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Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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« Jésus s’était baissé » ; « il se redressa » : L’Evangile selon saint Jean nous invite à contempler le mystère du Verbe divin incarné qui brille ici d’une splendeur particulière : enveloppés dans notre bassesse, nous sommes relevés par l’amour miséricordieux du Christ aux éclats tant de majesté et de fermeté que de pitié infinie, de patience et d’encouragement. De la question de droit spécifique qui lui est posée, Jésus en fait une question générale : qui donc est coupable d’adultère ? La femme l’était mais ses accusateurs également, que ce soit d’un adultère concret ou de toute infidélité à la loi de Dieu, mari trop souvent trompé par son peuple. En outre, est adultère non seulement celui qui passe à l’acte mais aussi celui qui aspire à l’acte et le désire de toutes ses forces. Tout se joue d’abord dans l’esprit (cf. Mt 5, 28 et 15,18). Aussi, Jésus, lisant dans les cœurs, trace sur le sol ce qui est inscrit au plus profond de la personne des accusateurs. Ce qui le blessait, c’était leur manque de charité et de sincérité. Lui seul a eu de la charité pour elle alors que lui seul aurait dû en avoir du dégoût. D’où un enseignement clair : plus on est meilleur, plus on doit avoir de pitié pour les coupables. Il ne s’agit pas d’avoir de l’indulgence pour la faute elle-même mais de la compassion pour les faibles qui n’ont pas su résister à la faute. A la coupable, Jésus indique la voie à suivre pour se racheter : ne plus céder au péché. Comment ? « Jésus lui dit ». C’est en goutant la saveur du Verbe de Dieu que l’être humain a le dégoût du péché et vient au Christ avec la volonté d’être un autre.
Seigneur, nous te prions pour les vocations sacerdotales. Que soient nombreux ceux qui répondront à ton appel à te servir comme prêtre, serviteurs de ta miséricorde envers chacun, dans le sacrement du pardon.
Jésus, objet de curiosité ? Curieuse ambiance ! A l’occasion de la grande fête des Tentes (qui commémore le séjour du peuple hébreu dans le désert et qui est associée aux vendanges), Jérusalem draine la foule. Tout aurait pu se passer comme chaque année, sauf que contre toute attente, un homme nommé Jésus étonne et détourne l’attention sur lui.Une certaine tension est palpable. Prenant la parole et suscitant des réactions parfois vives, des commentaires en tout genre, il intrigue et pose question quant à son intention et plus profondément son identité : « Qui es-tu ? » lui demandent les juifs ! Sa réponse est assez énigmatique si bien qu’il n’est pas immédiatement compris…Ce qui suit dans le récit va éclairer l’échange. Jésus renvoie à la révélation suprême qui se fera sur la croix. Au regard d’une vue d’ensemble assez large, on peut comprendre que c’est en faveur du monde entier. Un monde qui est le nôtre et qu’il évoque, à plusieurs reprises, en l’orientant, en le tendant vers le sien, vers « en haut », vers sa patrie et notre patrie. Aussi, aujourd’hui, départ et mort sont au programme de Jésus. Un programme qui s’annonce alors pour « beaucoup » ! Par son Évangile, Jésus nous invite à reconnaître à nouveau son origine et sa mission divine. Dénonçant tout d’abord « les péchés », les attitudes qui enferment, empêchent de voir la vérité qui donne vie, il nous met et nous remet, par lui- même, dans une dynamique d’attachement à son Père et notre Père.
Ainsi, qu’en ce temps de carême, nous nous laissions réinterpeller par Jésus. Qu’il soit, en cette ambiance (pas si curieuse qu’au premier abord !), au cœur de notre attention afin que comme « beaucoup » nous puissions le redécouvrir pour ce qu’il est vraiment « le Fils », vrai Dieu et vrai homme. Que par une ambiance de saine curiosité, une curiosité comme il est bon que nous en ayons de temps en temps, notre foi en soit renouvelée et fortifiée ! Amen.
Dieu notre Père, que ce temps favorable affermisse notre foi afin que nous puissions ensuite mieux en vivre et en témoigner dans notre vocation particulière. Nous te le demandons par Jésus, ton Fils notre Seigneur et notre Dieu qui vit avec toi dans l’unité du Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amen !
Ils ont vraiment la tête dure ces juifs qui ont cru en Jésus et refuse d’être libérés. En effet disent-ils de quoi avons-nous besoin d’être libérés ? Ne sont ils pas fils d’Abraham ? Ah très bien ! S’il suffit juste d’être fils d’Abraham pour être libre, alors pourquoi se fatiguer. Mais de quelle libération parle donc Jésus ? Est-elle une libération politique de l’occupation romaine comme les juifs l’attendaient. Et bien non, il s’agit de libérer l’homme d’un bien plus grand fléau que les légions romaines, Jésus vient nous libérer du péché. Et si je ne vois pas ce péché comment pourrais-je être libéré ? Certes nous non plus nous ne sommes esclaves de personnes mais sommes-nous conscients de cet esclavage du péché ?
Seul le Christ révèle le fond des cœurs, et pour être lucide sur notre péché il faut accepter sa Parole, Parole qui transperce, nous déshabille, laisse apparaître à nos yeux tous ces gestes posés en dehors de l’amour de Dieu et de nos frères. C’est comme soulever un vieux tapis et voir toute la poussière accumulée dessous, celle qu’on ne peut voir si on ne fait pas l’effort de faire le ménage. Ne doutons pas de la Parole de Dieu, ne doutons pas de la bienveillance de Dieu pour nous, ne doutons pas de la vérité elle-même comme le font les juifs dans l’évangile.
Alors, comment s’en sortir ? Devenir un fils. Car le fils fait tout avec son père, il fait la volonté de son père, lui fait confiance. Le Fils comme nous le dit l’Évangile reste dans la maison, il n’a rien à craindre tant qu’il y reste. Cette maison c’est l’Église, c’est le lieu où nous pouvons grandir, devenir des vrais fils de Dieu. Et l’exemple du fils c’est Jésus Christ ; lui nous apprend à être fils de Dieu, lui qui a fait la volonté de Dieu le Père jusqu’en donnant sa vie. Dieu notre Père nous aime comme des fils, que nous soyons éloignés comme le Fils prodigue, ou dans son intimité comme le Fils ainé. Menons le bon combat en ce temps de carême.
Seigneur, suscite dans le cœurs de tes enfants le désir de te servir par une vie consacrée, donne à ceux qui t’écoutent de répondre fidèlement à ton appel.
Jésus est pris à parti. Il fait face. Est-ce à cause de mes œuvres, qui sont signes de Dieu sur terre et qui sont bonnes en elles-mêmes que vous me persécutez ? Il est incompris, en effet Dieu ne se plie pas à nos schémas, à nos volontés. Ses pensées ne sont pas nos pensées. Il nous décentre, c’est à nous de ressembler à lui et non l’inverse. Il est le centre. Jésus répond à l’agression par ses œuvres et par la proclamation de la vérité, « Je suis le Fils de Dieu » et ses œuvres le prouvent.
Puis voyant qu’il ne touche pas les cœurs de ses persécuteurs, Jésus ne force pas la foi, Jésus ne réclame pas une foule de défenseurs armés, Jésus ne fait pas intervenir les armées célestes. Non, Jésus s’enfuit. Car son heure n’est pas encore venue.
Après avoir présenté le royaume, par ses bonnes œuvres et par sa parole, le Christ nous laisse choisir. « Je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur » (Dt 30, 15). A nous de le suivre, pour vivre pleinement. A l’exemple de ceux vienne à lui en Transjordanie recevoir le baptême.
Merci Seigneur pour la grâce de la foi, merci de nous faire réaliser de bonnes œuvres, merci d’accueillir nos conversions et de nous faire entrer dans le Royaume que ton baptême nous promet. Jésus j’ai confiance en toi !
A l’exemple de St Stanislas de la Pologne sachons être « Semper fideles » malgré les difficultés de tout ordre. Sachons être libres face aux systèmes et aux institutions. Sachons pardonner en allant au-delà des conventions, ayons un geste, une parole de salut pour le pécheur. Tout en dénonçant clairement le péché, pour indiquer la voie étroite qui mène au Salut.
Qu’a l’exemple de notre Seigneur nous demandions « que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre »(Jn 8,7), et tant pis si cela choque le pouvoir ou la morale des « braves gens », car « c’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion » (Lc 14,7). Puisse le sang du martyr nous fortifier dans la charité. (Biographie de St. Stanislas)
Seigneur nous te prions et te rendons grâce pour ceux et celles qui témoigne de la bonté de Dieu, en ce consacrant aux bonnes œuvres. Esprit Saint, augmente en nous le zèle charitable et nous te prions pour les vocations religieuses apostoliques. Et moi que fais-je pour le service de mon prochain ? Dieu ne m’appelle t-il pas à me consacrer à Lui ?
Seigneur,nous voici devant la croix, la croix de ton Fils, image et souvenir de l'heure où la vie retourne à sa source, image d'une immense défaite d'où pourtant le jour a jailli.
Alors que nous nous redirons, une à une les Sept dernières Paroles de ton Fils en croix, pose sur nous ton regard pour que cette heure nous apporte lumière et paix. AMEN !
Première parole : Jésus dit : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Vivons cette Semaine sainte avec l’obsession du pardon chevillée au coeur. Osons demander pardon à celui, à celle, à ceux que nous aimons si peu ou si mal…
Sans fin Seigneur,
tu demandes au Père le pardon,
un pardon qui ouvre le cœur.
Un pardon large et généreux,
un pardon qui permet de
renaître sans cesse.
Privés de ton pardon,
nous vivons repliés, dans nos prisons.
Mais, toi Seigneur, sans fin,
et toujours, tu demandes à ton Père le pardon.
Nous en avons tant besoin.
Encore et encore.
"Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, humble, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d'une bête de somme." (Mt 21, 5).
En ce dimanche des Rameaux, Jésus vient à notre rencontre avec tant de douceur et d'humilité ! Il est acclamé par les foules, heureuses de voir leur roi entrer dans leur ville. Jésus entre à Jérusalem pour y vivre sa Pâque... Il va y mourir et y ressusciter. Cette Jérusalem est un peu comme notre coeur, notre vie. C'est chez nous qu'il entre, c'est pour nous qu'il est roi et c'est chez nous qu'il veut célébrer sa Pâque. Jésus est le Roi d'humilité qui ne vient pas pour s'imposer ou demander des comptes, mais pour donner sa vie, par amour, sans aucun mérite de notre part. Dans sa Passion, le Seigneur se fait tout petit, il s'abaisse pour que nous n'ayons pas peur de nous laisser rencontrer par Celui auquel plus aucune souffrance humaine n'est étrangère. En effet, il va être humilié, maltraité, flagellé...
Lors de cette semaine sainte qui s'ouvre aujourd'hui avec l'entrée de Jésus dans la ville sainte, celui-ci nous demande si nous voulons bien l'accueillir... Je peux me poser la question :
Est-ce que je le laisse entrer dans ce qui est blessé en moi ?Vais-je me laisser aimer et sauver, sans rien cacher ou refuser à Jésus ?Est-ce que j'accueille ce Dieu qui se laisse faire, jusqu'à mourir sur une croix ?
N'ayons pas peur de nous présenter à lui tels que nous sommes, de nous laisser visiter par l'amour qu'il déverse dans sa Passion. Dans ce chemin vers Pâques, donnons-lui la permission de nous aimer comme il le désire.
"Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, humble,monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d'une bête de somme." (Mt 21, 5)
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Après la prière du jardin des oliviers, après le testament de l’eucharistie laissé au Cénacle, après une dernière apostrophe aux prêtres et au peuple, Jésus entre dans le silence de sa Passion. L’Evangile nous le dit en toutes lettres : alors qu’il est entouré par le déchaînement dramatique et dérisoire de la haine, de la fausseté et de la lâcheté : “Jésus gardait le silence”.Tandis que fusent les invectives, les humiliations et les faux serments, Jésus se tait désormais jusqu’à l’ultime cri de la crucifixion : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” Le silence de Jésus et du Père ouvrent comme un puits de miséricorde où l’iniquité de l’homme s’engouffre et se perd, afin que jaillisse l’eau vive du salut. Il est aussi accompagné par le silence crucifié de la Mère de Dieu, et par l’humble zèle du cyrénaïque porteur de croix, du généreux Joseph d’Arimathie et des femmes au tombeau. Béni sois-tu, Seigneur, pour les lieux et les âmes de silence qui sont, grâce à toi, comme la respiration de ce monde ! Ils nous aident à faire taire le vacarme des passions et de la déraison, et à faire émerger le meilleur de ce que tu as mis en chacun. Loué sois-tu pour tous ceux qui s’offrent, espèrent et servent en silence afin que ton œuvre se fasse et que l’homme vive ! Aide-nous aussi à garder le silence comme on garde un trésor à partager, comme on creuse un puits où l’autre peut se désaltérer.
Seigneur accorde à ton l’Eglise de nombreuses vocations à la vie contemplative. Multiplie et protège les lieux et les âmes de silence dont le monde a tant besoin.
Seigneur,nous voici devant la croix, la croix de ton Fils, image et souvenir de l'heure où la vie retourne à sa source, image d'une immense défaite d'où pourtant le jour a jailli. Alors que nous nous redirons, une à une les Sept dernières Paroles de ton Fils en croix, pose sur nous ton regard pour que cette heure nous apporte lumière et paix. AMEN !
Deuxième parole :“ Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. „ (Jn 19, 26-27).
Regardons le Christ qui confie sa mère. Mesurons l’extrême grandeur de ce geste de confiance. Et demandons-nous en qui, réellement, nous mettons notre confiance.Nous le savons, il y a deux conditions pour devenir disciple dans l’évangile de Jean : être le disciple que Jésus aime (en se laissant,aimer par lui), et prendre Marie pour mère. De la Croix, lieu de la condamnation, de la souffrance et de l’exclusion naissent des liens nouveaux que rien ni personne ne pourra briser. Il y a quelqu’un qui nous est offert par Jésus pour entrer dans une nouvelle manière de vivre avec les autres : la Vierge Marie. Comme mère de tous les frères et soeurs de son fils, elle nous aide à voir en toute, personne un frère, une soeur. Marie entend son fils lui dire : « Voici ton fils ! ». Si nous nous laissons accompagner par Marie, nous vivrons avec elle comme membres de la famille de Dieu née de la Croix de Jésus, nous pourrons voir en chacun un frère et une soeur, quelque différence qu’il y ait entre nous.
Toi Marie, la favorisée de Dieu
depuis toujours tu habitais le cœur de Dieu.
« Voici ta mère, voici ton fils »
des mots tout simples, trop simples peut-être,
et tu deviens ma mère, la mère de ma mère,
et moi, je deviens ton fils, le fils du Père, le fils et la fille de l'Église. Par toi Marie, j'entre dans la grande famille trinitaire. À bout de souffrance, entre le dernier souffle de la chair et le premier soupir de l'âme, au cœur de l'abandon, Jésus se dépouille encore.
Guidés par la curiosité, de nombreux Juifs s’attroupent autour de la maison de Lazare : la foule aime le sensationnel. Guidé par l’appât du gain, un disciple convoite et ment : Judas aime l’argent. Guidée par son cœur, une femme lave avec un parfum précieux les pieds de l’invité devant lequel elle est agenouillée : Marie aime Jésus d’un amour spontané, généreux, gratuit et fécond.
Spontané : « Marie a choisi la meilleure part » (Lc 10, 42), celle de l’amour brûlant qui ne peut se taire et transcende les convenances. Elle suit l’élan de son cœur, qui lui dicte un témoignage personnel, un don dépourvu de calcul.
Généreux : Son geste relève du cri muet de l’adieu. Jésus le comprend et le désigne comme tel. Plus qu’un parfum précieux, elle offre son consentement à la mort prochaine du Bien-Aimé. Comme en écho, le Ressuscité dira à Marie agenouillée devant lui : « Ne me retiens pas ! » (Jn 20, 17).
Gratuit : Marie agit pour celui qu’elle aime, sans intention possessive, avec l’humilité et l’effacement d’une « servante du Seigneur » (Lc 1, 38). Elle concilie un geste charnel potentiellement scandaleux avec la pudeur et la chasteté les plus parfaites.
Fécond : Le parfum se répand dans la maison, de même que l’Evangile sera annoncé à toutes les nations : La Bonne Nouvelle du Royaume est diffusive et ne se laisse pas contenir.
Quant à nous, quelle relation d’amour entretenons-nous avec le Christ ? Profitons de ce début de Semaine Sainte pour scruter notre conscience : Comme chez une partie de la foule, l’événementiel masque-t-il à notre regard l’essentiel ? Comme Judas, le gain nous conduit-il à notre perte ? Touchons Jésus avec le cœur et dépensons à ses pieds sans compter le plus précieux : notre vie.
Seigneur, donne à ceux que tu appelles de pouvoir entendre ta voix, malgré le bruit du monde et la faiblesse de leur foi. Accorde-leur un cœur brûlant et généreux, insensible aux obstacles de l’indifférence et de la tentation, docile à ta volonté et prompt à te répondre. Permets-leur d’être, au milieu des hommes et à leur service, des âmes de prière, des témoins fidèles de l’Evangile et des relais de ton appel.
Troisième parole : “Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. „ (Lc 23, 43)
Laissons résonner cette promesse. Croyons que la résurrection nous est promise, non pas demain, mais aujourd’hui.
L’amour et le pardon de Dieu nous ouvrent grand le Ciel. De même chaque acte de confiance (comme celui du bon larron), chaque acte d’amour aussi petit soit-il nous ouvre le Paradis. Alors que Jésus subit la pire des souffrances, au coeur même du mal, il nous rappelle que Dieu est fidèle à sa promesse de nous rendre heureux. « La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant » témoigne saint Irénée. Et cela est vrai quelle que soit la situation. Sur la Croix, Jésus nous révèle que Dieu est toujours avec nous pour nous ouvrir un chemin de Vie. Le larron reconnait que le vrai roi, c’est Jésus. C’est lui qui est souverain, c’est lui qui a le dernier mot et ce dernier mot, c’est la Vie. Avec le larron, nous
pouvons nous tourner vers Jésus même si notre
vie nous parait un échec car Dieu prend plaisir à
transfigurer la vie des pécheurs que nous sommes. Son regard nous remplit de sa lumière : « qui regarde vers lui resplendira sans ombre ni trouble au visage » (Ps 33).
« Tu seras avec moi en paradis... »
Comment l'amour pourrait-il résister
quand l'espérance dicte une prière ?
Alors, Seigneur, souviens-toi encore,
souviens-toi de chacun de nous,
souviens-toi que nous sommes
pauvres et fragiles, souviens-toi que nous avons tant de mal à rendre ce monde plus humain,
souviens-toi de ceux que la vie désespère,
souviens-toi aussi de ceux qui espère contre toute espérance, Oui, Seigneur, souviens-toi de nous dans ton Royaume et redis-nous l'aujourd'hui de ton Amour.