Thèmes

amis amitié amour anniversaire article automne background bannieres pour blog blog bonjour bonne bonne année

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· TUBE FEMME ORIENTALE (1019)
· SÉRIE N@1 CRÉATION MÉTISSE . (1110)
· TUBE PAYSAGE (1130)
· CRÉATION SEXY (144)
· TUBE TEXTURE (622)
· TUBE FEMME BLACK (558)
· TUBE VETEMENT (645)
· CITATIONS..... (375)
· TUBE FEMME MAQUILLEZ N°1 (538)
· TUBE FEMME SEXY (447)

Rechercher
Derniers commentaires Statistiques

Date de création : 11.02.2009
Dernière mise à jour : 09.10.2018
35765 articles


Articles les plus lus

· Une femme nue 99
· BONNE ANNIVERSAIRE
· Un femme sexy 106
· calandrier 2011
· Une femme sexy 26

· Henri Emmanuelli un doigt d'honneur à François Fillon
· Un homme bien poilu 8
· Création Métisse
· ♥ ♥ CRÉATION MÉTISSE VOUS SOUHAITE LA BIENVENUE ♥ ♥
· Une femme sexy 23
· VISAGE DE FEMME
· CITATION LA FIN DU MONDE
· LA CONNERIE HUMAINE TUE
· Joyeux Anniversaire Tchounette
· BONNE ANNEE 2011

Voir plus 

création metisse

CREATION

Publié à 12:01 par plumemetissa
CREATION
Hymne au soleil
Roi du monde et du jour, guerrier aux cheveux d'or,
Quelle main, te couvrant d'une armure enflammée,
Abandonna l'espace à ton rapide essor,
Et traça dans l'azur ta route accoutumée ?
Nul astre à tes côtés ne lève un front rival ;
Les filles de la nuit à ton éclat pâlissent ;
La lune devant toi fuit d'un pas inégal,
Et ses rayons douteux dans les flots s'engloutissent.
Sous les coups réunis de l'âge et des autans
Tombe du haut sapin la tête échevelée ;
Le mont même, le mont, assailli par le temps,
Du poids de ses débris écrase la vallée ;
Mais les siècles jaloux épargnent ta beauté :
Un printemps éternel embellit ta jeunesse,
Tu t'empares des cieux en monarque indompté,
Et les voeux de l'amour t'accompagnent sans cesse.
Quand la tempête éclate et rugit dans les airs,
Quand les vents font rouler, au milieu des éclairs,
Le char retentissant qui porte le tonnerre,
Tu parais, tu souris, et consoles la terre.
Hélas ! depuis longtemps tes rayons glorieux
Ne viennent plus frapper ma débile paupière !
Je ne te verrai plus, soit que, dans ta carrière,
Tu verses sur la plaine un océan de feux,
Soit que, vers l'occident, le cortège des ombres
Accompagne tes pas, ou que les vagues sombres
T'enferment dans le sein d'une humide prison !
Mais, peut-être, ô soleil, tu n'as qu'une saison ;
Peut-être, succombant sous le fardeau des âges,
Un jour tu subiras notre commun destin ;
Tu seras insensible à la voix du matin,
Et tu t'endormiras au milieu des nuages.