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Seigneur notre Dieu, a l'aube de ce jour, nous tournons vers toi notre cœur. Rends-nous forts et génereux, pour qu'en toutes choses nous ne cherchions qu'à te plaire. Fais de nous des semeurs d'espérance et de joie au milieu des hommes, nos frères, que ton fils a aimés jusqu'a la mort. Lui qui règne avec toi et le saint-esprit, maintenant et pour les siecles des siecles. AMEN !

La tentation pour Pierre, Jacques et Jean était de céder à la fatigue. Quant à nous, sommes-nous parfois tentés de nous assoupir, spirituellement parlant ? Cherchons un secours dans la prière, car elle nous porte à rester en veille, en contact avec Dieu.

Il est plusieurs points intéressants à noter dans ce court passage de l’évangile de Jean : Tout d’abord cet homme, ce grabataire qui est malade depuis 38 ans. 38 ans et il n’a encore pu trouver personne pour le plonger dans la piscine.Cette question ensuite : « Veux-tu être guéri ? ». La question elle-même peut sembler étrange, mais la réponse l’est peut-être encore davantage. Jésus demande une chose et on lui répond à côté : « je n’ai personne pour me plonger dans la piscine ».
Enfin l’attitude de l’homme guéri. Pourquoi en effet l’évangéliste tient-il à nous préciser qu’il alla voir les autorités juives ? Après avoir été guéri, il serait parti dénoncer son bienfaiteur ?
Je vous proposerai aujourd’hui plusieurs pistes de lectures, en m’appuyant sur une méditation d’Eusèbe de Césarée dans son « Commentaire du Diatessaron ».
Cet homme en recherche de guérison pensait que l’aide ne lui viendrait que des eaux. Le Christ vient comme renverser ses plans pour le ramener à un essentiel. Et cet homme qui n’avait personne prononce à présent un nom : « Jésus ».
En cette période de Carême, durant laquelle le Christ me demande de changer mon cœur pour me préparer à le recevoir, il est deux questions que je peux me poser :

•  Puis-je accepter de me laisser guérir malgré moi ?

•  Et est-ce qu’il m’arrive de tendre la main vers celui qui à côté de moi attend depuis 38 ans ?

Axe d’effort pour aujourd'ui

Seigneur nous t’en prions, donne à chacun de pouvoir accueillir l’amour infini que tu nous donnes gratuitement. Que nous puissions découvrir, accomplir et vivre de ton appel à conformer en toi nos vies.

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Si Jésus lui-même avait besoin de s’éloigner de l’agitation pour prier, à combien plus forte raison avons-nous besoin de passer du temps seuls avec notre Père! À l’exemple de notre Seigneur, délaissons les défis et les soucis du quotidien pour prendre un temps à l’écart avec Dieu.

Dans ce passage, nous sommes face à une guérison de Jésus, réalisée à la fois en public et à distance, dont plusieurs personnes furent les témoins.

Toute se passe à Cana, ou Jésus avait déjà opéré un signe en changeant de l’eau en vin à la demande de Marie. Dans le texte de ce jour, un homme vient à Jésus de manière intéressée. C’est un fonctionnaire royal, qui lui demande la guérison son Fils. Jésus est surpris du manque de foi de ce père. Il l’invite à ne pas seulement attendre des signes, mais à croire en Lui. Puis il opère la guérison à distance : « va, ton enfant est vivant ».

Une rencontre se produit alors entre le père - qui s’en retourne chez lui - et ses serviteurs qui viennent lui confirmer sur le chemin que son fils est vivant. Le père éprouve cependant le besoin de vérifier cela en interrogeant ses serviteurs : « à quelle heure s’était-il trouvé mieux ? » Il est le témoin d’une manifestation de l’action de Dieu ainsi que ses serviteurs qui deviennent des témoins direct de la foi et de la lumière. Bien qu’illuminé, il a encore un réel manque de foi… En effet, Jésus ne se trompait pas, le principal aveuglement du père c’est son manque de foi et de confiance. Jésus nous invite à dépasser nos peurs, nos manques de foi, en lui faisant davantage confiance, en allant plus loin dans cette confiance que dans l’attente de signe accompli.Mêmes si les signes sont merveilleux, ils doivent être dépassés pour déboucher sur une foi totale dans le Seigneur : il faut dépasser la foi des signes pour accéder à la seule foi, la foi en la Parole de Jésus.

Invoquons l’Esprit du Seigneur pour que notre foi augmente et particulièrement en ce temps de carême, temps si particulier pour accueillir le Verbe, la Parole au cœur de notre vie.

Axe d’effort pour aujourd'hui

Seigneur, augmente la foi et la confiance de ceux que tu appelles à suivre ton fils Jésus, pour qu’ils aient l’audace de se lever et de répondre « me voici » à ton appel. Seigneur, nous t’en supplions, par ton Fils bien-aimé. Amen !

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