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Par Anonyme, le 25.07.2021
j'aime vraiment ce message
Par Anonyme, le 25.07.2021
merci mon dieu pour ce nouveau jour que tu m'offres que ton nom soit glorifié à jamais.tout est grâce
Par Stéphane, le 23.06.2021
ma lumière et mon salut c'est le seigneur
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c'est mon anniversaire
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Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Vêtements provocateurs, commentaires allusifs, plaisanteries grossières, films obscènes, sites indécents… Pléthores de tentations aguichantes peuvent faire tomber même les meilleurs d’entre nous dans le piège du péché de l’impureté ! Le monde moderne est un terrain miné où, à chaque virage et coin de rue, se trouve une bombe d’immoralité qui peut exploser à tout moment.
Il y a presque cent ans, Notre-Dame de Fatima est apparue à trois petits bergers : Lucia et ses cousins Francisco et Jacinta. La Vierge leur est apparue six fois, du 13 mai au 13 octobre 1917. Lors de la dernière apparition, 70 000 personnes assistent à la danse du soleil.
L’un des messages de Notre Dame concernait le Salut et la perdition de l’humanité. Elle a déclaré que beaucoup d’âmes étaient perdues dans les flammes de l’enfer à cause des péchés contre les 6e et 9e commandements, les péchés d’impureté.
Voici cinq armes spirituelles pour lutter contre l’impureté :
1. Déployez des armes de prière
Dans le jardin de Gethsémani, le Christ a rappelé aux apôtres et au monde entier : « Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible » (Matthieu 26, 41). Au lieu de prier, les apôtres se sont endormis et ont fait défaut au Seigneur.
C’est souvent un défaut de prière qui nous pousse à tomber dans le péché, surtout celui de l’impureté. Implorons le Seigneur et demandons-lui de nous guider sur le chemin de la vertu. Allons communier régulièrement : la Sainte Communion nous nourrit du corps et du sang du Christ, Son âme et Sa dignité. Nous recevons ainsi l’entière pureté du cœur sacré de Jésus. Comme saint Paul l’exprime si noblement, « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi » (Galate 2, 20). Quelle meilleure façon de vivre une existence pure que de prier et communier régulièrement !
2. Ne jouez pas avec le feu
Le proverbe est sans équivoque : « À force de jouer avec le feu, on finit par se brûler ». Faisons preuve de bon sens et de prudence. Un simple exemple : après un dîner en amoureux, un garçon invite sa petite amie chez lui (pour prier le chapelet par exemple). Mesdames et messieurs, attention ! Il en faut peu pour succomber aux tentations de la chair.
3. Fuyez la paresse
« L’oisiveté est mère de tous les vices » dit le proverbe… « La paresse fait tomber dans l’apathie : l’homme indolent aura faim » (Livre des Proverbes 19, 15). L’ennui laisse une ouverture aux tentations de toute sorte. Tant de jeunes vont sur des sites pornographiques parce qu’ils ont trop de temps libre et qu’ils s’ennuient ! Fuyez donc la paresse et occupez-vous (il y a tant de choses à faire !).
4. Allez vous confesser (souvent !)
L’homme n’est pas parfait, chacun commet des erreurs. Mais la vie spirituelle nous invite à la prière et à la pénitence. Appliquons-nous à jeûner et à nous offrir entièrement au Seigneur. Les saints nous ont appris cette leçon, prenons-les comme modèles ! Saint Paul affirme : « Là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé » (Rm 5, 20). La confession peut transformer notre âme !
5. Priez la Sainte Vierge, modèle de vertu
Avec le baptême, notre corps devient le temple du Saint-Esprit, et avec la première communion, des tabernacles du Saint Sacrement. Que la Vierge Marie, rayonnante de vertu et de modestie, soit notre modèle et notre guide vers la pureté. Demandons-lui d’intercéder en notre faveur et de nous aider à vivre selon la Béatitude que Jésus nous a enseignée : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Matthieu 5, 8). Amen !
Avez-vous des objectifs spirituels pour cette nouvelle année ? Si c’est le cas, suivre l’exemple de Marie peut vous aider. L’Église universelle célèbre la Mère de Dieu, et en lisant l’histoire de l’apparition de l’ange Gabriel et de la façon dont la vie de Marie a changé à jamais suite à cette rencontre, nous réalisons qu’elle a dû revoir ses objectifs de vie assez rapidement. Elle est passée du statut de future mariée ordinaire à celui de femme devant relever un défi spirituel éprouvant. En se dédiant à sa nouvelle vie, elle a développé des qualités qui peuvent nous aider à accomplir nos bonnes résolutions de l’année.
L’ humilité
Lorsque Marie accepta cette grossesse miraculeuse, elle savait probablement que personne ne la croirait. Si Joseph avait décidé de ne pas l’épouser, elle aurait été humiliée publiquement. Elle était déterminée à sacrifier sa propre réputation pour répondre à l’appel de son destin. Il faut souvent faire preuve d’humilité pour atteindre ses objectifs spirituels, comme par exemple admettre qu’il faut changer une mauvaise habitude.
L’ouverture d’esprit
La plupart d’entre nous a des rêves et des idées précises sur la façon dont l’année 2017 devrait s’écouler. Mais si rien ne se passe comme prévu, et que tout change en un clin d’oeil ? Marie est ouverte aux changements dans sa vie. Le changement peut être inquiétant mais offre également de belles perspectives de développement personnel. Être ouvert d’esprit peut nous amener à saisir des opportunités qui nous permettent de grandir spirituellement, même si c’est inattendu.
L’aventure
En acceptant de devenir la mère de Dieu, Marie a embarqué pour une aventure exceptionnelle. Les aventures sont excitantes, mais peuvent aussi être synonyme de peur, d’incertitude et parfois même de tristesse. Marie a accompagné son fils dans les bons comme dans les mauvais moments de sa vie, y compris sa mort. Il est compréhensible que beaucoup d’entre nous soient satisfaits du confort de la routine, mais un peu d’aventure, avec tout ce que cela implique de positif et de négatif, est exactement ce dont nous avons besoin. N’ayez pas peur de sortir de votre zone de confort !
Le courage
Accepter un nouvel objectif peut être stressant, et il faut du courage pour s’engager à grandir spirituellement. Marie à risqué sa vie en acceptant cette maternité hors du commun et elle ne fut plus jamais la même. Nous parlons toujours d’elle aujourd’hui, preuve que son courage n’a pas fait de différence que pour elle, mais pour le monde entier.Elle a changé l’Histoire en s’engageant à grandir personnellement et spirituellement. Il est incroyable de voir à quel point chacun d’entre nous peut changer le monde, simplement en ayant le courage de dire « oui ».
Celui qui prie régulièrement peut calmer plus aisément toutes ces pensées qui tournent dans la tête comme un manège, comme l’explique un article de la Conférence des évêques allemands. Comment y arriver, ce que l’on peut en dire et ce qu’il faut éviter de faire en priant : voici dix conseils pour une prière réussie.
1 – Trouver le bon lieu
En tenant compte de ce qui est possible, essayez de trouver un endroit calme pour prier. Bien évidemment, vous pouvez prier n’importe où. Mais lorsque tout est calme, cela devient plus simple de trouver une paix intérieure. Réserver un coin spécial au silence et à la prière dans la maison peut être une solution. Et s’il y en a une pas loin, allez à l’église, tout simplement ! En ayant l’oreille attentive, vous trouverez aussi ces zones de paix au beau milieu de votre quotidien. C’est l’occasion de passer un moment avec un crucifix, une icône ou une bible, les yeux tournés vers Dieu.
2 – Trouver le temps
Une bonne et belle prière peut durer le temps d’un instant : juste le temps de dire merci ou s’il te plaît. Il est cependant toujours plus agréable de prendre son temps pour prier. Du moins le temps de calmer le vagabondage de ses pensées et de se centrer sur Jésus. Cela peut durer quelques minutes mais cela vaut toujours le coup ! Si l’on fait cela régulièrement et au même moment, on s’y habitue vite et c’est de plus en plus facile. Ce qui est fondamental, c’est de bien percevoir que Dieu est toujours là et toujours accessible. Le jour comme la nuit, dans les bons comme dans les temps plus durs.
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3 – Dieu est votre ami
Dieu vous connaît, il est plus proche de vous que n’importe quel être humain qui puisse exister. Vous pouvez donc lui parler en lui disant « tu » et sans faire trop de manière. Réfléchissez à une formule qui vous parle tout particulièrement :Père, Seigneur, mon Sauveur, mon Dieu ; il y a tant de possibilités !Et n’oubliez pas tout ce que vous réserve la Trinité : peut-être est-ce de Jésus personnellement dont vous avez besoin ? L’aide du Saint-Esprit quand on a une lourde tâche à affronter peut aussi être tout spécialement la bienvenue.
4 – Puiser dans les trésors de l’Église
Si l’on n’est pas particulièrement exercé dans les prières formulées de manière toute personnelle, on peut trouver dans l’Église un immense trésor de prières constitué par des siècles de saints et de témoins de la foi. On se sent parfois encore plus à l’aise et plus libres devant Dieu avec des phrases déjà écrites plutôt qu’avec une prière spontanée. La prière du Notre Père est aussi toujours un très bon choix. Et les psaumes sont également d’une richesse insoupçonnable.
5 – S’aider de rituels
Les rituels et les gestes peuvent aussi aider à prier. On peut exprimer corporellement la volonté de prier : par exemple en ouvrant ses bras devant un crucifix. Allumer de petites bougies ou des cierges peut également être une grande aide à la prière.
6 – N’y allez pas par quatre chemins
Si vous formulez vos prières librement, oubliez le superflu ! Soyez direct avec le Seigneur, parlez lui en toute honnêteté, gratuitement, sans avoir peur d’être vous-même. Avant de commencer à prier, pensez à tout ce que vous avez reçu et à quel sujet vous vous sentez prêt à dire merci. Demandez-vous aussi les forces et les grâces dont vous avez particulièrement besoin. Priez alors directement, sans faire forcément de longues phrases avec de grandes explications. Il ne s’agit pas de dire des formules magiques mais de vivre un cœur à cœur avec Dieu.
7 – La prière n’est pas une conversation mondaine remplie de politesse
Prier est aussi d’une certaine manière une« lutte avec Dieu »comme le dit le bénédictin Anselm Grün en s’appuyant sur l’épisode de Jacob et de la lutte avec l’ange. Ce qui veut dire que l’on peut se plaindre, l’apostropher frontalement, et même pleurer. Peut-être trouverez vous également du réconfort dans l’histoire de Job : il se plaint amèrement et va jusqu’à regretter d’être né ! Avant d’être capable de dire finalement« loué soit le nom du Seigneur ».
8 – Parfois, ne rien dire, tout simplement
Si dans la prière absolument rien ne vous vient ou bien comme dans de nombreuses situations de la vie les mots ne viennent pas, ne dites rien.« Votre père dans les Cieux sait ce dont vous avez besoin avant même que vous ne lui demandiez »nous promet Jésus dans l’évangile selon saint Matthieu. Mettez-vous tout simplement devant Dieu. Souvent ensuite les mots viennent tout seul. Et parfois Dieu exauce notre prière avant même qu’on la formule distinctement. La Bible dit d’ailleurs :« Avant même que vous m’appeliez, je vous donne une réponse ; pendant que vous parlez, je vous exauce déjà. »,comme on peut le lire dans le livre d’Isaie.
9 – Vous n’êtes pas tous seul
Pour beaucoup il est plus facile de prier en groupe. Les mots de Jésus encouragent d’ailleurs cette attitude :« Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux ». Quelques mots et un petit signe de croix à plusieurs peut élever l’âme directement vers Dieu.
10 – Amen
Amen : ce mot peut faire toute une prière. Dire Amen en pleine conscience, cela signifie consentir totalement au dessein de Dieu et lui rendre grâce pour son œuvre. Cela peut vouloir dire bien plus de mots qu’une longue prière. C’est la décision de s’enraciner fermement en Dieu et de lui faire confiance totalement. Tout l’esprit d’une vie de prière est donc inclus dans ces quatre lettres. Amen Seigneur, je crois en Toi, je m’en remets à Toi et je sais que ta volonté seule peut faire mon bonheur et me faire connaitre la liberté et la vie véritable. Amen Seigneur je suis né pour Te connaître, pour T’aimer, pour Te prier et Te louer à chaque heure du jour et de la nuit.
Les saints disent clairement que l’humilité est le fondement de toute croissance spirituelle. Si nous ne sommes pas humbles, nous ne sommes pas saints. C’est aussi simple que cela. Mais s’il est simple de savoir que nous devrions être humble, il n’est pas toujours facile de pratiquer cette vertu. Voici six méthodes pour cultiver la vertu de l’humilité.
Toute vertu se forme dans notre âme grâce à une prière fréquente. Si vous désirez vraiment être humble, priez chaque jour pour obtenir cette grâce. Demandez à Dieu de vous aider à vaincre votre amour-propre. Comme l’enseigne le curé d’Ars :Chaque jour, nous devrions demander à Dieu de tout notre cœur la vertu de l’humilité et la grâce de comprendre que nous ne sommes rien par nous-mêmes, et que notre bien-être corporel et spirituel viennent de Lui seul.
Peut-être la manière la plus douloureuse, mais aussi la plus efficace d’apprendre l’humilité, c’est d’accepter des circonstances humiliantes et embarrassantes. Le père Gabriel de Ste Marie-Madeleine explique :
De nombreuses âmes aimeraient être humbles, mais peu d’entre elles désirent l’humiliation. Beaucoup demandent à Dieu de les rendre humbles en priant ardemment pour cela, mais très peu désirent être humiliées. Pourtant, il est impossible d’obtenir la vertu de l’humilité sans les humiliations ; car de même que par l’étude nous pouvons acquérir des connaissances, c’est par le chemin de l’humiliation que nous pouvons atteindre l’humilité.
Tant que nous désirons la vertu de l’humilité, mais que nous ne sommes pas prêts à accepter les moyens qui mènent à elle, nous ne sommes pas véritablement sur le bon chemin pour l’acquérir. Même si, dans certaines situations, nous réussissons à agir humblement, cela pourrait bien être le résultat d’une humilité superficielle et apparente, plutôt que d’une humilité réelle et profonde. L’humilité est la vérité ; par conséquent, disons-nous que puisque nous ne possédons rien par nous-mêmes, à l’exception du péché, il est juste que nous recevions humiliations et mépris.
L’une des manifestations les plus évidentes de l’orgueil est la désobéissance. Paradoxalement, la désobéissance et la rébellion sont acclamées comme de grandes vertus dans la société occidentale moderne. La chute de Satan est due à son orgueil : Non serviam, « Je ne servirai pas. »
D’autre part, l’humilité se manifeste toujours par l’obéissance à l’autorité, qu’elle soit représentée par votre patron ou par le gouvernement. Comme le dit saint Benoît :Le premier degré d’humilité est l’obéissance sans délai.
Les saints nous disent que. Si nous nous méfions de nous-même, et n’avions confiance qu’en Dieu seul, nous ne commettrions jamais aucun péché. Don Lorenzo Scupoli est allé jusqu’à dire que :
la méfiance de soi est indispensable dans le combat spirituel. Sans cette vertu, nous ne pouvons pas espérer vaincre nos passions les plus faibles, et encore moins espérer remporter la victoire.
Un autre moyen très efficace de cultiver l’humilité, est de méditer la grandeur et la splendeur de Dieu, tout en reconnaissant en même temps notre propre néant par rapport à Lui. Le curé d’Ars affirme que :
Qui peut contempler l’immensité de Dieu, sans s’humilier dans la poussière à la seule pensée qu’Il a créé le ciel à partir de rien ? Et qu’il pourrait réduire le ciel et la terre en un rien de nouveau en prononçant un seul mot ? Dieu est si grand ; sa puissance est infinie. Il est la perfection et son éternité est sans fin. Sa justice et sa providence sont grandes. Il gouverne tout avec tant de sagesse, et s’occupe de tout avec tant de soin. Face à Lui, nous ne sommes rien !*
Quand nous sommes orgueilleux, nous pensons inévitablement que nous sommes mieux que les autres. Nous prions comme le pharisien : « Seigneur, je te remercie car je ne suis pas comme les autres hommes. » Cette satisfaction de soi est incroyablement dangereuse pour nos âmes, et elle est une abomination pour Dieu. Les écritures et les saints affirment que le seul chemin sûr, c’est de considérer que les autres sont meilleurs que nous-mêmes. « Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes », affirme saint Paul (Ph 2,3).
Thomas a Kempis résume cet enseignement dans le chapitre 7 de son classique, L’Imitation du Jésus-Christ :
Ne vous estimez pas meilleur que les autres ; peut-être êtes-vous pire aux yeux de Dieu, qui sait ce qu’il y a dans l’homme. Ne vous enorgueillissez pas de vos bonnes œuvres, car les jugements de Dieu sont autres que ceux des hommes, et ce qui plaît aux hommes, souvent lui déplaît. S’il y a quelque bien en vous, croyez qu’il y en a plus dans les autres, afin de conserver l’humilité. Vous ne hasardez rien à vous mettre au-dessous de tous, mais il vous serait très nuisible de vous préférer à un seul. L’homme humble jouit d’une paix inaltérable, la colère et l’envie troublent le cœur du superbe.
CONCLUSION
Il n’y a aucun doute à ce sujet : l’humilité est le fondement de toute la vie spirituelle. Sans cette vertu, nous ne pourrons jamais progresser en sainteté. Pourtant, l’humilité n’est pas simplement une abstraction pour être admiré. C’est une vertu à apprendre et à pratiquer dans les souvent douloureuses circonstances de la vie quotidienne. Faisons tout notre possible pour être toujours humbles, à l’imitation de Jésus-Christ qui « s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes. »
Il était une fois une jolie petite fille, mais si pauvre qu’en été elle était obligée d’aller toujours nu-pieds, et hiver de porter de gros sabots ; de sorte que ses petits pieds finirent par devenir tout rouges, et cela paraissait très dangereux.
Au milieu du village demeurait la vieille mère du cordonnier. Elle se mit à l’ouvrage, et confectionna du mieux qu’elle put, avec de vieilles lisières de drap rouge, une petite paire de chaussons.
Ils étaient assurément fort laids et très grossièrement faits ; mais son intention était bonne, car ces chaussons étaient destinés à la pauvre petite fille. Catherine était son nom.
Le jour même où l’on enterra sa mère, on lui donna les chaussons rouges ; et elle les mit alors pour la première fois. Certes ce n’était pas là une chaussure de deuil, mais Catherine n’en avait pas d’autre. Elle les mit donc à ses pieds nus, et suivit ainsi chaussée le cercueil.
Tout à coup, passa par là une grande et belle voiture, dans laquelle était assise une dame âgée et d’une taille élevée.
Elle regarda la petite fille, et éprouva de la compassion pour elle. Elle dit donc au curé : «Mon bon monsieur, donnez-moi cette petite fille, je serai bonne pour elle et en prendrai bien soin».
Catherine s’imagina que cela lui arrivait à cause de ses chaussons rouges ; mais la vielle dame dit qu’ils étaient horriblement laids, et les fit brûler. Cependant Catherine fut habillée tout à neuf, et on lui apprit à lire et à coudre. On lui disait qu’elle était jolie : mais le miroir lui répétait : «Vous êtes plus que jolie, Catherine, vous êtes belle et charmante».
A peu de temps de là, la reine du pays vint en voyage de ce côté avec la petite princesse sa fille. Le peuple accourut en foule au palais, et Catherine se trouvait au milieu de cette foule.
La petite princesse, tout de blanc habillée, se tenait à la fenêtre et était l’objet de l’attention et de la curiosité générales. On ne voyait pas autour d’elle une nombreuse suite, ni sur sa tête une couronne d’or ; en revanche elle avait de charmants souliers de maroquin rouge.
Ils étaient certes autrement beaux que les chaussons confectionnés tant bien que mal pour la petite Catherine par la mère du cordonnier. D’ailleurs y a-t-il au monde quelque chose qui puisse égaler des souliers rouges ?
A peu de temps de là, la reine du pays vint en voyage de ce côté avec la petite princesse sa fille. Le peuple accourut en foule au palais, et Catherine se trouvait au milieu de cette foule. La petite princesse, tout de blanc habillée, se tenait à la fenêtre et était l’objet de l’attention et de la curiosité générales. On ne voyait pas autour d’elle une nombreuse suite, ni sur sa tête une couronne d’or ; en revanche elle avait de charmants souliers de maroquin rouge. Ils étaient certes autrement beaux que les chaussons confectionnés tant bien que mal pour la petite Catherine par la mère du cordonnier. D’ailleurs y a-t-il au monde quelque chose qui puisse égaler des souliers rouges ?
A la fin Catherine devint assez grande pour être admise à la sainte table et faire sa première communion.
On lui donna à cette occasion des robes neuves, et elle dut aussi avoir des souliers neufs. Le premier cordonnier de la ville prit mesure de son pied ; il le fit chez lui dans sa boutique où il y avait de grandes armoires à glaces toutes remplies de beaux souliers et de bottines bien coquettes et luisantes.
C’était en vérité beau à voir ; mais comme la vielle dame n’y voyait pas bien clair, elle n’éprouva pas de plaisir à les regarder.
Or, parmi tous ces jolis souliers, il y en avait justement une paire de rouges tout à fait pareils à ceux qu’avait eus la princesse. Comme ils étaient jolis ! et puis le cordonnier dit à Catherine qu’ils avaient été faits de commande pour l’enfant d’une comtesse, mais qu’ils s’étaient trouvés trop petits.
Les souliers furent essayés ils chaussaient parfaitement Catherine, et on les acheta. mais la bonne vieille dame ignorait tout à fait qu’ils fussent de cette couleur, car elle n’aurait jamais permis que Catherine allât à l’église en souliers rouges. Néanmoins, c’est ce qui arriva.
Tout le monde regardait les pieds de la jeune fille ; et quand elle traversa l’église pour entrer dans le choeur, il lui sembla que les vieilles statues des Saints tenaient leurs yeux fixés sur ses beaux souliers rouges.
Ce fut là son unique pensée, lorsque l’évêque lui donna le sacrement de la confirmation, pendant tout l’édifiant discours qu’il prononça à cette occasion, pendant que l’orgue faisait entendre ses plus solennels accent auxquels succédaient les voix pures et claires des choeurs. Mais Catherine ne pensait toujours qu’à ses souliers rouges.
Dans l’après-midi, chacun raconta à la vieille dame que Catherine était venue à l’église en souliers rouges ; et la vieille dame de dire alors qu’ils étaient fort laids, qu’il était d’ailleurs tout à fait inconvenant de les porter ; qu’à l’avenir, toutes les fois que Catherine irait à l’église, ce serait en souliers noirs, quand bien même ils seraient vieux et tout usés.
Le dimanche suivant, Catherine s’apprêta pour aller à l’église. Après avoir alternativement considéré à plusieurs reprises ses souliers noirs et ses souliers rouges, elle se décida à mettre encore les rouges.
Il faisait ce jour-là le plus beau soleil qu’on pût voir. Catherine et la vieille dame suivirent un sentier à travers champs et où il y avait en chemin beaucoup de poussière.
A la porte de l’église se tenait un vieux soldat invalide avec une paire de béquilles et une grande belle barbe, plutôt rouge que blanche (le fait est qu’elle était rouge).
Il fit un profond salut et demanda à la vieille dame si elle voulait qu’il essuyât la poussière de ses souliers. Elle lui répondit oui, et Catherine présenta aussi son petit pied. «Voyez donc ! les beaux souliers de bal que cela fait, dit le vieux soldat : garde à vous, quand vous danserez !» et tout en parlant de la sorte, il appliqua un bon coup de la paume de la main sur la semelle.
La vieille dame lui donna une petite pièce de monnaie pour sa peine, puis elle entra avec Catherine dans l’église.
Chacun dans l’église se prit à regarder les souliers rouges de Catherine, et toutes les antiques statues de saints semblèrent encore fixer leurs yeux sur ces souliers.
Et quand Catherine s’agenouilla aux pieds de l’autel, elle ne pensa encore qu’à ses souliers. Elle oublia à quel ineffable mystère on avait bien voulu l’admettre en lui permettant de prendre place à la sainte table huit jours auparavant : elle oublia l’édifiante allocution dont cette pieuse solennité avait fourni le sujet à l’officiant, elle oublia de faire ses prières…
Enfin tout le monde sortit de l’église et la vieille dame remonta dans son carrosse qui, pendant l’office, était venu l’attendre à la porte. Catherine levait justement le pied pour y monter à son tour, quand le vieux soldat s’écria encore : «Voyez donc les beaux souliers de bal !»
Et alors Catherine ne put pas s’empêcher d’essayer de faire un ou deux pas de danse, et une fois qu’elle eut commencé de danser, ses pieds ne s’arrêtent plus.
On eût dit que les souliers exerçaient sur elle une espèce de puissance magique. Elle s’en alla en effet dansant tout autour de l’église, sans pouvoir s’arrêter, de sorte que le cocher de la vieille dame fut obligé de courir après elle, de la saisir par le corps et de la hisser dans le carrosse.
Ses pieds n’en continuèrent pourtant pas moins à danser, de sorte qu’ils heurtèrent souvent les jambes de la bonne vieille dame. On finit par ôter à Catherine ses souliers, et alors seulement ses jambes demeurèrent en repos.
Quand on fut de retour au logis, les souliers furent placés dans une armoire ; mais Catherine ne pouvait pas s’empêcher d’aller à tout moment les regarder.
A quelque temps de là, la vieille dame se trouva malade au lit, et les médecins déclarèrent qu’elle n’en reviendrait pas.
Elle aurait eu besoin d’être bien soignée, bien veillée, et assurément Catherine plus que toute autre était tenue de lui rendre un pareil service ; mais il devait y avoir un grand bal dans la ville, et Catherine y avait été invitée.
Elle considérait attentivement sa vieille protectrice, sentait l’impossibilité qu’elle guérit jamais, puis allait regarder les souliers rouges en pensant qu’après tout il ne pouvait pas y avoir grand mal de sa part d’aller à ce bal. Il lui vint alors à l’idée d’essayer tout au moins encore une fois de mettre ses beaux souliers rouges, fait assurément fort innocent en lui-même, se dit-elle, mais alors, elle partit tout à coup pour le bal et se mit à danser.
Alors, toutes les fois qu’elle aurait dû aller à droite, les souliers la faisaient aller à gauche ; et, quand il lui fallut, pour exécuter les figures du quadrille, remonter le salon, les souliers l’entraînèrent du côté opposé, puis en bas de l’escalier, puis dans la rue, puis hors des portes de la ville.
Ils s’en allèrent toujours de la sorte dansant, toujours dansant, jusqu’à ce qu’enfin ils la conduisissent dans une grande et sombre forêt.
Là, elle aperçut entre les arbres une vive lumière, et elle crut que c’était la lune, car elle avait tout à fait la figure d’un homme. Le fait est que c’était bel et bien un visage d’homme, car là encore était assis le vieux soldat à la grande barde rouge, lui faisant des signes de tête et disant : «Voyez donc les beaux souliers de bal !».
Elle tressaillit d’épouvante et aurait bien voulu alors se débarrasser de ses maudits souliers rouges ; mais ils tenaient trop fort. Elle retira ses bas aussi loin qu’elle put, mais les souliers étaient devenus complètement adhérents à ses pieds.
Elle fut donc obligée de s’en aller toujours dansant, dansant à travers plaines et marais, dansant par la pluie et par la clarté du soleil, dansant nuit et jour ; mais c’était surtout pendant les heures de la nuit, que cela faisait un effroyable supplice !
Elle dansa jusqu’au cimetière, mais les morts n’ont guère envie de danser, et de fait ils ont bien mieux à faire ! Elle essaya de s’asseoir sur la tombe du pauvre, là où croit l’amère tanaisie. Mais il ne pouvait y avoir de repos pour ses membres fatigués, et quand elle arriva du côté de la grande porte de l’église qui était tout ouverte, elle aperçut là un ange, en longs vêtements blancs, avec des ailes qui de ses épaules descendaient jusqu’à terre.
Son visage était grave et sévère, et à la main, il tenait un glaive grand et brillant.
«Vous continuerez, lui dit-il, vous continuerez à toujours danser ainsi avec vos souliers rouges jusqu’à ce que vous finissiez par être pâle et froide, jusqu’à ce que vous ne soyez plus qu’un squelette ! Vous danserez de porte en porte, frappant à toute les maisons où demeurent des enfants vaniteux et orgueilleux, afin qu’ils vous entendent et qu’ils tremblent ! Allons, dansez !»
«Grâce ! grâce !» s’écria Catherine ; mais elle n’entendit pas la réponse de l’ange ; car les souliers l’entraînèrent à travers la contrée, par les grandes routes et par les chemins de traverse, toujours dansant.
Un matin, elle passa en dansant devant une porte qu’elle connaissait fort bien. Cette porte était toute tendue de noir, et une bière sur laquelle étaient placés une couronne de fleurs et un crucifix en sortit tout à coup. A cela elle comprit que la vieille dame, sa bienfaitrice, était morte ; elle se sentit alors abandonnée par tout le monde et condamnée par l’ange de Dieu.
Elle s’en allait cependant toujours dansant, toujours dansant, obligée de danser même au milieu de l’obscurité des nuits.
Les souliers rouges la conduisaient à travers les ronces et les épines qui vous déchiraient ses pieds et vous les mettaient en sang. En dansant de la sorte à travers les bruyères, elle arriva à une petite maison isolée.
Elle savait que le bourreau demeurait là, et elle frappa à la fenêtre en disant : «Sortez, sortez, car je ne puis entrer dans votre maison moi, il faut que je danse !».
«Vous ne savez pas qui je suis, à ce que j’imagine, répondit-il : c’est moi qui coupe la tête aux méchants, et je ne vais pas tarder à avoir de la besogne, car j’entends ma hache qui tinte».
«Oh ! ne me coupez pas la tête, dit Catherine, car alors je ne pourrais plus me repentir de mes péchés ; coupez-moi plutôt les pieds et les souliers rouges avec».
Et elle confessa sa conduite coupable, et le bourreau lui coupa les pieds et les souliers rouges avec ; et les souliers rouges s’en allèrent seuls toujours dansant à travers la campagne, jusque dans les profondeurs de la forêt.
Le bourreau lui fit ensuite des pieds de bois et une paire de béquilles ; puis il lui apprit le psaume que chantent toujours les pêcheurs. Elle lui baisa alors la main avec laquelle il tenait la hache et elle reprit son chemin à travers les bruyères.
«Maintenant, se dit-elle, que j’ai assez souffert pour les souliers rouges, je m’en vais aller à l’église, afin que tout le monde puisse me voir». Tout en parlant de la sorte, elle se dirigea lestement vers la porte de l’église ; mais quand elle y arriva, elle y trouva les souliers rouges qui dansaient encore devant elle. A cette vue, elle fut saisie de frayeur et s’enfuit bien vite.
Elle fut très triste toute cette semaine-là, et répandit des torrents de larmes amères ; mais quand arriva le dimanche, elle se dit : «Maintenant certes, j’ai assez souffert, assez lutté : je ne crains pas de dire que je suis tout aussi bonne qu’une foule de gens qui sont là dans l’église et qui ont si bonne opinion d’eux-mêmes.»
Elle partit donc avec plus de résolution que l’autre fois, mais elle ne fut pas plutôt arrivée à la porte du cimetière, qu’elle aperçut les souliers rouges dansant devant elle, et elle fut de nouveau saisie de terreur. elle s’en retourna donc bien vite et se repentit alors sincèrement de son orgueil et de sa conduite coupable.
Elle s’en alla trouver ensuite M. le curé pour le prier de vouloir bien lui trouver une place de servante ; elle assura qu’elle serait bien laborieuse et qu’elle ferait tout ce qu’elle pourrait pour contenter les maîtres qu’il lui donnerait.
Elle ajouta qu’elle ne tenait pas aux gages, que tout ce qu’elle demandait c’était d’avoir un gite et de servir de bons maîtres. Le bon prêtre eut pitié d’elle, et la recommanda à une dame charitable qui la prit à son service. Catherine devint laborieuse et raisonnable. Tous les enfants l’aimaient bien, et quand il leur arrivait de causer coquetterie ou beauté, Catherine hochait de la tête.
Un dimanche qu’ils s’en allaient tous à l’église, ils lui demandèrent si elle n’y viendrait pas avec eux ; mais au lieu de leur répondre elle se contenta de regarder ses béquilles d’un air triste et les larmes dans les yeux.
Les autres s’en allèrent donc à l’église, tandis que Catherine gagnait seule sa petite chambre. Il n’y avait juste de la place que pour un lit et une chaise ; elle s’y assit avec son livre de prières à la main, et pendant qu’elle lisait avec dévotion, le vent lui apportait les sons si suaves de l’orgue retentissant dans l’église.
Elevant alors vers le ciel ses yeux baignés de larmes, elle s’écria : «Seigneur, ayez pitié de moi !».
A ce moment, le soleil perça les nuages qui l’avaient jusqu’alors obscurci, et ses rayons projetèrent un éclat plus vif que jamais. Alors apparut aux yeux de Catherine l’ange de Dieu, aux longs vêtements blancs, le même qu’elle avait déjà vu à la porte de l’église dans la terrible nuit que vous savez.
Mais au lieu d’une flamboyante épée, il tenait à la main un beau rameau vert avec de grosses touffes de roses. Il en toucha le plafond, s’éleva dans les airs, et à l’endroit qu’il avait touché brilla aussitôt une étoile d’or.
L’ange toucha les murailles, et elles s’écroulèrent. Catherine aperçut alors l’orgue dont elle entendait les sons harmonieux ; elle vit les statues des saints, et tous les fidèles chantant autour d’elle les louanges du Seigneur.
L’église avait tout à coup été transportée dans la chambre de la pauvre fille, ou plutôt c’est elle qui avait été transportée dans l’église. Elle s’y trouvait auprès du reste de la famille, et quand les chants cessèrent chacun lui fit avec la tête un petit signe d’amitié comme pour lui dire : «C’est bien à vous, Catherine, d’être venue».
«C’est la grâce de Dieu» se dit-elle.
Et l’orgue fit retentir ses sons les plus puissants, et les voix de l’assistance se mêlèrent en un doux concert.
Le soleil darda à travers la fenêtre ses rayons les plus vifs sur Catherine, et alors son coeur se trouva tellement inondé de lumière, de paix et de joie, qu’il se brisa. A ce moment l’âme de Catherine s’envola vers Dieu sur un des rayons de soleil, et dans le ciel il ne fut pas mention des souliers rouges.
Ce que j’ai demandé à Dieu avant mon mariage avec un non-croyant. J’ai accepté un pari : L’aimer pour deux.
J’ai rencontré mon mari il y a 28 ans. Tous deux alors âgés d’une vingtaine d’années, nous sommes tombés amoureux l’un de l’autre.
En tant que croyante et pratiquante, cela faisant déjà un certain temps que je demandais à Dieu de m’offrir une personne qui ne m’éloigne pas de mes convictions. Il en fut ainsi. Je ne lui ai jamais demandé d’être croyant, juste qu’il ne me sépare pas du Seigneur.
Avant de me marier, j’ai réfléchi au fait qu’il ne soit pas chrétien. Il a accepté de se marier à l’Église, et que nos futurs enfants soient élevés dans la foi chrétienne (nous avons aujourd’hui trois enfants, tous sont baptisés et ont reçu leur première communion).
Marcher seule sur les pas du Seigneur
J’ai accepté cette croix de vivre le chemin de la foi dans la solitude au sein du mariage, en m’engageant à aimer Dieu pour deux : pour lui et pour moi.
Il est parfois difficile de vivre sa foi seule, lorsqu’à la messe je vois des couples ensemble, ou lorsque je pense au fait que nous ne pouvons pas prier ensemble, et que nous ne pouvons pas partager l’intimité de la prière…
L’espoir des cœurs
Mais tout ceci, je l’offre à Dieu pour qu’Il le transforme en une grâce pour toute notre famille, pour qu’avec ma prière Il transforme les cœurs de mon mari et de mes enfants, pour qu’enfin ils fassent l’expérience de Dieu.
Je me sens encouragée à l’idée de suivre la volonté de Dieu et d’être la personne qui porte la lumière de la foi dans ma famille, tel un apostolat permanent, tout en priant toujours pour que d’autres trouvent la foi à leur tour.
Nous sommes une famille de croyants et de non-croyants. En tant que tels, nous sommes plus immergés dans le monde, nous vivons en conjuguant des points de vue différents. La liberté de chacun est respectée, tout comme le sont les croyances.
La prière est primordiale
Dieu a aussi fait que ma foi soit plus forte, puisqu’Il a mis entre mes mains cette grande mission, et a exaucé le vœu que j’avais formé dès le début de mon cheminement : qu’il ne m’éloigne pas de mes croyances.
Ma foi me donne confiance en Dieu, et au moment qu’Il considérera opportun, Il touchera leur cœur. Mais pour y parvenir, Il a besoin de mes prières. « Rien sans Toi, rien sans nous ».
Source: Aleteia
Le temps qui suit la communion est essentiel pour notre rencontre avec le Christ. La plupart d’entre nous se sont probablement éclipsés une fois ou deux juste après la communion, parce nous avions d’autres obligations. Mais si l’assemblée peut ne pas l’avoir remarqué, cela n’est pas passé inaperçu pour Dieu.
Là où j’ai grandi, il était rare qu’un fidèle parte avant la fin de la messe. Mais au cours de mes nombreux déplacements, j’ai été frappée par les différences de comportement d’une région à l’autre, voire d’une paroisse à l’autre. Lorsque ce phénomène ne concerne qu’une personne ou deux, rien de grave, mais quand la moitié des paroissiens disparaît avant la bénédiction finale, cela m’attriste.
Avez-vous besoin d’une bonne raison pour rester à la messe jusqu’à la fin ?
Moi qui suis religieuse, je ferais scandale si je quittais l’église en hâte après la communion. Mais si je reste, c’est pour d’autres raisons :
1. La communion est un partage : la recevoir, c’est recevoir Jésus Lui-même. Partir immédiatement après, c’est comme filer à peine le dessert avalé quand on a été invité à dîner chez des amis, en s’exclamant : « C’était merveilleux, à dimanche prochain j’espère ! ». Pour véritablement communier avec notre Seigneur, nous devons prendre le temps d’apprécier ce moment partagé avec Lui.
2. Partir trop tôt, c’est comme claquer la porte : au couvent, avant la messe nous consacrons une demi-heure à méditer sur les Évangiles. Parfois, je suis en retard, je prends ma place en hâte, la tête baissée, gênée parce que je ne me suis pas réveillée. Mais j’ai compris récemment que ce n’est pas pour éviter d’être jugée que je devais être là à l’heure, mais parce que c’est Jésus que je vais voir. Pourquoi attachons-nous tant d’importance aux réactions des autres, alors que c’est Jésus qui compte ? Pourquoi nous précipiter vers des activités ordinaires alors que le créateur de l’Univers attend notre présence ?
3. La messe n’est pas une activité de plus : je vois souvent des gens se dépêcher de quitter la messe comme s’ils avaient hâte de s’acquitter d’une obligation. Vivre en catholique, ce n’est pas remplir une série d’obligations mais être invité à vivre dans la foi. Si nous allons à la messe uniquement pour nous sentir en règle avec l’Église, nous passons à côté de la vie spirituelle, qui nous appelle a établir une relation véritable avec Dieu et à nous transformer.
4. La bénédiction finale est importante :Zacharie, le père de saint Jean-Baptiste, entra dans le Saint des saints le jour où l’ange lui annonça que sa femme et lui auraient un fils. Les gens massés à l’extérieur attendaient sa bénédiction mais Zacharie sortit du sanctuaire frappé de mutisme parce qu’il n’avait pas cru au message de l’ange. La bénédiction est un geste précieux, et la foule fut sûrement très déçue. Quand le prêtre la donne à la fin de la célébration eucharistique, c’est Dieu Lui-même qui nous bénit. Si Jésus en personne s’apprêtait à nous bénir avant que nous ne quittions l’église, n’attendrions-nous pas un peu ?
5. On reçoit vraiment la grâce : selon le catéchisme, « les fruits des sacrements dépendent aussi des dispositions de celui qui les reçoit » (Catéchisme de l’Église catholique, n°1128).
Les sacrements ont un pouvoir en soi mais c’est à nous qu’il appartient de laisser ce pouvoir entrer dans notre âme. Si nous nous précipitons hors de l’église après la communion, il est probable que nous ne sommes pas pleinement conscients de l’événement extraordinaire qui s’est produit, à savoir que nous venons d’absorber le corps et le sang du Christ. Ce n’est pas rien ! Voilà qui mérite une disposition de grand respect, ne serait-ce que parce que nous avons besoin de toute la grâce que nous pouvons recevoir.
Sœur Theresa Aletheia Noble
Bonjour chers frères et sœurs en Christ,
Je suis heureuse de partager avec vous la monition de ce jeudi 5 mai 2016
Absence de Dieu: Des événements tragiques, des épreuves de la vie, peuvent parfois nous amener à nous interroger sur le pourquoi de l'absence apparente de Dieu...Ouvrons-nous, dans la foi, à la présence du Ressuscité: monté aux cieux, il n'en demeure pas moins présent au milieu des siens, rassemblés en son nom.
C'est pourquoi, au Jour de l'Ascension, les anges ont dit aux Apôtres: Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller au ciel. Alléluia.
Sources: "Le Compagnon d'Emmaüs", éd. mai 2016, p.31-32
Qu’est-ce que la prière d’intercession ?
Tout simplement, la prière d’intercession c’est prier en faveur des autres. Le rôle de médiateur dans la prière était courant dans l’Ancien Testament : Abraham, Moïse, David, Samuel, Ezéchias, Elie, Jérémie, Ezéchiel et Daniel. Christ est désigné dans le Nouveau Testament comme l’intercesseur parfait, et à cause de cela, toute prière chrétienne devient une prière d’intercession puisqu’elle est offerte à Dieu au travers et par le Christ. Jésus a supprimé la séparation qui existait entre nous et Dieu par Sa mort sur la croix. Grâce au Christ qui est notre médiateur auprès de Dieu, nous pouvons maintenant intercéder dans la prière pour d’autres chrétiens ou pour les perdus et demander à Dieu qu’il exauce leurs requêtes selon Sa volonté. « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2 : 5). « Qui est celui qui condamnera ? C’est Jésus-Christ qui est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! » (Romains 8 :34).
Un modèle précieux de prière d’intercession nous est donné dans Daniel 9. On y trouve tous les éléments d’une prière d’intercession. Elle vient en réponse à la Parole de Dieu (verset 2) ; elle est caractérisée par la ferveur (verset 3) et l’abnégation (verset 4) ; s’identifie de façon totalement désintéressée au peuple de Dieu(verset 5) ; est intensifiée par la confession (verset 5-15) ; est dépendante du caractère de Dieu (versets 4, 7, 9, 15) ; et a pour seul but la gloire de Dieu (versets 16-19). Comme Daniel, les chrétiens doivent venir devant Dieu et intercéder en faveur des autres avec un cœur contrit, une attitude de repentance, pleinement conscients de leur propre indignité et remplis d’abnégation. Daniel ne dit pas : ‘ « J’ai le droit d’exiger cela de Vous, mon Dieu, parce que je suis un intercesseur que Vous avez tout spécialement choisi ». Il dit : « Je suis un pécheur » et en effet « Je ne peux rien vous demander ». La vraie prière d’intercession cherche non seulement à connaître la volonté de Dieu et à la voir s’accomplir, mais à la voir s’accomplir que nous en soyons les bénéficiaires ou pas et quel qu’en soit le coût pour nous. La vraie prière d’intercession cherche la gloire de Dieu, et non la nôtre propre.
Nous mentionnons ici une liste non exhaustive de ceux pour qui nous devons offrir une prière d’intercession : toutes nos autorités (1 Timothée 2 : 2) ; tous ceux qui sont dans le ministère, (Philippiens 1 : 19) ; l’église (Psaume 122 : 6) ; les amis (Job 42 : 8) ; nos concitoyens (Romains 10 : 1) ; les malades (Jacques 5 : 14) ; les ennemis (Jérémie 29 : 7) ; ceux qui nous persécutent (Matthieu 5 : 44) ; ceux qui nous abandonnent (2 Timothée 4 : 16) ; et tous les hommes (1Timothée 2 : 1).
Il y a dans le monde chrétien aujourd’hui une idée totalement erronée selon laquelle ceux qui offrent des prières d’intercession sont une classe spéciale de « super-Chrétiens » appelés par Dieu à un ministère d’intercession spécifique. La Bible est très claire sur ce point : tous les chrétiens sont appelés à être des intercesseurs. Tous les chrétiens ont le Saint Esprit dans leur cœur et, de même qu’Il intercède pour nous selon la volonté de Dieu (Romains 8 : 26-27), nous devons intercéder les uns pour les autres. Ce n’est absolument pas un privilège réservé à une élite chrétienne ; c’est un commandement adressé à tous. En fait, ne pas intercéder pour les autres est un péché. « Loin de moi aussi de pécher contre l’Eternel, de cesser de prier pour vous ! » (1 Samuel 12 : 23).
Pierre et Paul, quand ils demandent d’intercéder pour eux, ne limitent certainement pas leur requête à ceux qui ont un appel spécial pour l’intercession. « Pierre donc était gardé dans la prison ; et l’Eglise ne cessait d’adresser pour lui des prières à Dieu » (Actes 12 : 5). Remarquez bien que c’est l’Eglise entière qui priait pour lui, pas uniquement ceux qui avaient un don d’intercession. Dans Ephésiens 6 : 16-18, Paul exhorte les croyants d’Ephèse – tous – sur les fondamentaux de la vie chrétienne, dont l’intercession « Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications ». De toute évidence, la prière d’intercession fait partie de la vie chrétienne de tout croyant.
On voit aussi, dans Romains 15 : 30, que Paul demanda à tous les croyants romains de prier pour lui. Il fit également la même injonction de prière aux Colossiens (Colossiens 4 : 2-3). Nulle part, dans aucun appel à l’intercession, il n’est indiqué que cela s’adresse exclusivement à un certains groupe de personnes. Tout au contraire, ceux qui ont besoin qu’on intercède pour eux peuvent demander l’aide du plus grand nombre ! L’idée que l’intercession est un privilège et un appel qui s’adresse seulement à quelques chrétiens n’a aucun fondement biblique. Pire, c’est une idée destructrice qui conduit le plus souvent à l’orgueil et au sentiment de supériorité.
Dieu appelle tous les chrétiens comme intercesseurs. C’est le désir de Dieu que chaque chrétien soit pleinement actif dans la prière d’intercession. Quel privilège merveilleux et exaltant est le nôtre que de pouvoir ainsi venir librement devant le trône du Dieu Tout-Puissant avec nos prières et nos requêtes !
Que DIEU vous garde
La prière constante suppose une méthode et c’est un combat.L’appel à la sainteté est universel comme l’a rappelé le concile Vatican II. La prière est donc pour tous les baptisés, car ils sont tous appelés à une rencontre personnelle avec Jésus.
Beaucoup découvrent la prière à un moment de leur vie, mais le défi est de durer. La prière s’apprend et sa mise en pratique suppose une méthode. Il faut se décider à donner un temps à Dieu et construire ce temps de prière. Selon saint Jean-Paul II, la prière repose sur quatre piliers : silence, écoute, adoration et intercession. C’est à partir de cela que l’on peut proposer une méthode simple, en quatre temps.
• Un premier temps de silence, en coupant avec tous les bruits : il suppose de choisir un lieu de silence et une position pour l’accueillir. On peut alors ouvrir la prière par un signe de croix.
• Un deuxième temps d’écoute, va nous permettre de découvrir comment Dieu nous parle par sa Parole. Il faut noter cette Parole de Dieu et la relire pour constater son accomplissement et ses fruits au cours du temps dans notre vie.
• Un troisième temps de louange et d’adoration, va permettre un échange de « je » et de « tu » avec le Seigneur, pour faire grandir notre relation.
• Un quatrième temps d’intercession, enfin, avec Marie, va ouvrir notre prière aux dimensions du monde et à mon prochain. Dans la foi, aucune prière n’est perdue.
La méthode proposée peut se développer dans le temps, avec une croissance et un enrichissement progressif de la prière, mais la constance est essentielle pour que notre vie change vraiment pour notre plus grande joie. Car c’est bien l’enjeu et la promesse de cet engagement : la prière régulière va changer le cours de notre existence. Est-ce que nous voulons donner un sens à notre vie ? Or le seul qui donne un sens à notre vie, c’est Dieu : quand on le prie, quand on l’écoute, alors on reçoit tout de lui.
La spiritualité du laïc n’est pas celle d’un religieux en miniature. La spiritualité propre du laïc s’exerce au cœur du monde, dans la relation avec les gens, mais les laïcs sont aussi appelés à une relation intime avec Jésus. Le pape François nous y invite, lui qui affirme que « sans des moments prolongés d’adoration, de rencontres priantes avec la Parole, de dialogue sincère avec le Seigneur, les tâches se vident facilement de sens ».