Berthe Morisot

«Nature morte aux fruits»

Les natures mortes sont très rares dans l'œuvre de Berthe Morisot. Elle en a peint quelques-unes dans les années soixante.

Berthe Morisot

La tasse de thé

Berthe Morisot

«L'Eté» ou «Jeune Femme près d'une Fenêtre» 

L'écriture de Berthe est ici très caractéristique, elle laisse très visible les traces de pinceau et peint avec des touches longues et désordonnées. Elle marque une préférence pour les tonalités claires avec une dominance de gris, de bleus ou de blancs.

Ce tableau, présenté en 1880 à la cinquième exposition impressionniste sous le titre L'Eté, suggère à Charles Ephrussi les réflexions suivantes dans la Gazette des Beaux-Arts: "Elle (Berthe Morisot) broie sur sa palette des pétales de fleurs, pour les étaler ensuite sur la toile en touches spirituelles, soufflées, jetées un peu au hasard, qui s'accordent, se combinent et finissent par produire quelque chose de fin, de vif et de charmant qu'on devine plutôt qu'on ne le voit. Les minois sont jeunes et frais, les poses ont de l'aisance, les mouvement de la grâce

Berthe Morisot

Portrait de Mme Morisot et de sa fille Mme Pontillon  (1869) 

Berthe Morisot

 «Les Lilas à Maurecourt»

Berthe passe les étés 1872, 1873 et 1874 dans la propriété des Pontillon à Maurecourt dans l'Oise. Elle peint beaucoup dans le jardin de cette maison, prenant pour modèles Edma et ses deux filles Jeanne et Blanche.

Cache-cache , La Chasse aux papillons (Musée d'Orsay) et Les Lilas à Maurecourt datent de cette période heureuse où Berthe Morisot a trouvé son style qui s'exprime par une extrême délicatesse de touches et une brosse rapide.

Comme Renoir, Monet et Bazille, elle tente de peindre une figure dans un paysage, préoccupation dont elle avait part à sa sœur Edma dans une lettre datée du 1er mai 1869 où elle note au sujet du Salon: "Le grand Bazille a fait une chose que je trouve fort bien: il cherche ce que nous avons si souvent cherché: mettre une figure en plein air."

Berthe Morisot

 Le Jardin

Berthe Morisot

«Le Petit Moulin à Gennevilliers»

Vers la fin de l'été 1875, Berthe séjourne avec son mari Eugène à Gennevilliers où la famille Manet possède des terres depuis plusieurs générations. Elle y exécute quelques paysages dont celui présenté ici.

Berthe Morisot

Julie Manet

Berthe Morisot

«Le Flageolet»

Au printemps 1890, la santé d'Eugène empirant, Berthe et son mari louent la maison Blotière à Mézy, près de Meulan. L'artiste est inquiète, elle doute de son œuvre et note dans son petit carnet noir (1890-1891): "Il y a longtemps que je n'espère rien et que le désir de glorification après la mort me parait une ambition démesurée. La mienne se borne à vouloir fixer quelque chose! La moindre des choses, eh bien cette ambition-là est encore démesurée!... une attitude de Julie, une sourire, une fleur, un fruit, une branche d'arbre, une seule de ces choses me suffirait." Alors elle peint pour sauver quelque chose de la fuite inexorable du temps. Elle représente Julie et sa cousine Jeannie Gobillard dans le jardin de Mézy. Le jardin que l'on devine est traité presque de manière abstraite.

Berthe a exécuté une seule lithographie en couleur et elle est gravée d'après ce tableau.

Berthe Morisot

Jeune Femme