c'est une des prières que j'aime beaucoup que l'on peut dire quand on faiblit.

Esprit saint, Dieu d'amour, de lumière et de force;

merci pour les merveilles que tu accomplis tous les jours pour le bonheur des hommes; merci pour ce qui arrive dans ma vie;

viens en moi esprit consolateur,

guide-moi, éclaire-moi, fortifie-moi, sanctifie-moi, rends-moi docile à la volonté de Dieu par Jésus le Christ mon sauveur. Amen !

L'esprit marche devant moi et m'ouvre le chemin de la victoire

Il comble tous mes besoins, je n'ai rien à craindre, absolument rien;

L'esprit me couvre de sa protection;

la sagesse de l'esprit me guide;

Dans toutes mes pensées;

Dans toutes mes paroles;

Dans toutes mes actions;

Amen ! Alléluia !

La maladie est un état dans lequel l’homme se sent vulnérable, faible. Surtout quant la médecine n y peut plus rien. On perd ses moyens, son assurance. Dans la maladie il peut arriver qu’on perde tous : argent, famille, amis, prestige, etc.

Que faire, où aller quand on vous annonce qu’il n’y a plus rien à faire pour vous soulager de votre mal ?

C’est dans ces difficultés, ces souffrances que le christ nous rejoint ; il nous dit tout doucement « laisse moi t’aider à porter ta charge jusqu’au bout ».

Accepter de prendre la main du christ c’est s’abandonné totalement à lui, le laissé vous guider et se dire que quoi qu’il arrive il sera toujours avec nous et il nous sauvera. Dans cette abandon, le seigneur nous apprend à lui faire entièrement confiance quelque soit l’évolution de notre situation : aggravation du mal, rejet de la famille et des amis, manque de moyens etc. il nous apprend également à nous réjouir et à apprécier les choses simples de la vie.

Dans le combat contre notre mal, le seigneur nous donne sa force, celle de l’esprit saint, pour tenir chaque jour et sortir victorieux. Avec Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disons cette belle prière d’abandon et de confiance« Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère. Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit, Tu le sais, ô mon Dieu !

Pour t’aimer sur la terre je n’ai rien qu’aujourd’hui !… Que m’importe, Seigneur, si l’avenir est sombre ? Te prier pour demain, oh non, je ne le puis!…

Conserve mon cœur pur, couvre-moi de ton ombre rien que pour aujourd’hui !... Si je songe à demain, je crains mon inconstance je sens naître en mon cœur la tristesse et l’ennui. Mais je veux bien, mon Dieu, l’épreuve, la souffrance rien que pour aujourd’hui !... »

(Sainte Thérèse, Poème n°5)