Thèmes

afrique alphabet ange anime banniere scintillante belle belle image blog cadeau cadre chat

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· BELLE IMAGES creas divers (7102)
· Cadres (2571)
· Cadeau des amis et amies recu merci (2210)
· Femmes (1498)
· Visage de femme (1611)
· Stars (1230)
· TUBE COOKIE (1017)
· GIF ANIMAUX ANIMES (1136)
· FOND D ECRAN DRAGON (575)
· FOND D ECRAN CHIEN (664)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· tatouage et peinture
· FOND D ECRAN D ILES PARADISIAQUES
· FOND D ECRAN TIGRE
· parchemin
· mdr

· recette pate a sel
· ongles jaunes
· tuning
· gifs scintillant
· tatouage et peinture
· recette pour la colle
· fond d ecran
· chevaux
· gagnant du loto
· scintillant

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "chouky39" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 07.05.2008
Dernière mise à jour : 30.06.2017
122498 articles


belle image

Publié à 14:53 par chouky39 Tags : image belle belle image
belle image

belle image



belle image

Publié à 14:53 par chouky39 Tags : image belle belle image
belle image

belle image



belle image

Publié à 14:53 par chouky39 Tags : image belle belle image
belle image

belle image



belle image

Publié à 14:53 par chouky39 Tags : belle image belle image

stella

Publié à 14:52 par chouky39 Tags : vie moi monde amour fond sourire dieu nuit oiseaux fleur poésie
stella

Je m’étais endormi la nuit près de la grève.
Un vent frais m’éveilla, je sortis de mon rêve,
J’ouvris les yeux, je vis l’étoile du matin.
Elle resplendissait au fond du ciel lointain
Dans sa blancheur molle, infinie et charmante.
Aquilon s’enfuyait emportant la tourmente.
L’astre éclatant changeait la nuée en duvet.
C’était une clarté qui pensait, qui vivait
Elle apaisait l’écueil où la vague déferle
On croyait voir une âme à travers une perle.
Il faisait nuit encor, l’ombre régnait en vain,
Le ciel s’illuminait d’un sourire divin.
La lueur argentait le haut du mât qui penche ;
Le navire était noir, mais la voile était blanche
Des goëlands debout sur un escarpement,
Attentifs, contemplaient l’étoile gravement
Comme un oiseau céleste et fait d’une étincelle
L’océan, qui ressemble au peuple, allait vers elle,

Et rugissant tout bas, la regardait briller,
Et semblait avoir peur de la faire envoler.
Un ineffable amour emplissait l’étendue.
L’herbe verte à mes pieds frissonnait éperdue,
Les oiseaux se parlaient dans les nids ; une fleur
Qui s’éveillait me dit -. c’est l’étoile ma soeur.
Et pendant qu’à longs plis l’ombre levait son voile,
J’entendis une voix qui venait de l’étoile
Et qui disait : – Je suis l’astre qui vient d’abord.
Je suis celle qu’on croit dans la tombe et qui sort.
J’ai lui sur le Sina, j’ai lui sur le Taygète ;
Je suis le caillou d’or et de feu que Dieu jette,
Comme avec une fronde, au front noir de la nuit.
Je suis ce qui renaît quand un monde est détruit.
Ô nations ! je suis la poésie ardente.
J’ai brillé sur Moïse et j’ai brillé sur Dante.
Le lion océan est amoureux de moi.
J’arrive. Levez-vous, vertu, courage, foi !
Penseurs, esprits, montez sur la tour, sentinelles !
Paupières, ouvrez-vous, allumez-vous, prunelles,
Terre, émeus le sillon, vie, éveille le bruit,
Debout, vous qui dormez ! – car celui qui me suit,
Car celui qui m’envoie en avant la première,

C’est l’ange Liberté, c’est le géant Lumière !



eglogue

Publié à 14:51 par chouky39 Tags : moi amour fond fleurs oiseaux coeurs
eglogue

Nous errions, elle et moi, dans les monts de Sicile.
Elle est fière pour tous et pour moi seul docile.
Les cieux et nos pensers rayonnaient à la fois.
Oh! comme aux lieux déserts les coeurs sont peu farouches!
Que de fleurs aux buissons, que de baisers aux bouches,
Quand on est dans l’ombre des bois!

Pareils à deux oiseaux qui vont de cime en cime,
Nous parvînmes enfin tout au bord d’un abîme.
Elle osa s’approcher de ce sombre entonnoir;
Et, quoique mainte épine offensât ses mains blanches,
Nous tâchâmes, penchés et nous tenant aux branches,
D’en voir le fond lugubre et noir.

En ce même moment, un titan centenaire,
Qui venait d’y rouler sous vingt coups de tonnerre,
Se tordait dans ce gouffre où le jour n’ose entrer;
Et d’horribles vautours au bec impitoyable,
Attirés par le bruit de sa chute effroyable,
Commençaient à le dévorer.

Alors, elle me dit: -J’ai peur qu’on ne nous voie!
-Cherchons un antre afin d’y cacher notre joie!
-Vois ce pauvre géant! nous aurions notre tour!
-Car les dieux envieux qui l’ont fait disparaître,
-Et qui furent jaloux de sa grandeur, peut-être

-Seraient jaloux de notre amour!-



ecrit sur un exemplaire de la divina commedia

Publié à 13:28 par chouky39 Tags : moi homme nuit
ecrit sur un exemplaire de la divina commedia

Un soir, dans le chemin je vis passer un homme
Vêtu d’un grand manteau comme un consul de Rome,
Et qui me semblait noir sur la clarté des cieux.
Ce passant s’arrêta, fixant sur moi ses yeux
Brillants, et si profonds, qu’ils en étaient sauvages,
Et me dit : —J’ai d’abord été, dans les vieux âges,
Une haute montagne emplissant l’horizon ;
Puis, âme encore aveugle et brisant ma prison,
Je montai d’un degré dans l’échelle des êtres,
Je fus un chêne, et j’eus des autels et des prêtres,
Et je jetai des bruits étranges dans les airs ;
Puis je fus un lion rêvant dans les déserts,
Parlant à la nuit sombre avec sa voix grondante ;

Maintenant, je suis homme, et je m’appelle Dante.-



l allemagne sans pitié avec la grece

Publié à 13:19 par chouky39 Tags : monde fond cadre cadeaux
l allemagne sans pitié avec la grece

L'Allemagne n'est pas du genre à faire des cadeaux. Et surtout pas à la Grèce ! Sur fond de conflit politique et économique, la Mannschaft a achevé sportivement la sélection hellène, ce vendredi, en quart de finale de l'Euro 2012. Les hommes de Joachim Löw, emmenés pour un soir par le vétéran Klose, se sont imposés 4-2 face à de courageux Grecs. La série continue pour les Lahm et consorts.



Fernando Santos avait promis que sa sélection jouerait le jeu. Lui, le Portugais qui la veille avait vu son pays prendre le meilleur sur une République tchèque campée sur ses arrières et trop attentiste pour prétendre au dernier carré, ne voulait pas tomber dans le cliché du challenger inoffensif et sans ambition. Chose promise, chose due, la Grèce peut se targuer d'avoir donné du fil à retordre à la surpuissante Allemagne, ce vendredi, en quart de finale de l'Euro 2012. Dans le scénario plus que dans les faits, la Mannschaft ayant tout de même copieusement dominé les débats avant de s'imposer largement.

Témoignage de la puissance de feu du groupe de Joachim Löw, ce dernier avait pour l'occasion laissé sur le banc les Gomez, Müller et Podolski au coup d'envoi. Places étaient ainsi faites aux jeunes Schürrle et Reus autour du vétéran Klose. Un trident qui aura mis du temps à trouver ses marques, avant de donner la pleine mesure de son talent. Longtemps stérile en effet, l'Allemagne aura dû s'en remettre en première période à son capitaine et latéral gauche Lahm pour ouvrir les hostilités. D'un coup de canon qui n'était pas sans rappeler son but contre le Costa Rica en ouverture du Mondial 2006, le défenseur bavarois trouvait la faille (1-0, 40e). Le plus dur, croyait-on, était fait pour la sélection germanique.

Pourtant dans le deuxième acte, loin de sombrer, la Grèce s'accrochait. Avec ses armes, son abnégation. Salpingidis s'échappait sur le flanc droit, dans le dos de Lahm, et servait Samaras dans la surface pour l'improbable égalisation (1-1, 55e). Las pour les troupes de Fernando Santos, les Allemands ne prenaient pas le temps de douter. Sous les yeux d'une Angela Merkel plus enthousiaste que jamais, Khedira avait tôt fait de reprendre de volée un centre de Boateng pour rendre l'ascendant à la Mannschaft, six minutes seulement après la réalisation hellénique (2-1, 61e).

S'ensuivait un véritable récital offensif, insufflé par un Klose qui à la retombée d'un corner d'Özil inscrivait de la tête son 64e but en 130 sélections pour revenir à quatre longueurs du bombardier Gerd Müller (3-1, 68e). Dans la foulée, alors que l'attaquant de la Lazio manquait le doublé en butant sur Sifakis, Reus, opportuniste, voyait tous ses efforts récompensés d'une reprise victorieuse (4-1, 74e). Le penalty accordé aux Grecs en toute fin de match pour une main de Boateng dans la surface, bien que transformé par Salpingidis (4-1, 88e), était anecdotique. Eliminatoires compris, l'Allemagne signait là son 14e succès en autant de matches dans le cadre de l'Euro 2012. Avec à la clef une quatrième qualification consécutive pour les demi-finales d'un grand rendez-vous international - série débutée au pays lors de la Coupe du monde 2006.



ecrit sur la pinthe d un bas relief antique

Publié à 12:58 par chouky39 Tags : vie monde musique nature nuit oiseaux douceur
ecrit sur la pinthe d un bas relief antique

A MADEMOISELLE LOUISE B.

La musique est dans tout. Un hymne sort du monde.
Rumeur de la galère aux flancs lavés par l’onde,
Bruits des villes, pitié de la sœur pour la sœur,
Passion des amants jeunes et beaux, douceur,
Des vieux époux usés ensemble par la vie,
Fanfare de la plaine émaillée et ravie,
Mots échangés le soir sur les seuils fraternels,
Sombre tressaillements des chênes éternels,
Vous êtes l’harmonie et la musique même !
Vous êtes les soupirs qui font le chant suprême !
Pour notre âme, les jours, la vie et les saisons,
Les songes de nos cœurs, les plis des horizons,
L’aube et ses pleurs, le soir et ses grands incendies,
Flottent dans un réseau de vagues mélodies ;
Une voix dans les champs nous parle, une autre voix
Dit à l’homme autre chose et chante dans les bois.
Par moment, un troupeau bêle, une cloche tinte.
Quand par l’ombre, la nuit, la colline est atteinte,
De toutes parts on voit danser et resplendir,
Dans le ciel étoilé du zénith au nadir,
Dans la voix des oiseaux, dans le cri des cigales,
Le groupe éblouissant des notes inégales.
Toujours avec notre âme un doux bruit s’accoupla ;
La nature nous dit : Chante ! et c’est pour cela
Qu’un statuaire ancien sculpta sur cette pierre

Un pâtre sur sa flûte abaissant sa paupière.



ecrit en 1855

Publié à 12:46 par chouky39 Tags : moi mer nuit mort horreur
ecrit en 1855

J’ajoute un post-scriptum après neuf ans. J’écoute :
Êtes-vous toujours là ? Vous êtes mort sans doute,
Marquis ; mais d’où je suis on peut parler aux morts.
Ah ! votre cercueil s’ouvre : — Où donc es-tu ? — Dehors.
Comme vous. — Es-tu mort ? — Presque. J’habite l’ombre ;
Je suis sur un rocher qu’environne l’eau sombre,
Écueil rongé des flots, de ténèbres chargé,
Où s’assied, ruisselant, le blême naufragé.
-— Eh bien, me dites-vous, après ? — La solitude
Autour de moi toujours a la même attitude ;
Je ne vois que l’abîme, et la mer, et les cieux,
Et les nuages noirs qui vont silencieux ;
Mon toit, la nuit, frissonne, et l’ouragan le mêle
Aux souffles effrénés de l’onde et de la grêle ;
Quelqu’un semble clouer un crêpe à l’horizon ;
L’insulte bat de loin le seuil de ma maison ;
Le roc croule sous moi dès que mon pied s’y pose ;
Le vent semble avoir peur de m’approcher, et n’ose
Me dire qu’en baissant la voix et qu’à demi
L’adieu mystérieux que me jette un ami.
La rumeur des vivants s’éteint diminuée.
Tout ce que j’ai rêvé s’est envolé, nuée !
Sur mes jours devenus fantômes, pâle et seul,
Je regarde tomber l’infini, ce linceul. —-
Et vous dites : — Après ? — Sous un mont qui surplombe,
Près des flots, j’ai marqué la place de ma tombe ;
Ici, le bruit du gouffre est tout ce qu’on entend ;

Tout est horreur et nuit. — Après ? — Je suis content.



Première page | <<< | 3360 3361 3362 3363 3364 3365 3366 3367 3368 3369 3370 3371 3372 3373 3374 3375 3376 3377 3378 3379 | >>> | Dernière page