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Après la cinquième étape du Dakar 2010, qui se court en Argentine et au Chili pour la seconde année consécutive, il est temps de faire un premier bilan sportif. Tout d'abord endeuillé par la mort d'une spectatrice lors de la première étape, le célèbre rallye-raid a poursuivi sa route et offert son traditionnel spectacle sauvage.

Le Français Stéphane Peterhansel, six fois vainqueur de l'épreuve en moto et trois fois en auto, a perdu la tête du rallye hier soir, tandis qu'il détenait quelques minutes d'avance sur ses rivaux du redoutable clan Volkswagen. Une contrariété mécanique (bris de pont arrière, après 120 km), qui a raison de ses efforts, et lui coûte plus de deux heures. C'est donc l'Espagnol Carlos Sainz, l'un des autres grands favoris, qui mène désormais au général sur son VW Race Touareg, avec quatre minutes et trente-sept secondes d'avance sur son coéquipier Qatari Nasser Al-Attiyah. Avec déjà 9'39'' de retard, Mark Miller complète pour l'heure le trio de tête, intégralement trusté par le manufacturier Allemand. Il y a donc les Volkswagen, et les autres.



De la performance et la fiabilité des trois compères dépendra la victoire finale, le 16 janvier. « Bien entendu, le temps perdu par Peterhansel est un avantage pour nous », s'est réjoui Carlos Sainz à l'arrivée de la cinquième étape, « mais nous ne sommes qu'à la cinquième manche, et il y a encore beaucoup à faire. Personellement, je compte maintenir mon rythme ».

Comme l'an dernier, Robby Gordon étonne avec son Hummer, occupant la 4ème place, avec 59 minutes de retard. Discret en Argentine, il se montre incisif sur les terrains Chiliens, remportant même la cinquième étape. Il faut descendre jusqu'en cinquième position pour trouver la première Mitsubishi, celle de Carlos Souza, et en sixième pour voir la seule Nissan du top 10, menée par Krzysztof Holowczyc.