À cause de la compétition croissante et désireux de rester en affaires, nous avons jugé nécessaire de proposer une nouvelle politique effective immédiatement.
Nous demandons à nos employés que, quelque part entre les heures du commencement et de la fin de la journée et sans trop entamer le temps normalement réservé à la période du lunch, aux dix minutes pour le café, au repos, au racontage d'histoires, à la vente de billets de rafle ou de tirage, aux projets de vacances et au ressassement des programmes de télé de la veille... ils trouvent le moyen de réserver un peu de temps qui sera désormais appelé: la période de travail.
Pour quelques-uns, cela peut sembler une innovation radicale, mais nous émettons l'opinion que l'idée peut avoir quelque mérite et de grandes possibilités. Elle pourrait être un précieux atout pour perpétuer l'emploi durable et assurer la régularité des chèques de paye.
Bien que l'instauration de cette nouvelle période du jour ne soit pas obligatoire, il est à espérer que chaque employé puisse trouver du temps pour y penser.
La Direction
J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre du 12 avril dernier par laquelle, pour la troisième fois, vous me réclamez le remboursement de l'argent que je vous dois. Sachez tout d'abord que je ne conteste pas cette dette et que j'ai l'intention de vous rembourser aussitôt que possible.
Mais d'autre part, je vous signale que j'ai encore beaucoup d'autres créanciers, tous aussi honorables que vous, et que je souhaite rembourser aussi. C'est pourquoi, chaque mois, je mets tous les noms de mes créanciers dans un chapeau et en tire un au hasard que je m'empresse de rembourser.
J'ose espérer que votre nom sortira bientôt.
Entre-temps, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'assurance de mes sentiments distingués.
[Signature]