Evidemment, si je vois un agneau qui met son petit costume blanc et ses petits souliers vernis, et qui va chez le boucher avec une pâquerette entre les dents en croyant que c'est son ami, si je peux faire quelque chose pour l'en empêcher, je le fais.

La vie vivante est assiégée de toutes parts. Il ne faut jamais oublier que chaque jour est une guerre totale à mener contre le monde

hé hop courons dans le pré

Le bonheur est un parfum que l'on ne peut répandre sur autrui sans en faire rejaillir quelques gouttes sur soi-même.

j'ai la conviction que les animaux ont des droits ,l'un des plus important d'entre eux est celui de recevoir la douce caresse d'une main humaine

Et bien, disons que si les veaux ne prenaient pas le chemin de l'abattoir âgé de seulement quelques semaines, si les vaches n'étaient pas elles-même condamnées à mourir après de "bons et loyaux services" au bout de seulement 2 ans alors qu'elles auraient pu vivre une vingtaine d'années, alors le bio serait le moins pire du pire. Mais sachant que ce n'est pas le cas, le bio ne profite qu'à l'homme en finalité, car il n'existe pas d'abattoir bio, tous les animaux périssent de la même façon, dans la plus terrifiante des angoisses, en luttant jusqu'à leur dernière étincelle de vie. Pour moi, le bio est une belle façon de s'acheter une conscience. Il y a exploitation Animale ou il n'y en a pas.

pour vivre heureux vivons cachés !!

La question n'est pas : peuvent-ils raisonner ? ni peuvent-ils parler ? Mais peuvent-ils souffrir ?

Somptueux !

Superbe et que de sagesse là-dedans

Quelle que puisse être ma propre manière d’agir, je ne doute pas que la race humaine, en son graduel développement, n’ait entre autres destinées celle de renoncer à manger des animaux, aussi sûrement que les tribus sauvages ont renoncé à s’entremanger dès qu’elles sont entrés en contact avec de plus civilisées.

Les animaux de ferme ne sont plus que de la viande sur pattes. Transformés en aliments, ils sont conditionnés afin que disparaisse tout signe de leur nature. Au cours d'une enquête, on a demandé à des enfants des villes d'où venaient les oeufs. Du supermarché, ont-ils répondu. Mais avant, d'où venaient-ils ? Ils ont haussé les épaules. [...] Nous vivons dans l'ère de la spécialisation, et les questions de vie et de mort sont gardées secrètement à distance. S'il fallait faire l'abattage nous-mêmes, les végétariens seraient beaucoup plus nombreux. Ceux qui nous vendent ces aliments s'en doutent, et c'est pourquoi la plus grande partie de la viande est exposée sous forme de paquets enveloppés de cellophane ou de nylon qui ne donnent pas le moindre indice de son origine animale. C’est une nourriture abstraite pour une génération qui préfère ne pas associer la viande qu'elle consomme avec les animaux dont elle provient.