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Date de création : 29.03.2008
Dernière mise à jour :
18.01.2019
31135 articles
Smartox Biotechnology : des médicaments grâce aux venins
Certes, les venins des serpents, scorpions ou araignées (pour ne parler que d’eux) sont plus connus pour leur dangerosité que pour leur talent à sauver ou à sauvegarder les vies. Et pourtant.
Dans le laboratoire de Smartox Biotechnology, sur le campus universitaire de Saint-Martin-d’Hères, Rémy Béroud, président, le docteur Michel De Waard et Aurélien Claeyssen, directeur du marketing de la jeune start-up, expliquent. Avec passion.
« Leurs venins sont constitués d’un mélange complexe de peptides (petites molécules) que l’évolution naturelle a sélectionné et amélioré pendant des millions d’années, leur conférant des propriétés exceptionnelles. La puissance des molécules de venins peut être détournée pour soigner de nombreuses maladies et pour aider les chercheurs à mieux comprendre le fonctionnement du corps humain. Ces molécules peuvent être utilisées pour combattre les cancers, les maladies neurologiques, les maladies métaboliques ou encore les troubles cardiovasculaires. »
Ainsi, il existerait près de 173 000 espèces d’animaux venimeux sur notre planète. Sachant qu’un seul venin peut contenir plusieurs centaines de peptides actifs, les venins constituent un réservoir de plus de 40 millions de peptides d’intérêts.
« Or, 1 000 à 1 500 seulement de ces molécules sont connues, caractérisées », révèle Michel De Waard…
Depuis plusieurs années, Michel De Waard, directeur d’une équipe de recherche à l’Institut des neurosciences de Grenoble, travaille sur l’étude des canaux ioniques, de ces protéines que l’on retrouve à la surface d’une cellule et qui permettent l’échange d’ions (chlore, potassium, calcium) entre milieux extra et intracellulaire. « Le bon fonctionnement de ces canaux assure la bonne santé des cellules. Dans le cas inverse, une pathologie peut se révéler, cancers, maladies cardio-vasculaires, etc. »
L’équipe de chercheurs se concentre depuis plus de dix ans sur les peptides actifs présents dans les venins d’animaux, qui ont cette aptitude d’agir directement sur ce (bon) fonctionnement des canaux. Objectif : identifier des molécules ayant un but thérapeutique.
Michel De Waard développe alors un moyen de reproduire ces molécules par voie chimique. « Dans les venins d’animaux, les molécules sont en effet présentes en très faibles quantités. À l’instar des quelques microlitres de venin qu’un serpent pourrait nous injecter lorsqu’il nous mord… »
Pour des médicaments contre le cancer de la prostate, la leucémie et la mucoviscidose
« Maîtriser la synthèse nous permet donc de réaliser des “analogues” chimiques, c’est-à-dire des molécules très légèrement modifiées qui, éventuellement, sont plus efficaces que les molécules naturelles. Nous pouvons les sublimer, les améliorer. »
Un premier catalogue de molécules de synthèse est constitué en 2009. De 20 molécules, il passera à 35 en 2010, et aujourd’hui, 50 peptides de venins commercialisés auprès des chercheurs.
Mais le potentiel est immense. « Phénoménal ! », selon Michel De Waard, « puisqu’on ne connaît aujourd’hui que moins de 0,01 % des molécules d’intérêts présentes dans les venins des animaux » : « Nous avons face à nous une sorte de librairie “monumentale” de molécules naturelles. Tout notre savoir-faire sera de découvrir quel est ce potentiel pharmacologique. Et de positionner Smartox comme une société ultra-compétente en ce domaine. »
À ce jour, l’entreprise a débuté trois programmes de recherche avec des partenaires pour découvrir des médicaments contre le cancer de la prostate, la leucémie et la mucoviscidose.