L’ Elysée n’a pas voulu communiquer les chiffres concernant le coût du meeting de Sarkozy au Zénith de Toulon, et n’a pas non plus voulu révéler qui a payé pour un tel rassemblement. Selon un conseiller de Sarkozy, c’est l’ Elysée qui a financé le meeting de Toulon, l’ UMP ayant seulement payé pour l’affrètement d’une quinzaine de cars de militants. Selon René Dosière, le meeting de Toulon de Sarkozy aurait coûté près de 325 000 euros. René Dosière estime que chaque déplacement de Sarkozy coûte en moyenne 325 000 euros, soit largement plus que les chiffres de la Cour des comptes qui estimait chaque déplacement de Sarkozy à 93 000 euros ( voir Coût des voyages présidentiels). D’après René Dosière, les 93 000 euros avancés par la Cour des comptes ne représentent que les dépenses directes de l’Elysée. A ce coût il faut encore rajouter les dépenses des collectivités qui accueillent Sarkozy lors de ses déplacements, entre 10 000 et 20 000 euros, ainsi que le coût de la sécurité de Sarkozy, évalué à 220 000 euros en moyenne lors de chacun de ses déplacements. Chaque déplacement de Sarkozy mobilise en effet près de 800 forces de l’ordre. René Dosière estime que le coût des déplacements de Sarkozy pourrait être réduit à 70 000 euros au lieu de 320 000 en utilisant des moyens de transport moins coûteux, autres que les avions présidentiels, et en mobilisant moins de policiers ( voir Combien a coûté le déplacement de Sarkozy à Chaumont ?). Les coût des déplacements de Sarkozy s’élève à 20 millions d’euros par an ( voir Coût des voyages présidentiels), dont 8 à 9 millions sont pris en charge par l’ Elysée. Le coût des déplacements de Sarkozy est beaucoup plus élevé que ceux de ses prédécesseurs. Sarkozy se déplace en moyenne 2 fois par semaine depuis 2007, soit 12 fois plus que Jacques Chirac. Avec l’approche des élections présidentielles, les déplacements de Sarkozy se font de plus en plus fréquents. Selon Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national du PS à la sécurité, « Les effectifs déployés lors des visites de M. Sarkozy sont bien plus élevés que lors de celles de François Mitterrand… Avec Mitterrand et Chirac, les forces de l’ordre sécurisaient le passage emprunté par le président, en anticipation du cortège, alors qu’avec Nicolas Sarkozy, son parcours est jalonné dès le matin par des forces de l’ordre, de l’endroit où il atterrit jusqu’au lieu de sa visite. » Selon René Dosière, les déplacements de Sarkozy sont ciblés catégoriellement, ce qui « montre la motivation électorale de ces déplacements« . source: le Monde

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