Carême 2015 Année B

Pour cette entrée en Carême, nous sommes invités à nous rappeler que la vie chrétienne s’accompagne d’un choix radical : celui de marcher à la suite du Christ et de renoncer à soi en prenant sa croix.
L’enjeu : ni plus ni moins que la sauvegarde de sa vie ! Pour y arriver, le Christ nous demande paradoxalement de ne pas chercher à sauver notre vie par nous-même, sans quoi nous risquons de la perdre. En revanche, il nous invite à la perdre par amour de Lui, parce que c’est seulement en nous donnant nous même à Lui par amour que nous trouverons la vie.Aussi il ne sert à rien de chercher à posséder toutes les choses de la terre, ni de courir frénétiquement après les plaisirs, ni de chercher à briller aux yeux des hommes, parce que tout cela passe et laisse bien vite la place au vide et au sentiment d’avoir perdu son temps. En revanche, une vie donnée par amour pour le Seigneur nous comble de joie car c’est en L’aimant que Sa vie se développe en nous.Mais ce choix d’aimer, même si l’on sait qu’il est promesse de vie, ne va pas de soi. Il exige de sortir de soi, de faire confiance.
Tournons alors nos regards vers Jésus, le Christ, dont Pierre vient de nous révéler l’identité. Alors qu’il est le Messie, celui qui vient nous sauver, Jésus s’engage librement sur ce chemin qui le conduira à la mort.

C’est par amour pour nous qu’il remet sa vie entre les mains des hommes afin de nous manifester son amour. Et son amour se révèle être plus fort que la mort, c’est pourquoi Jésus peut annoncer sa Résurrection à ses disciples.
En ce début de Carême, demandons à notre Seigneur Jésus Christ la grâce d’apprendre à porter nos croix par amour pour Lui, afin de pouvoir accueillir son amour en nos cœurs et communier à sa vie.

Axe d’effort pour aujoud'hui

Prière pour les vocations
« Seigneur Jésus, qui durant ton pèlerinage sur les routes de la Palestine, as choisi et appelé les apôtres et leur as confié la tâche de prêcher l’Evangile, de paître les fidèles, de célébrer le culte divin, fais que, aujourd’hui aussi, ton Eglise ne manque pas de prêtres saints, qui portent à tous les fruits de ta mort et de ta résurrection. » (Jean-Paul II)