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Par Anonyme, le 25.07.2021
j'aime vraiment ce message
Par Anonyme, le 25.07.2021
merci mon dieu pour ce nouveau jour que tu m'offres que ton nom soit glorifié à jamais.tout est grâce
Par Stéphane, le 23.06.2021
ma lumière et mon salut c'est le seigneur
Par Anonyme, le 06.06.2021
c'est mon anniversaire
Par Anonyme, le 10.05.2021
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Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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« Je marcherai en toute liberté, car je recherche tes décrets. » Autre traduction : « Je marcherai à l’aise, car je recherche tes exigences. »
Remercions pour les domaines où la Parole de Dieu nous a déjà conduits dans la liberté. Ces domaines où, à sa lecture, nous ressentons que la Parole de Dieu nous touche, nous interpelle, nous exhorte ou nous choque. Apportons à Dieu dans la prière ses Paroles qui nous posent problème et demandons-Lui d’ouvrir notre entendement et de nous libérer (lis aussi Psaume 118 :5)
« Puissent mes voies s'affermir à observer tes commandements !»
En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »
Avec ce 2ème dimanche du Carême, nous sommes invités à nous déplacer, à sortir de notre jardin, celui de notre petite vie bien tranquille. Les textes bibliques de ce dimanche évoquent trois mouvements qu’il faut avoir en permanence : quitter son « chez soi », monter pour découvrir la Lumière, puis accepter de redescendre vers la vallée (qui peut être une « vallée de larmes ».
L’Évangile de ce jour nous montre Jésus qui prend avec lui trois de ses disciples : Pierre, Jacques et Jean. « Il les emmène à l’écart sur une haute montagne ». Dans le monde de la Bible, « la montagne représente la proximité avec Dieu et la rencontre intime avec lui ». C’est le lieu de la prière. On y est vraiment en présence du Seigneur. Jésus laisse entrevoir à ses disciples la beauté de sa divinité. Nous nous rappelons qu’un jour, il a dit : « Je suis la lumière du monde ». Aujourd’hui, il laisse transparaître un peu de cette lumière qui est en lui. Si le Christ nous appelle à lui, c’est pour nous faire contemple les choses du ciel.
Pierre est ébloui par cette vision. Il a envie de rester là, de s’installer. Mais voilà que la voix du ciel se fait entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui, je trouve ma joie. ÉCOUTEZ-LE ! » Cette parole est très importante ; elle est pour chacun de nous aujourd’hui : « Écoutez car il est mon Fils bien-aimé ». Écoutez Jésus ! Ce n’est pas le prêtre qui vous dit cela ; c’est Dieu le Père qui le dit à chacun de nous.
Nous qui sommes des disciples de Jésus, nous devons être de ceux qui écoutent sa voix et qui prennent au sérieux ses paroles. Pour écouter Jésus, il faut être proche de lui, il faut le suivre comme faisaient les foules de Palestine. Jésus était un itinérant, un marcheur qui proposait ses enseignements ou plutôt les enseignements du Père.
Nous sommes donc tous appelés à suivre le Christ pour l’écouter. Nous l’écoutons dans sa Parole écrite, dans l’Évangile. C’est important que nous puissions en lire un passage chaque jour, en particulier pendant le Carême. Nous pouvons nous arrêter à n’importe quel moment de la journée pour en lire un extrait. À travers ces textes que nous lisons, c’est Jésus qui nous parle.
Dans l’Évangile de la Transfiguration, nous pouvons souligner deux moments significatifs : la montée et la descente. Nous avons besoin d’aller à l’écart, de monter sur la montagne dans un espace de silence.C’est là que nous pourrons mieux percevoir la voix du Seigneur. C’est ce que nous faisons dans la prière, en particulier dans l’Eucharistie. Ce rendez-vous avec le Christ est un événement qu’il ne faut surtout pas manquer.
Mais nous ne pouvons pas rester là. La rencontre avec le Christ nous pousse à« descendre de la montagne ». Nous sommes envoyés ver les « périphéries », vers ceux et celles qui souffrent à cause de la maladie, des injustices, de la pauvreté matérielle et spirituelle. Nous sommes envoyés pour leur apporter les fruits de l’expérience que nous avons faite avec Dieu. Nous avons écouté la Parole de Dieu ; nous l’avons dans le cœur. Mais elle ne pourra grandir que si nous la donnons aux autres. C’est cela la vie chrétienne. C’est une mission pour tous les baptisés, pour nous tous :Écouter Jésus et le donner aux autres.
Tout au long de ce Carême, nous sommes tous appelés à sortir de notre vie tranquille et à gravir la montagne pour aller à la rencontre du Seigneur. Rappelons-nous que ses paroles sont celles « de la Vie éternelle ». C’est de cette bonne nouvelle que nous avons à témoigner dans un monde défiguré par tant de souffrances, de mensonges et de mépris de la dignité des personnes. Nous sommes attirés par l’espérance de la transfiguration finale. Alors comme Abraham et bien d’autres, mettons-nous en route pour suivre le Seigneur. Qu’il soit toujours avec nous et nous toujours avec lui pour que toute notre vie témoigne de l’amour qu’il nous porte.
Seigneur, notre Dieu, nous te bénissons pour ce monde merveilleux que tu nous as donné. Monde des choses et des hommes, monde de l’infiniment petit et de l’infiniment grand. Monde fascinant des peuples et des cultures dans leur étonnante diversité.
Ce monde, Seigneur, est le reflet de ta magnificence et de ta gloire. Tu l’as remis entre nos mains par bonté et par confiance. Et nous l’avons défiguré par nos haines, nos divisions et nos discriminations.
Au seuil de ce jour, nous te supplions de nous combler de ton Esprit de miséricorde et de pardon.
Alors, par nous brillera, sur notre terre et sur tous ceux qui l’habitent, ton Soleil de Justice, de tendresse, de joie et de Paix. Amen !
En cette deuxième semaine de carême je vous propose le jeûne de la plainte:
arrêter de se plaindre et rendre grâce à Dieu à chaque instant pour tout ce que nous vivons de bons et de moins bons.
Les trois pistes de mise en pratique de la semaine
« C'est ma consolation dans ma misère, car ta promesse me rend la vie.» (V.50)
Regardons à Dieu et adorons-Le car Il est « le Père plein de compassion et le Dieu de tout réconfort ! » (2 Corinthiens 1 :3) ; Il a promis : « tout comme un homme est consolé par sa mère, je vous consolerai moi-même. » (Esaïe 66 :13). Dans le texte original, le mot traduit par « consoler » peut également signifier « faire changer d’avis ».
Prions que, dans nos chagrins et nos soucis, Dieu nous accorde un nouveau courage de vivre et de nouvelles perspectives
Romains 15,13: « Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de paix dans la foi, afin que vous débordiez d’espérance par la puissance de l’Esprit Saint.»
En cette nouvelle semaine qui s'ouvre devant toi : sauras-tu demeurer en Lui ?
« Mon lot, Éternel, je le dis, c’est d’obéir à tes paroles. … Je réfléchis à mes voies et je conduis mes pas vers tes instructions. » (Ps 119,57&59)
L’Esprit de Dieu examine ma vie à la lumière de sa Parole. Qu’est-ce que l’Esprit de Dieu met en évidence ? De quoi Dieu, dans sa bonté, m’appelle-t-il à faire demi-tour et à me repentir – d’une « idole », d’un péché concret ou de trop d’activisme ?
Méditons sur ces versets:
Romains 2, 4:« Ou bien méprises-tu ses trésors de bonté, de longanimité et de patience, en refusant de reconnaître que cette bonté de Dieu te pousse à la conversion ?»
Osée 4 :1-3:« Écoutez la parole du Seigneur, fils d’Israël, car le Seigneur est en procès avec les habitants du pays : il n’y a, dans le pays, ni vérité ni fidélité, ni connaissance de Dieu, mais parjure et mensonge, assassinat et vol ; on commet l’adultère, on se déchire : le sang appelle le sang. C’est pourquoi le pays est en deuil, tous ses habitants dépérissent, ainsi que les bêtes sauvages et les oiseaux du ciel ; même les poissons de la mer disparaissent.»
Apocalypse 2 (2-5):« Je connais tes actions, ta peine, ta persévérance, je sais que tu ne peux supporter les malfaisants ; tu as mis à l’épreuve ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas ; tu as découvert qu’ils étaient menteurs. Tu ne manques pas de persévérance, et tu as tant supporté pour mon nom, sans ménager ta peine. Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné.» ?
« Au milieu de la nuit, je me lève pour te louer à cause de tes justes sentences.»
Il est parfois judicieux de se lever « au milieu de la nuit », au sens littéral ou « dans l’obscurité de notre détresse ou de notre perplexité », pour adresser à Dieu un sacrifice de reconnaissance et de louange (cf. Psaume 50, 23 « Qui offre le sacrifice d'action de grâce, celui-là me rend gloire : sur le chemin qu'il aura pris, je lui ferai voir le salut de Dieu. » ;
Actes 16 :25 et suivants:).
A quel moment de la journée vais-je prendre volontairement le temps de le faire ?
« Je me souviens de tes sentences passées, Éternel, et c'est ce qui me console.»
Cette Parole nous encourage à penser à Dieu et à Le remercier pour Ses lois et prescriptions sages pour la vie, mais aussi pour Ses bienfaits qui nous enchantent depuis longtemps
Psaume 77 (12-13): « Je me souviens des exploits du Seigneur, je rappelle ta merveille de jadis; je me redis tous tes hauts faits, sur tes exploits je médite.»
Prions aussi pour notre pays, prions pour les chrétiens engagés dans la politique, l’économie et la société, qu’ils aient le courage de défendre les valeurs divines, mais aussi qu’ils soient encouragés et « consolés » personnellement par Dieu.
O Seigneur, nous implorons votre miséricorde pour nous-mêmes, pour les mourants, pour les âmes du Purgatoire ainsi que pour ceux et celles qui vous bafouent, vous calomnient et vous offensent. O Seigneur daignez nous accorder les mérites de votre sainte Passion, que nous allons méditer. O Notre-Dame des Douleurs, Mère des pauvres que nous sommes, aidez-nous à prendre part aux souffrances et à la Croix du Christ, afin qu’unis à sa Passion, nous entrions dans la vie. Amen.
O doux Jésus, vous avez accepté d’être jugé par des hommes et condamné, vous l’Agneau sans tâche, le Fils du Père, et votre bouche n’a proféré aucun jugement, aucun reproche. Vous n’aviez pour vos bourreaux que pitié et miséricorde.
Donnez-nous, Seigneur, de pleurer nos péchés, de ne pas juger ni condamner nos semblables, de demander pardon et de pardonner.
Notre Père…
Je vous salue Marie…
Gloire au Père…
Ayez pitié de nous, Seigneur.
Ayez pitié de nous.
Que, par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix.Amen !
En ce temps-là, Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » - En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : Des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !...
Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. » À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? » Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui. Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. » Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs SON déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant,le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur. Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.” Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. » Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
Les textes de l’Exode et l’Évangile nous parlent de l’importance de l’eau : on s’en aperçoit, surtout quand elle vient à manquer. La première lecture nous renvoie à l’histoire du peuple Hébreux. Il venait de quitter une vie d’esclavage en Égypte pour se rendre en terre de Canaan. Mais entre les deux, il y a le désert. C’est là qu’on voit à quel point l’eau est indispensable à la vie. En pleine chaleur, la situation peut devenir dramatique. C’est une question de vie ou de mort.
Malgré tous les bienfaits dont il a bénéficié, le peuple a du mal à s’abandonner en toute confiance. C’est bien ce qui nous arrive souvent : dès que notre vie semble en péril, nous doutons, nous crions à l’abandon. Nous oublions que le Seigneur n’a jamais cessé de nous aimer. Il n’a jamais cessé de nourrir et d’abreuver son peuple rebelle. La soif au désert est révélatrice d’une autre soif que Jésus apaisera chez la Samaritaine. Il se présentera à elle et à nous tous comme la Source d’eau vive.
L’Évangile nous donne de méditer sur une scène absolument extraordinaire. Saint Jean nous y dévoile tout le mystère de Dieu. Il part de l’eau qui féconde la terre et donne la vie au monde. Cela se passe en Samarie, au puits de Jacob. C’est là que Jésus s’est arrêté car il est fatigué par la route. Et c’est là qu’il rencontre la samaritaine. Normalement, cette rencontre n’aurait pas dû avoir lieu. Les juifs et les samaritains évitaient de se rencontrer. Des rivalités très anciennes les opposaient.
Cette femme qui vient puiser est le symbole de notre humanité blessée. Dieu nous voit nous précipiter vers le danger et tomber dans le péché. Il fait tout pour nous en sortir. Il envoie son Fils pour « chercher et sauver ceux qui étaient perdus ». Quand le Christ demande à la Samaritaine « donne-moi à boire», nous comprenons qu’il a soif de la sauver. Il a soif de son affection et de la nôtre. La Samaritaine sera progressivement amenée à reconnaître en Jésus la Source d’Eau vive.
C’est important pour nous et pour notre monde. Une des caractéristiques de notre temps, c’est l’ignorance religieuse. On finit par s’installer dans le désert de l’indifférence, de l’incroyance, de la « mal-croyance ». La foi devient quelque chose de secondaire par rapport au métier, aux loisirs et à nos diverses activités de chaque jour. Dieu en est rejeté. Mais quand on veut chasser le religieux, il revient sous sa forme la plus perverse : c’est la montée des superstitions, des pratiques ésotériques, voyance, magie blanche ou noire… C’est dans ce désert que Jésus veut rejoindre le monde d’aujourd’hui. Il ne veut pas qu’un seul se perde. C’est pour nous et pour le monde entier qu’il a donné sa vie sur la croix.
Cet Évangile est un appel à découvrir quelle est notre véritable soif, notre désir profond. Le Christ ne cesse de nous proposer l’eau vive. Ses paroles sont celles « de la vie éternelle ». Quand nous acceptons de vraiment le rencontrer, tout est changé dans notre vie. C’est ce qui s’est passé pour la samaritaine. Porteuse d’eau, elle devient porteuse d’Évangile. Elle court alerter les siens ; elle les amène à rencontrer Celui qu’elle a reconnu comme le Messie. Les samaritains croient en Jésus : C’est lui le Sauveur du monde.
Le même Seigneur nous rejoint dans toutes les situations de notre vie, même les plus compliquées. Malgré nos faiblesses et nos péchés, il nous abreuve à la Source d’eau vive, celle de sa Parole et de son Eucharistie. Puis, comme la Samaritaine, nous sommes envoyés pour annoncer que Jésus est vraiment le « Sauveur du monde. » Nous faisons nôtres les paroles de ce chant : « Peuple de frères, peuple du partage, Porte l’Évangile et la paix de Dieu ». Amen !
Dieu éternel et tout Puissant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, toi qui es toujours intervenu en faveur de ton peuple Israël et en faveur de tant d’hommes et de femmes qui t’ont appelé au secours. Je me dresse devant toi, pour moi-même, pour tous les hommes et surtout pour tous ceux qui sont blessés par la souffrance, menacés par toutes sortes de maladie et d’ennemis à cause de leur foi, de leur droiture de vie.
Souviens-toi de nous et protège-nous. Garde-nous, Seigneur, de la tentation de nous servir de toi pour nous venger, pour asservir et dominer les autres. Maintiens-nous dans le service humble des hommes et de ton Église, dans une confiance totale en toi. Amen !
Je vous souhaite une bonne semaine
Tournons-nous vers notre Père du ciel, reconnaissons-nous pécheurs et demandons lui sa grâce.