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Date de création : 09.08.2009
Dernière mise à jour :
31.01.2016
113496 articles
C'est avec le sourire que Laurent Blanc s'est présenté en conférence de presse à la Donbass Arena de Donestk. Le succès acquis face à l'Ukraine (2-0) place en effet l'équipe de France dans une position favorable dans l'optique de la qualification. Le sélectionneur a expliqué ses choix de titulariser Ménez buteur et Clichy. Des choix offensifs qu'il revendique et qui lui ont donné raison.
Avez-vous eu peur de ne pas jouer ce match ?
Ça ne dépendait pas que de nous. Quand le match a été arrêté, notre crainte était qu'on ne puisse pas jouer car on l'avait bien préparé. On a attendu un peu pour le jouer... Après 30 minutes face à l'Angleterre, la météo a failli faire en sorte qu'on ne débute pas correctement. La pelouse était dans un état correct, le stade a très bien réagi, c'est une bonne chose. On avait prévu de changer de stratégie si le terrain avait été en mauvais état, cela n'a pas été le cas. L'arrêt n'a pas eu de conséquence sur notre stratégie.
Qu'avez-vous fait pendant l'heure d'attente ?
Les deux équipes sont rentrées au vestiaire, les joueurs se sont changés car ils étaient mouillés, ensuite il y a eu une période de doute, il y avait de la pluie et de l'orage c'était dangereux, les officiels nous ont dit d'attendre 20 heures, on a été dans la salle d'échauffement, pour rester concerné et prêt pour la reprise.
Quelle est votre analyse du match ?
On a été dominateur pendant presque tout le match, j'ai vu les statistiques sur la possession et les tirs. On a construit notre victoire en première période, j'ai dit aux joueurs de ne pas lâcher. On s'attendait à une réaction des Ukrainiens pendant les 15 premières minutes mais on a dominé, on a eu des temps forts, ils en ont aussi mais je pense qu'on mérite cette victoire.
"Ménez possède une qualité rare"
Que signifie cette victoire après une si longue attente ?
Je suis très heureux d'avoir gagné. 6 ans sans victoire en compétition officielle c'est long, j'espère qu'on n'attendra pas 6 ans de plus car sinon je ne serai pas là pour vous en parler, j'aurai été viré avant !
Pourquoi avoir titularisé Ménez ?
Je ne veux pas sortir une individualité mais il a besoin de confiance et possède une des qualités qui devient de plus en plus rare, il sait prendre la profondeur. On avait bien étudié le jeu de l'Ukraine, elle est joueuse mais déséquilibrée et laisse des espaces. Il prend la profondeur, il a du talent et doit prendre confiance au niveau international pour donner la pleine mesure de son talent. Cette soirée va lui faire du bien.
Pourquoi avoir misé sur Clichy plutôt que sur Evra ?
Ce n'était pas une sanction, c'est ce que je pense, on savait qu'on devait gagner et donc attaquer. Gaël est dans une forme physique excellente, et on savait qu'en face, Gusev prenait beaucoup les espaces. Il fallait mettre quelqu'un qui avait des jambes de feu. C'était un choix offensif de le mettre à la place d'Evra.
Le premier match des Ukrainiens vous avait-il aidé ?
On avait bien étudié l'adversaire, vu plusieurs fois leur premier match. Les Suédois avaient dit qu'ils avaient trop attendu et que du coup ils avaient pris des risques, c'était l'erreur à ne pas commettre, il ne fallait pas laisser l'Ukraine mettre son jeu en place et prendre confiance. On a donc décidé de jouer haut, d'être agressif et d'écarter beaucoup car on avait vu que leur équipe se regroupait beaucoup au milieu.
Que pensez-vous de la Suède ?
C'est un pays qu'on connaît bien, on les joue souvent, je les ai rencontrés en tant que joueur. C'est toujours difficile, ils ont un jeu physique. J'ai vu leur premier match et s'ils avaient égalisé, il n'y aurait pas eu grand-chose à dire. On connaît des Suédois, certains jouent en Ligue 1 et ils ont un grand joueur qui s'appelle Ibra. Il faut le surveiller car il peut marquer à tout moment. Ils ont un collectif solide, ce sera un adversaire coriace, j'en suis certain.
L’Océan resplendit sous sa vaste nuée.
L’onde, de son combat sans fin exténuée,
S’assoupit, et, laissant l’écueil se reposer,
Fait de toute la rive un immense baiser.
On dirait qu’en tous lieux, en même temps, la vie
Dissout le mal, le deuil, l’hiver, la nuit, l’envie,
Et que le mort couché dit au vivant debout :
Aime ! et qu’une âme obscure, épanouie en tout,
Avance doucement sa bouche vers nos lèvres.
L’être, éteignant dans l’ombre et l’extase ses fièvres,
Ouvrant ses flancs, ses seins, ses yeux, ses cœurs épars,
Dans ses pores profonds reçoit de toutes parts
La pénétration de la sève sacrée.
La grande paix d’en haut vient comme une marée.
Le brin d’herbe palpite aux fentes du pavé ;
Et l’âme a chaud. On sent que le nid est couvé.
L’infini semble plein d’un frisson de feuillée.
On croit être à cette heure où la terre éveillée
Entend le bruit que fait l’ouverture du jour,
Le premier pas du vent, du travail, de l’amour,
De l’homme, et le verrou de la porte sonore,
Et le hennissement du blanc cheval aurore.
Le moineau d’un coup d’aile, ainsi qu’un fol esprit,
Vient taquiner le flot monstrueux qui sourit ;
L’air joue avec la mouche et l’écume avec l’aigle ;
Le grave laboureur fait ses sillons et règle
La page où s’écrira le poëme des blés ;
Des pêcheurs sont là-bas sous un pampre attablés ;
L’horizon semble un rêve éblouissant où nage
L’écaille de la mer, la plume du nuage,
Car l’Océan est hydre et le nuage oiseau.
Une lueur, rayon vague, part du berceau
Qu’une femme balance au seuil d’une chaumière,
Dore les champs, les fleurs, l’onde et devient lumière
En touchant un tombeau qui dort près du clocher.
Le jour plonge au plus noir du gouffre, et va chercher
L’ombre, et la baise au front sous l’eau sombre et hagarde.
La nuit était fort noire et la forêt très-sombre.
Hermann à mes côtés me paraissait une ombre.
Nos chevaux galopaient. A la garde de Dieu !
Les nuages du ciel ressemblaient à des marbres.
Les étoiles volaient dans les branches des arbres
Comme un essaim d’oiseaux de feu.
Je suis plein de regrets. Brisé par la souffrance,
L’esprit profond d’Hermann est vide d’espérance.
Je suis plein de regrets. O mes amours, dormez !
Or, tout en traversant ces solitudes vertes,
Hermann me dit : — Je songe aux tombes entr’ouvertes ; -
Et je lui dis : — Je pense aux tombeaux refermés.-
Lui regarde en avant : je regarde en arrière,
Nos chevaux galopaient à travers la clairière ;
Le vent nous apportait de lointains angelus ;
dit : — Je songe à ceux que l’existence afflige,
A ceux qui sont, à ceux qui vivent. — Moi, — lui dis-je,
Je pense à ceux qui ne sont plus !
Les fontaines chantaient. Que disaient les fontaines ?
Les chênes murmuraient. Que murmuraient les chênes ?
Les buissons chuchotaient comme d’anciens amis.
Hermann me dit : — Jamais les vivants ne sommeillent.
En ce moment, des yeux pleurent, d’autres yeux veillent.
Et je lui dis : — Hélas ! d’autres sont endormis !
Hermann reprit alors : — Le malheur, c’est la vie.
Les morts ne souffrent plus. Ils sont heureux ! j’envie
Leur fosse où l’herbe pousse, où s’effeuillent les bois.
Car la nuit les caresse avec ses douces flammes ;
Car le ciel rayonnant calme toutes les âmes
Dans tous les tombeaux à la fois !
Et je lui dis : — Tais-toi ! respect au noir mystère !
Les morts gisent couchés sous nos pieds dans la terre.
Les morts, ce sont les cœurs qui t’aimaient autrefois
C’est ton ange expiré ! c’est ton père et ta mère !
Ne les attristons point par l’ironie amère.
Comme à travers un rêve ils entendent nos voix.
Mère, voilà douze ans que notre fille est morte ;
Et depuis, moi le père et vous la femme forte,
Nous n’avons pas été, Dieu le sait, un seul jour
Sans parfumer son nom de prière et d’amour.
Nous avons pris la sombre et charmante habitude
De voir son ombre vivre en notre solitude,
De la sentir passer et de l’entendre errer,
Et nous sommes restés à genoux à pleurer.
Nous avons persisté dans cette douleur douce,
Et nous vivons penchés sur ce cher nid de mousse
Emporté dans l’orage avec les deux oiseaux.
Mère, nous n’avons pas plié, quoique roseaux,
Ni perdu la bonté vis-à-vis l’un de l’autre,
Ni demandé la fin de mon deuil et du vôtre
À cette lâcheté qu’on appelle l’oubli.
Oui, depuis ce jour triste où pour nous ont pâli
Les cieux, les champs, les fleurs, l’étoile, l’aube pure,
Et toutes les splendeurs de la sombre nature,
Avec les trois enfants qui nous restent, trésor
De courage et d’amour que Dieu nous laisse encor,
Nous avons essuyé des fortunes diverses,
Ce qu’on nomme malheur, adversité, traverses,
Sans trembler, sans fléchir, sans haïr les écueils,
Donnant aux deuils du cœur, à l’absence, aux cercueils,
Aux souffrances dont saigne ou l’âme ou la famille,
Aux êtres chers enfuis ou morts, à notre fille,
Aux vieux parents repris par un monde meilleur,
Nos pleurs, et le sourire à toute autre douleur.