Carême 2015 Année B

Il y a un temps pour faire la noce et il y a un temps pour jeûner, aurait pu écrire Qohélet ! C’est, en tout cas, la substance de la réponse de Jésus aux disciples de Jean le Baptiste, qui, eux, aimeraient bien voir ceux de Jésus les imiter dans leur jeûne, très louable en soi.
Comme souvent, Jésus ne se laisse pas emprisonner dans des questions, et sa réponse montre sa totale liberté de parole et d’action. Il est l’Époux qui appelle à une noce, qui convie les hommes à partager Sa joie : va-t-on jeûner pendant un banquet ? La proximité, l’intimité avec Jésus implique une attitude appropriée, celle qui convient à une rencontre avec le Maître du Festin des Noces de l’Agneau.
C’est lorsque l’Epoux aura été enlevé de devant les yeux de ses disciples, que l’épreuve de l’absence creusera en eux le désir de se remémorer la joie de la rencontre avec leur Ami, et de vivre à leur tour le jeûne, et peut-être celui qu’Il a vécu au désert.

La joie précède la privation, la Transfiguration devance la Passion.
Pour nous, aujourd’hui, réjouissons-nous de vivre l’Eucharistie, et acceptons joyeusement de nous priver, en vue du Royaume qui nous est destiné.

Axe d’effort pour aujourd'hui

Prière pour les vocations
Seigneur, donne-nous de vivre ces repas de noces avec Toi dans la joie de Ta présence, et suscite parmi ton peuple de futurs ministres de l’Eucharistie et de la Miséricorde.