Fandeloup

Pour vous

Écrire des lignes et des lignes au crayon au stylo. Tracer des dessins, des signes parlant peu, parlant trop. Écrire des pages et des pages en bleu gris, en bleu ciel. Écrire mes paix, mes orages, le futile et l'essentiel. Écrire des livres et des livres en tendresse ,en violence. Écrire à devenir ivre, ton absence ,les absences. Atteindre l’inaccessible Révéler le splendide Puis... tout déchirer !

A TOUS

Courir avec son corps pour fuir la vie. Courir avec son cœur pour fuir le temps. Courir pour aimer, pour trouver pour croire, pour oublier pour détester. Arracher un souvenir et courir, courir pour ne pas crier, pour ne pas hurler la douleur qui brule la déception, l'amertume, la rage. Et courir, courir pour couvrir un cri qui veut sortir, qui veut courir. Courir pour l'attraper, pour l'arrêter, pour le jeter. Qui ? quoi ? Où ? Vers un mur ? Je cours, je cours ne pouvant bouger .Et courir, courir pour ne plus souffrir, pour ne plus pleurer, pour tout arrêter..... courir !

Il suffit d'un regard pour lire dans les yeux d'un être,mais tellement de savoir pour déchiffrer le parchemin.

Les écrire pour les faire parler, les dessiner pour les faire vivre, les surprendre pour les répéter .J'écoute les bruits qui m'entourent. Les distinguer pour les imager, les comprendre pour les aimer, les traduire pour les murmurer. J'écoute les bruits qui m'entourent. On fait beaucoup de bruits, et puis on se console, ils sont là pour marquer les joies, et creuser les chagrins. Je tends une oreille attentive à tous ... ces bruits qui m'entourent et je laisse mon imagination développer les sens qui leur sont réservés. Et parfois dans tous ces bruits j'ai entendu le silence une silence plus fort que le bruit qui m'a chuchoté avec décence "aime la vie même si elle t'a trahie.." Alors j'ai fermé les yeux et la souffrance m'a bercée et dans ses bras fatigués elle m'a murmuré des douces paroles d'hiver, des douces paroles d'été....

Il y a du sacré dans les larmes, ce ne sont pas des signes de faiblesse mais de force, ce sont les messagers de l'incommensurable chagrin et de l'indicible amou

Combien d'enfants encore iront cueillir des armes au jardin du combat où leurs pères diront : - " prends cela c'est la fleur qui efface les larmes" confondant sang et pleurs ils les aiguiseront.

Combien d'enfants encore iront graver les marbres des prénoms de leurs sœurs de leurs frères, parents... au lieu d'aller graver dans l'écorce des arbres l'innocence d'un cœur aux bonheurs apparents.

Combien d'enfants encore iront marcher les plaines déguisés en soldats se trompant de destin et embrassant la mort ne perdant leurs haleines que le jour où la leur vienne sonner matin.

Je suis libre je m'envole dans les airs je chevauche les nuages j'embrasse les elfes et les anges je vis sur une étoile.

Prends ton courage et continue !

Pour celui qui ne verra plus le grand miracle de la vie, pour celui qui n'entendra plus parler d'amour, parler d'oubli, pour celui qui ne pourra plus sentir la chaleur de l'enfant, pour celui qui ne pourra plus goûter la saveur du printemps Je fais un vœu, en attendant que le cœur du monde fleurisse d'amour ... Pour celui dont le cœur est triste et qui sanglote dans le silence, et pour celui dont la souffrance est devenue pain quotidien. Pour celui qui s'invente un monde pour protéger son ignorance, et pour celui qui prend conscience de l'importance d'une vie je fais un vœu, en attendant que le cœur du monde s'incline devant la douleur et la solitude … Mais pour le soleil qui se lève, pour le bourgeon qui vient d'éclore, et pour la haine qui s'endort, dans le cœur même de la nuit, Pour ce sourire qui vient se mettre au plus profond coin de ton être, et pour l'enfant qui vient de naître, prends ton courage et continues !