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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
L A PASSÉ 17 ANS EN PRISON POUR AVOIR TUÉ UN PÉDOPHILE ! AUJOURD'HUI, IL NOUS RACONTE !
Un homme ayant passé 17 ans en prison a livré une entrevue poignante à propos de la raison de son emprisonnement. Voici une partie de son interview
Journaliste: Racontez-nous votre histoire monsieur.
Homme: Non... je ne crois pas que tu veux entendre mon histoire .
Journaliste: Si j'insiste ?
Homme: Quelle est ton opinion à propos des pédos et des gens qui s'en prennent aux enfants ? Car j'en ai tué un et j'ai passé 17 ans de ma vie en prison.
Journaliste: Pourquoi l'avez-vous fait ?
Homme: La police avait trois dossiers confirmés que ce gars avait abusé et tué trois jeunes garçons. La mère de l'un de ces garçons est une très bonne amie à moi. Malgré tout ça, le gars n'était pas en prison et il n'était même pas surveillé ! RIEN !
Journaliste: Vous l'avez tué dans un éclat de colère ?
Homme: Pas du tout. La police ne faisait rien et le système de justice non plus. Donc, j'ai simplement fait ce que je sentais que je devais faire. Ce n'était aucunement un éclat de rage, j'étais pleinement conscient de ce que j'ai fais.
Journaliste: Mais vous saviez que vous alliez probablement gâcher votre propre vie ?
Homme: Certainement que je le savais mais j'ai figuré que la vie d'un enfant valait vraiment plus que la mienne. Surtout si je pouvais en sauver un autre de ce monstre. Aujourd'hui, je me dis encore que j'ai pris la bonne décision. Certaines personnes sont de mon côté, d'autres non, mais dans mon coeur je sais que j'ai fais la bonne chose et je ne le regretterai jamais.
Une mère force sa fille à avaler 30 poissons rouges
Une mère a été interpellée mardi au Japon pour avoir forcé sa fille adolescente à avaler plus de 30 poissons rouges, ont rapporté la police et des médias.
Ce nouvel exemple illustre la maltraitance infantile dans l'archipel, sur fond de crise familiale et sociétale.
Yuko Ogata et son compagnon Takeshi Egami, qui a également été arrêté, trouvaient apparemment qu'elle ne s'occupait pas bien des poissons, ont rapporté des médias locaux.
Ils ont alors décidé de tuer les petits animaux en versant du détergent dans l'aquarium, avant de la contraindre à les manger, un par un.
Les faits sont survenus dans la préfecture de Fukuoka (sud-ouest) au mois de juin 2015, selon la police. Celle-ci a ajouté que la victime, aujourd'hui âgée de 17 ans, subissait par ailleurs des abus et brimades au quotidien.
Le couple avait d'ailleurs été arrêté à quatre reprises depuis l'an dernier, notamment pour avoir attaché la jeune fille au lit avec une corde, l'avoir frappée au visage ou encore brûlé sa langue avec une cigarette, selon les médias.
Ce fait divers sordide survient environ un mois après la mort d'une fillette de trois ans, ébouillantée par sa mère et le décès d'un garçonnet du même âge roué de coups par le compagnon de sa mère.
Selon le ministère de la Santé, les services de protection de l'enfance ont enregistré un nombre record de 89'000 signalements d'abus au cours de l'année qui s'est terminée fin mars 2015, sur fond de crise familiale et sociétale où les parents sont plus esseulés et démunis.
Les complémentaires santé n'assurent pas tant que ça
assurés, aggravées par les nouveaux contrats responsables. Frais de gestion démesurés, tarifs trop élevés et remboursements à la baisse : les assurés sont de plus en plus pénalisés par les pratiques commerciales des complémentaires santé.
Frais de gestion démesurés, tarifs trop élevés et remboursements à la baisse : les assurés sont de plus en plus pénalisés par les pratiques commerciales des complémentaires santé. (Rea /Denis.) Elles sont incontournables dans le système de santé : 96 % de la population en a une.
Pourtant, les complémentaires santé réservent aussi de bien mauvaises surprises. Le marché est juteux : plus de 33 Mds€ par an pour les assureurs privés, mutuelles et institutions de prévoyance, mais dont les Français ne perçoivent en retour que 26 Mds€, du fait de frais de gestion parfois astronomiques (jusqu'à 28 %, selon la Cour des comptes).
Un marché qui vient encore de grossir, stimulé par la loi ANI imposant aux entreprises privées de proposer, depuis le 1er janvier, une couverture complémentaire à chaque salarié.
3 Mds€ d'aides de l'Etat
Quatre-vingt-quinze pour cent des contrats en cours sont labellisés « responsables » et bénéficient à ce titre d'importants avantages fiscaux. Un manque à gagner pour l'Etat proche de 3 Mds€ par an. En contrepartie, les complémentaires s'engagent sur des planchers de remboursement. Afin d'améliorer l'accès aux soins, le ministère de la Santé a réformé l'an dernier les contrats responsables. Sauf que ces contrats (la quasi-totalité de ceux proposés) intègrent dorénavant des plafonds de prise en charge.
Ces nouvelles conditions, les Français sont en train de les découvrir au moment des renouvellements des contrats qui courent jusqu'en 2017. Et c'est la douche froide. Garanties en baisse... Domicilié à Ciry-le-Noble, en Saône-et-Loire, Alain Bordet s'est étouffé à la lecture de son nouveau contrat Adréa.
« Mes médicaments à 15 % ne sont plus pris en charge, ni la chambre individuelle ni la cure thermale. » Mauvaise surprise aussi pour Martine, de Clamart (Hauts-de-Seine), adhérente à la Mutuelle générale. Ses soins dentaires ne sont plus pris en charge à 300 % mais à 200 %, et les frais d'auxiliaires de santé à 100 % au lieu de 400 % du tarif Sécurité sociale. Ces deux cas sont loin d'être les seuls témoignages d'assurés pénalisés (lire en cliquant ici). Les remboursements sont désormais parfois si faibles que les complémentaires ont déjà trouvé la parade en commercialisant... des surcomplémentaires. ... tarifs en hausse
En revanche, les tarifs continuent d'augmenter : + 13,1 % depuis 2011, selon l'Insee. La Fédération nationale de la mutualité française (FNMF), qui fédère 425 mutuelles, avance le chiffre de 2,8 % en moyenne par an, soulignant que « ça n'a fait que suivre la progression des dépenses de santé et celle des taxes ».
Peut-être. Mais le Centre technique des institutions de prévoyance, lui, a calculé que les nouvelles règles vont pousser les tarifs à bondir de 15 à 50 % dans certaines entreprises d'ici deux ans. Les complémentaires... en bonne santé En 2013, elles ont dégagé 223 M€ de profits. C'est peu, mais il faut y ajouter un trésor : les placements financiers et immobiliers.
Selon un rapport de la Direction des statistiques du ministère de la Santé, publié en juin, la solvabilité moyenne des complémentaires est 3,6 fois supérieure à ce qu'exige la réglementation ! Mais, dans le détail, difficile d'en savoir plus.
Car, si la réglementation prévoyait qu'elles publient leurs comptes à partir de 2012, la quasi-totalité des mutuelles cultivent toujours le secret sur leurs chiffres. Depuis novembre, la Matmut compte au sein de son conseil d'administration... la députée PS de Seine-Maritime Valérie Fourneyron.
Secrétaire d'Etat de Manuel Valls jusqu'en juin 2014, elle avait alors repris son siège à l'Assemblée nationale où le débat sur les complémentaires santé faisait rage. Certains dénoncent déjà un conflit d'intérêts puisque la parlementaire vote des textes qui s'appliquent directement à la Matmut, telle la loi Santé, en décembre, ou les lois annuelles de financement de la Sécurité sociale.
Mais elle n'est pas la seule : un autre député, le radical de gauche Jacques Moignard, siège au conseil d'administration de la Matmut. Selon sa déclaration d'intérêt de janvier 2014, il perçoit 1 500 € par mois en échange de « son expertise », d'après la direction de la mutuelle. Une direction déjà épinglée par « le Canard enchaîné » selon lequel la quasi-totalité des membres du conseil d'administration ont pour voiture de fonction une Porsche Cayenne (prix de base 68 000 €).
Le PDG, Daniel Havis, est rémunéré « 450 000 € par an », selon ses déclarations à « l'Express » en janvier 2014 (autant à l'époque qu'Henri Proglio, ex-patron d'EDF, entreprise du CAC 40). Un autre risque de conflit d'intérêts plane sur la Fédération nationale de la mutualité française (FNMF) cette fois, qui défend les intérêts de 425 mutuelles. Président de la MGEN (n°2 de l'assurance santé), Thierry Baudet a annoncé sa candidature au poste de président de la Fédération... mais veut conserver son poste à la MGEN. Elu, il aurait accès à des informations confidentielles sur les concurrents de la MGEN. Mais il n'y a rien d'illégal : les statuts de la FNMF ont été modifiés l'an dernier pour le permettre...
Flashé à 157 km/h au lieu de 90, le conseiller général PS est relaxé Finalement, Francis Da Ros n’aura pas eu à employer très longtemps un chauffeur pour ses déplacements.
Hier, le tribunal de police a annulé la procédure dont il faisait l’objet pour une erreur dans la rédaction du procès-verbal. Le 8 janvier dernier, le conseiller général avait été flashé par les gendarmes. Sans doute pressé, l’homme circulait à une vitesse de 157 km/h sur un axe limité à 90 km/h.
Convoqué devant le tribunal de police, l’élu a été représenté par son avocat qui s’est employé, dans sa plaidoirie, à démontrer que le procès-verbal établi par les gendarmes comportait une erreur assez notoire. (…) Le ministère public, convaincu par les arguments de la défense a plaidé lui aussi pour la nullité du procès-verbal en raison d’un problème de localisation.
Le tribunal a donc fini par accéder aux demandes des deux parties et a donc prononcé la relaxe du conseiller général du canton de Houeillès, également président du Sdis. Il s’est par ailleurs vu restitué son véhicule. Il risquait la saisie de son véhicule ainsi qu’une amende de 1 500 €.
Melun : la colère de la soeur de Jawad, lynché lors d’une expédition punitive
C’est près de la place des Trois-Horloges que le frère de Naïma s’est fait sauvagement agressé. Melun, ce lundi.
Elle a le visage fermé, marqué par la tristesse et la colère. Naïma, 36 ans, est la soeur aînée de Jawad, le Melunais de 25 ans grièvement blessé après avoir été tabassé et poignardé par une bande de jeunes jeudi 11 février rue Branly, dans le quartier Montaigu à Melun.
Des violences qui s’inscrivent dans le cadre de représailles après la mort de Wildy Gourville, 18 ans, tué d’une balle dans l’abdomen au Mée-sur-Seine dans la nuit du 7 au 8 février. Un état toujours critique. Selon Naïma, son frère a reçu quatre coups de couteau, notamment au thorax, à la hanche et à la jambe, sans parler des bleus qui lui couvrent le corps et de «l’oeuf» qu’elle a vu sur son front. «Il a eu le poumon perforé.
Quand il a été opéré, il a fait un arrêt cardiaque vendredi à 4 heures du matin. Ils l'ont plongé dans le coma. Les plaies ont été suturées, notamment au poumon. mais il a fait une infection pulmonaire. Il est donc maintenant sous antibiotiques. Ils l’ont replongé dans le coma dimanche.Son pronostic vital est toujours engagé. On craint aussi les séquelles après son arrêt cardiaque...»
Elle et sa mère se rendent à son chevet tous les jours à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris. Elles vont déposer plainte. «Ils ont pris mon frère au hasard».
Naïma et ses cinq frères ont grandi à Montaigu. «Ma mère a été commerçante dans le quartier de 1976 à 2006. On n’est pas une famille de méchants. On est toujours là quand quelqu’un a besoin d’aide. Jawad est parti à Toulouse il y a sept ans. Il est revenu la semaine dernière pour fêter l'anniversaire de mon fils le samedi. C’est un garçon gentil, qui aime rigoler.
Jeudi soir à 21 h 30, il a quitté mon appartement pour aller chez ma mère, rue des Frères Lumière. Il était seul et il a croisé une bande qui cherchaient une proie. Ils l’ont pris au hasard. Son physique n’a rien à voir avec les gars qui se sont affichés sur Snapchat à la mort de Wildy avant d’effacer. Tout le monde a vu la photo.» «On attend une vraie justice».
Naïma insiste : «Tomber à vingt sur un, c’est vraiment lâche. Qu’ils se rendent si ce sont des hommes ! Que chacun assume sa responsabilité et qu’on arrête de laisser tuer des innocents. Que la police interpelle les auteurs (voir encadré) et sécurise le quartier.» Elle décrit ses frères «à fleur de peau». «Mais on a reçu une éducation. Ma mère est pacifiste, ils l’écoutent. On attend une vraie justice».
Responsabilités.
Selon Naïma, «on aurait pu éviter cela. Entre lundi et jeudi, des jeunes du Mée ont tourné en voiture à Montaigu. Il aurait pu y avoir plus de policiers dans le quartier pour que la tension retombe. Après le caillassage du bus en octobre 2015, on voyait des cars de CRS. La mairie et la police n’ont pas réagi.
C’est devenu un quartier de non-droit. Des jeunes arrivent armés et visage découvert face aux caméras de surveillance. Ils ne craignent rien. Ils ont un sentiment d’impunité». «Entre le lundi et le jeudi, il y a eu des renforts de police qui ont quadrillé le quartier, y compris en civil, rétorque Chantal Baccanini, la patronne de la police de Seine-et-Marne.
Ce n’est pas un quartier de non-droit.» Trois habitants du Mée déféréss ce mercredi au parquet pour tentative d’homicide Les trois habitans du Mée, défavorablement connus des services de police, qui se sont présentés spontanément lundi matin au commissariat de Melun n’ont rien avoué lors de la garde à vue à propos du lynchage et des coups de couteau infligés à Jawad, jeudi dernier, dans le quartier Montaigu, à Melun.
La procureure de Melun a confirmé ce mardi soir que les trois hommes seront déférés mercredi matin devant le parquet de Melun et seront présentés dans la foulée à un juge d’instruction qui devrait les mettre en examen pour tentative d’homicide. L’un est âgé de 17 ans, un autre de 20 ans et le dernier de 34 ans.
Les éducateurs de rue mobilisés pour calmer les esprits En marge des deux enquêtes menées après le meurtre commis au Mée et la tentative de meurtre à Melun, l’association de prévention de l’agglomération melunaise (Apam) se mobilise.
« Nos éducateurs de rue (6 à Melun et 3 au Mée) vont poursuivre leur sensibilisation après ces faits très graves. Face à cette guerre de territoires, on conjugue plusieurs actions », commence Slimane Bouklouche, le directeur de l’Apam. Il cite d’abord une approche des jeunes via l’Education nationale. « Un éducateur s’est rendu au collège La Fontaine du Mée pour porter un message d’apaisement, mais aussi dialoguer car il y a nécessité de parler.
Les jeunes sont face à un choc brutal », insiste-t-il. La même démarche sera menée au collège des Capucins à Melun. Par ailleurs, il annonce un « travail sur la parentalité ». « Une de nos éducatrices a déjà rencontré deux mamans au Mée qui veulent créer un groupe de paroles régulier. Pour nous, c’est important.
On veut mettre le paquet pour travailler avec les familles et que notre discours passe aussi chez les jeunes, à la maison ». Il espère aussi que « les adultes qui habitent les quartiers se réapproprient les lieux ». Enfin il annonce une « présence accrue » de ses éducateurs le soir jusqu’à 22 heures, à la rencontre des jeunes qui seraient encore dehors.
Pour vaincre la douleur, l'hôpital de Châlons propose l'hypnôse
Faire fonctionner l’imaginaire plutôt que de se concentrer sur la peur ou la douleur d’un acte médical, tel est le rôle de l’hypnose pratiquée au centre hospitalier de Châlons-en-Champagne.
Valérie Czumak, Christine Bourgoin, toutes deux infirmières anésthésistes et Monique Carlier, médecin anésthésiste.
Valérie Czumak, Christine Bourgoin, toutes deux infirmières anésthésistes et Monique Carlier, médecin anésthésiste. Au centre hospitalier de la ville préfecture, elles sont trois infirmières anesthésistes à pratiquer l’hypnose avant ou pendant une opération, un acte ou un examen médical sur les patients qui le désirent. Une méthode qui permet même, pour certaines interventions, comme la coloscopie ou des réductions de luxation, entre autres, de ne pas faire d’anesthésie du tout.
L’hypnose peut être pratiquée lors d’un changement de pansement qui peut être douloureux, comme sur une personne brûlée par exemple, ou encore lors de la pose d’une perfusion. En fait, dès lors qu’un patient peut ressentir une certaine appréhension à la douleur, l’hypnose permet en quelque sorte de détourner l’attention, de revenir sur des événements heureux de la vie et de penser à autre chose, alors même que le médecin est en train de pratiquer l’acte médical.
Angers : opéré éveillé d'une tumeur cérébrale, il guide le neurochirurgien
Première mondiale au CHU d'Angers : un patient sous simple anesthésie locale et équipé de lunettes 3D a guidé le neurochirurgien en train de lui ôter une tumeur cancéreuse au cerveau.
Un patient opéré - sous anesthésie locale mais éveillé - d'une tumeur cancéreuse au cerveau a été muni de lunettes 3D pour guider les chirurgiens afin d'épargner son champ visuel. CHU d'Angers (Maine-et-Loire), le 27 janvier dernier.
Pour la première fois au monde, le 27 janvier, un patient a été muni de lunettes 3D pendant qu'il était opéré - sous anesthésie locale mais éveillé - d'une tumeur cancéreuse au cerveau, à Angers (Maine-et-Loire). L'opéré a ainsi pu guider les chirurgiens afin d'épargner les connexions susceptibles d'altérer son champ visuel. La tumeur était en effet située près des zones du langage et des connexions visuelles.
Le malade n'ayant plus qu'un œil suite à une maladie ophtalmologique, il était d'autant plus essentiel de prendre ces précautions, a indiqué l'équipe du CHU d'Angers qui précise que trois semaines après l'intervention, le patient «est en parfaite santé». «Cela ouvre la voie à de nouvelles opérations autrefois irréalisables» C'est Evelyne Klinger, directrice de recherche à l'ESIEA, l'école d'ingénieur qui a mis au point le logiciel.
Elle en a détaillé le processus à RTL. Des points lumineux sont envoyés dans le champ visuel du patient. S'il les voit, c'est que le neurochirurgien n'enlève pas trop de matière cérébrale. «Cette première réussite ouvre la voie à de nouvelles opérations autrefois irréalisables», estime-t-elle.
La réalité virtuelle «ouvre la voie à des actes toujours plus précis et laisse envisager des interventions jusqu'alors irréalisables comme l'ablation de tumeurs cérébrales difficilement atteignables», a également souligné le neurochirurgien Philippe Menei du CHU d'Angers.
Le projet Cervo a été lancé en 2014 La chirurgie éveillée se pratique depuis les années 2000. Mais ce qui est tout à fait inédit, ce sont les lunettes 3D qui ont plongé le patient dans une réalité virtuelle permettant de tester des fonctions beaucoup plus complexes. «Tout comme il pouvait, jusqu'à maintenant, cartographier les réseaux du langage ou de la motricité grâce à la participation du patient éveillé, le neurochirurgien peut également localiser, et donc épargner, les connexions cérébrales des nerfs optiques dont l'atteinte conduirait à une altération définitive du champ visuel», a expliqué le CHU d'Angers.
Après cette grande réussite, le projet baptisé Cervo (pour chirurgie éveillée sous réalité virtuelle dans le bloc opératoire), lancé en 2014, doit continuer son développement et pourrait être appliqué à d’autres patients.
Une maison de retraite coopérative et écologique pour que « les vieux » ne deviennent pas « des marchandises »
ls ne voulaient pas terminer en traditionnelle maison de retraite mais être acteurs de leurs vies. Sept ans après leurs premières discussions sur le bien-vieillir, un groupe de retraités entame les travaux de la première coopérative d’habitants pour personnes vieillissantes.
La non-spéculation, la démocratie et l’écologie sont au fondement du projet « Chamarel - Les Barges », situé dans un quartier de Vaulx-en-Velin à l’est de Lyon. Un projet tellement inspirant que la banque a même accordé à ces sexagénaires un prêt sur cinquante ans ! Rencontre.
Le rendez-vous est donné au quinzième étage d’une des tours de Vaulx-en-Velin, dans la banlieue est de Lyon. C’est là que se trouve le siège de l’association Chamarel, créée en 2010, à l’initiative de la première coopérative d’habitants pour personnes vieillissantes Patrick, Janine, Hélène, Luc et Jean achèvent leur rendez-vous avec un couple de retraités intéressés par leur projet d’habitat coopératif.
À dix minutes à pied se trouve le terrain où les travaux ont commencé début décembre 2015. Les seize logements et espaces mutualisés devraient être achevés à la mi-2017. Ce sera l’une des premières coopératives de retraités. Tout est parti, sept ans plus tôt, d’une discussion entre deux amies sur les difficultés de proches n’ayant pas anticipé leurs vieux jours. « Rapidement, nous avons été plusieurs à nous réunir en se disant qu’il faudrait peut-être en parler pour ne pas emmerder nos enfants », se remémore Patrick, instituteur à la retraite.
« Les vieux deviennent des marchandises » Autour de la table, tous pointent l’absence de financement pour les foyers-logements et les longues listes d’attente des maisons de retraite. « Ne restent que les “senioriales” (des résidences pour les seniors), inabordables pour la plupart des gens », dénonce Luc.
« Les vieux deviennent des marchandises et certains s’en mettent plein les poches », appuie Jean, désireux de trouver une solution pour enrayer le phénomène. « Tous les soins échappent à la décision de la famille, on devient assistés, complète Hélène. Alors que, nous, on veut être acteurs de nos vies. »
Ensemble, ils ont entamé une réflexion sur le bien-vieillir. Le groupe s’est progressivement agrandi autour de valeurs communes, afin de vivre au mieux leur vieillesse, avant de se lancer dans la création d’un lieu de vie commun. Premier défi : trouver le bon statut pour leur projet d’habitat. Une rencontre avec la Fédération française des coopératives d’habitants les convainc de choisir la coopérative d’habitants, une troisième voie entre propriété privée et location.
Le principe : regrouper des personnes voulant gérer et améliorer ensemble les logements qu’elles occupent dans un même immeuble.
« Nous leur avons présenté les valeurs piliers de la coopérative d’habitants, que sont la propriété collective, la non-spéculation immobilière et la gouvernance démocratique », explique Valérie Morel de la Fédération Auvergne-Rhône-Alpes.
« C’était les valeurs que nous défendions, et nous avions là le statut pour les mettre en pratique », se réjouissent les coopérateurs. Illustration sur la non-spéculation.
« Quand vous tapez EHPAD [établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, Ndlr] sur Internet, on vous invite à investir et on vous promet la rentabilité et des défiscalisations », note Patrick, agacé par cette surenchère.
« Dans notre projet, la valeur des parts sociales est indépendante de la valeur immobilière. »
Les coopérateurs sont propriétaires collectifs de l’immeuble : chacun amène des parts sociales. Mais si l’un d’entre eux quitte le logement, il part avec la valeur de la part sociale détenue au départ, quelle que soit la plus-value prise par l’immeuble.
« Notre slogan est plutôt : investissez en parts sociales avec la certitude de ne pas faire de bénéfices ! », plaisante Patrick. « Une personne égale une voix »
Le projet associatif des Babayagas à Montreuil, une maison de retraite autogérée, citoyenne et écolo, les fait réfléchir sur le mode de fonctionnement à adopter . Ils font le choix de l’autogestion et privilégient les valeurs démocratiques.
Accompagnés et conseillés par Habicoop, les adhérents de Chamarel créent en décembre 2012 la société par actions simplifiées (SAS) « Chamarel-Les Barges », du nom du quartier dans lequel se trouve le terrain proposé par la ville de Vaulx-en-Velin. La SAS – statut également adopté par les résidents du Village Vertical à Villeurbanne – permet de gérer le bâtiment dans l’attente de la légalisation du statut des coopératives d’habitants en Franve.
Par exemple, le vote n’est pas proportionnel au nombre de parts sociales détenues, mais basé sur le principe « une personne égale une voix ».
« En général, la décision est plutôt prise au consensus, et ça marche bien, observe Luc.Le consensus, ce n’est pas le plus petit dénominateur commun, mais souvent une troisième solution qui apparaît. »
« On a fait une sorte de pari, poursuit Patrick. Quand il y a un chef, les décisions peuvent se prendre plus rapidement. Nous, on prend un peu de temps pour arriver au consensus, mais avec la volonté que le résultat soit plus solide dans la durée. »
« Quand on m’a dit qu’il n’y avait pas de chef, ça m’a tout de suite plu ! » sourit Janine, qui rappelle que toutes les décisions sont prises lors des assemblées générales (AG) mensuelles de l’association. Entre chaque AG, les membres s’investissent dans des commissions – « bâti », « communication », « recherche de subventions », « éducation populaire », etc.
« Normalement, je n’aime pas les réunions car c’est toujours les mêmes qui parlent, relève Hélène. Mais là, il y a des demandes de prise de parole, une écoute, ça donne confiance et on peut trouver sa place. » Des murs en paille plus résistants au feu que du béton En ce début d’année 2016, les réunions se multiplient.
« C’est la course avec le chantier et les rencontres avec les artisans pour les devis », confirme Janine. Plutôt que de confier leur projet à un promoteur immobilier, les coopérateurs ont décidé d’être eux-mêmes les maîtres d’ouvrage. Ils ont choisi leur bureau d’études et les architectes, en fonction de leurs capacités d’écoute et de leur sensibilisation à l’écologie.
Pour pouvoir peser sur les décisions techniques, les adhérents de Chamarel se sont formés à l’éco-construction, aux côtés de l’association Oïkos. « Nous avons compris que la base d’un bâtiment écologique était l’enveloppe (l’isolation) du bâti, son orientation et le réel savoir-faire des professionnels », résument-ils [5]. L’abonnement à des revues spécialisées comme La Maison écologique et des visites de chantier – parmi lesquels Le Toit vosgien, un bâtiment de sept étages en isolation paille – ont complété leurs connaissances.
« Ils sont motivés et motivants ! », confirme l’architecte Stéphane Peignier, de la société Arketype. Aux côtés de son collègue Clément Bel, doté de plusieurs expériences en habitat participatif, ils se lancent, avec Chamarel-Les Barges, dans le plus haut bâtiment isolé en paille en région Rhône-Alpes.
Plusieurs obstacles ont déjà été surmontés. Un bureau de contrôle a par exemple refusé de valider comme coupe-feu des enduits terre sur paille, faute d’homologation française. Au terme de nombreuses heures de réunion, un nouveau bureau de contrôle a finalement accepté une homologation anglaise.
« Les tests ont révélé une tenue au feu de 130 minutes, plus que n’importe quel mur en béton ! » pointe l’architecte Stéphane Peignier. Une ténacité récompensée. Une construction écologique adaptée aux personnes vieillissantes Outre l’isolation paille dans la majorité du bâti, les futurs résidents ont choisi des appartements traversants, de la lumière naturelle dans toutes les pièces et dans l’escalier pour inciter à l’emprunter, et une façade principale au sud. Le résultat transparaît sur les plans affichés à l’entrée de l’association.
L’immeuble de quatre étages comprendra quatorze T2 de 45 mètres carrés, deux T3 de 63 mètres carrés ainsi que des espaces collectifs au rez-de-chaussée, dont deux chambres d’amis, une salle commune avec cuisine, un atelier bricolage, une buanderie, un bureau pour l’association Chamarel.
« On a même prévu un local à vélos que l’on appelle entre nous “garage à déambulateurs” », lance, amusé, Patrick. Les coopérateurs ont également décidé que tous les appartements seraient identiques (double orientation, équipement cuisine similaire, etc.) dans un souci d’équité. « Les coopérateurs se sont tout de suite posé la question de l’adaptabilité du logement aux problématiques du vieillissement et du handicap », ajoute Valérie Morel d’Habicoop.
Ils ont notamment prévu des portes larges et coulissantes, et des facilités d’adaptation dans le temps... « On veut faire quelque chose qui puisse être fonctionnel pour les personnes vieillissantes », confirme Janine. L’emplacement du bâti garantit également une facilité d’accès aux transports en commun, commerces et services.
En revanche, les contraintes budgétaires les ont amenés à différer la mise en œuvre de certains choix qui leur tenaient à cœur, comme la récupération de l’eau de pluie ou l’installation de panneaux photovoltaïques pour l’électricité. Quand une banque accorde un emprunt sur 50 ans à des personnes âgées...
De la ténacité, il en aura aussi fallu pour le montage financier du projet, d’un coût total de 2,46 millions d’euros [6]. Chaque futur résident doit apporter entre 25 000 et 30 000 euros [7]. À ces apports personnels s’ajoutent quelques subventions, notamment de la région, et trois emprunts d’un montant total de 1,7 million d’euros [8]. « C’est fabuleux comme montage, s’enthousiasme Luc.
Des personnes âgées ont réussi à emprunter 75 % du coût total sur 50 ans ! Les bailleurs ont fini par accepter car ce projet leur fait de la pub. » « Je me souviens de la première fois où j’ai parlé du projet à mon banquier, renchérit Patrick, la soixantaine. Je lui ai dit qu’on avait un super projet, mais qu’il fallait emprunter 2,5 millions d’euros sur 50 ans...
Le mec a toussé ! » Les sociétaires anticipent également l’avenir. La redevance mensuelle (environ 800 euros pour un T3 et 600 euros pour un T2), sert à rembourser les prêts contractés par la société coopérative.
Une partie de cette redevance (environ 30 %) est récupérable à terme, c’est en quelque sorte une épargne obligatoire qui permet à la coopérative d’équilibrer l’opération dans le temps, en intégrant des réserves de trésorerie permettant de maintenir le bâtiment en bon état, de faire face à d’éventuels non-paiement de loyer, à la vacance prolongée d’un logement par exemple.
« Cette redevance assure une sécurité pour les bas revenus, sans mauvaise surprise dans les vingt ans qui viennent », précisent les coopérateurs. Un lieu ouvert, empreint d’éducation populaire À mesure que les travaux avancent, les coopérateurs envisagent de faire de leur bâtiment une vitrine.
« Nous voulons proposer des visites à nos futurs voisins, à des écoliers, des lycéens, des étudiants, des enseignants, des élus », confient-ils. Leurs yeux brillent lorsqu’ils évoquent leur rencontre avec les étudiants d’architecture de Vaulx-en-Velin, ainsi qu’avec les enfants d’une école primaire avec lesquels ils ont échangé (voir la vidéo ci-dessous).
Ces derniers mois, ils ont multiplié leur participation à des ciné-débats et des conférences. « On a vraiment envie que notre expérience puisse servir d’appui à d’autres, que ce lieu fasse réfléchir. »
Ils sont également à l’initiative des deuxièmes « rencontres nationales du vieillir ensemble, mieux et autrement », qui se sont tenues en mars 2015 [9]. Pour l’heure, huit coopérateurs se sont engagés à devenir de futurs habitants. Une vingtaine d’autres sont sociétaires et soutiennent le projet, comme Hélène, qui a encore besoin de mûrir sa décision.
« Pour habiter ici, il faut être adhérent de l’association pendant au moins six mois, et que chaque partie se connaisse », tient à préciser Patrick. Personne ne doute de l’intérêt que suscitera leur projet. En Suisse, en Norvège et au Québec, les coopératives d’habitants sont légales, et les listes d’attente s’allongent.
« Plus on avance et plus ça devient concret, plus les gens nous disent qu’ils en ont marre d’être des anonymes dans un bâtiment », observe Jean. Alors que quatorze des seize logements seront en prêt locatif social (PLS), une discussion s’amorce autour de la mixité sociale de leur futur lieu de vie.
« Notre problème à Vaulx-en-Velin, ville la plus pauvre du département du Rhône, c’est de faire venir des riches. D’ailleurs, vous en avez déjà rencontré, vous, des coopératives de riches ? »
Pas-de-Calais : un quinquagénaire retrouvé mort dans une maison murée
COURCELLES-LES-LENS (PAS-DE-CALAIS).
Vendredi, au delà des agents de police et des pompiers, les services techniques de la ville ont également été mobilisés pour réaliser une percée dans le mur afin d’extraire le corps du malheureux.
La police a retrouvé vendredi le corps d'un quinquagénaire dans l'ancienne maison de ses parents, murée depuis des années, à Courcelles-les-Lens, près de Douai rapporte le journal La Voix du Nord. Selon le quotidien régional, la mort de cet homme remonterait à plusieurs jours.
L'individu faisait l'objet d'un placement sous tutelle. Il disposait d'un appartement à Courcelles-les-Lens, mais il refusait d’y vivre, selon des voisins qui témoignent auprès du quotidien. Il avait l’habitude de venir se réfugier dans la maison de ses parents qui était celle où il avait passé toute son enfance.
A la mort de ses parents, il y a plusieurs années, la petite maison avait été totalement vidée et murée. C’est sa voisine la plus proche, inquiète de ne plus le croiser depuis deux ou trois semaines, qui a donné l’alerte auprès des services sociaux.
«Comme la maison était murée, il accédait par le toit et ça faisait du bruit, on entendait les tôles bouger», raconte-t-elle. Mais depuis plusieurs jours, cette voisine n'avait plus rien entendu ce qui lui a semblé anormal comme elle l'explique auprès du quotidien régional:
«C’était un bon -tiot-, très gentil, très timide, qui se baladait toujours à pied et qui n’a pas connu une vie facile. Je sais qu’il était malade et devait se faire hospitaliser mais il ne voulait pas quitter cet endroit.»
Vendredi, au delà des agents de police et des pompiers, les services techniques de la ville ont également été mobilisés pour réaliser une percée dans le mur afin d’extraire le corps du malheureux. Une enquête a été ouverte pour déterminer précisément les circonstances de la mort. mais aucune autopsie n’a été demandée.
L'instituteur casse la clavicule de leur fils de 3 ans
L'école maternelle du Château, à Nice. Capture d'écran L'école maternelle du Château, à Nice.
Les faits se sont produits dans une école maternelle de Nice (Alpes-Maritimes). Les parents sont allés porter plainte au commissariat pour « violence sur mineur de moins de 15 ans ».
Lundi 25 janvier, une maman de 23 ans a déposé son fils de 3 ans à son école maternelle du Château de Nice (Alpes-Maritimes). Une heure après, un coup de fil.
«Ils m'ont demandé de venir calmer Enzo» raconte la maman à nos confrères de Nice matin. Le petit garçon diagnostiqué hyperactif souffre de l'épaule.
Le soir même, les parents, inquiets, emmènent leur enfant à l'hôpital. Verdict : clavicule cassée. "On a demandé s’il avait pu tomber. Ils nous ont dit non, que c’était quelqu’un qui lui avait fait ça", raconte Olivier, le papa, dans les colonnes du quotidien régional. "Il n'a pas avoué tout de suite"
Le lendemain, cherchant à obtenir des explications, il demande à rencontrer le directeur : « Il n’a pas avoué de suite. Je lui ai montré la radio d’Enzo. Et il m’a dit "d’accord, j’assume, c’est moi" » en expliquant qu'il avait fait lever l'enfant en le tirant par le bras. Les parents sont allés porter plainte au commissariat pour « violence sur mineur de moins de 15 ans ».
La direction des services départementaux de l’Education nationale a indiqué ne pas être « au courant de cette affaire ». Depuis les faits, Enzo ne veut plus retourner à l'école.