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Par Anonyme, le 25.07.2021
j'aime vraiment ce message
Par Anonyme, le 25.07.2021
merci mon dieu pour ce nouveau jour que tu m'offres que ton nom soit glorifié à jamais.tout est grâce
Par Stéphane, le 23.06.2021
ma lumière et mon salut c'est le seigneur
Par Anonyme, le 06.06.2021
c'est mon anniversaire
Par Anonyme, le 10.05.2021
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Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Avec quel empressement les petits (et les grands) vont ouvrir leurs cadeaux de Noël ! C'est avec une plus grande hâte encore que les bergers ont accouru pour voir l'Enfant Jésus. Imaginez un peu leur joie : Dieu a décidé d'annoncer en premier la venue de son Fils à eux les exclus, les mal-aimés...On ne pouvait leur faire un plus beau cadeau !
Avec eux rendons grâce à Dieu pour cet immense trésor qu'il nous offre et remercions Marie d'avoir donné son fils au monde.
Les jeunes du Chemin neuf ont repris la célèbre chanson de Mariah Carey "AlI I want for Christmas is you" pour nous dire que la seule chose qui compte la nuit du 24 décembre c’est d’accueillir la venue de Jésus. Regardez leur vidéo très réussie
Imaginons la suite de la vidéo : les invités contemplent le petit Enfant et font la fête autour de lui. Et ils ne peuvent s'empêcher d'envoyer un sms à leurs amis pour leur dire de venir ! Qui n'a pas envie de partager ce trésor incroyable ? Les bergers ne pouvaient contenir en eux leur enthousiasme : « Ils s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, suivant ce qui leur avait été annoncé » (Luc, 2, 20).
Noël est un moment privilégié pour être des messagers de l'Evangile. Comme les bergers, nous sommes envoyés en mission ! Aujourd'hui nous vous proposons de parler à quelqu'un de ce cadeau de Noël un peu spécial et de lui partager votre joie de le recevoir :)
Prière :
...Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »Le monde, inébranlable, tient bon.
Il gouverne les peuples avec droiture.
Joie au ciel ! Exulte la terre ! Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête. Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient, car il vient pour juger la terre.
Il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa vérité !
(psaume 96)
« N’éteignez pas l’Esprit, ne repoussez pas les prophètes, mais discernez la valeur de toute chose. Ce qui est bien gardez-le ; éloignez-vous de tout ce qui porte la trace du mal. » Cette exhortation de saint Paul aux Thessaloniciens approfondit notre cheminement de l’Avent. Comme cela a été souligné la semaine dernière, c’est l’Esprit Saint qui vient à notre secours en illuminant notre intelligence et nous aide à discerner la valeur des choses de notre vie. C’est ainsi que nous pouvons aller de l’avant dans ce chemin de vérité et de lumière.
Jean annonce que le Messie est déjà là mais qu’il n’est pas encore manifesté, que nos yeux aveugles ne l’ont pas encore reconnu. Il est maintenant temps de scruter sa présence, de discerner son visage. Il est grand temps de le regarder.
Regarder le Christ
Pour discerner la présence au milieu de nous de Celui qui vient, il nous faut poser un acte de foi. Comme l’a développé l’encyclique ‘La lumière de la foi’ (Lumen Fidei)écrite par les Papes Benoît et François, croire consiste essentiellement à voir. « Celui qui croit, voit ; il voit avec une lumière qui illumine tout le parcours de la route. »(LF1) Et « pour celui qui, en ce monde, a été transformé, s’ouvre une nouvelle façon de voir, la foi devient lumière pour ses yeux. »(LF 22)
Avec un tel regard nouveau, que devons-nous regarder en premier ? Le Christ, lumière du monde, évidemment ! Il faut nous tourner vers la source de la lumière.
Découvrir la vraie joie
Et c’est cette nouvelle manière de voir, dans la lumière du Christ, qui nous découvre la joie véritable, celle des amis de Jésus, cette joie justement expérimentée par Jean le Baptiste, au moment où il se décrit comme l’ami de l’époux assistant aux noces du Christ-Epoux avec l’humanité. « Je ne suis pas le Messie, je suis celui qui a été envoyé devant lui. L’époux, c’est celui à qui l’épouse appartient ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend la voix de l’époux, et il en est tout joyeux. C’est ma joie, et j’en suis comblé. » Jn 3,28-29
Nous l’avons compris, cette joie profonde n’est pas une surexcitation ou une jouissance égocentrique. Elle est une délicate expérience intérieure qui vient de la conviction intime que nous sommes sur un chemin de lumière, à la rencontre de Celui qui est la Vérité et qui est en train de bouleverser notre existence. Cette joie est bien le fruit d’une rencontre vraie avec le Christ Jésus, notre Ami, notre frère.
Cette expérience de la joie donnée par la rencontre du Christ n’est pas éphémère. De même que notre vie de prière a besoin de moments d’intensification pour être sérieuse mais que la prière doit irriguer toute notre journée, l’expérience de la joie du Christ doit créer en nous et autour de nous une atmosphère de joie
Se donner
Celui qui a donc regardé le Christ et est devenu son ami se mue en apôtre, en envoyé. Il désire partager cette joie et ce bonheur à ceux qui ne le connaissent pas « Aimer c’est tout donner et se donner soi-même » écrivait sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
Voici la perspective de cette 3ième semaine de l’Avent : scruter la joie qui ne peut décevoir et que nul ne peut nous ravir. 3 pistes de méditation et de mise en pratique :
Regarder le Christ : il doit être au cœur de notre vie et de notre vie de prière. Nul ne va vers le Père sans passer par Jésus. Est-ce que nous avons vraiment donné à Jésus dans notre vie la place qu’il mérite ?
Découvrir la vraie joie : à l’école du P. Jacques, nous découvrirons la joie de l’amitié du Christ. Cela peut être l’occasion pour nous de (re)lire l’exhortation apostolique du Pape François : La joie de l’Evangile.
Se donner : la vérité et la profondeur de notre vie de prière se jaugent à l’amour que nous avons pour les autres, à commencer par les plus proches. En ces jours qui nous approchent des fêtes, soyons attentifs à ceux qui risquent de les passer dans l’isolement ou la précarité. Notre joie n’en sera alors que plus profonde.
« Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme il me tarde qu’il soit allumé ! » (Lc 12;49) Si Jésus est venu dans le monde, ce n’est pas seulement pour guérir quelques malades ou nous livrer un code de bonne conduite! Il veut nous donner des cœurs brûlants, que tout notre être en soit transformé.
Mais notre cœur n’est pas assez grand pour le contenir ! Alors Il vient en nous pour aimer à travers nous. A la suite de Saint Paul nous pouvons affirmer « ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi» (Ga 2;20).
Il ne cesse de frapper à notre porte et nous presse de son amour, un amour qui ne demande qu’à se répandre par nos paroles, nos gestes, nos prières. Devenons des bâtisseurs de « la civilisation de l’amour », nous exhorte Jean-Paul II !
Mère Teresa nous dit aussi : « Faites en sorte que votre communauté vive de cet amour et répandre le parfum de l’amour de Jésus partout où vous allez. N’ayez crainte d’aimer jusqu’à cela blesse, car c’est ainsi que Jésus aime.»
Comment puis-je inviter une telle puissance d’amour dans ma vie dès aujourd’hui ? Avant tout, en allant puiser à sa source par la prière et l’adoration : apprenons à nous laisser aimer ! Aujourd’hui, je peux dire au Seigneur «je reçois ton amour» puis «je t’aime», tout simplement. Pour partager cet amour, je peux dire à une personne qui ne le sait pas qu’elle est aimée par Jésus quoiqu’il arrive.
Prière :
Seigneur, donne-moi ton amour pour que je puisse le partager aux autres. Envoie-moi ton Esprit Saint,
pour me montrer aujourd’hui une personne qui a besoin de recevoir un peu de tendresse et donne-moi la simplicité de lui dire qu’elle est aimée par Dieu.
« Allez ! De toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19) Jésus nous envoie annoncer l’Evangile. Plus facile à dire qu'à faire ! Quand il s’agit de partager notre foi, ou répondre aux questions de nos proches, nous nous sentons souvent démunis. Sommés de mettre des mots sur notre vie intérieure, d’expliquer en quoi la Bonne Nouvelle est bonne et nouvelle, de parler de l’Espérance sans avoir l’air désespéré, nous avons envie de crier : « Seigneur ! Pourquoi moi ? »
Alors on se dit que l’on n’est pas la bonne personne pour témoigner. Qu’on pourrait laisser le boulot à d’autres. A ceux qui parlent mieux que nous. A ceux qui ont fait des études de théologie. A ceux qui ont une vie exemplaire... Le job de messager, c’est pour les saints, les prêtres, les anges et leurs trompettes!
Mais Jésus nous dit : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28, 20) Il ne nous laisse pas seuls ! Il nous a envoyé son Esprit. Lorsque nous annonçons l’Evangile, l’Esprit-Saint agit à travers nous. Il fait croître les graines que nous semons dans les cœurs, même si nous ne nous en rendons pas toujours compte. « Il en est du royaume de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment » (Marc, 4, 27)
Nous nous sentons trop indignes pour parler de Dieu ? Prenons exemple sur Saint Patrick, grand évangélisateur de l’Irlande. Ses Confessions commencent par un aveu de faiblesse : « Je suis Patrick, pécheur, très peu instruit, le moindre de tous les fidèles et extrêmement méprisé par beaucoup ». Saint Patrick ne cesse de rappeler son imperfection, son manque d’éducation. Mais il raconte aussi comment, par la grâce de l’Esprit, il a pu essaimer dans toute l’Irlande !
Alors ne nous laissons pas impressionner. La foi n’est pas un trésor à garder jalousement, mais une flamme joyeuse à partager ! Aujourd’hui, je peux faire découvrir à quelqu’un le mystère de Noël : inviter à la messe du 24, expliquer le sens de l’Avent,raconter l’histoire de la Crèche...
Prière :
Esprit-Saint, aide nous à dépasser nos peurs
et à trouver les mots pour toucher les cœurs
pour que nous puissions annoncer la nouvelle de Sa venue
Et partager notre joie :
Dieu nous a tant aimés qu’il nous a envoyé son Fils pour nous sauver !
« J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
j’étais malade, et vous m’avez visité ;
j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! » (Mtt 25 : 36)
Jésus nous dit qu’en aimant et en servant ceux qui souffrent, c’est lui que nous aimons et servons. Il nous appelle à être les serviteurs des pauvres !
Servir les pauvres, c’est quelque chose qui nous fait un peu peur. On s’imagine qu’il nous faudrait abandonner nos biens par solidarité avec ceux qui n’ont rien...ou que nous devrions tout quitter pour partir en voyage humanitaire au bout du monde. Mais ce n’est pas ce que Jésus nous demande ! Il nous appelle à servir les pauvres dans notre quotidien.
Des pauvres, il y en a tout autour de nous. Le chômeur du coin de la rue, privé de la dignité de pouvoir gagner son pain ; le collègue de travail, bougon et solitaire ; le frère jovial qui ne pense qu’à faire la fête ; l’ami blessé par la vie qui ne connaît plus l’Espérance ; la voisine de pallier, usée par les années. Toutes ces personnes de notre vie quotidienne qui paraissent abîmées, isolées, éloignées de Dieu. « Vous autres en Occident, vous avez les plus pauvres d’entre les plus pauvres sur le plan spirituel » affirmait Mère Teresa.
Pour servir les pauvres, Saint Paul nous invite à rayonner de charité. « J’aurais beaudistribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien » (Cr, 13 :3) Là où nous sommes, à notre échelle, nous pouvons poser des actes concrets de charité envers les pauvres qui connaissons. Aidons-les à sortir de la misère sociale ou spirituelle. Sortons de l’indifférence qui nous guette toujours !
Aujourd’hui, je peux identifier les pauvres de ma vie quotidienne, ceux que la routine me fait souvent oublier. Alors je peux prier pour eux. Je peux aussi leur témoigner une marque d’attention particulière, et si c’est possible, leur rendre un service.
Prière :
Saint Vincent de Paul, patron des œuvres charitables
Obtiens-nous un cœur tendre et compatissant
aux misères et aux souffrances des autres
spécialement des plus démunis de ce monde.
Accompagne-nous dans notre service des hommes
et intercède auprès du Fils de Dieu
pour que nous devenions
dans notre travail,notre famille,notre quartier,notre paroisse,
nos communautés,des passionnés de son Évangile d’Amour.
Amen !
Sainte Marie, Mère de Dieu,
gardez-moi un cœur d’enfant,
pur et transparent comme une source.
Donnez-moi un cœur simple,
qui ne savoure pas les tristesses,
un cœur compatissant,
un cœur fidèle et généreux,
un cœur qui n’oublie aucun bien
et ne tient rancune d’aucun mal.
Donnez-moi un cœur doux et humble,
aimant sans demander de retour,
un cœur qu’aucune ingratitude ne ferme,
qu’aucune indifférence ne laisse,
un cœur pour rendre gloire à Jésus-Christ,
un cœur blessé de ton amour
et dont la souffrance ne s’apaisera qu’au ciel.
« Pardonne-nous nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». Cette phrase du Notre Père est peut-être l’une des plus difficiles à dire… sommes-nous capables de pardonner autant que Dieu nous pardonne ?
Pardonner semble parfois impossible. Comment pourrais-je pardonner à ceux qui m’ont fait tant de mal ? Les souvenirs sont là, douloureux...tel ami que j’aimais et qui a trahit ma confiance. Tel voisin de bureau dont la méchanceté me blesse quotidiennement. Tel frère dont les dures paroles m’ont atteint au cœur. Et puis toutes ces personnes inconnues, dont les coups inattendus m’ont laissé un goût amer dans la bouche. Parfois la plaie reste vive… et pourtant Dieu nous demande de pardonner !
Il nous demande de pardonner de tout notre cœur, gratuitement, sans mesure.
Lorsque Pierre demande à Jésus combien de fois il devra pardonner à ceux qui lui font du mal, il lui répond « soixante-dix-sept fois ». C’est-à-dire sans fin ! Jésus illustre le pardon des offenses par une parabole, la parabole du débiteur impitoyable (Mt 18, 23-25) : un roi accepte de remettre la dette de son serviteur, qui est de dix mille talents. Il apprend par la suite que ledit serviteur a refusé de remettre la dette d’un de ses amis, alors même qu’elle n’était que de cent deniers. Alors le roi le convoque et lui dit « ne devais-tu pas avoir pitié de ton compagnon, comme moi j’ai eu pitié de toi ? ». Dieu nous a pardonné l’impossible, « dix mille talents ». Il nous a envoyé son propre fils pour nous sauver du péché. Alors moi, pauvre pécheur, si un jour quelqu’un m’offense, ne devrais-je pas lui pardonner ses « cent deniers » ?
A l’approche de Noël, entrons dans une démarche de paix. Sondons notre cœur. Est-ce que je garde enfouies certaines blessures ? Peut-être pourrions-nous alors demander à l’Esprit-Saint de nous aider à pardonner des petites offenses… aux blessures les plus profondes. Demandons-lui de nous donner du courage et de la persévérance. Cela peut prendre du temps, mais avec l’aide de Dieu tout est possible !
Aujourd’hui je peux décider de me réconcilier avec quelqu'un qui m'a blessé et je peux demander à l'Esprit Saint de m'aider à pardonner celui ou celle contre qui j'ai de la rancune depuis longtemps.
Prière de J.Galot :
« Aide-moi, Seigneur, à pardonner comme tu nous pardonnes;
A pardonner du fond du coeur, non seulement en paroles mais de toute la force de ma volonté;
A pardonner complètement , sans mettre de réserve ni de condition à mon pardon;
A pardonner définitivement, sans plus jamais revenir sur les évènements du passé »
Des hontes, des regrets, des remords, nous en avons tous. Nous nous souvenons de nos comportements égoïstes, de nos manquements, de la peine que nous avons faite aux autres. Et cela tourmente parfois... Ainsi en est-il du fils prodigue : il a gaspillé tout l’argent de son père, et quand il revient chez lui, pris de remord, il se sent tellement coupable qu’il demande à son père de le reprendre non pas comme son fils mais comme domestique !
Mais la miséricorde de Dieu est immense.Quand le fils prodigue demande pardon à son père, ce dernier n’en fait pas son serviteur, il le prend dans ses bras et fête son retour par un grand festin. Lorsque l’on demande pardon au Père pour nos fautes, le pape François nous dit que « Dieu nous embrasse, il nous fait fête ».
Le sacrement de réconciliation est un cadeau inestimable ! Dans la queue du confessionnal, nous avons un peu honte. Mais lorsque le prêtre nous accorde son pardon au nom de Jésus, nous sentons que Dieu nous délivre du fardeau de nos péchés. Devant Dieu, l’Eglise et les hommes, nous sommes pardonnés, et nous pouvons nous pardonner à nous-mêmes. Nous sentons que Jésus nous donne la paix de l’âme !
Aujourd’hui je peux prendre la décision d’aller me confesser pour préparer mon cœur à la joie de Noël.
Prière :
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait.
Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.
(Psaume 50)
Le Christ nous aime comme nous sommes ! Avec nos faux-pas, nos faiblesses, notre humanité. Il aime chacun de nous sans critère de sélection, sans contrepartie, sans mesure... Dans l’Evangile, il ne craint pas d’appeler à sa suite Zachée, un impopulaire collecteur d’impôt, Marie Madeleine une prostituée. Il accueille à sa table pécheurs et publicains. Il nous invite à le suivre: « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres, comme je vous aimé »
Nous sommes souvent loin du compte. Nous nous comportons parfois un peu comme ce Pharisien du Temple, gonflé d’orgueil qui remercie le Seigneur de ne pas être « comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères ». (Luc 18, 9-14). Ne nous arrive-t-il pas de juger et de dire du mal de nos frères ? On est tenté de médire du collègue qui nous irrite au travail. On se moque gentiment du marginal de la classe. On met dans une case l’invité d’une soirée à cause de son apparence peu enviable. On se permet des jugements superficiels. Et puis, comme le Pharisien, on se prend à juger de la catholicité de « ceux qui ne font pas aussi bien que nous ». On se hiérarchise, on construit des murs. On oublie notre propre condition et la miséricorde infinie de Dieu.
Jésus nous invite à adopter un regard bienveillant sur nos frères. « Montrez-vous compatissant comme votre père est compatissant. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés » (Luc, 6, 36-38). Il nous appelle à reconnaître la valeur inconditionnelle de chaque homme, à l’accueillir avec bonté et l’aimer de tout notre cœur.
La bienveillance est un magnifique témoignage de foi. Elle est peut-être ce qu’il manque le plus à notre société. « Que votre lumière luise devant les hommes afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Mat 5.16). A la suite de Jésus, ne sommes-nous pas appelés à être des apôtres de la bienveillance ?
Aujourd’hui, je peux porter un regard bienveillant sur ceux qui m’entourent et tout spécialement sur ceux avec qui j’ai le plus de mal. Je peux aussi prier pour eux.
Prions la miséricorde divine avec Sainte Faustine Kowalska :
« Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux,pour que je ne soupçonne et ne juge jamais d’après les apparences extérieures,mais que je discerne la beauté dans l’âme de mon prochain et lui vienne en aide.
Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse,afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain,mais que j’ai pour chacun une parole de consolation et de pardon »
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.Car rien n’est impossible à Dieu. »Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Nous voici parvenus à quelques jours de Noël. A l’approche de cette grande fête, nous découvrons un Dieu qui rejoint notre humanité. Noël, c’est d’abord cela, Dieu qui vient à nous. Les textes bibliques de ce dimanche nous rappellent qu’il ne dirige pas les choses selon nos prévisions. Il dépasse nos vues. Et surtout, il nous invite à lui faire confiance quand les événements nous déconcertent. Le Seigneur nous appelle tous à le suivre fidèlement, même s’il nous conduit sur des chemins que nous n’avions pas prévus.
L’Evangile de l’Annonciation est une réponse plus précise à la première lecture (2Samuel 7,1-5.8b-12.14a.16). Nous y découvrons que Dieu ne veut pas habiter une maison grandiose. Son grand désir c’est de venir habiter le cœur de l’homme. Il veut que nous devenions familiers de sa présence et que nous cheminions avec lui vers son Royaume d’éternité. Il nous invite à être en communion d’amour avec lui et avec tous nos frères. Tout cela a commencé très humblement, à Nazareth, un petit village dont personne n’avait jamais entendu parler. Marie a répondu oui à l’appel de Dieu. Elle a accepté librement d’être la « servante du Seigneur ». Elle a servi l’humanité en lui donnant Celui qui est venu dans le monde pour le salut de tous les hommes.
Le même Christ veut venir habiter en nous ; c’est là tout le message de Noël. Vivre Noël, ce n’est pas d’abord faire un réveillon. Noël, c’est Jésus qui vient. Il frappe discrètement à notre porte et il attend notreréponse. Le plus beau cadeau de Noël c’est Jésus qui vient demeurer en nous. Accueillir Dieu et le donner au monde, c’est quelque chose d’extraordinaire. Nous y trouvons une joie que personne ne peut nous enlever. Avec lui et avec la Vierge Marie, toutes nos visites deviennent des visitations.
Ce cadeau que nous avons reçu, nous ne pouvons pas le garder pour nous. C’est comme une lumière qui doit être mise sur le lampadaire pour qu’elle éclaire notre monde. Le Seigneur compte sur nous pour lui préparer une place dans le cœur des hommes. Il a besoin de nos mains pour continuer les siennes. Il a besoin de nos lèvres pour prononcer ses paroles. Il a besoin de nos yeux pour voir la souffrance humaine et la soulager. Quelle que soit la question qu’il nous pose, il nous invite à lui dire oui. Avec lui, c’est une grande aventure qui commence. Accepter le Christ et l’offrir au monde c’est vraiment LA chance de notre vie. Comme Paul, nous pourrons dire : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ».
En nous rassemblant à l’église, nous avons répondu à l’appel du Seigneur. Chaque dimanche, il rejoint les communautés réunies en son nom. En nous nourrissant de sa Parole et de son Corps, il vient habiter en nous. Il veut être avec nous et en nous pour nous conduire vers le Royaume qu’il est venu annoncer. En ce jour, nous pouvons lui adresser cette prière : « Dieu qui veux habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce, alors tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure. Amen »