300 000 Porteños se sont réunis pour la cérémonie de départ, lorsque les concurrents du Dakar ont quitté Buenos Aires en direction d'un premier bivouac, qu'ils espèrent suivre jusqu'à l'arrivée, le 17 janvier. C'est en Argentine que part le Dakar 2010 !

Au cas où ils auraient eu besoin d'un surplus de motivation pour boucler le parcours dans son intégralité, les six kilomètres de parade ont fourni hier aux concurrents une raison supplémentaire de revenir à Buenos Aires. Chaleur humaine, enthousiasme débordant... Peterhansel et les 362 autres pilotes et équipages qui composaient la liste officielle des partants à l'issue des vérifications ont toutefois été privés de la compagnie de Javier Pizzolito victime du premier coup du sort du Dakar : la moto de l'amateur argentin a pris feu avant même d'avoir quitté le parc fermé !Les 361 restants ont pris un bain de foule, dont certains avaient déjà goûté les effets bénéfiques en 2009. Pas de réveillon en France, mais un accueil digne d'idoles vivantes ! Manifestement, il s'agit de sensations dont aucun ne se lasse. Deux fois plus nombreux que l'année dernière, les participants Argentins se dirigeaient vers l'Obélisque avec une forme d'émotion patriotique. Les autres, qui ont déjà parcouru une partie du Globe pour vivre ce moment de communion, réalisaient difficilement l'ampleur du phénomène.

Boostés par cette séance magistrale d'encouragements et d'applaudissements, les véhicules du Dakar ont ensuite effectué leurs premiers tours de roues, avec une expédition sans difficulté dans la Pampa argentine. Pour éviter un réveil trop matinal au moment de déclencher le chrono de départ, les organisateurs ont monté un premier bivouac à Colon, c'est-à-dire à proximité du lieu de départ de la première spéciale. Aujourd'hui, le programme consistait donc en une liaison de 317 kilomètres sur route. L'exercice n'a rien de périlleux pour ces aventuriers, qui s'attaquent à une boucle de 9000 kilomètres où ils auront à notamment affronter les dunes du désert d'Atacama au Chili. Mais le Dakar est commencé, et désormais, chaque minute, chaque heure, devient une épreuve.

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