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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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fond ecran animaux oiseaux

libre

Publié à 16:03 par fandeloup
libre

Né libre aussi libre que le vent souffle



Étourneau

Publié à 10:13 par fandeloup
Étourneau

Étourneau très curieux ( j'observe)



Colibri

Publié à 11:37 par fandeloup
Colibri

Un Colibri et des Abeilles qui boivent ensemble



âme

Publié à 16:12 par fandeloup Tags : amour
âme

Je ne suis pas cette peau. Je ne suis pas ces cheveux. Je suis l'âme qui vit dedans .



regarder

Publié à 17:25 par fandeloup Tags : vie
regarder

Être en couple , c'est savoir regarder dans la même direction , avoir des buts à atteindre et des victoires a gagner... La vie est un constant défi pour ceux qui s'aiment....



oiseaux

Publié à 14:48 par fandeloup Tags : centre image sur france monde coup belle place
oiseaux

Où sont passés les oiseaux des champs?

En France, le nombre de pipits farlouses, des passereaux qui se nourrissent d’invertébrés, a diminué de 68 % en 17 ans.

L’alouette des champs ou la linotte mélodieuse font traditionnellement résonner leur chant dans les campagnes françaises.

Mais pour combien de temps encore ?

Deux études récentes dressent un constat alarmant : les populations d’oiseaux vivant en milieu agricole ont perdu un tiers de leurs effectifs en 17 ans. « Nous pulvérisons les ormes, et aux printemps suivants nul merle ne chante, s’alarmait l’écologiste américaine Rachel Carson en 1962 alors que le DDT, un puissant insecticide, décimait les populations d’oiseaux aux États-Unis, non qu’ils aient été touchés directement mais parce que le poison a fait son chemin, pas à pas, de la feuille de l’orme au ver, puis du ver au merle »

1. Depuis, la responsabilité du DDT dans la mortalité accrue des oiseaux a été démontrée et le « poison » interdit dans de nombreux pays. Mais le problème est loin d’être réglé. Toutes les espèces sont concernées Les études pointant du doigt les effets de l’agriculture intensive et de l’utilisation massive de pesticides sur la biodiversité se multiplient. Deux d’entre elles, menées récemment par le Muséum national d’histoire naturelle sur tout le territoire français et par le CNRS à l’échelle locale, présentent à leur tour un bilan inquiétant : en 17 ans, un tiers des oiseaux ont disparu des campagnes françaises.

Nos campagnes sont en train de devenir de véritables déserts. « La situation est catastrophique, se désole Benoît Fontaine, biologiste de la conservation au Centre d’écologie et des sciences de la conservation2 (Cesco) du Muséum national d’histoire naturelle. Nos campagnes sont en train de devenir de véritables déserts. » « Les populations d’oiseaux s’effondrent littéralement dans les plaines céréalières, et cela concerne toutes les espèces, renchérit Vincent Bretagnolle, écologue au Centre d’études biologiques de Chizé et directeur de la zone atelier « Plaine et val de Sèvre ». Les perdrix se sont presque éteintes de notre zone d’étude… »

Poussée par une tradition naturaliste particulièrement forte, la Grande-Bretagne commence à suivre les populations d’oiseaux selon des méthodes standardisées et rigoureuses à partir des années 1970. La France lui emboîte le pas. C’est dans cette tradition que le Muséum national d’histoire naturelle initie en 1989 un vaste programme, le Suivi temporel des oiseaux communs  sur tout le territoire français. Deux fois par an, au printemps, plusieurs centaines d’ornithologues bénévoles recensent les oiseaux qu’ils voient et entendent au petit matin dans des aires de 4 kilomètres carrés situés en ville, en forêt ou à la campagne. Alouette des champs, hirondelle de fenêtre, mésange noire, pigeon ramier… 175 espèces d’oiseaux communs sont inventoriées dans tous les milieux.

« À partir de 2001, nous avons changé notre méthode d’échantillonnage avec un tirage aléatoire des sites à surveiller, ce qui permet d’obtenir une image plus fidèle de ce qui se passe sur le territoire français », indique Benoît Fontaine. L’alouette des champs a vu ses effectifs diminuer d’un tiers en moins de 20 ans sur la zone atelier Plaine & Val de Sèvre

Un bilan plus lourd en zone agricole Parallèlement, dans les Deux-Sèvres, un programme de suivi intensif de la faune et de la flore se met en place dès 1993, dans la zone atelier « Plaine & val de Sèvre ».

Mais cette fois-ci, les 450 kilomètres carrés de la zone étudiée sont entièrement agricoles. « Au départ, nous suivions des oiseaux des plaines céréalières menacés comme l’outarde canepetière et le busard cendré, raconte Vincent Bretagnolle. Mais à partir de 1995, nous nous sommes progressivement intéressés à l’ensemble des oiseaux car ils ont une position intermédiaire dans la chaîne trophique, étant quasiment tous prédateurs d’insectes mais aussi, pour certains, prédatés par des rapaces. » Au total, 160 zones de 10 hectares chacune sont soumises chaque année à l’expertise d’ornithologues chevronnés, selon un protocole spatial et temporel bien défini. Une centaine d’espèces y sont identifiées, à la vue et au chant.

« Sur ces terres agricoles, nous suivons aussi les plantes, les mammifères et les insectes, ce qui nous permet d’avoir une vision de tous les compartiments de l’écosystème et de leurs interactions », précise le chercheur. Les dernières données de ces programmes de recherche sont catastrophiques : de nombreuses espèces d’oiseaux sont en déclin dans tous les milieux, et clairement en chute libre dans le milieu agricole. Le programme Stoc révèle ainsi que les oiseaux communs des milieux agricoles ont perdu 33 % de leurs effectifs depuis 2001. C’est la qualité globale de l’écosystème agricole qui se détériore. Le pipit farlouse, par exemple, un passereau qui se nourrit d’invertébrés, a perdu 68 % de ses troupes en 17 ans, tandis que la linotte mélodieuse, friande d’invertébrés à la belle saison et de graines de plantes adventices en hiver, a vu disparaître 27 % de ses effectifs sur la même période. Du côté de la plaine céréalière des Deux-Sèvres, même constat. Les populations d’oiseaux familières des zones cultivées, comme l’alouette des champs ou la perdrix grise, s’effondrent littéralement, avec respectivement −50 % et −90 % de leurs effectifs en 25 ans.

« Ce qui est véritablement alarmant, c’est que tous les oiseaux du milieu agricole régressent à la même vitesse, même les plus généralistes ou les oiseaux des milieux boisés, qui ne diminuent pas ou peu dans leur milieu de prédilection, analyse Vincent Bretagnolle. Cela signifie que c’est la qualité globale de l’écosystème agricole qui se détériore. » La Perdrix rouge, une espèce jusqu'ici présente dans les milieux agricoles, est également en déclin.  Les pesticides pointés du doigt Les raisons de ce déclin sont en effet à chercher du côté de l’intensification de l’agriculture, les paysages devenant toujours plus homogènes – des champs de maïs et de blé à perte de vue – et toujours aussi massivement arrosés de pesticides, malgré le plan Écophyto qui vise à réduire de moitié leur utilisation en France d’ici à 2020

. « Les surfaces dédiées à la monoculture n’ont cessé d’augmenter en France , conduisant à la destruction des milieux favorables aux oiseaux et aux insectes. Et en 2009, la Politique agricole commune a donné un coup d’arrêt aux jachères, ce qui est également néfaste pour la biodiversité, décrypte Benoît Fontaine. Dernier facteur nuisible : les pesticides. » Si, dans les années 1960, c’est le DDT qui fait parler de lui, ce sont aujourd’hui les néonicotinoïdes, des insecticides qui contaminent l’ensemble de l’écosystème, mais aussi le glyphosate (Roundup), l’herbicide le plus utilisé au monde, qui inquiètent. Tous les deux concourent à la disparition des plantes et des insectes et donc aux ressources alimentaires des oiseaux, surtout au printemps. « Il n’y a quasiment plus d’insectes, c’est ça le problème numéro un », martèle Vincent Bretagnolle. Et le constat est le même partout. Deux études récentes ont révélé que l’Allemagne et l’Europe auraient perdu 80 % d’insectes volants et 421 millions d’oiseaux en 30 ans.

L'utilisation des pesticides et herbicides est incriminée dans le déclin des oiseaux.

Aujourd’hui, il ne s’agit pas seulement d’interdire un pesticide, mais de changer de paradigme. Alors que faire ? Pour Benoît Fontaine, « la diminution des pesticides va être aussi motivée par les préoccupations de santé humaine, mais la solution viendra du monde agricole ». Justement, dans la zone atelier « Plaine & Val de Sèvre », Vincent Bretagnolle s’est associé aux agriculteurs pour expérimenter des modèles agricoles alternatifs, basés sur l’agroécologie et les potentialités de la biodiversité. « Profitant de la mise en place du plan Écophyto, en 2008, nous avons convaincu des exploitants de réduire d’un tiers ou de moitié les intrants chimiques sur certaines parcelles, rapporte le chercheur. Résultat : les rendements sont maintenus, ce qui augmente les revenus des agriculteurs et la biodiversité. »

D’autres études montrent que les subventions pour les prairies et les haies sont également favorables à la biodiversité et donc, là encore, au maintien de la productivité des parcelles. Désormais, les acteurs du monde agricole doivent se saisir de ces outils et changer leurs pratiques à grande échelle. « Le printemps silencieux annoncé par Rachel Carson pourrait devenir une réalité si nous ne réagissons pas très vite, conclut Vincent Bretagnolle. La situation est inquiétante, d’autant qu’aujourd’hui, il ne s’agit pas seulement d’interdire un pesticide, mais de changer de paradigme. »



tourterelle

Publié à 14:20 par fandeloup
tourterelle

oui qui mapelle????



oiseau

Publié à 10:47 par fandeloup
oiseau

Un décollage en tout discrétion… Enfin presque !



courlis

Publié à 11:15 par fandeloup Tags : google amis animaux sur france coup nuit cadre oiseaux
courlis

Un oiseau protégé en Pologne… tué en France par la chasse !

Lâché en Pologne, ce jeune courlis cendré a été abattu en Normandie dans la nuit du 26 au 27 août 2019

Un courlis cendré portant une balise GPS dans le cadre d’un suivi migratoire depuis la Pologne a disparu alors qu’il se trouvait en Normandie… La raison ? Il a été tiré par un chasseur. Non seulement la France est le seul pays européen à autoriser la chasse de cette espèce menacée, mais elle ruine en outre tous les efforts de sa conservation. Une migration en toute sécurité à travers l’Europe jusqu’à… son arrivée en France!

L’exemple du courlis cendré protégé en Pologne et abattu en Normandie par un chasseur, dont le GPS a cessé d'émettre dans la nuit du 26 au 27 août 2019, souligne la responsabilité française dans le déclin de l’espèce. La France, seul pays d’Europe à autoriser la chasse au courlis cendré « La position de la France montre clairement une dépendance au lobby de la chasse. D. Krupinski - Porte-parole d’Ochrona Kulika

Lors des cinq dernières années, 3 oiseaux bagués ont été tués et 2 autres ont disparu à leur arrivée dans l’hexagone. « C’est proprement scandaleux, s’insurge Yves Verilhac, directeur de la Ligue protectrice des oiseaux (LPO). Nous sommes le seul pays en Europe à autoriser la chasse au courlis cendré. Dans les autres pays d’Europe, ils sont furieux car nous ne respectons pas nos engagements. Alors que nos voisins étudient les espèces qui vont mal, la France dit : ‘’Il y a des espèces qui vont mal ? Du coup, combien peut-on en chasser ?’’. »

Pour rappel, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, avait signé un arrêté limitant la chasse à 6000 courlis cendrés sur le territoire. Une décision suspendue un mois plus tard, mais qui avait déjà produit ses effets néfastes. Des « prélèvements » qui exaspèrent les associations de protection animale polonaises.

« La position de la France est incompréhensible et choquante, tance Dominik Krupinski, porte-parole d’Ochrona Kulika, l’association polonaise qui œuvre pour la préservation de l’espèce, contactée par 30millionsdamis.fr. Les dernières données indiquent clairement que la population européenne de courlis a diminué. Il est sur la liste rouge européenne des espèces d’oiseaux menacées de l’UICN.

Comment peut-on ignorer ces données et chasser légalement le courlis ?

Cette position est une décision politique qui montre clairement une dépendance au lobby de la chasse. » « L’attitude de notre pays mine les efforts d’autre pays européens » « Le plus gros problème, c’est la PAC. Son impact est terrible sur l’habitat des oiseaux ! J. Trouvilliez - AEWA La France , signataire du traité de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA), n’a effectivement pas respecté ses engagements.

« Ces épisodes sont malencontreux, regrette Jacques Trouvilliez, secrétaire exécutif de l’AEWA, joint par 30millionsdamis.fr. Elle aurait dû stopper cette chasse en attente d’un plan de gestion international. Cela mine les efforts d’autres pays européens comme la Pologne. » Si la chasse est évidemment l’une des raisons du déclin du courlis cendré, l’AEWA rappelle qu’elle n’est pas la principale entrave au bon vivre de l’espèce.

« Bien sûr, la chasse n’aide pas mais l’interdire ne fera que ralentir le déclin du courlis cendré et d’autres espèces menacées, sans l’enrayer, souligne Jacques Trouvilliez. Le plus gros problème, c’est la Politique agricole commune (PAC) qui vise à l’intensification de l’agriculture et qui pèse sur l’habitat de ces animaux . L’impact est terrible. Si nous ne faisons rien sur l’habitat, je crains le pire. » La LPO rappelle toutefois que « sur les 64 espèces d’oiseaux aujourd’hui chassés en France, 20 sont inscrites sur la liste rouge européenne des espèces menacées (UICN) ».

Un comble ! La Fondation 30 Millions d’Amis appelle le gouvernement à interdire la chasse des oiseaux d’espèces protégées et menacées, et à rejoindre les autres pays d’Europe dans leur plan de conservation.



nature

Publié à 17:34 par fandeloup Tags : nature
nature

Octobre glorieux sourit à la nature. Un vent frais, que l’odeur des bois fanés sature



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