Les conséquences inattendues de la canicule en Europe du Nord

 Les pics de températures que connaît l'Europe en ce début de mois d'août s'approchent des plus hauts jamais enregistrés sur le continent.

La Suède, comme une grande partie de l'Europe du Nord, subit des intenses vagues de chaleur et des incendies dévastateurs.

Autre conséquence plus inattendue, le point culminant du pays, le sommet sud du massif du Kebnekaise, vient de perdre son titre.

En cause, les températures particulièrement élevées qui ont fait fondre la pointe du glacier. Il y a un mois, le sommet sud s’élevait à 2 101 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Début août, après des semaines de températures élevées, il a atteint 2 097 mètres de haut, et a dû céder sa couronne. Son altitude est désormais inférieure à celle du pic nord (2 096 8 mètres) alors qu'en 2017, il le dépassait de deux mètres. Le sommet sud a été mesuré pour la première fois en 1880, alors qu'il s'élevait à 2 123 mètres.

Son altitude est variable d’une année à l’autre, mais depuis 1995, il décroît d'un mètre par an, à quelques exceptions près.

Autre conséquence des fortes chaleurs dans le Grand Nord, les rennes sont très nombreux à se réfugier dans les tunnels en Norvège, dans l’espoir d’y trouver un peu de fraîcheur.

Une température de 31,2°C a été relevée dans le comté de Finnmark, haut lieu de l'élevage de rennes, situé bien au-dessus du cercle polaire arctique.

Source : The New York Times, France info

Une promenade dans la montagne

Annecy : la marmotte citadine a été retrouvée près d'une usine de Seynod

La marmotte a été placée dans une cage en attendant l’arrivée des gardes de l’office national de la chasse et de la faune sauvage.

 Elle avait disparu trois semaines et a été retrouvée dans l’enceinte de l’usine NTN-SNR à Seynod Portée disparue depuis près de trois semaines, la petite marmotte qui faisait la joie des habitants de la résidence Le Bel Air, à Annecy, avait disparu le jour même où des agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) avaient disposé un piège à blaireau pour la capturer.

Depuis, le petit animal n’avait plus pointé le bout de son museau. Les riverains qui avaient signalé sa présence craignaient un accident avec une voiture ou avec un chien errant. Il n’en était rien. Elle a finalement été localisée à quelques kilomètres de là, dans l’enceinte de l’entreprise SNR, à Seynod.

Pendant trois semaines, le petit rongeur a suscité étonnement et intérêt chez NTN-SNR : « Au début, les gens se sont moqués lorsque j’ai dit qu’il y avait une marmotte sur le terrain. Et puis, ils ont réalisé que c’était vrai, explique Pascal Collet, responsable environnement du site. Elle a élu domicile en bas de l’usine, dans un secteur un peu sauvage et a trouvé à se nourrir seule. Elle se promenait à quelques mètres des ouvriers et chaque soir, elle montait sur une petite butte et se dressait pour observer l’environnement, comme dans la nature. »

Alerté, l’ONCFS a déposé des filets lundi et dès le lendemain, un groupe d’employés, voyant l’animal se réfugier entre des caisses, est parvenu à la capturer pour la placer dans une cage.

« Toute l’usine a défilé pour la voir, sourit Pascal Collet. Un employé a tenté de la toucher mais elle a sifflé si fort que toute l’usine l’a entendue ! Au final, elle n’a rien abîmé, rien détruit, rien rongé. Elle a juste mis une super ambiance dans l’usine. Tout le monde était content de voir qu’un animal sauvage se plaisait sur notre terrain.

Tu est magnifique bravo ne tombe pas

Juste deux alpagas qui sourient pour une photo..

Se laisser déstabiliser par le dire des autres n'est pas une solution, relèves toi !

Le mystère du bouquetin alpiniste de la Meije, en Isère

L’affaire est inédite. Le 4 août 2017, un bouquetin a été aperçu sur la face sud de la Meije à près de 4.000 mètres d’altitude.

Le gardien du refuge du Promontoire a d’abord cru à un canular mais il a dû se rendre à l’évidence.

 Frédi Meignan, gardien du refuge du Promontoire au pied de la Meije depuis 9 ans, ne voulait pas y croire. Quand son collègue du refuge de l’Aigle lui signale qu’un bouquetin a été aperçu par une cordée vers 3700 mètres d’altitude sur la face sud de la Meije, il a cru à un canular.

Dans le massif en effet il n’y a pas de bouquetin. Des chamois, des marmottes peut-être mais pas de bouquetin ! Pourtant, rapidement, le doute s’installe car les témoignages se multiplient. Et bientôt, une photo de l’animal lève tous les doutes.

 Elle a été prise par Julien Descures, guide de haute-montagne. Depuis, Frédi Meignan recoupe les témoignages pour retracer l’itinéraire du bouquetin, un jeune mal si l’on en croit la longueur de ses cornes. Et finalement, il s’aperçoit que le bouquetin alpiniste a suivi dans la journée, l’itinéraire ouvert en 1912 par Mayer et Dibona.

L'itinéraire affiché en noir sur la carte . Il est monté à 200 mètres sous l'arête. Sur cette vidéo, on aperçoit à peine le bouquetin, mais on prend la mesure de l'exploit de l'animal. Le gardien du refuge a donc baptisé le jeune bouquetin Dibona.

Depuis, il s’interroge sur les motivations de l’animal. Que faisait-il sur la face sud de la Meije ?

Pourquoi a-t-il grimpé aussi haut ?

Où est-il passé désormais ?

Au refuge, on ne parle que de l’affaire. Et les cordées ouvrent l’œil désormais dans l’espoir d’apercevoir de nouveau l’animal. Ce qui est sûr c’est que cette journée du 4 août restera dans les anales.

Il faut savoir être heureux

, malgré les malgrés , garder en tête que tout passe , même les jours gris !

Deux ours surpris en plein flirt dans les Pyrénées ! C’est la saison des amours dans les Pyrénées et les parades amoureuses vont bon train chez les ours bruns. Des vidéos relevées par l’équipe de l’ONCFS et le réseau Ours brun montrent un couple d’ours en pleine parade dans une forêt de Bonac-Irazein, en Ariège. Voyez-vous l’ours mâle frotter son dos aux arbres et la femelle lui tourner autour ? Il est en fait en train de laisser des messages sous forme d’odeurs ! Des traces parfumées pour délimiter son territoire et pour signaler qu’il est prêt à se reproduire ! Une rencontre qui laisse présager de nouvelles naissances au cours de l’hiver prochain, et un renouvellement de la population d’ours bruns dans les Pyrénées !

Un peu d'espoir .... Beaucoup d'amour....