verse ces larmes pour moi et pour le monde entier.

Ô Marie, Mère charitable, au nom de Vos Larmes sacrées Jésus ne refuse rien : daignez unir vos Larmes Miraculeuses à ma prière afin que le saint Don des Larmes me soit accordé. Amen !"

NOTRE-DAME DES LARMES (Syracuse-Sicile)
Témoignage d’un passant, Sébastiano DI PIETRO, employé : « … J’ai eu la chance d’observer de mes yeux une larme qui allait en grossissant dans la fossette lacrymale de l’œil droit et à un moment donné, elle s’est dirigée sur la joue jusqu’à la mandibule en direction du menton … J’étais ému ; je ne pus pas m’empêcher de pleurer et j’ai hoqueté ; j’ai eu presque honte que d’autres personnes s’aperçoivent que je pleurais, j’ai détourné mes yeux et j’ai vu que tous pleuraient … »  Les guérisons physiques considérées extraordinaires par la commission médicale créée à cet effet étaient, jusqu’à la mi-novembre 1953, d'environ 300 ! En particulier, la guérison d’Anna Vassallo (tumeur), Enza Moncada (paralysie) et  John Tarascio (paralysie).  Anna Vassallo