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Par Anonyme, le 25.07.2021
j'aime vraiment ce message
Par Anonyme, le 25.07.2021
merci mon dieu pour ce nouveau jour que tu m'offres que ton nom soit glorifié à jamais.tout est grâce
Par Stéphane, le 23.06.2021
ma lumière et mon salut c'est le seigneur
Par Anonyme, le 06.06.2021
c'est mon anniversaire
Par Anonyme, le 10.05.2021
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Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Isaïe 49, 8-15 : « Cieux criez de joie ! Terre exulte ! Montagnes, éclatez en cris de joie ! Car le Seigneur console son peuple ; de ses pauvres, il a compassion. »
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Alexandre aimerait bien aider cette personne vacillante à passer le carrefour, mais pour cela, il lui faut traverser la rue ; or il est pressé. Alors…
En passant devant le bureau de sa collègue, Sophie a vu son air préoccupé. Elle sait que son fils est malade. Elle aimerait bien la réconforter ; mais que lui dire ? Alors…
André aimerait bien aller à la messe tous les dimanches avec sa femme. Mais il travaille tous les jours de la semaine. Il aspire à une matinée sans rien faire. Alors…
Lucienne et Rémi aimeraient bien inscrire leur fille au catéchisme, mais l’heure du caté est celle du cours de danse où Jade excelle. Alors…
Notre imagination est remarquable dans l’invention des excuses qui nous permettent d’échapper à nos responsabilités.
Si nous aimons Dieu, nous avons le désir de lui plaire, et de ce fait, le souci des autres. L’amour est la base de notre vie. Sans cela, nous sommes des menteurs, et Jésus est très ferme à ce sujet : « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste » (Mt 23, 23).
Refusons donc les simagrées et vivons devant Dieu avec un cœur loyal et aimant.
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Prière :Seigneur, la vie n’est pas toujours facile pour tes enfants, et tu le sais. Mais nous voulons être de bonne foi dans nos décisions. Pour cela, tu nous as donné en secours ton Esprit Saint. N’oublions pas de lui demander son avis.
En ce temps-là, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».
Les trois lectures bibliques de ce dimanche ont un point commun : « le fils ». Nous avons tout d’abord Isaac, le fils d’Abraham qui a failli être sacrifié. Puis dans la seconde lecture, saint Paul nous parle du « Fils » que Dieu ne nous a pas refusé. Enfin, l’Évangile nous révèle le « Fils bien-aimé du Père ».
Dans le premier texte, c’est donc l’histoire d’Abraham. On se souvient que Dieu lui avait demandé de quitter son pays et sa famille pour aller vers un pays inconnu. En récompense, il lui promet d’être le père d’une nombreuse descendance. Or voilà qu’aujourd’hui, il se trouve face à une mise à l’épreuve très douloureuse. Il comprend que Dieu lui demande de sacrifier son fils. Ce genre de sacrifice se pratiquait d’une manière habituelle dans les religions païennes du Moyen Orient. Pour Abraham, c’était évident qu’il devait offrir son fils à Dieu. Mais au dernier moment, Dieu lui fait comprendre qu’il ne veut pas de sacrifices humains. Contrairement aux dieux du monde païen, il est le Dieu des vivants.
Ce qu’il faut voir ici, c’est la confiance d’Abraham. Dieu le comble de ses bénédictions, lui et sa nombreuse descendance. Les descendants d’Abraham, ce sont les juifs, les chrétiens et les musulmans. Ils doivent se rappeler qu’ils ont à transmettre cette bénédiction divine à tous. Dieu les aime tous ; il souffre de les voir se faire la guerre. C’est pour eux et pour la multitude que Jésus est mort sur une croix. Et c’est ce sacrifice du Christ que nous célébrons à chaque messe. En ce jour, nous nous tournons vers le Seigneur : nous lui demandons que tous les enfants d’Abraham progressent ensemble vers plus d’amour, de justice et de paix.
La seconde lecture se présente comme une réponse au texte de la Genèse. Alors qu’Abraham a été empêché de sacrifier son fils, saint Paul nous rappelle que « Dieu n’a pas épargné son propre Fils mais il l’a livré pour nous. » Jésus a été exécuté sur une croix mais il est ressuscité et vivant. Il est à la « droite de Dieu » et il intercède pour nous. Paul est émerveillé par ce Dieu qui nous donne tout avec Jésus. « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » Toutes les fausses images qui faisaient vivre dans l’angoisse et la peur sont désormais bannies. Le vrai Dieu est Amour. C’est sous son regard que nous sommes appelés à vivre tous les jours de notre vie.
Dans l’Évangile, il est également question du « Fils ». Jésus emmène ses disciples sur une haute montagne pour un temps de prière. Et c’est le récit de la Transfiguration. Les disciples voudraient s’installer dans ce bonheur. Mais voilà que la voix du Père vient les ramener à la réalité : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! » Aujourd’hui, vous voyez son visage transfiguré. Dans quelques jours, vous le verrez défiguré. Écoutez-le. Faites-lui confiance quoi qu’il arrive.
Vivre le Carême c’est donc « écouter le Fils bien-aimé ». Cette parole qu’il faut écouter, nous pouvons la trouver chaque jour dans les Évangiles. Aujourd’hui, il nous invite à le suivre sur la « montagne ». Il veut nous aider à prendre de la hauteur par rapport à nos soucis de tous les jours. La voix du Père se fait entendre pour nous apprendre à voir les choses différemment. Il n’est plus question de s’installer. Dieu ne se laisse pas enfermer dans une maison. Ces tentes dont nous parle l’Évangile, il faut les construire dans le monde, dans les cœurs endurcis des humains, dans la vie ordinaire de tous les jours. C’est là, au cœur de ce monde, que Dieu veut faire sa demeure.
Malheureusement, ce monde que Dieu veut habiter se trouve défiguré par les guerres, les violences, les massacres, l’intolérance. Les pauvres et les exclus y sont de plus en plus nombreux. C’est ce monde que Dieu veut habiter. Il compte sur nous pour lui construire une demeure digne de lui.
Cette beauté qui est en lui, Jésus, le Fils bien-aimé du Père veut nous en revêtir en nous faisant partager sa divinité. Tout au long de ce Carême, nous sommes invités à remettre le Christ au centre de nos vies. Celui qui s’en rapproche avec son cœur devient plus lumineux, plus radieux. Il ressemble de plus en plus à Jésus, le Fils Bien-aimé de Dieu. Pour y parvenir, l’Évangile nous montre le chemin. Ce chemin peut être un chemin de croix, mais au terme de cette montée, nous trouverons la joie de Pâques.
En cette 2è semaine de carême Seigneur nous levons les yeux vers toi confiant de ta miséricorde qui pardonne et restaure.
écraser sous le poids de nos péchés nous recourons à ta Toi.
Lave-nous, relève-nous,
restaure-nous et bénis-nous
nous avons confiance en toi.
Amen !
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Cinq conseils pour ne pas se mettre en colère pendant le Carême. Condition première pour y parvenir : ne pas absorber celle des autres.
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La colère n’est pas mauvaise en soi. Saint Thomas d’Aquin va même jusqu’à dire que ne pas manifester de colère peut être un péché car dans certains cas, la raison appelle à se mettre en colère contre l’injustice et le mal.
Mais la colère demeure une émotion très fluctuante et dangereuse. Les chrétiens doivent être attentifs à la diriger de manière saine. Saint Augustin met en garde : « La colère, en séjournant dans le cœur, devient de la haine » et « nous devons veiller à ce que la haine de qui que ce soit ne pénètre pas dans notre cœur ». Saint Thomas d’Aquin rappelle pour sa part que la colère peut devenir un péché mortel si « à cause de l’impétuosité de [s]a colère », une personne « se détache de l’amour de Dieu et du prochain ».
C’est pourquoi il est trop facile d’excuser les accès impétueux en citant l’exemple de Jésus renversant les comptoirs des marchands du Temple ou de saint Nicolas frappant Arius au concile de Nicée (scène qui n’a d’ailleurs très probablement jamais eu lieu). De tous les péchés mortels, la colère apparaît comme celui que la plupart des chrétiens prend le moins au sérieux.
Si l’on a tendance à s’emporter facilement, il est nécessaire de réfléchir attentivement à ce que l’on fait entrer dans son esprit et dans son cœur par le biais des sens. Le Carême est une période propice pour prendre des habitudes qui nous éloignent des sources de colère et nous permettent d’aller vers la paix et la charité du Christ.
« La vie est trop courte pour que l’on baigne dans la colère des autres ». Grâce à cette règle d’or, j’ai décidé de ne plus suivre certaines personnes sur les réseaux sociaux, des personnes que j’apprécie et que j’admire mais dont les publications m’interpellent ou me mettent régulièrement en colère. Les attaques permanentes à l’encontre de personnes ou de groupes en particulier (Le pape François, la gauche, la droite… n’importe) sont source de division, elles ne mènent à rien et certainement pas à la sainteté. C’est une bonne chose de se tenir au courant de ce qui se passe dans notre monde, mais pas par l’intermédiaire de personnes au tempérament rageur ou d’informations rédigées de manière à nous faire enrager.
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D’après Clément de Rome, une colère est saine quand « un individu s’indigne de lui-même et s’accuse des péchés qu’il a commis ». En d’autres termes, indignez-vous contre vos propres fautes ! Que votre colère contre les éléments de ce monde soit une source de motivation pour essayer, avec la grâce de Dieu, de contrôler ce qui est contrôlable, c’est-à-dire votre propre comportement. Comme l’a dit un jour le bienheureux Giacomo Alberione, fondateur de la Famille Paulinienne, « évitez ceux qui veulent que le changement vienne des autres. Les vrais changements commencent en disant mea culpa. »
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Les réseaux sociaux, et plus globalement nos activités sur Internet, provoquent un nombre incalculable d’occasions de nous mettre en colère. S’éloigner des réseaux sociaux pendant le Carême pour accorder plus de temps à Dieu est une façon très efficace de limiter les risques. Souvent, quand j’arrive au terme de mon jeûne des réseaux sociaux, j’ai l’esprit plus clair et je me laisse moins facilement embarquer dans les débats houleux, les scandales, les médisances et la méchanceté.
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Dans le Livre des Proverbes (12, 16), il est dit : « L’insensé manifeste, sur l’heure, son dépit. » Donc, quand vous êtes en colère et que vous éprouvez le sentiment de devoir répondre immédiatement à quelqu’un, sur les réseaux sociaux ou dans la vraie vie, ne le faites pas ! Arrêtez-vous, lâchez tout et priez. D’après Éphrem le Syrien, « les vertus sont formées par la prière » et « la prière met fin à la colère ». Autrement dit, la prière nous permet de prendre patience et de gérer notre colère avant qu’elle ne devienne source de péchés. Mieux vaut ne rien dire du tout que de dire quelque chose qu’il faudra ensuite confesser.
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Les gens qui sont perpétuellement en colère souffrent souvent de problèmes sous-jacents, qui ne sont pas résolus et qui rejaillissent dans leur vie quotidienne. Pour chacun d’entre nous, que l’on soit d’une nature plutôt douce ou irascible, la colère est une réponse à un souci immédiat mais elle est souvent liée à quelque chose de plus profond. Parfois, quand je ressens de la colère, je vais à la chapelle et je dis à Jésus : « Je me sens en colère, pourquoi ? » La vitesse de sa réponse est toujours stupéfiante… Demandez à Jésus de vous aider à mettre à jour les racines de votre colère.
Pendant ce temps de Carême, essayons donc de faire en sorte que nos colères s’expriment plus sainement. Nos familles, notre Église, notre monde ne s’en porteront que mieux.
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Source: Aleteia
« Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. Leur communauté, en effet, s’édifie avec des hommes rassemblés dans le Christ, conduits par l’Esprit Saint dans leur marche vers le Royaume du Père, et porteurs d’un message de salut qu’il faut proposer à tous. La communauté des chrétiens se reconnaît donc réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire. » (Début de la Constitution pastorale sur l’Église dans le monde de ce temps, Gaudium et Spes (Joie et espoir) Concile Vatican II, 1965)
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Cinquante ans plus tard, notre pape François, pétri du Concile Vatican II, nous rappelle que « l’Église doit être en conversation avec le monde » pour lui proposer « la révolution de la tendresse » et la redécouverte « des entrailles de la miséricorde ».
François nous appelle à regarder le monde avec tendresse, à être dans le monde pour partager ses peines et ses joies, à être avec le monde pour construire l’avenir.
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Marie, la mère de Jésus, fut sa première disciple. Marie, la mère de l’Église, est aussi son modèle. Marie, la mère de tous les hommes, ne cesse de veiller sur le monde. Confions-lui notre désir et notre espoir de participer à l’élaboration d’une humanité fraternelle et unie à Dieu.
Prière :
Avec toi, Marie, nous redisons à notre Père :
« Relève Israël ton serviteur, souviens-toi de ton amour, de ta promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa descendance à jamais. »
(Dernier verset du Magnificat - Lc 1, 54-55)
Matthieu 6, 7-15 : « Priez ainsi, Notre Père… »
1 Pierre 3,12 : « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière.»
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Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : ‘L’amour de ta maison fera mon tourment.’Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
Tout au long de ce Carême, nous continuons notre montée vers la grande fête de Pâques. Les textes bibliques de ce dimanche nous invitent à contempler et à accueillir les signes que Dieu nous donne. Nous y découvrons un Dieu libérateur qui se fait proche de nous et qui est riche en miséricorde. Il nous rejoint dans nos situations de péché pour nous en libérer.
Le premier signe que nous découvrons aujourd’hui c’est le don de la loi (1ère lecture). C’est une loi de liberté et de vie. Si Dieu nous donne cette loi c’est pour nous apprendre à bien vivre les uns avec les autres. Notre Dieu nous aime tous de la même manière. Il veut le salut de tous. Les dix commandements qu’il nous laisse commencent par des interdits : « Tu n’auras pas… Tu ne feras pas… » Ces paroles nous disent les impasses qu’il nous faut éviter pour ne pas retomber dans l’esclavage.
Il s’agit de renoncer aux idoles, ces faux dieux qui revendiquent d’être l’absolu de l’homme. Ces idoles, nous les connaissons bien, c’est la course à l’argent, aux richesses matérielles, au « toujours plus ». Tout cela ne fait que nous enfermer dans notre égoïsme. Nous devons également éviter toutes les critiques négatives qui ne font qu’ajouter un peu plus de poison à la société dans laquelle nous vivons. Les dix paroles que le Seigneur nous laisse sont un chemin de liberté et de vie. Elles se présentent comme des points de repères pour une vie digne d’être qualifié humaine.
En réponse à cette loi du Seigneur, nous avons la prière du psaume. C’est une prière de louange et d’action de grâce : « La loi du Seigneur est parfaite qui redonne vie… » Avec ce psaume, nous rendons grâce à Dieu qui libère son peuple et le sauve. Plus tard, l’apôtre Pierre reconnaîtra que les paroles de Jésus sont celles de la Vie éternelle. Tout au long de ce carême, nous sommes invités à les lire et à les relire. Elles contiennent les graines de l’amour qui est en Dieu.
Le deuxième signe que nous découvrons aujourd’hui c’est celui de la croix. Dans sa lettre aux Corinthiens (2ème lecture), Paul insiste sur le caractère inimaginable de la croix : « Nous proclamons un Messie crucifié… » Tant pis pour ceux qui s’efforcent de rendre raisonnable l’Évangile de la croix. Si nous voulons comprendre quelque chose à l’amour de Dieu, c’est vers elle que nous devons regarder. Le vrai Dieu se révèle là où les hommes ne voient que la honte et l’échec. Le signe de la croix se présente comme la seule attestation d’un Dieu dont le nom est « miséricorde ».
Après la loi et la croix, l’Évangile nous présente un troisième signe de l’amour de Dieu : le temple. Aujourd’hui, nous voyons Jésus arriver au temple de Jérusalem. Il réagit très fortement contre le trafic qui se pratique en ce lieu. Il devient même violent. La maison de son Père n’est pas destinée à cela. En ce temps de Carême, Jésus veut nous apprendre à adorer Dieu « en esprit et en vérité ». Nos relations avec lui ne se négocient pas. On ne va pas lui offrir ceci ou cela pour qu’il nous donne ce que nous lui demandons.
En purifiant le culte qui se pratique au temple, Jésus veut nous aider à retrouver la vraie signification de ce lieu. Le temple est la demeure de Dieu, sa présence au cœur de l’humanité. Il faut donc chasser de ce lieu tout ce qui est impur. Plusieurs siècles avant, le prophète Zacharie l’avait annoncé : « Il n’y aura plus de marchands dans la maison du Seigneur de l’univers ces jours-là… » (Za 14, 21) Avec l’Évangile de ce jour, c’est le règne de Dieu qui s’ouvre avec un fouet. De victime sacrificielle, il n’en restera plus qu’une, c’est Jésus lui-même. Il sera « fouetté » et crucifié hors de la ville. Mais ce ne sera pas la fin de l’histoire. Le nouveau sanctuaire sera le Corps de Jésus ressuscité.
Ces trois signes, la loi, la croix et le temple nous sont donnés pour nous appeler à une vraie conversion. Ils nous disent ce qu’il nous faut éviter et ce qu’il faut faire pour ne pas retomber dans l’esclavage. Mais pour ce combat, nous ne sommes pas seuls. Jésus l’a gagné sur la croix et il veut nous associer tous à sa victoire. Il est désormais le seul vrai temple où nous pourrons rendre à Dieu un culte « en esprit et en vérité ». Chaque année, le temps du carême nous aide à recentrer notre vie sur Dieu et à retrouver son amour. Il nous appelle inlassablement : « Convertissez-vous… Revenez à moi de tout votre cœur… » Prions ensemble pour que ces quarante jours soient une vraie réponse à l’amour infini de Dieu.
O mon Dieu ! Tellement souvent, j'ai levé le poing vers toi,
tellement souvent je t'ai accusé de tous les maux.
Aujourd'hui je me rends compte de tout le mal que j'ai pu causer,
moi, avec mes paresses, mes lâchetés,
mes ambitions, mes rancunes, et j'en passe.
Pendant tout ce temps, tu étais patient !
Tu attendais que mon cœur revienne à toi !
Tu as attendu longtemps, si longtemps.
Pendant ce temps, je t'ai laissé critiquer, bafouer, déformer.
Je vois bien que mes voisins
ne te connaissent pas sous ton vrai visage
celui d'un Père plein de tendresse,
celui d'un Fils qui nous a aimé jusqu'à donner sa vie,
celui d'un Esprit Saint à l'œuvre en nos cœurs !
Et je m'en sens un peu coupable.
Donne-moi ton pardon Seigneur, que par le chemin retrouvé
du sacrement de réconciliation, je puise des forces
pour me mettre sous ton regard Seigneur,
pour te connaître sous ton vrai jour,
et pour montrer au monde qui tu es.
Oh ! Combien, mon cœur est léger à présent Seigneur,
maintenant que la douceur de ton amour peut y couler librement.
Oh ! Combien j'étais aveugle de croire
que c'était toi qui avais fermé les vannes de l'amour.
Je te rends grâce ô Seigneur
de me montrer tout cela dans ma petitesse.