Fandeloup

Au sein de cette mangrove légendaire, suspendus entre brumes et mystères, nous étions les rois des airs, hardis, valeureux et fiers ; L'absolu, la plénitude, l'authenticité, tant de bien-être en cette forêt, éperdus d'hébétude dans l'immensité de nos ancêtres arborés.

Intrépide chat noir, tu t'en vas, solitaire, sur ce chemin de fer, sans au revoir, te voilà déjà, comme naguère, en errance sur terre. Tu suis patiemment ce rail, mécaniquement, scrutant le moindre détail, sans contraintes ni failles, tu pressens le train passant telle une muraille.

C'est ainsi que s'opérait la pesée entre espoir ailé et noirceur déguisée, chacune sur son plateau argenté

Avancée dans l'Océan aux reflets de diamant, en secret patiemment, ta beauté j'entreprends ; Mon ame se pare de frissons d'écume ensoleillée et clame l'Espoir dont les rayons embrument le sable.

Oh, merci pour ces merveilles teintées d'immuabilité ! Voici la vie et son soleil aux reflets d'éternité … Autour de ces arbres dénudés, les pastels s'offrent en dégradés, et succombent à l'harmonie voilée d'une irréelle et maritime sérénité.

D'un coup, il prit son envol et s'en alla conquérir le poisson ;

Formidable corolle parfumée dont les sépales s'émoussent en velours, tu nous offres ta beauté ornée des pétales qui poussent au grand jour ; Le Soleil, majestueux, caresse avec passion ton pistil et tes étamines, merveille des cieux, tu blesses d'émotion en subtiles ondées marines.

Froids et impassibles dans la chaleur d'un émoi invisible, les rois de l'indicible effleurent vos lois irascibles ; Une rose entre les babines, Mister Loup protège sa compagne, symbiose d'humeur câline, dont le flou enneige la campagne.

Au creux des vallons d'airain, la laravane silencieuse filait son train, peu soucieuse du destin, en filigrane d'un horizon sans lendemain ; Patiemment, elle suivait son chemin en l'anse de ces corps inversés, serpentant sous un ciel serein, dont l'errance honore les pensées.

Pppsssttt, par ici, viens vite, je t'emmène vers les temps de bohème ! A moins que tu n'hésites, je t'entraîne dans les plus enivrants poèmes … Guitare sur l'épaule, cage entrouverte et robe de verdure rayonnante, Suis-moi au plus profond de la forêt ornée de ramures frémissantes.