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le projet américain N+2

Publié à 07:56 par fandeloup Tags : air nature douceur oiseau
 le projet américain N+2

Y A DU SILENCE DANS L’AIR

Pour mettre fin au vacarme des aéroports, des constructeurs développent des avions ultra-discrets au fuselage aérodynamique. Imprimer Sous ses ailes géantes, seul le vent se fait entendre. Tel un oiseau migrateur, l’avion de demain vole en silence, en parfaite harmonie avec son environnement…

Voilà l’aéronef dont rêvent les riverains des aéroports. Car la question du bruit est devenue centrale pour compenser les nuisances dues à l’augmentation du trafic aérien prévue dans les décennies à venir. On parle même de fléau sanitaire.

L’étude publiée en 2013 dans le British Medical Journal précisait que les 3,6 millions d’habitants vivant autour de l’aéroport d’Heathrow, près de Londres, présentaient un risque de maladies cardio-vasculaires liées au bruit accru de 14 % à 24 %.

En 2008, l’agence spatiale américaine, la Nasa, s’est emparée du dossier en demandant aux industriels et aux chercheurs du secteur d’imaginer des concepts capables de satisfaire les besoins de l’aviation en 2030. Objectif ?

Réduire les émissions de bruit d’au moins 71 décibels – le seuil de risque sanitaire est de 85 décibels. Atterrissage en douceur Voilà qui pourrait redonner du souffle au programme Silent Aircraft Initiative, qui réunit depuis 2003 des ingénieurs et des universitaires et qui a présenté un concept précurseur en 2006. Baptisé SAX-40, l’avion est large de 68 mètres, comme un Boeing 747, mais il cumule les dispositifs anti-bruit. Sur sa carcasse ultra-lisse, l’air glisse sans agiter le fuselage. Son aérodynamisme lui permet d’atterrir en douceur .

Les moteurs sont intégrés à la coque, à l’arrière et au-dessus de l’appareil, ce qui atténue le vrombissement. Enfin, les roues et les systèmes de freinage sont recouverts, pour lisser le flux d’air qui s’y engouffre à l’atterrissage et au décollage. Cet appareil révolutionnaire est né d’un partenariat entre deux des plus prestigieuses universités de la planète: celle de Cambridge, au Royaume-Uni, et le Massachusetts Institue of Technology (MIT), aux Etats-Unis.

Fuselage en céramique Depuis, le Silent Aircraft Initiative a fait des émules.Trois projets, tous américains, sortent du rang. D’abord, celui du constructeur Boeing, Sugar Volt.

Doté d’un moteur hybride, il utiliserait du carburant au décollage, quand les moteurs doivent fonctionner au maximum, et de l’électricité en altitude, pour réduire de 70 % la consommation de kérosène.

Le deuxième projet est celui du conglomérat aéronautique californien Northrop Grumman. Il propose un avion de 120 passagers, la capacité de l’Airbus A319, à la fois plus silencieux et moins énergivore, baptisé Select – pour Silent Efficient Low Emissions Commercial Transport.

Son secret ?

Un fuselage ultra-léger fait de céramique fabriquée avec des nanoparticules sur lequel l’air glisse avec une grande fluidité. Vient enfin l’avion du leader mondial de la défense, Lockheed Martin : le N+2, un équivalent du Concorde capable de dépasser le mur du son sans provoquer le bang tonitruant habituel.

Depuis, Lockheed Martin progresse. « Pour atteindre des réductions révolutionnaires du bruit supersonique des avions, un tout nouveau type de système de propulsion est en cours d’élaboration », confirme Michael Buonanno, directeur du programme N+2. La prouesse technologique consiste à décomposer l’immense fracas en une succession de petits chocs.

« Nous avons construit une soufflerie grandeur nature pour tester les caractéristiques du bang supersonique », précise-t-il. Inspiré du Concorde, le projet américain N+2 pourra franchir le mur du son sans déclencher de bang supersonique. © Lockheed Martin. Un modèle électrique produit dès 2017 En version réduite, l’avion silencieux existe.

L’E-fan, biplace électrique de 6,7 mètres de long pour 9,5 de large, est développé par Airbus, Aero Composites Saintonge et la Direction générale de l’aviation civile. Il sera produit dès 2017, à Mérignac (Gironde). Lors de son vol inaugural, en avril dernier, il a suscité l’enthousiasme de l’ex-ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, qui y a vu une première étape dans la production de « générations d’avions électriques de tailles croissantes, jusqu’à la finalité de construire des avions gros-porteurs dans les vingt prochaines années ».

Ressembleront-ils au Voltair dévoilé par Airbus en 2011, doté d’une immense hélice à l’arrière et alimentée par des batteries lithium-air remplacées à chaque escale ? Pour construire ce type d’appareil silencieux, le géant français mise sur le biomimétisme – l’imitation de la nature – et veut copier le hibou moyen duc dont les plumes, en dents de scie sur les ailes et duveteuses sur les pattes, optimisent l’aérodynamisme.

Les ingénieurs pensent installer une frange sur les ailes des avions et du velours sur le train d’atterrissage. Chouette, un A380 déguisé en hibou !