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Date de création : 07.05.2008
Dernière mise à jour : 30.06.2017
122498 articles


affaire gregory

Publié à 17:01 par chouky39

L'affaire Grégory Villemin

photos/uncategorized/gregory_villemin.jpg">Gregory_villemin Grégory Villemin, quatre ans, vit avec ses parents Christine et Jean-Marie dans un pavillon de Lépanges sur Vologne, dans les Vosges. Le 16 Octobre 1984, vers 17 heures, Grégory disparaît alors qu’il jouait dans un tas de sable devant chez lui. Aussitôt les gendarmes sont prévenus et commencent leurs recherches. Le soir-même à 21 heures 15 ils découvrent le corps sans vie du petit garçon immergé dans la rivière Vologne à Docelles, le village voisin. L’enfant est retrouvé échoué sur un barrage. Il a les mains et les pieds attachés par une cordelette mais ne présente aucune trace de violence. A Lépanges c’est la stupéfaction. Les parents de Grégory expliquent que le crime a été revendiqué par téléphone seulement trente minutes après sa disparition. C’est Michel, le frère de Jean-Marie, qui a reçu ce coup de fil dans lequel une voix anonyme dit avoir tué et jeté Grégory dans la Vologne. D’après la description de cette voix plutôt rauque, les époux Villemin reconnaissent la voix d’un corbeau qui les harcèle au téléphone depuis plusieurs années.

Dès le lendemain l’affaire fait la une de tous les journaux avec la photo du corps de l’enfant. Un journaliste de RTL réalise une interview de Jean-Marie Villemin dans laquelle il prétend, la gorge serrée par l’émotion, connaître l’identité de l’assassin de son fils. Cette confession attise la curiosité des journalistes, d’autant plus que Jean-Marie Villemin a reçu, le matin même une lettre de revendication du crime postée par le corbeau, le 16 Octobre à 17 heures 15 à la Poste de Lépanges. Dans cette lettre il est écrit : «  Ce n’est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance. Pauvre con ». Les gendarmes découvrent alors que cette lettre n'est pas la première envoyée par le corbeau. Les parents de Jean-Marie Villemin ont déjà reçu deux lettres dans lesquelles le corbeau profère des menaces à l'encontre de la "petite famille du chef", surnom donné au père de Grégory.

Les enquêteurs poursuivent leurs investigations au domicile des Villemin. Ils apprennent qu'au moment de son enlèvement Grégory jouait dans un tas de sable devant la maison. Sa mère, qui faisait du repassage à l'intérieur n'a rien vu, les volets étant fermés. Ne trouvant aucun indice à Lépanges, ils concentrent leurs recherches à Docelles en essayant notamment de découvrir le lieu d'où a été jeté l'enfant dans la Vologne. Après plusieurs essais avec des mannequins, ils parviennent à la conclusion que Gregory a été jeté à l'eau près de la caserne des pompiers, en plein centre du village et en plein jour, sans que personne ne voit rien.

L'autopsie de l'enfant est incomplète puisque l'eau de ses poumons et ses viscères ne sont pas analysés par le médecin légiste. On ne saura donc jamais l'heure exacte de la mort de Gregory.

A Lépanges c'est un déferlement médiatique qui entoure les obsèques de l'enfant. L'affaire attire toute la presse française et les moindres faits et gestes sont épiés.

Afin de canaliser l'engouement des journalistes, les gendarmes sont obligés de faire un point presse deux fois par jour. Mais, revers de la médaille, le secret de l'instruction n'est plus vraiment respecté. L'influence des journalistes dans cette affaire est telle que la station de radio Europe 1 va suggérer à la famille Villemin le nom d'un avocat: Maître Garaut. Un journaliste de Paris Match, Jean Ker va utiliser ses bonne relations avec l'avocat pour publier un reportage dans lequel figurent des photos prises chez les Villemin et notamment dans la chambre de Grégory. En outre, il publie pour la première fois des photocopies des lettres du corbeau. L'affaire va ainsi rester à la une de l'actualité pendant des mois.

Quelques jours après le meurtre, Jean-Marie Villemin reçoit à nouveau une lettre du corbeau qui lui écrit: "J'espère que tu mourras de chagrin, le chef". Le père de Grégory est ainsi nommé "le chef" en raison de son poste de contremaitre et sa réussite professionnelle suscite bien des jalousies. C'est ce que constatent les gendarmes en enquêtant sur les appels anonymes reçus par le couple depuis des mois. La jalousie d'une certaine réussite matérielle pour un jeune homme de 26 ans semble être la principale motivation du corbeau.

Un évènement familial survenu deux jours avant le drame attire l'attention des gendarmes. Les Villemin ont reçu chez eux pour la première fois depuis longtemps, Michel, le frère de Jean-Marie, et son épouse. A l'occasion de cette visite, Jean-Marie "leur en met plein la vue": canapé en cuir, projets d'extension de la maison, etc... Les gendarmes se demandent alors si cette visite n'a pas été l'élément déclencheur pour le corbeau.

Pour la presse, la vérité se trouve au sein de la famille Villemin dont toute l'intimité va être déballée dans les journaux. Comme les journalistes, les gendarmes sont convaincus que le corbeau est un membre de la famille. Ils vont donc vérifier l'alibi de toutes ces personnes en leur faisant systématiquement passer une dictée. C'est ainsi qu'ils vont se rapprocher de Bernard Laroche, le cousin germain de Jean-Marie Villemin. Comparée aux lettres du corbeau, son écriture est jugée intéressante par un expert graphologue. De plus la famille Laroche est au courant de tout ce qui se passe chez les Villemin de par leurs relations avec Michel, le frère de Jean-Marie.

Pour vérifications, le juge d'instruction va faire venir de Paris Marie-Jeanne Berichon-Seyden, experte en écriture. Toutes les dictées recueillies par les gendarmes vont lui être soumises et après analyse le même nom ressort: Bernard Laroche. Au cours de ses analyses, un nouvel indice est découvert par Mme Berichon-Seyden. Sur la lettre de revendication, elle constate la présence nette d'une empreinte de signature, ce qu'on appelle un foulage.

Le document est alors confié à Denis Klein, un gendarme spécialisé dans les expertises d'écriture. Pour faire apparaitre les sillons imprimés dans le papier, il promène un faisceau lumineux sur la lettre et distingue nettement les lettres L et B. Par ailleurs en superposant ce foulage sur la véritable signature de Bernard Laroche, ça colle parfaitement.

Dès le lendemain Bernard et Marie-Ange Laroche sont placés en garde à vue mais, en l'absence d'aveu, ils sont relachés au bout de 24 heures. Malgré tout les gendarmes s'accrochent à cette piste et s'intéressent à l'emploi du temps de Bernard Laroche au moment du meurtre.

Son épouse et sa belle-soeur Murielle Bolle affirment qu'il se trouvait à Aumontzey à 17 heures 20. Cependant les détails ne collent pas et soudain Murielle craque et avoue qu'elle est rentrée du collège avec Bernard Laroche et qu'ils sont directement partis à Lépanges. Là-bas elle explique aux gendarmes qu'elle a vu Bernard Laroche enlever le petit Grégory.

Tandis que l'adolescente s'occupait de Sébastien, le fils de Bernard, dans la voiture, son beau-frère serait sorti avec Gregory et serait revenu quelques minutes plus tard sans lui. Compte tenu de la gravité de ses déclarations, Murielle Bolle est placée en garde à vue et le procureur demande au juge Lambert de venir auditionner lui-même la jeune fille.

Or la scène se passe en fin de semaine et le juge préfère remettre cette audition au lundi suivant. Remise en liberté, Murielle Bolle passe le week-end en famille. Le lundi 5 novembre 1984, elle répète son histoire dans le bureau du juge qui décide aussitôt de procéder à l'arrestation de Bernard Laroche. L'homme, vêtu d'un bleu de travail, est interpellé par les gendarmes à son usine devant une nuée de journalistes.

A l'époque la présomption d'innocence n'existe pas et les journaux font tous leur une avec "l'assassin Laroche". Les journalistes trouvent même le mobile. Les Laroche sont jaloux de la réussite des Villemin.

Le soir-même le juge Lambert annonce lui-même devant les caméras, un sourire aux lèvres, l'inculpation de Laroche pour assassinat. Le lendemain alors que la presse s'apprête à quitte Lépanges, pensant l'affaire résolue, la famille de Murielle Bolle lui demande de passer chez elle. Devant les micros et les caméras l'adolescente revient sur ses déclarations et explique que ses aveux ont été dirigés par les gendarmes. Elle nie être montée en voiture avec Laroche et clame l'innocence de son beau-frère.

Pour les gendarmes le juge a fait une erreur en laissant Murielle rentrer dans sa famille. Selon eux elle a subi des pressions pour changer sa version des faits. Cependant d'autres témoignages viennent corroborer la déclaration initiale de la jeune fille. Le chauffeur du bus scolaire ainsi que ses camarades de classe affirment qu'elle n'est pas rentrée chez elle le soir du meurtre. Le juge organise alors une confrontation entre Bernard Laroche et Murielle Bolle.

Murielle maintient qu'elle n'était pas avec Bernard ce soir-là. Les charges pesant contre lui demeurent alors bien minces.

photos/uncategorized/christine_villemin.jpg">Christine_villemin C'est alors que le témoignage de trois collègues de travail de Christine Villemin va peu à peu semer le doute. Les trois femmes racontent que le 16 octobre vers 17 heures elles ont vu Christine poster un courrier dans la boite aux lettres de la poste de Lépanges. Or c'est précisément à cet endroit et à cette heure que le corbeau a posté sa lettre de revendication.

Entendue à ce sujet, la mère de Grégory répond que ses collègues se trompent de jour. Elle a bien posté un courrier vers 17 heures mais c'était la veille. Après enquête la lettre a été retrouvée par les gendarmes. De plus les trois femmes se trompent sur la tenue vestimentaire de leur collègue. Ce témoignage des "filles de la poste" n'est pas pris au sérieux par les enquêteurs contrairement au juge Lambert qui organise une confrontation. Mais chacune des parties campe sur ses positions.

Malgré tout les soupçons du juge Lambert et de la presse se tournent peu à peu vers Christine Villemin. Il est vrai que l'histoire de la "mère coupable" se vend mieux que la jalousie d'un cousin. Les gendarmes sont alors montrés du doigt. On leur reproche de na pas avoir perquisitionné la maison des Villemin le soir du drame. Pour sa défense le capitaine de gendarmerie Sesmat explique qu'il n'y avait aucune raison de faire cette perquisition chez les parents de la victime.

Les gendarmes et le juge Lambert ont maintenant des convictions divergentes et n'ont plus aucun échange. Le juge ne s'intéresse plus au cas de Bernard Laroche qu'il maintient pourtant en détention. D'ailleurs les charges pesant contre lui s'évaporent les unes après les autres.

Il y a d'abord les rétractations de Murielle Bolle, puis les expertises en écriture qui sont retirées du dossier en raison du non-respect de la procédure de la part du juge d'instruction. Enfin l'expertise du gendarme de la section de recherche de Reims qui avait mis à jour la présence d'une empreinte de signature portant les initiales "LB" sur une lettre du corbeau est tout simplement perdue. Pour couronner le tout, la lettre de revendication a été rendue quasiment illisible par les gendarmes en la recouvrant de poudre noire dans le but de découvrir des empreintes digitales. En résumé le dossier de Bernard Laroche est désormais vide.

Le dossier de Christine Villemin n'est guère plus étoffé et le juge Lambert va alors nommer un nouvel expert en écriture. Ses conclusions vont à l'encontre des premières expertises et disculpent Bernard Laroche. De ce fait le juge décide, contre l'avis du procureur, de le libérer le 4 février 1985. Mais celui-ci n'en demeure pas moins inculpé d'assassinat.

Dès le lendemain Gérard Wetzer, l'avocat des Laroche, invite une équipe de télévision à filmer les retrouvailles entre son client et sa famille après trois mois d'incarcération. Cette mise en scène a pour but de casser l'image d'assassin que peut avoir Laroche auprès du public. Mais tandis que l'atmosphère dans la vallée est détestable et qu'il est même menacé de mort, il décide tout de même de revenir chez lui. Son retour au travail est largement médiatisé et l'homme est peu à peu réhabilité.

Mais ce retour quasi-triomphal de Laroche rend les époux Villemin fous de rage, d'autant plus que les soupçons se portent maintenant vers Christine. Jean-Marie Villemin, dans une interview télévisée ne cache d'ailleurs pas qu'il a la conviction que la justice a libéré l'assassin de son fils. Cet avis est d'ailleurs partagé par certains journalistes et même par les gendarmes qui rendent régulièrement visite aux parents de Grégory. Sans le vouloir ils attisent la haine que ressent Jean-Marie envers son cousin.

photos/uncategorized/jean_marie_villemin.jpg">Jean_marie_villeminLe 25 février 1985, Jean Ker, journaliste à Paris-Match particulièrement proche du couple, leur fait écouter sur une cassette, l'audition de Murielle Bolle accusant son beau-frère. Après trois heures d'écoute particulièrement éprouvantes, Jean-Marie se lève, prend un fusil à pompe et en le montrant au journaliste lui dit: "je vais buter Laroche".

Tentant de le raisonner, Jean Ker obtient de Jean-Marie la promesse qu'ils ne feront rien cette nuit. Rassuré il rentre alors à son hôtel. Mais pris d'un doute dans la nuit il se lève vers 4 heures du matin et se rend au domicile des Villemin où il se rend compte que leur voiture n'est plus là. Immédiatement il fonce vers le village où réside Bernard Laroche. Arrivé sur place il voit Jean-Marie Villemin agenouillé contre le monument aux morts pointant son fusil en direction de la maison des Laroche tandis que Christine l'attend dans la voiture. Leur cousin ne va pas tarder à rentrer de l'usine et ils ont l'intention de l'abattre à son retour.

Jean Ker se précipite alors devant la voiture et les supplie de ne pas faire "cette connerie". Après quelques minutes de discussion Jean-Marie renonce finalement à sa sinistre besogne. Désormais Laroche est au courant qu'il est menacé par son cousin, Jean Ker ayant relaté cette folle nuit dans les pages de Paris Match.

Quelques jours plus tard l'avocat des Laroche prévient par courrier le procureur de la République des menaces encourues par son client. Mais malgré cette intervention, aucune mesure de sécurité n'est prise par le préfet.

Au même moment, le juge Lambert désaisit le gendarmerie de l'enquête pour la confier à la police judiciaire. L'enquête redémarre pour ainsi dire à zéro et les policiers orientent immédiatement leurs soupçons vers la mère de Grégory. Pour mettre la pression sur elle et préparer l'opinion à son éventuelle arrestation, le commissaire qui dirige l'enquête utilise une de ses relations dans la presse. Il s'agit d'un journaliste travaillant pour huit médias influents en France dont la radio RTL. C'est d'ailleurs sur ses ondes qu'il va annoncer le 24 mars 1985 que des experts en écriture ont identifié l'écriture de Christine Villemin comme étant celle du corbeau.

Les Villemin apprennent la nouvelle en voiture alors qu'ils rentrent d'un dimanche en famille. Le choc est tel que Christine, alors enceinte, est prise de saignements et doit être hospitalisée.

C'est sur son lit d'hôpital qu'elle apprend, de la bouche du juge Lambert que c'est son écriture qui présente "le moins de discordances" avec celle du corbeau. Voyant sa femme hospitalisée et accusée du pire des crimes, Jean-Marie est à bout. Et ce qui devait arriver, arrive.

Le 29 mars 1985, Bernard Laroche rentre du travail en compagnie de son épouse aux alentours de 13 heures. Alors qu'il rentre sa voiture au garage, Jean-Marie Villemin surgit, une arme braquée vers son cousin. Le dialogue entre les deux hommes est court et tendu. Jean-Marie tire sur Bernard Laroche qui s'écroule mortellement touché à la poitrine.

Avant d'aller se livrer à la police, Jean-Marie Villemin se rend à la clinique et annonce la terrible nouvelle à Christine. Désormais, la jeune femme devra affronter seule l'acharnement de la presse et de la justice contre elle. Mais Christine Villemin ne craque pas et ne fait aucun aveu.

En outre aucun élément matériel  incontestable n'apparait dans le dossier du juge qui ne peut, pour l'instant arrêter la mère de Grégory. Mais début juillet 1985, une nouvelle expertise la désigne encore comme étant le corbeau. Puis une cordelette identique à celle ayant servi à ligoter Gregory est retrouvée dans le garage des Villemin. Pourtant ceux-ci n'y vivent plus depuis des mois et il y a eu de nombreux passages dans la maison. Malgré la faiblesse des éléments à charge Christine Villemin est finalement inculpée par le juge Lambert le 5 juillet 1985 et placée en détention.

Dans sa cellule, Christine Villemin entame une grève de la fin de cinq jours alors qu'elle est enceinte de 6 mois. Jean-Marie l'imite à son tour. Pour le juge Lambert il n'existe qu'un seul mobile pour qu'elle ait ainsi tué son enfant: la folie. Il la fait donc examiner par plusieurs psychiatres mais rien ne ressort dans leurs conclusions.

A Lépanges, quelques journalistes convaincus de l'innocence de la mère de Grégory tentent de démontrer qu'il lui était matériellement impossible de tuer son fils et de poster la lettre de revendication dans le labs de temps établi par l'enquête. Chronomètre en main ils refont le parcours entre Docelles et Lépanges et en concluent que Christine Villemin ne peut pas être l'auteur de ce crime. Mais en dépit des contre-enquêtes de quelques journalistes, la majorité de la presse et la justice croient toujours en sa culpabilité.

Le journal Libération va même jusqu'à envoyer la romancière Marguerites Duras dans les Vosges pour qu'elle écrive ses impressions sur l'affaire. Son article qui fait de Christine Villemin une coupable fait scandale. Malgré la folie qui s'empare de la presse, le procureur d'Epinal considère toujours que rien ne justifie la détention de Christine Villemin. Et onze jours après son incarcération, elle est remise en liberté par la cour d'appel de Nancy.

Libre, Christine Villemin se réfugie dans sa famille en Alsace. De son côté Me Garaut négocie avec Paris-Match l'exclusivité des photos du futur bébé des Villemin en échange de 250000 F. Ce contrat servira à payer ses honoraires et à redonner une bonne image de sa cliente.

A la mi-octobre 1985, elle apparait radieuse à la une de l'hebdomadaire, avec Julien, son bébé, dans les bras. Mais ce reportage n'a pas l'effet escompté, bien au contraire. L'opinion publique ne comprend pas comment la mère d'un enfant assassiné puisse apparaitre tout sourire dans un magazine "people". Pour couronner le tout, Marie-Ange Laroche, fait, quelques semaines plus tard, la une de Paris-Match après son accouchement du fils de Bernard Laroche. Le contraste est saisissant. Ici point de sourire. Le titre est: "La mère en noir".

Malgré tout les avocats de Christine Villemin persistent dans leur stratégie en négociant de nouveaux reportages. L'effet est désastreux. Pour l'opinion, elle ne fait qu'utiliser son malheur pour gagner de l'argent. En plus elle publie un livre dans lequel elle clame son innocence qui est très mal accueilli par la presse.

Pourtant les Villemin ont cruellement besoin d'argent pour payer les honoraires de leurs avocats et les dommages et intérêts au bénéfice de la famille Laroche. Au total leurs dépenses s'élèveront à plus d'1,8 millions de francs.

Commentaires (2)

david+Christiane
je me rappelle de cette histoite terrible


bonjour Pascal
tu es bien matinal ,
ça ca chez toi ? tu as la forme ?

le soleil est déjà levé chez nous et toute la semaine du bon temps
pleins de fleurs dans mon jardin , mais ici en belgique
il peut gélè jusqu au 10mai , ce sont les saintes Glaces ,,
alors pour le géranium , on attend ,,

je te sohaite une bonne journée et grand merci de ton passsage
bizzzzzzzzzzzzz Christiane
http://douceuretdetente.centerblog.net


chezwindy
Bonsoir Pascal,
Tu sais cette dans cette histoire nous ne saurons jamais la vérité, mon neveu habite la-bas, et je peux te dire qu'il à vécu lui aussi l'enfer pendant des mois..... par moment il n'arrivait pas à rentrer chez lui les journalistes las paparazzi avent envahis le village ! Et à ce jour nous ne savons toujours pas ce qui c'est passé réellement et je crois que nous ne le saurons jamais !!!
Passe une bon soirée et je te souhaite un bon week-end mon ami !
Bisous de ton amie Thésou
http://chezwindy.centerblog.net


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