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Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Malgré nos petitesses et nos faiblesses humaines, en dépit de nos trahisons, petites ou grandes, sachons toujours trouver l’humilité pour revenir et recevoir le don que Jésus nous fait de lui-même, et l’accueillant, accueillir celui qui l’a envoyé.
Il fut donc troublé, celui qui a le pouvoir de donner sa vie et le pouvoir de la reprendre (Jn 10,18). Une si grande puissance peut-elle tomber dans le trouble ? Peut-elle être ébranlée cette pierre inébranlable ? Celui qui est mort pour nous, s’est troublé lui-même pour nous. Celui qui est mort par un effet de son propre pouvoir, a été troublé par un effet de ce même pouvoir. Celui qui a transfiguré notre corps, tout abject qu’il était, en le rendant conforme à son corps glorieux (Ph 3,21), a aussi transfiguré en lui-même les sentiments de notre faiblesse ; car son âme était remplie de compassion pour nous. C’est pourquoi, lorsque nous voyons se troubler le grand, le fort, l’inébranlable et l’invincible, ne craignons pas qu’il faiblisse : il ne court pas à sa perte, il nous cherche. C’est nous, dis-je, c’est nous seuls qu’il cherche ainsi. Reconnaissons-nous nous-mêmes dans son trouble, afin que quand nous sommes troublés, nous ne nous laissions pas aller au désespoir. Rien ne console mieux celui qui est troublé malgré lui, que de voir dans le trouble celui qui n’est troublé que parce qu’il le veut. Périssent les raisonnements des philosophes qui assurent que le trouble ne peut tomber dans l’âme du sage. Dieu a rendu insensée la sagesse de ce monde (1 Cor 1,20). Le Seigneur a connu que les pensées des hommes sont vaines (Ps 93,11). Que l’âme chrétienne se trouble, non sous l’effort du malheur, mais sous l’impression de la charité. Saint Augustin
Laissons-nous troubler par l’amour de Jésus, méditons sur le don qu’Il fait de sa vie, pour que nous en vivions en abondance. Tournons-nous vers lui, dans un mouvement constant de conversion, afin qu’Il nous reconnaisse et nous envoie comme ses disciples, reconnaissables à l’amour que nous manifestons les uns pour les autres.
Seigneur Dieu, Père de Jésus-Christ, le monde a constamment besoin de connaître que tu as envoyé ton Fils afin que le connaissant il te connaisse aussi. Par ton Esprit, suscite parmi les hommes la soif de te servir auprès de tous leurs frères, de façon particulière et exclusive, en faisant le don joyeux de leur vie.
Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J'étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m'a appelé ; j'étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom.
Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m'a protégé par l'ombre de sa main ; il a fait de moi sa flèche préférée, il m'a serré dans son carquois.
Il m'a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je me glorifierai. » Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c'est pour le néant, c'est en pure perte que j'ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait aux yeux du Seigneur, ma récompense auprès de mon Dieu.
Maintenant le Seigneur parle, lui qui m'a formé dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob et que je lui rassemble Israël. Oui, j'ai du prix aux yeux du Seigneur, c'est mon Dieu qui est ma force. Il parle ainsi : « C'est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et ramener les rescapés d'Israël : je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre. »
En toi, Seigneur, j'ai mon refuge :
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.
Sois le rocher qui m'accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc, c'est toi !
Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m'as choisi dès le ventre de ma mère ;
tu seras ma louange toujours !
Ma bouche annonce tout le jour
tes actes de justice et de salut ;
Mon Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse,
jusqu'à présent, j'ai proclamé tes merveilles.
Quatrième parole :Jésus dit : « J’ai soif. »
Sentons cette soif qui creuse en notre coeur l’ardent désir de la source. Demandons-nous : « De quoi et surtout de qui ai-je vraiment soif ? »
L’accomplissement des Ecritures, c’est d’avouer sa soif ! Jésus a déjà demandé : « Donne-moi à boire » à une Samaritaine, pour révéler qu’il n’y a rien de plus humain que d’oser exprimer sa soif. Faisant cela, il donne la possibilité à chacun, comme à la Samaritaine et aux soldats, de lui donner ce qu’il a. Dieu est un Dieu qui se donne, c’est vrai. Mais il veut aussi nous donner de partager ce qu’il vit lui-même. Il désire nous donner la grâce de nous donner tels que nous sommes.
« Aimer, c’est tout donner et se donner soimême
» (PN 54,22)
s’exclame Thérèse. Qu’avons-nous à donner ?
Considérons ce que possèdent ces pauvres soldats
eux qui ont été tirés au sort pour accompagner
un tel supplice ? Du vinaigre, c’est-à-dire ce qu’ils boivent eux-mêmes ! Les soldats de deuxième classe de l’armée romaine ne buvaient pas du Saint-Emilion mais de la piquette. Ils donnent ce qu’ils ont et tout est accompli ! Nous pouvons parfois sentir que notre vin à nous n’est pas un grand cru. Si nous attendons de devenir un grand vin, nous risquons de ne jamais nous donner. Même et surtout si c’est notre pauvreté, offrons-la ! Le « j’ai soif !» de Jésus nous invite aussi à comprendre que suivre Jésus ne consiste pas seulement à donner mais aussi à aider les autres et surtout les plus pauvres d’entre nous à se donner.
Jésus se trouve en compagnie de ses disciples pour un dernier repas, celui de la Pâques, au cours duquel il institue l’Eucharistie, avant que l’épreuve de la Passion ne les disperse. Lors de ce repas, il annonce la trahison de Judas qui a pourtant suivi Jésus et lui a fait confiance, et maintenant, il n’est plus en communion avec lui. Peut être a-t-il sa propre vision pas forcément juste du chemin personnel que le Christ lui propose, une vision trop humaine. Attendait-il peut-être un Christ guerrier avec une armée pour détruire tous ces opposants sur le passage ? Du coup, il s’éloigne du chemin offert par le Christ.
Les difficultés commencent également pour nous, lorsque nous voulons que notre prochain nous ressemble et pense comme nous, lorsque nous voulons une Eglise à la carte. C’est alors que nos désirs ne sont plus en adéquation avec le projet que le Seigneur a pour nous. Il y a donc un choix à faire, celui du disciple que Jésus aimait, qui repose sur la poitrine du Seigneur dans l’Evangile de Jean. Il comprend tous les sentiments de son Maître, même s’il ne connait pas les événements à venir. Ce disciple bien-aimé à fait le choix de la confiance en Dieu et de l’humilité. Autre choix, celui de Judas, qui nous éloigne de Dieu et par conséquent de notre vocation.
Seigneur, Ton peuple tout entier te rend grâce pour les prêtres que tu lui donnes. Que des jeunes découvrent dans nos communautés la joie de te servir. Qu’ils reçoivent la force de répondre à Ton appel.
Cinquième parole : “ Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éli, Éli, lema sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » „ (Mt 27, 46)
N’ayons pas peur de pousser, nous aussi, ce cri vers le ciel : « Mon Dieu pourquoi es-tu si loin et pourquoi me suis-je tant éloigné de toi ? ».
Jésus est le don de l’Amour. Il vit une relation
intense d’amour avec son Père. Sa joie est
de le faire connaître, d’être son Envoyé. Et voilà
qu’il traverse la pire des solitudes, qu’il expérimente humainement un vide total d’amour.
Jésus choisit d’exprimer son cri par les premiers
mots du psaume 22. Ce faisant il évoque la totalité
du psaume. Il était fréquent à l’époque de Jésus de donner les premiers mots d’un psaume pour inviter les autres à prier le psaume entier. Relisons et prions ce psaume 22 pour prendre conscience de ce qu’a vécu Jésus pour être avec nous dans toutes nos épreuves. Il prend sur lui toutes les séparations, les disputes, les haines… pour nous faire le don de l’unité. Il prend sur lui la séparation pour nous donner de vivre dans la proximité avec le Père. Nous traversons aussi des temps parfois longs de non-sens et de grande souffrance. Certains de nos proches les traversent.
Jésus a fait sien cela sur la Croix. Nous pouvons
donc nous approcher de celui qui sur la Croix nous forme toutes les divisions en communion.
Tu as vécu, Seigneur, dans ta chair d'homme,
l'effroi d'être abandonné par le Père.
Après tant d'abandons humains et fraternels
ton cri jaillit comme une blessure.
Incroyable détresse de la solitude!
Doute omniprésent et revers de confiance!
Voilà que ton visage nous est donné à voir avec toute la clarté de sa vérité
dans le visage des abandonnés.
Voilà que tu nous rejoins dans nos solitudes quand la nuit nous enferme dans nos incroyances. Mais je sais, Seigneur, que le soleil de ton Esprit se lèvera toujours sur la nuit
et qu'en ta présence nul n'est abandonné. AMEN !
Le moment est proche où le Fils de l’homme sera livré par Judas ; Jésus, après un repas avec ces Apôtres, leur donne un dernier enseignement. Le Maître et Seigneur vient de laver les pieds de ses Apôtres. Le geste est nouveau et mystérieux. Il perturbe la conception habituelle que l’on a de la relation « maître-serviteur ». A cette époque-là, on portait des scandales pour marcher et la poussière s’installait facilement sur les pieds. La réaction de Pierre est juste et va de soi car cela était réservé à l’esclave de laver les pieds des invités.
En déposant son vêtement, le Seigneur montre qu’il peut nous donner sa vie en s’abaissant devant nous. Après le lavement des pieds qui signifie pour nous la réconciliation entre frères, le Seigneur reprend son vêtement et nous montre déjà une préfiguration de sa résurrection. Accepter d’être lavé par le Seigneur, c’est accepter d’être purifié si nous voulons le suivre. Si Pierre n’était pas purifié ici, il n’aurait pas eu le courage de pleurer amèrement et de regretter son reniement. Car c’est cette expérience d’être lavé de tous ses péchés qui l’a touché au plus profond de son être. Il était pardonné avant même qu’il n’ait commis son acte.
Aujourd’hui, nous devons méditer cette parole de Dieu en nous souvenant que nous ne sommes pas différents de Pierre. Que chacun de nous, à l’exemple de Pierre, sache reconnaître ses propres faiblesses et qu’il pardonne à son frère. Qu’il puisse, par la grâce du sacrement de réconciliation, retrouver la joie et la force d’annoncer l’Évangile. N’oublions jamais que nous ne sommes pas des super-héros missionnaires mais de simples pécheurs choisis par le Christ pour annoncer sa Bonne Nouvelle. Sans Lui nous ne pourrons rien.
En ce jour Seigneur où tu as manifesté ton amour pour tes serviteurs les Apôtres, je te prie pour les jeunes qui se préparent dans tous les séminaires du monde à la vocation du sacerdoce. Daigne les purifier afin qu’ils avancent dans leurs chemins avec un esprit confiant, humble et fraternel.
Sixième parole : Jésus dit : « Tout est accompli. »
Interrogeons-nous : « Vers quel accomplissement ma vie marche-t'elle ? Vers qui ai-je le désir de la conduire ? »
C’est accompli !!! Quelle parole ! Alors que Jésus va mourir, il ne dit pas que tout est perdu, terminé… Tout est au contraire accompli. La manifestation de l’amour de Dieu est à son sommet. Chacune des paroles de Jésus sur la Croix nous a fait cheminer vers la perfection de l’amour. Quand Jésus nous demande à boire, cet amour est accompli ! Quand nous donnons le peu que nous avons, tout est accompli ! Le plus important est donc de commencer à aimer aussi maladroits soient nos gestes d’amour. Car l’amour de Dieu est attiré par tous nos engagements d’aimer, aussi petits soient-ils. L’amour de Dieu, c’est-à-dire la vie de Dieu, nous habite quand nous aimons aussi pauvrement que ce soit. Nous sommes invités à offrir ce que nous sommes et ce que nous avons par amour ; alors tout est accompli !
Seigneur Jésus,
merci d'être venu accomplir la promesse,
merci d'être venu accomplir jusqu'à la croix
la volonté de celui qui t'a envoyé.
Et toi Père, merci parce qu'en ce Fils
le salut nous est donné comme promis.
Et nous voilà comblés bien au-delà de nos attentes.
Tout est accompli,
parce que ton amour est toujours plus présent,
tout est consommé parce que ton amour a un nom, tout est fini parce que ton amour est éternel,
tout est achevé parce que ton Esprit est notre avenir.
Dans ce passage, l’apôtre que Jésus aimait nous relate l’arrestation de notre Seigneur. Jésus se rend avec ses disciples dans un jardin où il va être arrêté par les hommes du grand prêtre pour être mené au destin qui est le sien. Bien souvent, quand un homme se sait recherché par la police ou les autorités, la solution est de fuir pour chercher à garder sa liberté. Jésus sait qu’il va être arrêté car avant de se rendre dans le jardin il fait ses adieux à ses disciples. Jean nous montre que la réaction de Jésus est toute autre que celle de l’homme qui se sait traqué et qui prend la fuite ; Jésus, dans sa pleine liberté, se rend sur le lieu où il va être livré par Judas. La scène nous montre bien que Jésus s’offre librement en victime, il sera l’ultime sacrifice pour nous les hommes, lui l’Agneau de Dieu qui sera sacrifié par des mains d’homme pour les hommes. Et d’ailleurs l’attitude de Jésus va dans ce sens. C’est Jésus lui-même qui va au devant du chef des gardes en lui demandant « qui cherchez-vous ? » A cela le chef des gardes répond « Jésus le Nazaréen » et Jésus de lui-même s’approche en répondant « c’est moi, je le suis ».
Tout au long des siècles qui ont suivi et jusqu’à aujourd’hui, Dieu nous appelle aussi comme le Christ à être témoins du Royaume, à être serviteurs de la volonté du Père. Mais comme pour le Christ, il nous laisse la liberté de notre réponse, la liberté de graduer notre réponse, la liberté de lui dire oui ou de lui dire non. Alors serons-nous aussi, comme le Christ, capables de répondre, en notre pleine liberté, oui au Seigneur qui nous appelle, à ce à quoi il nous destine comme il avait destiné le Christ ?
Seigneur, toi qui en toute liberté, a choisi de faire la volonté du Père, donne nous de répondre nous aussi, dans notre liberté, à la volonté du Père.
Septième parole : Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira. „ (Luc 23, 46)
Demandons à Dieu la grâce de l’abandon,du « lâcher prise ». Osons ne plus chercher à tout maîtriser dans nos vies. Laissons l’Esprit prendre le gouvernail de notre existence.
Cette dernière parole fait écho à la première adressée au Père. La parole centrale, la quatrième, est aussi tournée vers le Père. Par cette dernièreparole, Jésus nous révèle que tout peut être remisau Père, même le pire, car Dieu veut et peut touttransformer, tout ressusciter ! Le pire n’arrive pas forcément et il ne s’agit pas de l’anticiper. Mais quoi qu’il nous arrive réellement, Jésus l’a offert à son Père pour que même le pire ne soit jamais la fin, le dernier mot. Le mal, le négatif, nos péchés, nos défauts, nos erreurs, les catastrophes, l’angoisse… tout cela n’a pas le dernier mot ! Car tout repose déjà en Dieu… tout est orienté vers ce repos dans les mains de Dieu ou pour mieux dire dans son coeur…
Christ et Seigneur,
entre la gloire de la Transfiguration et la détresse de Gethsémani, tu t'es vidé de toi-même.
En remettant ton âme, comme on donne son
cœur, c'est ta vie toute entière que tu remets dans les mains de ton Père.
Cet ultime don tu fais pour que renaisse éternellement l'humanité.Ta dernière parole, ton dernier souffle, deviennent ainsi la pierre d'assise de ton Royaume.
Seigneur Jésus, comment t'en rendre grâce à jamais ?
La Résurrection : la Vie jaillit de la mort.Dans la Passion, l’Amour de Dieu vient habiller les ténèbres de sa clarté – il s’abaisse jusqu’aunéant du mal et de la mort pour transformer ennous nos erreurs, nos lâchetés, nos ingratitudes :aussi un seul regard en direction de cet Amouroffert et le paradis s’ouvre au malfaiteur… la
pierre est roulée dans notre propre coeur.
De grand matin, tout est calme, discret…l’enjeu n’est pas à l’extérieur : le corps n’est pas là,mais en chacun Dieu vient alléger le coeur, il vientnous apprivoiser à un amour sans condition, au donqui ne déçoit pas, à une Joie plus profonde que le sensible.Le sensible semble décevoir ce matin-là : on prend mêmeles paroles des femmes pour du délire mais une lumière orientevers l’essentiel : deux hommes en vêtements éblouissants provoquentle retournement vers l’intérieur ; on écoute alors en soi les paroles duSeigneur, on les goûte pour soi-même : le matin se lève à l’intérieur enmême temps que le Ressuscité. La Résurrection est un éveil intérieur.
Le tombeau s’ouvre et manifeste qu’il est l’endroit d’où jaillit la lumière.La victoire du Christ est en nous : il ressuscite en nous.Quelles sont les couleurs de cette victoire dansnotre vie concrète ? Est-ce que nous devenonsforcément meilleurs et plus charitables ? Est-ce quec’est cela que nous attendons comme signe de notre
résurrection personnelle ? Nous n’avons pas à attendre
la transformation sensible de notre agir et la disparition
de ce qui nous entrave pour vivre pleinement en Ressuscités.Car nos impuissances sont là, nos défaites et nos humiliationsaussi : la victoire du Christ ressuscité en nous est ailleurs.Ressusciter avec le Christ nous engage à partir de toutce qui fait notre vie concrète. Il s’agit de recevoir de Dieu notre salut, un salut qui libère le coeur au-delà de nos évaluations. Nous arrêter à elles, c’est encore manquer de confiance en l’Amourdont Dieu nous aime. C’est du sein de nos nuits que la lumière del’Amour divin jaillit. Thérèse de l’Enfant Jésus, dans une lettre écrite alors qu’elle traverse avec Jésus l’épreuve de la foi et de la maladie, nous donne l’essentiel de son expérience de Ressuscité : accueillant l’Amour de Dieu qui s’abaisse jusqu’à elle, elle s’écrie : « ce qui plait à Dieu, c’est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c’est l’espérance aveugle que j’ai en sa Miséricorde, voilà mon seul trésor. »Voilà le seul trésor pour Thérèse.
Ce trésor n’a pas les couleurs des victoires humaines où bien souvent il y a des vainqueurs et des vaincus, des gens qui ont raison et d’autres qui ont tort.Au matin de Pâques, les adversaires du Christ n’ont pas été humiliés et confondus. Ces disciples n’ont rien vu d’une victoire éclatante : ils sont invités à accueillir en eux la victoire silencieuse du Seigneur. Ressuscitons chaque jour avec le Christ en mettant notre joie à ce que nos chemins soient traversés même si ceux-ci nous paraissent des impasses : c’est bien là que nous sommes invités à attendre la Vie
Nouvelle.
A Pâques, la mort cède sous la poussée de la lumière, notre péché devient le lieu où lagrâce est toujours prête à surabonder. Notre combat, c’est apprendre à adorer l’Amour qui se donne sans condition. Christ est ressuscité,nous sommes ressuscités avec lui. Son Amour transforme toutes nos morts en lumière. Accueillons-le ! Alors la force du Ressuscité nous traversera pour se propager à nos frères et soeurs !