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Date de création : 18.07.2007
Dernière mise à jour : 13.07.2012
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beaux contes à lire...

La tunique de Raïcha

Publié à 12:00 par sarai
La tunique de Raïcha
LA TUNIQUE DE RAÏCHA

C'était un jour de marché. La ville résonnait des cris des marchands. Les gens se bousculaient à travers les ruelles étroites. Soudain, la foule commença à s'agiter, une rumeur s'enfla de proche en proche...
Des enfants couraient en criant: "ils s'en vont, ils s'en vont... ils s'en vont...". Des femmes disaient en se hâtant: "c'est à cause d'une étoile..."
Des vieillards répétaient gravement: " Le Roi du monde nous est né. .."

Un garçon de douze ans, agile et nerveux se faufila aux premiers rangs de la foule. II s'appelait Raïcha.
Des hommes venus de loin s'affairaient autour de leurs chameaux. Ils chargeaient des coffres précieux, des provisions pour continuer leur voyage. Raïcha ne les quittait pas des yeux. Des cris montaient autour de lui : "ils s'en vont, les savants qui parlent aux étoiles... Ils s'en vont Gaspar, Melchior et Balthazar... Ils s'en vont derrière une étoile..."
Une mère tirait son fils par la main en disant: "Ne regarde jamais cette étoile, elle t'attirerait toi aussi. .."
-Moi, dit Raïcha, je voudrais tant voir l'étoile... Je la suivrais, je l'aimerais, Gaspar, emmène-moi, je veux aussi aller la-bàs.
-Tu es bien jeune, dit Gaspar, le savant qui savait lire dans les étoiles. Et puis, qu'offriras-tu? Regarde, nos présents sont déjà prêts!
Raïcha baissa la tête, il n'avait que ses mains, il n'avait que son cœur.
Balthazar lui dit: "Nous attendrons l'aube pour partir."

Raïcha rejoignit sa mère dans leur petite maison. II lui confia son désir de partir, d'avoir un trésor à offrir au Roi du Monde, lui aussi. La mère de Raïcha filait le Chanvre. Elle écouta son fils et son visage s'éclaira d'un sourire: ! Je sais, moi, ce que tu offriras". Elle alla vers un vieux coffre vermoulu.
Elle tira du coffre une tunique de soie, à larges bandes de couleur. Raïcha, ébloui, regardait la tunique scintillante. Sa mère lui dit: « Je l'ai tissée pour toi, Raïcha, pour qu'un jour, tu sois le plus beau. Mais vois-tu, mon fils, si ton cœur décide de la donner, tu es libre... » Et elle ajouta: "cette tunique a une histoire. Tout au long de ma vie, j'ai rencontré des amis. Ils m'ont donné les fils de soie qui ont tissé cette tunique. Ils y ont mis leurs peines, ils y ont mis leur foi, ils y ont mis leurs larmes. Si tu donnes cette tunique au Roi du Monde, il comprendra. Ecoute Raïcha, écoute. ..

C'est la tunique d'Arka, le vieux semeur. Un jour j'ai soigné sa fièvre... il m'a donné cet écheveau de soie bleue. C'est la couleur de l'amitié. ..

C'est la tunique de Septira, la vieille mendiante, que ses fils et ses filles avaient oubliée. Je l'ai si longtemps écoutée. Elle m'a donné cet écheveau de soie grise. C'est la couleur de la solitude. ..

C'est la tunique de Rila, le serviteur qui peinait durement sur sa terre. Le maître, sans pitié, n'accordait aucun repos... Avec lui, j'ai bêché jusqu'à la tombée de la nuit pour l'aider. Il m'a donné cet écheveau de soie jaune. C'est la couleur de la sueur, c'est la couleur de la misère.

C'est la tunique de Malenda, qui pleurait près de son enfant mort. Rien, je ne pouvais rien pour elle. Je lui ai pris la main et nous avons pleuré ensemble. Elle m'a donné cet écheveau de soie blanche. C'est la couleur de la peine... Elle m'a donné ces quelques fils d'argent, ce sont nos larmes partagées...

C'est la tunique de Yogi et Vrenella, si beaux, si jeunes en leur matin de noces. Ils m'ont dit: "Viens chanter avec nous et prends cet écheveau de soie verte... C'est la couleur de notre joie. C'est la couleur de notre espoir."

Avec le blanc, couleur de peine, et le vert, couleur de joie, avec le gris de solitude et le doux bleu de l'amitié, avec la fleur de la vie et la fleur du souvenir, avec le jaune de la misère et le blanc linceul de la mort, heure après heure, mon fils, j'ai tissé la tunique. Un jour j'ai vendu tout ce que j'avais pour cet écheveau de soie rouge. Car le rouge est couleur d'amour, couleur de la tendresse de chaque jour.

A l'aube, discrètement, la caravane des Rois mages s'en est allée, avec Gaspar, Balthazar et Melchior... et Raïcha. L'étoile brillante les a guidés. Elle s'est arrêtée à Bethléem, et ils sont entrés dans la maison du Roi du Monde. "Voici de l'or pour ce petit Roi nouveau-né", a dit Gaspar. "Et voilà l'encens pour ce fils venu du ciel", dit Melchior. " Que la myrrhe lui soit hommage", a dit Balthazar.

Et Raïcha a murmuré: "Voici la tunique de soie que ma mère a tissé pour toi".

L'enfant s'est amusé parce que la tunique était colorée. Et soudain, serrant contre lui la tunique rayée, sans encore en savoir tout le prix, l'enfant Jésus, pour la première fois, à pleines mains a saisi la vie des hommes pour qu'elle devienne sa joie.


M.M VANDEWALLE

Pour Noël 2007 c'était un spectacle d'ombres et lumière avec ce beau conte! C'était une surprise des animatrices. C'était trés beaux!


les quatre bougies du petit berger

Publié à 12:00 par sarai
les quatre bougies du petit berger
Les quatre bougies du petit berger


Cette histoire s'est passée il y a près de 2000 ans, dans un pays lointain, la Galilée. C'était un jour gris. Le brouillard recouvrait tout, et cachait même le soleil. Alors les deux bergers, Jean et Daniel, décidèrent d’emmener leurs moutons dans la montagne, là où il y a le soleil. Le petit Daniel, qui n'avait que 9 ans, ne quittait pas Jean d’une semelle. Cet épais brouillard lui faisait peur. Mais Jean était grand et fort, il le protègerait ! Un agneau blanc comme neige sautillait autour d’eux en bêlant. Alors Jean le confia à Daniel :
« Tiens, dit-il, c’est notre plus jeune agneau. Veille bien sur lui ! ».
Daniel était fier, il ne lâchait pas des yeux son petit agneau, et la nuit, il le réchauffait contre sa poitrine.
Au bout de six jours, il ne restait plus d’herbe dans le pré. Il fallait rentrer pour mener les moutons ailleurs. Daniel voulut aider Jean à rassembler le troupeau, mais celui-ci refusa :
"Repose-toi, lui dit-il, tu as eu suffisamment à faire avec ton agneau !".
C’était vrai : sans arrêt, le petit berger avait dû le chercher et le rattraper. Daniel s'assit alors sous un arbre et l'agneau se blottit contre lui et s'assoupit. Bientôt, Daniel s’endormit. Alors, il sentit une merveilleuse odeur de roses et de lys. Il essaya d’ouvrir les yeux, mais ses paupières étaient trop lourdes. Il crut entendre aussi des chants de fête. Puis plus rien. Quand il réussit à ouvrir les yeux, Jean se tenait devant lui, l’air fâché :
« Où est l'agneau ? » Lui demanda-t-il.
Daniel bondit, il appela l'agneau blanc. Il le chercha partout. Ce fut en vain : il ne le trouva nulle part. L’agneau avait disparu.
Jean lui dit alors : « Il faut absolument que tu le retrouves ! .
Et comme la nuit était noire, et qu’il voyait bien que Daniel avait un peu peur, Jean alla chercher dans sa chambre la lanterne qu’un voyageur lui avait donné en disant qu’elle guiderait toute personne en détresse. C’était une lanterne à quatre bougies et Jean recommanda à Daniel d’en prendre soin. Muni de cette lumière rassurante, Daniel partit à la recherche de son agneau. Il chercha pendant toute la nuit, et pendant toute la journée, sans trouver trace de l’agneau. Le soleil se couchait. Fallait-il continuer ? Où ? Comment ? Daniel était sur le point d’abandonner tout espoir, lorsqu’il entendit un bruit derrière un rocher.
« Agneau, mon petit agneau ! » Cria-t-il.
Une grosse voix répondit :
« Ho ! Qu’est-ce que tu cherches ? Un agneau ? »
Et un grand homme se dressa tout à coup devant Daniel. Effrayé, le petit berger voulut se sauver.
« N’aie pas peur, dit l’homme, mais si tu cherches un agneau, tu le trouveras dans le champ des oliviers, là-bas. Je l’ai vu. Il est tout petit et blanc comme la neige.
« Oh ! Tu as trouvé mon agneau, s’écria Daniel, merci, merci ! Est-ce que je peux t’aider moi aussi ? .
« Personne ne peut m'aider, dit l’homme, je suis dans les ténèbres ».
« Non, non ! », Dit Daniel, en tendant une de ses bougies à l’homme.
« Prends-la, elle t'éclairera ! Pourquoi me faudrait-il quatre bougies alors que tu n’en as aucune ? Trois me suffisent »
« Tu me l’as donne ? A moi ?, s’étonna l’homme qui était un voleur, c’est la première fois dans ma vie que quelqu’un me donne quelque chose. Merci beaucoup ! ».

Le jour baissait. Daniel se dépêcha d’aller vers le champs d'oliviers pour enfin retrouver son agneau.
Mais où était-il donc ? S’était-il caché? Là-bas, il y a une grotte toute sombre, et dans la grotte, quelque chose bougeait !. Daniel se précipita… Mais c’était un loup ! Effrayé, Daniel voulut faire demi-tour, mais le loup l’attrapa par son manteau. Tremblant le petit berger essaya de se libérer. Aussitôt, le loup lâcha prise e se mit à gémir. Alors Daniel vit sa patte qui saignait et il n’eut plus peur du tout Il déchira un morceau de son manteau et lui fit un pansement.
« Là, repose-toi, dit-il, pour que ta blessure guérisse ».
Daniel voulut repartir, mais encore une fois le loup attrapa son manteau et le regarda :
« Tu veux que je reste près de toi ? C’est ça ? Je ne peux pas. Je dois chercher mon agneau. Lui aussi a peut être besoin de mon aide ».
Daniel réfléchit, puis posa une bougie à côté du loup :
« Tiens loup, cette lumière te réconfortera et te tiendra compagnie. Deux bougies me suffisent. Jean sera d’accord »
Le loup le garda tout content, et Daniel s’en alla.
Daniel chercha toute la nuit sans rien trouver. Au matin, il entra dans une petite ville. Un mendiant l’arrêta sur son chemin :
« Un peu d’argent ! Donne-moi juste une petite pièce, s’il te plaît ? »
Daniel s’arrêta : « Je n'ai rien non plus, je ne suis qu’un pauvre berger à la recherche de son agneau. L'avez-vous vu? »
« Je ne vois que la misère, dit le vieil homme, ma maison c’est une grotte toute sombre et froide »
« Alors, prends cette bougie, c'est tout ce que j'ai ! Elle te donnera un peu de chaleur et de lumière» Dit Daniel.
Le mendiant prit la bougie en le remerciant et lui souhaita bonne chance.
Daniel passa toute la journée à demander aux gens s’ils n’avaient pas aperçu son agneau, mais personne ne l'avait vu. Décourageait, il repartit dans les champs et s'installa au bord de la route pour passer la nuit. C'est alors qu'il sentit à nouveau le merveilleux parfum de roses et de lys. D’où venait-il donc ? Et voilà qu’il entendit aussi les chants de joie ! Sa dernière bougie n’éclairait presque pas dans le noir, mais Daniel suivit le bruit des chants. Bientôt il distingua une étable, il s’approcha et entra. Dans l’étable, il faisait presque aussi sombre que dehors. Daniel restait timidement près de la porte, il ne vit rien. Mais ensuite, il aperçut une tâche blanche. C’était son agneau !
« Approche-toi »dit gentiment une voix.
Muet de bonheur Daniel obéit et vit, auprès de son agneau, un petit enfant couché sur la paille. Daniel se mit à genoux et posa sa dernière bougie à côté du bébé. Ce n’était qu‘une toute petite flamme, mais maintenant, elle se mit à briller comme un soleil. La pauvre étable fut éclairée comme une salle de fête ! Dans le ciel, les étoiles brillaient de plus en plus fort et les chants de joie retentissaient jusqu'aux bergers dans les champs !

De Marie Scheidl - Marcus Pfister, éditions Nord Sud



Ce conte je l'ai joué dans une église en décembre 2006 Nous étions une soixantaine. J'étais un ange. J'étais très contente.